Un rapport officiel, dont « le Monde » a révélé les grandes lignes, accable le National Health Service (NHS). Selon ce document rédigé par le directeur médical du service de santé public, de graves dysfonctionnements du NHS pourraient avoir entraîné la mort de 13 000 personnes entre 2005 et 2012 dans les hôpitaux publics britanniques.
Des délais d’attente trop longs sans intervention du personnel soignant, la mauvaise maintenance des salles d’opération sont pointées du doigt. Le taux de mortalité a nettement grimpé le soir et le week-end dans les hôpitaux.
Les GPs à la rescousse
Un précédent rapport avait mis au jour au début de l’année un scandale sanitaire à l’hôpital de Mid Staffordshire, dans le West Midlands, où 1 200 seraient décédés de maltraitance et de mauvais soins entre 2005 et 2009.
Ce nouveau rapport confirme combien était nécessaire la réforme du NHS qui est entrée en application le 1er avril en Grande-Bretagne et selon laquelle les médecins généralistes seront amenés à jouer un plus grand rôle en gérant 60 % du budget de la santé et en sélectionnant les hôpitaux les plus performants.
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