Des chercheurs américains ont testé en phase 1 une immunothérapie basée sur un virus HSV-1 génétiquement modifié (dit G207) chez 12 jeunes patients âgés de 12 à 18 ans atteints d’un gliome de haut grade. En préclinique, ce virus neurotropique muté, qui a acquis la propriété de ne se reproduire que dans les cellules tumorales, a facilité la réponse immune, en plus de détruire directement les cellules infectées. Dans cet essai, l’administration intracérébrale de G207 n’a pas entraîné d’événement indésirable grave. La médiane de survie était de 12,2 mois, alors qu’elle est habituellement de 5,6 mois dans ces situations cliniques. Le G207 semble avoir rendu immunologiquement « chaudes » des tumeurs qui étaient « froides » jusque-là.
G.K. Friedman et al, NEJM, avril 2021. DOI :10.1056/NEJMoa2024947