Alors que les pouvoirs publics envisagent de sanctionner les médecins qui n’alimenteraient par le DMP (dossier médical partagé) de leurs patients, ce lecteur pointe du doigt les lacunes d’un dispositif loi de satisfaire la profession.
Effectivement, les données stockées dans le DMP ne sont pas du tout structurées. Nombreux sont les spécialistes qui ne l’alimentent pas : c’est une perte totale de temps et beaucoup d’argent dépensé pour une solution développée à la va-vite.
J’en ai fait la remarque au conseiller informatique de ma Cpam. Réponse sidérante : peu importe ce que vous mettez dans le VSM [volet de synthèse médical, NDLR], ce qui compte pour nous c’est d’arriver à ouvrir 2 millions de DMP avant la fin de l’année. Donc même la Cnam n’a aucune illusion sur l’utilité du DMP. Mais on va nous sanctionner pour ne pas alimenter et consulter un bordel rendu inutile par la volonté de l’avoir développé à marche forcée sans réflexion sur son ergonomie et, une fois de plus, sans avoir consulté ceux qui allaient s’en servir.
Un bon résumé de ce qui se fait depuis que notre grand timonier se mêle de tout. Dans 2 ans et demi, je tirerai ma révérence avec un grand soulagement, et une grande inquiétude sur l’avenir de la médecine française.
jacques b_9
Message posté le 22 octobre 2025. Voir tous les commentaires sur le sujet : « DMP : outil efficace ou contrainte administrative ? »
C’est vous qui le dites
« Si le secteur 2 est supprimé, je me déconventionne »
C’est vous qui le dites
« Les labos ne prêtent qu’aux bons : moi, aucun labo ne m’a jamais rien proposé… »
C’est vous qui le dites
« Suppression totale du secteur 2, revalorisation correcte des consultations et rééquilibrage correct de la tarification des actes »
C’est vous qui le dites
« Sans aides publiques, la plupart des MSP ne peuvent pas atteindre l'équilibre »