GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5000 UI, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 1 flacon de poudre seringue préremplie ( 2 aig) de 5000 uI
Dernière révision : 14/03/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 21,68 €
Taux remboursement SS : 100%
Base remboursement SS : 21,68 €
Laboratoire exploitant : IBSA PHARMA SAS
Chez les femmes anovulatoires ou oligo-ovulatoires pour déclencher l'ovulation et la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.
Pour les programmes d'assistance médicale à la procréation tels que la fécondation in vitro (FIV) : déclenchement de la maturation folliculaire finale et de la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
- Endocrinopathies non gonadiques non contrôlées (par exemple : troubles de la thyroïde, des surrénales ou de l'hypophyse).
- Carcinomes ovariens, utérins ou mammaires.
- Saignements gynécologiques d'étiologie indéterminée (non menstruels).
- GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est contre-indiqué lorsqu'une réponse efficace ne pourra pas être obtenue telle qu'une insuffisance ovarienne primaire.
- Malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse.
- Fibrome utérin incompatible avec une grossesse.
Interférence avec les analyses sérologiques ou d'urine
Jusqu'à 10 jours après l'administration, GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut interférer avec le dosage immunologique de l'hCG sérique ou urinaire, conduisant potentiellement à des résultats faux-positifs au test de grossesse.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité, générales et locales, des réactions anaphylactiques, et des angiooedèmes ont été signalés. Si une réaction d'hypersensibilité est suspectée, arrêter la prise de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et évaluer les autres causes potentielles de la réaction (voir rubrique Contre-indications).
Grossesse extra-utérine
Les femmes infertiles recourant à l'assistance médicale à la procréation (AMP) présentent une incidence accrue de grossesse extra-utérine. Il est donc important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine. Avant de traiter des patientes pour un défaut de stimulation endogène des gonades, un examen doit être réalisé pour exclure des anomalies anatomiques des organes génitaux ou des endocrinopathies non gonadiques (ex. troubles thyroïdiens ou surrénaliens, diabète). L'insuffisance ovarienne primaire doit être exclue par la détermination des taux de gonadotrophine.
Grossesse et naissances multiples et fausse-couche
Lors de grossesses survenant après induction de l'ovulation avec des préparations de gonadotrophines, il existe un risque accru d'avortement et de grossesses multiples. Les grossesses multiples, surtout d'ordre élevé, comportent un risque accru pour la mère et les enfants lors de l'accouchement. Les parents doivent être informés des risques potentiels de grossesses multiples avant de commencer le traitement.
Malformations congénitales
L'incidence des malformations congénitales suite à l'assistance médicale à la procréation (AMP) peut être légèrement plus élevée que suite à une conception naturelle. Cela serait dû à des facteurs contribuant à l'infertilité (ex. âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à l'incidence accrue des grossesses multiples.
Complications vasculaires
Des accidents thromboemboliques, à la fois en association et séparément du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO), ont été rapportés à la suite de traitements par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Les thromboses intravasculaires, qui peuvent provenir des réseaux veineux ou artériels, peuvent entraîner une diminution du flux sanguin vers les organes vitaux ou les extrémités. Les femmes présentant des facteurs de risque de thrombose généralement reconnus, tels que des antécédents personnels ou familiaux, une obésité sévère ou une thrombophilie, peuvent présenter un risque accru d'accidents thromboemboliques veineux ou artériels, pendant ou après un traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par FIV doivent être évalués au regard des risques. Il est à noter cependant que la grossesse elle-même est associée à un risque accru d'accidents thromboemboliques.
Tumeurs bénignes ou malignes
Des tumeurs ovariennes et autres tumeurs de l'appareil reproducteur, bénignes et malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi plusieurs traitements médicamenteux pour le traitement de l'infertilité. L'effet des gonadotrophines sur le développement de tumeurs bénignes et malignes chez les femmes infertiles n'a pas encore été établi.
Examens médicaux
Jusqu'à 10 jours après l'administration de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA, un test de grossesse peut donner un résultat faux-positif.
Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
Le SHO est un cas médical différent de l'hypertrophie ovarienne non compliquée. Les signes cliniques et les symptômes du SHO léger et modéré sont des douleurs abdominales, nausées, diarrhée, une hypertrophie légère à modérée des ovaires et des kystes ovariens. Le SHO sévère peut mettre la vie en danger. Les signes cliniques et les symptômes d'un SHO sévère sont des kystes ovariens volumineux, des douleurs abdominales aiguës, une ascite, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique suggérant un dysfonctionnement hépatique avec ou sans modifications morphologiques sur biopsie hépatique ont également été rapportées en association avec le SHO.
Le SHO peut être causé par l'administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et par la grossesse (hCG endogène). Un SHO précoce survient généralement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation des gonadotrophines. Un SHO tardif survient plus de 10 jours après l'administration d'hCG, en raison des changements hormonaux pendant la grossesse. En raison du risque de développer un SHO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines après l'administration d'hCG.
Les femmes présentant des facteurs de risque connus de réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement d'un SHO pendant ou après le traitement par GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, pour qui les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces du SHO est recommandée.
Pour réduire le risque de SHO, des évaluations échographiques du développement folliculaire doivent être effectuées avant le traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement. La détermination concomitante des taux sériques d'estradiol peut également être utile. Avec les techniques d'assistance médicale à la procréation, il existe un risque d'hyperstimulation ovarienne avec 18 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm. Lorsqu'il existe 30 follicules ou plus au total, il est conseillé de suspendre l'administration d'hCG.
Le respect de la dose et du schéma thérapeutique recommandés de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ainsi qu'une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de survenue SHO. Si le SHO se développe, une prise en charge standard et appropriée doit être mise en oeuvre et suivie.
Torsion ovarienne
Une torsion ovarienne a été rapportée après un traitement par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Une torsion ovarienne peut être liée à d'autres évènements, tels que SHO, grossesse, chirurgie abdominale antérieure, antécédents de torsion ovarienne et kystes ovariens antérieurs ou actuels. Les dommages sur l'ovaire dus à un apport sanguin réduit peuvent être réduits par un diagnostic précoce et une détorsion immédiate.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Autres informations
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par solution reconstituée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut provoquer des réactions au site d'injection qui sont généralement légères et transitoires. L'effet indésirable le plus grave est le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) qui, dans la plupart des cas, peut être correctement pris en charge s'il est diagnostiqué et traité rapidement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la convention de fréquence MedDRA et la base de données des classes de systèmes d'organes.
Parmi chaque classe de système d'organe, les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, les effets les plus fréquents en premier, la convention étant la suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à =1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à = 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à ≥ 1/1 000) ; très rare (≥ 1/10 000), inconnu (ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction locale d'hypersensibilité
Rare : éruption cutanée généralisée ou fièvre, réaction d'hypersensibilité générale, réaction anaphylactique
Affections gastro-intestinales
Fréquent : douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée
Peu fréquent : ascites
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : ecchymose, douleur, rougeur, gonflement et démangeaisons au site d'injection, oedème
Peu fréquent : fatigue
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées
Affections psychiatriques
Fréquent : changements d'humeur
Peu fréquent : agitation
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent : SHO léger ou modéré, seins douloureux, kystes ovariens
Peu fréquent : SHO sévère
Rare : rupture de kyste ovarien
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : épanchement pleural associé à un SHO sévère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : angioœdème
Investigations
Peu fréquent : prise de poids associée à un SHO sévère
Affections vasculaires
Rare : thromboembolie associée à un SHO
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
SURVEILLANCE du traitement :
- Confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine dans l'indication AMP.
- Avant de traiter des patientes pour un défaut de stimulation endogène des gonades, un examen doit être réalisé pour exclure des anomalies anatomiques des organes génitaux ou des endocrinopathies non gonadiques (ex. troubles thyroïdiens ou surrénaliens, diabète). L'insuffisance ovarienne primaire doit être exclue par la détermination des taux de gonadotrophine.
Syndrome d'hyperstimulation ovarienne :
- En raison du risque de développer un SHO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines après l'administration d'hCG.
- Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, pour qui les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces du SHO est recommandée.
- Pour réduire le risque de SHO, des évaluations échographiques du développement folliculaire doivent être effectuées avant le traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement.
- Le respect de la dose et du schéma thérapeutique recommandés de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ainsi qu'une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de survenue SHO. Si le SHO se développe, une prise en charge standard et appropriée doit être mise en œuvre et suivie.
INFORMER les futurs parents des risques potentiels de grossesses multiples avant de commencer le traitement Interférence avec les analyses sérologiques ou d'urine : jusqu'à 10 jours après l'administration, GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut interférer avec le dosage immunologique de l'hCG sérique ou urinaire, conduisant potentiellement à des résultats faux-positifs au test de grossesse.
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un médecin en cas :
· D'un gonflement et douleur sévères dans la région de l'estomac
(abdomen), d'un mal au cœur (nausées), de vomissements, d'une prise de
poids rapide due à une accumulation de liquide, d' une diarrhée, d'une
diminution du débit urinaire, de difficultés à respirer.
· De la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
· D'un gonflement du visage, des yeux, des lèvres, de la gorge ou de la
langue, de difficultés respiratoires, d'une respiration sifflante,
d'une éruption.
SPORTIF : substance dopante.
Grossesse
Il n'existe aucune indication pour l'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant la grossesse. Il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
Allaitement
L'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant l'allaitement n'est pas indiquée. Il n'existe aucune donnée sur l'excrétion de la gonadotrophine chorionique humaine dans le lait.
Fertilité
L'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est indiquée en cas d'infertilité (voir rubrique Indications thérapeutiques).
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Cependant, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'a été rapportée.
L'hCG peut réagir de manière croisée lors de dosage radio-immunologique des gonadotrophines, en particulier de l'hormone lutéinisante. Les médecins doivent informer le laboratoire si des taux de gonadotrophine sont demandés à des patients sous hCG.
Jusqu'à 10 jours après l'administration de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA, un test de grossesse peut donner un résultat faux-positif.
Le traitement doit être effectué sous la surveillance d'un médecin ayant l'expérience du traitement des problèmes de fertilité.
Posologie
- Femmes anovulatoires ou oligo-ovulatoires : un flacon (5 000 UI) ou deux flacons (10 000 UI) de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA sont administrés 24 à 48 heures après obtention d'une croissance folliculaire adéquate. Il est recommandé à la patiente d'avoir un rapport sexuel le jour même et le jour suivant l'injection de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.
- Assistance médicale à la procréation (FIV) : un flacon (5 000 UI) ou deux flacons (10 000 UI) de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA sont administrés 24 à 48 heures après la dernière injection d'hormone FSH ou hMG, c'est à dire lorsqu'une croissance folliculaire adéquate est obtenue.
Population pédiatrique
Il n'existe pas d'utilisation justifiée de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA dans la population pédiatrique.
Mode d'administration
Après reconstitution de la poudre avec le solvant, la solution finale doit immédiatement être administrée par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Toute solution non utilisée doit être jetée.
Durée de conservation :
3 ans
Après reconstitution, le produit doit être utilisé immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver le flacon et le solvant en seringue préremplie dans leurs emballages d'origine, à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. Ceci est particulièrement important pour les médicaments qui stimulent l'ovulation (par exemple hMG) ou contiennent de la cortisone, en particulier des doses élevées.
La toxicité de l'hormone gonadotrophine chorionique humaine est très faible. Cependant, une dose trop élevée peut entraîner une hyperstimulation des ovaires (voir SHO, rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Conduite à tenir
En cas de surdosage, les femmes doivent être évaluées par un clinicien pour des symptômes évocateurs de SHO (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les femmes présentant un SHO léger ou modéré peuvent faire l'objet d'une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide. Une paracentèse du liquide ascitique peut être nécessaire. Les femmes souffrant de SHO sévère doivent également faire l'objet d'une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide, de plus une thromboprophylaxie avec héparine de bas poids moléculaire (HBPM) doit être envisagée. L'hématocrite est un guide utile du degré d'épuisement du volume intravasculaire. Les paramètres vitaux doivent être surveillés et l'hospitalisation doit être envisagée pour les femmes incapables de maîtriser la douleur de manière satisfaisante ou de maintenir un apport hydrique adéquat en raison de nausées ou souffrant d'un SHO critique.
Classe pharmacothérapeutique : hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale, gonadotropines, code ATC : G03GA01.
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est une préparation de gonadotrophine chorionique humaine obtenue à partir de l'urine de femmes enceintes.
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA stimule la stéroïdogenèse dans les gonades, un effet biologique similaire à celui de la LH (hormone lutéinisante). GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA favorise la production d'œstrogènes et de progestérone après l'ovulation.
Lors d'un essai clinique comparatif, impliquant 147 femmes infertiles, âgées de 18 à 39 ans dont l'IMC était compris entre 18 et 30 kg/m2, FSH basale < 10 mUI/mL, cycles menstruels réguliers et présence des deux ovaires, subissant une stimulation ovarienne contrôlée par un protocole standard long avec des agonistes de GnRH, l'administration d'une dose de 10 000 UI de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA a été aussi efficace que 250 µg d'hCG recombinante pour induire la maturation folliculaire finale et la lutéinisation précoce. Le nombre d'ovocytes prélevés n'était pas inférieur lorsque l'HP-hCG était utilisée par rapport à la r-hCG : le nombre moyen était de 13,3 (6,8) dans le groupe HP-hCG et 12,5 (5,8) dans le groupe r-hCG (p = 0,49) avec un IC à 95 % (−1,34, 2,77).
L'hCG est d'origine humaine, par conséquent aucune formation d'anticorps n'est attendue.
La pharmacocinétique de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA après administration sous-cutanée montre une grande variabilité inter-individuelle. Après une seule injection sous-cutanée de 10 000 UI, le taux sérique maximal d'hCG est atteint environ 16 heures après l'injection. Les concentrations plasmatiques maximales d'hCG (Cmax) ont atteint 338 ± 100 UI/L avec une AUC0-t de 22989 ± 4802 UIxh/L. Après cela, le taux plasmatique diminue d'une demi-vie d'environ 37 heures. L'excrétion de l'hCG après administration, est principalement rénale.
Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée chez des patientes présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Aucune étude préclinique n'a été réalisée avec GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.
Il n'existe pas de données précliniques pertinentes pour le prescripteur autres que celles déjà incluses dans d'autres rubriques du RCP.
La solution doit être préparée juste avant l'injection.
Chaque flacon est à usage unique. Le médicament doit être reconstitué dans des conditions aseptiques.
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ne doit être reconstitué qu'avec le solvant fourni dans l'emballage.
Utilisez une surface propre et lavez-vous les mains avant de reconstituer la solution.
Disposez tous les éléments suivants sur une surface propre :
- Deux compresses imbibées d'alcool (non fournies).
- Un flacon contenant la poudre de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.
- Une seringue préremplie de solvant.
- Une longue aiguille pour la reconstitution et pour l'injection intramusculaire.
- Une aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.
Reconstitution de la solution injectable
Préparez la solution injectable :
Décapuchonnez uniquement la seringue préremplie, introduisez l'aiguille de reconstitution (aiguille longue) dans la seringue et vérifiez que l'aiguille est bien positionnée afin d'éviter les fuites de solution.
En cas de fuite de solution, essayez de mieux fixer l'aiguille avec une légère rotation.
1. Retirez la capsule plastique colorée du flacon contenant la poudre de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et désinfectez la surface du bouchon en caoutchouc avec une compresse imbibée d'alcool.
2. Prenez la seringue et injectez lentement le solvant dans le flacon de poudre à travers le bouchon en caoutchouc.
3. NE PAS AGITER, faites rouler doucement le flacon entre vos mains jusqu'à dissolution complète de la poudre, en prenant soin d'éviter la formation de mousse.
4. Une fois la poudre dissoute (ce qui, en général, se produit immédiatement), aspirez doucement la solution dans la seringue.
- L'aiguille toujours insérée, retournez le flacon.
- Assurez-vous que la pointe de l'aiguille se trouve sous le niveau du liquide.
- Tirez doucement sur le piston pour aspirer toute la solution dans la seringue.
- Vérifiez que la solution reconstituée est limpide et incolore.
Préparation de doses plus élevées
- Une dose plus élevée de 10 000 UI peut être obtenue en utilisant deux flacons de poudre. A la fin de l'étape 4 ci-dessus, aspirez le contenu reconstitué du premier flacon dans la seringue et injectez lentement dans un deuxième flacon de poudre. Répétez les étapes 2 à 4 pour le deuxième flacon.
- Si plusieurs flacons de poudre sont utilisés, la quantité de gonadotrophine chorionique humaine contenue dans 1 mL de solution reconstituée sera la suivante :
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5 000 UI, poudre et solvant pour solution injectable | |
Nombre de flacons utilisés | Quantité totale de gonadotrophine chorionique humaine dans 1 mL de solution |
1 | 5 000 IU |
2 | 10 000 IU |
La solution doit être limpide et incolore.
Jetez tous les articles usagés.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (une fois l'injection terminée, toutes les aiguilles et les seringues vides doivent être jetées dans un récipient approprié).
Liste I
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en gynécologie et/ou gynécologie-obstétrique et/ou endocrinologie et métabolisme.
Poudre et solvant pour solution injectable.
Poudre en flacon : poudre lyophilisée blanche à blanchâtre.
Solvant en seringue préremplie (0,9 % de chlorure de sodium) : solution claire et incolore.
1 boite contient :
Un flacon de poudre (verre de type I), scellé avec un bouchon en caoutchouc et maintenu en place avec un capuchon amovible. 1 mL de solvant dans une seringue préremplie (verre de type I), 1 aiguille longue pour la reconstitution et pour l'injection intramusculaire et 1 aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.
Chaque flacon contient :
5 000 UI de gonadotrophine chorionique humaine, produite à partir d'urine humaine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Poudre : lactose monohydraté
Solvant : chlorure de sodium, eau pour préparation injectable