PAVULON 4 mg-2 ml, solution injectable IV, boîte de 25 ampoules de 2 ml
Retiré du marché le : 18/02/2010
Dernière révision : 20/10/2006
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : SCHERING PLOUGH
Adjuvant de l'anesthésie générale permettant de provoquer le relâchement musculaire et de faciliter l'intubation trachéale au cours des interventions chirurgicales de durée prévisible supérieure à deux heures ou quand la ventilation contrôlée est poursuivie après l'intervention.
- Ce médicament est contre-indiqué en cas :
d'antécédents de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes au bromure de pancuronium ou à l'ion bromure, ou d'hypersensibilité à l'un des excipients.
- Allaitement : en absence de données sur le passage dans le lait maternel, il est recommandé de suspendre l'allaitement 12 heures au décours d'une administration de bromure de pancuronium.
d'antécédents de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes au bromure de pancuronium ou à l'ion bromure, ou d'hypersensibilité à l'un des excipients.
- Allaitement : en absence de données sur le passage dans le lait maternel, il est recommandé de suspendre l'allaitement 12 heures au décours d'une administration de bromure de pancuronium.
MISES EN GARDE :
- Le bromure de pancuronium entraînant une paralysie des muscles respiratoires, il est obligatoire d'avoir recours à une ventilation assistée pour les patients traités par ce produit jusqu'à décurarisation complète estimée par des tests instrumentaux et cliniques (monitorage de la curarisation). La décurarisation pharmacologique par la néostigmine accélère cette récupération.
- Le monitorage instrumental est recommandé pendant l'entretien de la curarisation et jusqu'à récupération complète de la force musculaire (phase de décurarisation). Les tests cliniques ne suffisent pas à garantir l'absence de curarisation résiduelle. Le monitorage instrumental repose sur le train-de-quatre à l'adducteur du pouce avec évaluation visuelle ou tactile de la réponse. La présence de 4 réponses au train-de-quatre ne constitue pas un critère de décurarisation complète. Une décurarisation pharmacologique avec de la néostigmine est recommandée si la décurarisation complète ne peut être affirmée. Celle-ci peut être effectuée quand il existe au moins 4 réponses franches à la stimulation par train-de-quatre à l'adducteur du pouce en l'absence d'hypothermie. La décurarisation peut être retardée par une hypothermie, des perturbations hydro-électrolytiques (acidose, surcharge en magnésium) ou des interactions médicamenteuses (voir rubrique interactions).
- Des réactions anaphylactiques aux myorelaxants en général ont été décrites. Bien que ceci ne se produise que très rarement avec le bromure de pancuronium, des précautions doivent toujours être prises pour pallier à la survenue de telles réactions.
- Il convient de prendre des précautions particulières en cas d'antécédents connus de réactions anaphylactiques aux myorelaxants, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec ces agents.
- Etant donné que le bromure de pancuronium est toujours utilisé conjointement à d'autres agents et considérant que la survenue d'une hyperthermie maligne en cours d'anesthésie est possible, cela même en l'absence de facteurs déclenchants connus, les praticiens doivent être familiarisés avec les signes précoces, le diagnostic de confirmation et le traitement de l'hyperthermie maligne préalablement à la mise en oeuvre de toute anesthésie. En se basant sur les données de pharmacovigilance, on peut considérer comme improbable que le bromure de pancuronium soit associé à une hyperthermie maligne.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Les conditions suivantes peuvent modifier les caractéristiques pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques du bromure de pancuronium.
- Insuffisance rénale :
Le bromure de pancuronium étant éliminé principalement par voie rénale, sa demi-vie d'élimination est prolongée et sa clairance plasmatique diminuée en cas d'insuffisance rénale.
L'allongement de la demi-vie d'élimination chez les insuffisants rénaux s'accompagne souvent d'un allongement de la durée du bloc neuromusculaire.
Chez ces patients, la décurarisation peut aussi être plus lente.
- Affections du foie et/ou des voies biliaires :
Malgré le faible rôle joué par le foie dans l'élimination du bromure de pancuronium, des modifications pharmacocinétiques majeures ont été observées chez des patients ayant une affection du foie. Une résistance au blocage neuromusculaire induit par le bromure de pancuronium peut survenir en raison d'une augmentation considérable (jusqu'à 50%) du volume de distribution du médicament. Au même moment, une affection du foie et/ou des voies biliaires peut être responsable d'un allongement de la demi-vie d'élimination. Un allongement du délai d'action, une augmentation de la dose totale requise ainsi qu'un allongement de la durée du bloc neuromusculaire et du délai de récupération sont possibles et doivent être pris en considération lorsque le bromure de pancuronium est utilisé chez ces patients.
- Anomalies circulatoires :
Lorsqu'il existe un allongement du temps de circulation (maladies cardiovasculaires, sénescence, oedème avec augmentation du volume de distribution), il peut y avoir une augmentation du délai d'action.
- Affections neuromusculaires :
. Comme tous les autres myorelaxants, le bromure de pancuronium doit être utilisé avec d'extrêmes précautions chez les patients atteints d'affections neuromusculaires ou après une poliomyélite puisque la réponse aux curares peut être modifiée dans de tels cas.
L'importance et le type de ces changements peuvent varier considérablement.
. Chez les patients souffrant de myasthénie grave ou de syndrome myasthénique (Lambert-Eaton), de faibles doses de bromure de pancuronium peuvent avoir des effets marqués et son utilisation n'est pas adaptée dans ces situations.
- Hypothermie :
Au cours d'interventions chirurgicales en hypothermie, l'effet curarisant du bromure de pancuronium est à la fois plus intense et prolongé.
- Obésité :
Comme avec les autres agents myorelaxants, un allongement des durées de curarisation et de décurarisation peut être observé lors de l'utilisation du bromure de pancuronium chez les patients obèses lorsque la dose est calculée sur le poids réel.
- Brûlés :
Ces patients développent généralement une résistance aux curares non dépolarisants. Il convient donc d'ajuster la posologie du bromure de pancuronium en fonction de la réponse.
- Conditions pouvant augmenter les effets du bromure de pancuronium :
Hypokaliémie (par exemple après vomissements importants, diarrhées, traitement diurétique), hypermagnésémie, hypocalcémie (par exemple après transfusions massives), hypoprotidémie, déshydratation, acidose, hypercapnie et cachexie.
Des perturbations électrolytiques graves, des modifications du pH sanguin ou une déshydratation doivent donc être corrigées dans la mesure du possible.
Chez les patients recevant du sulfate de magnésium, la posologie du pancuronium doit être réduite et adaptée en fonction du monitorage du bloc neuromusculaire.
- Ce médicament contient du sodium : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Utilisation en pédiatrie : l'utilisation en pédiatrie n'est pas adaptée du fait de sa longue durée d'action.
- Grossesse : l'utilisation du bromure de pancuronium peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques bien que limitées, et les données animales sont rassurantes. La fin de grossesse, d'un point de vue anesthésique, expose au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique). Dans ces conditions, l'intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d'action bref (inférieur à 1,5 minute) et de durée d'action courte. Le relais peut être pris par un curare à action plus lente. Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.
- Le bromure de pancuronium entraînant une paralysie des muscles respiratoires, il est obligatoire d'avoir recours à une ventilation assistée pour les patients traités par ce produit jusqu'à décurarisation complète estimée par des tests instrumentaux et cliniques (monitorage de la curarisation). La décurarisation pharmacologique par la néostigmine accélère cette récupération.
- Le monitorage instrumental est recommandé pendant l'entretien de la curarisation et jusqu'à récupération complète de la force musculaire (phase de décurarisation). Les tests cliniques ne suffisent pas à garantir l'absence de curarisation résiduelle. Le monitorage instrumental repose sur le train-de-quatre à l'adducteur du pouce avec évaluation visuelle ou tactile de la réponse. La présence de 4 réponses au train-de-quatre ne constitue pas un critère de décurarisation complète. Une décurarisation pharmacologique avec de la néostigmine est recommandée si la décurarisation complète ne peut être affirmée. Celle-ci peut être effectuée quand il existe au moins 4 réponses franches à la stimulation par train-de-quatre à l'adducteur du pouce en l'absence d'hypothermie. La décurarisation peut être retardée par une hypothermie, des perturbations hydro-électrolytiques (acidose, surcharge en magnésium) ou des interactions médicamenteuses (voir rubrique interactions).
- Des réactions anaphylactiques aux myorelaxants en général ont été décrites. Bien que ceci ne se produise que très rarement avec le bromure de pancuronium, des précautions doivent toujours être prises pour pallier à la survenue de telles réactions.
- Il convient de prendre des précautions particulières en cas d'antécédents connus de réactions anaphylactiques aux myorelaxants, une réactivité allergique croisée pouvant se produire avec ces agents.
- Etant donné que le bromure de pancuronium est toujours utilisé conjointement à d'autres agents et considérant que la survenue d'une hyperthermie maligne en cours d'anesthésie est possible, cela même en l'absence de facteurs déclenchants connus, les praticiens doivent être familiarisés avec les signes précoces, le diagnostic de confirmation et le traitement de l'hyperthermie maligne préalablement à la mise en oeuvre de toute anesthésie. En se basant sur les données de pharmacovigilance, on peut considérer comme improbable que le bromure de pancuronium soit associé à une hyperthermie maligne.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Les conditions suivantes peuvent modifier les caractéristiques pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques du bromure de pancuronium.
- Insuffisance rénale :
Le bromure de pancuronium étant éliminé principalement par voie rénale, sa demi-vie d'élimination est prolongée et sa clairance plasmatique diminuée en cas d'insuffisance rénale.
L'allongement de la demi-vie d'élimination chez les insuffisants rénaux s'accompagne souvent d'un allongement de la durée du bloc neuromusculaire.
Chez ces patients, la décurarisation peut aussi être plus lente.
- Affections du foie et/ou des voies biliaires :
Malgré le faible rôle joué par le foie dans l'élimination du bromure de pancuronium, des modifications pharmacocinétiques majeures ont été observées chez des patients ayant une affection du foie. Une résistance au blocage neuromusculaire induit par le bromure de pancuronium peut survenir en raison d'une augmentation considérable (jusqu'à 50%) du volume de distribution du médicament. Au même moment, une affection du foie et/ou des voies biliaires peut être responsable d'un allongement de la demi-vie d'élimination. Un allongement du délai d'action, une augmentation de la dose totale requise ainsi qu'un allongement de la durée du bloc neuromusculaire et du délai de récupération sont possibles et doivent être pris en considération lorsque le bromure de pancuronium est utilisé chez ces patients.
- Anomalies circulatoires :
Lorsqu'il existe un allongement du temps de circulation (maladies cardiovasculaires, sénescence, oedème avec augmentation du volume de distribution), il peut y avoir une augmentation du délai d'action.
- Affections neuromusculaires :
. Comme tous les autres myorelaxants, le bromure de pancuronium doit être utilisé avec d'extrêmes précautions chez les patients atteints d'affections neuromusculaires ou après une poliomyélite puisque la réponse aux curares peut être modifiée dans de tels cas.
L'importance et le type de ces changements peuvent varier considérablement.
. Chez les patients souffrant de myasthénie grave ou de syndrome myasthénique (Lambert-Eaton), de faibles doses de bromure de pancuronium peuvent avoir des effets marqués et son utilisation n'est pas adaptée dans ces situations.
- Hypothermie :
Au cours d'interventions chirurgicales en hypothermie, l'effet curarisant du bromure de pancuronium est à la fois plus intense et prolongé.
- Obésité :
Comme avec les autres agents myorelaxants, un allongement des durées de curarisation et de décurarisation peut être observé lors de l'utilisation du bromure de pancuronium chez les patients obèses lorsque la dose est calculée sur le poids réel.
- Brûlés :
Ces patients développent généralement une résistance aux curares non dépolarisants. Il convient donc d'ajuster la posologie du bromure de pancuronium en fonction de la réponse.
- Conditions pouvant augmenter les effets du bromure de pancuronium :
Hypokaliémie (par exemple après vomissements importants, diarrhées, traitement diurétique), hypermagnésémie, hypocalcémie (par exemple après transfusions massives), hypoprotidémie, déshydratation, acidose, hypercapnie et cachexie.
Des perturbations électrolytiques graves, des modifications du pH sanguin ou une déshydratation doivent donc être corrigées dans la mesure du possible.
Chez les patients recevant du sulfate de magnésium, la posologie du pancuronium doit être réduite et adaptée en fonction du monitorage du bloc neuromusculaire.
- Ce médicament contient du sodium : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Utilisation en pédiatrie : l'utilisation en pédiatrie n'est pas adaptée du fait de sa longue durée d'action.
- Grossesse : l'utilisation du bromure de pancuronium peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques bien que limitées, et les données animales sont rassurantes. La fin de grossesse, d'un point de vue anesthésique, expose au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique). Dans ces conditions, l'intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d'action bref (inférieur à 1,5 minute) et de durée d'action courte. Le relais peut être pris par un curare à action plus lente. Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.
Les effets indésirables suivants du bromure de pancuronium ont été rapportés lors de la surveillance effectuée après la mise sur le marché ; ils sont très rares c'est-à-dire qu'ils surviennent à une fréquence inférieure à 1 pour 10000.
- Bloc neuromusculaire prolongé :
L'effet indésirable le plus fréquent des produits de la classe des myorelaxants non dépolarisants est la curarisation résiduelle. Ceci peut aller d'une faiblesse des muscles striés à un bloc neuromusculaire profond et prolongé aboutissant à une insuffisance respiratoire ou une apnée par obstruction des voies aériennes supérieures.
- Réactions anaphylactiques :
Bien que très rares, des réactions anaphylactiques graves ont été décrites pour l'ensemble des myorelaxants, y compris le bromure de pancuronium. Ces réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes sont à type de bronchospasme, de modifications cardiovasculaires (par exemple hypotension, tachycardie, collapsus/choc circulatoire) et manifestations cutanées (par exemple angioedèmes, urticaire). Ces réactions ont été dans certains cas mortelles. A cause de leur sévérité, il est nécessaire d'évoquer leur survenue éventuelle et de prendre les précautions adéquates.
- Libération d'histamine et réactions histaminoïdes :
. Les myorelaxants peuvent induire une libération d'histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible qu'un prurit et des réactions érythémateuses apparaissent au site d'injection et/ou que des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que des bronchospasmes et des troubles cardiovasculaires se produisent après l'administration de ces produits.
. Des études expérimentales du bromure de pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n'induisait qu'une faible libération locale d'histamine. Des études contrôlées menées chez l'homme n'ont pas révélé d'augmentation significative des taux plasmatiques d'histamine après l'administration intraveineuse de bromure de pancuronium.
- Ophtalmiques :
Bien que ceci n'ait pas été rapporté lors de la surveillance après la mise sur le marché, la littérature indique que la bromure de pancuronium entraîne pendant quelques minutes une baisse significative de la pression intra-oculaire, qu'elle soit au départ normale ou excessive ainsi qu'un myosis.
- Cardiovasculaires :
Les effets cardiovasculaires du bromure de pancuronium sont mineurs : augmentation modérée de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle moyenne avec augmentation du débit cardiaque.
Ces effets sont dus à la légère action vagolytique cardiosélective du médicament et doivent être pris en compte dans trois situations :
. chez le patient coronarien sévère où la survenue d'ischémie myocardique a été décrite lors de l'administration de ce médicament en association avec certains analgésiques morphiniques,
. en cas de dépassement des doses recommandées,
. lors de la fixation de la posologie et/ou de l'emploi de vagolytiques pour la prémédication ou l'induction de l'anesthésie.
Du fait de son action vagolytique, le bromure de pancuronium neutralise l'effet cardiodépresseur de certains anesthésiques volatils. Il permet en outre de corriger la bradycardie provoquée par certains anesthésiques et analgésiques puissants.
- Bloc neuromusculaire prolongé :
L'effet indésirable le plus fréquent des produits de la classe des myorelaxants non dépolarisants est la curarisation résiduelle. Ceci peut aller d'une faiblesse des muscles striés à un bloc neuromusculaire profond et prolongé aboutissant à une insuffisance respiratoire ou une apnée par obstruction des voies aériennes supérieures.
- Réactions anaphylactiques :
Bien que très rares, des réactions anaphylactiques graves ont été décrites pour l'ensemble des myorelaxants, y compris le bromure de pancuronium. Ces réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes sont à type de bronchospasme, de modifications cardiovasculaires (par exemple hypotension, tachycardie, collapsus/choc circulatoire) et manifestations cutanées (par exemple angioedèmes, urticaire). Ces réactions ont été dans certains cas mortelles. A cause de leur sévérité, il est nécessaire d'évoquer leur survenue éventuelle et de prendre les précautions adéquates.
- Libération d'histamine et réactions histaminoïdes :
. Les myorelaxants peuvent induire une libération d'histamine, à la fois aux niveaux local et systémique. De ce fait, il est possible qu'un prurit et des réactions érythémateuses apparaissent au site d'injection et/ou que des réactions histaminoïdes (anaphylactoïdes) systémiques telles que des bronchospasmes et des troubles cardiovasculaires se produisent après l'administration de ces produits.
. Des études expérimentales du bromure de pancuronium en injection intradermique ont montré que ce médicament n'induisait qu'une faible libération locale d'histamine. Des études contrôlées menées chez l'homme n'ont pas révélé d'augmentation significative des taux plasmatiques d'histamine après l'administration intraveineuse de bromure de pancuronium.
- Ophtalmiques :
Bien que ceci n'ait pas été rapporté lors de la surveillance après la mise sur le marché, la littérature indique que la bromure de pancuronium entraîne pendant quelques minutes une baisse significative de la pression intra-oculaire, qu'elle soit au départ normale ou excessive ainsi qu'un myosis.
- Cardiovasculaires :
Les effets cardiovasculaires du bromure de pancuronium sont mineurs : augmentation modérée de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle moyenne avec augmentation du débit cardiaque.
Ces effets sont dus à la légère action vagolytique cardiosélective du médicament et doivent être pris en compte dans trois situations :
. chez le patient coronarien sévère où la survenue d'ischémie myocardique a été décrite lors de l'administration de ce médicament en association avec certains analgésiques morphiniques,
. en cas de dépassement des doses recommandées,
. lors de la fixation de la posologie et/ou de l'emploi de vagolytiques pour la prémédication ou l'induction de l'anesthésie.
Du fait de son action vagolytique, le bromure de pancuronium neutralise l'effet cardiodépresseur de certains anesthésiques volatils. Il permet en outre de corriger la bradycardie provoquée par certains anesthésiques et analgésiques puissants.
NE PAS conduire de véhicules ou utiliser de machines au cours des 24 heures qui suivent la complète disparition de l'action du produit.
Grossesse :
L'utilisation du bromure de pancuronium peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques bien que limitées, et les données animales sont rassurantes.
La fin de grossesse, d'un point de vue anesthésique, expose au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique).
Dans ces conditions, l'intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d'action bref (inférieur à 1,5 minute) et de durée d'action courte.
Le relais peut être pris par un curare à action plus lente.
Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.
Allaitement :
En absence de données sur le passage dans le lait maternel, il est recommandé de suspendre l'allaitement 12 heures au décours d'une administration de bromure de pancuronium.
L'utilisation du bromure de pancuronium peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques bien que limitées, et les données animales sont rassurantes.
La fin de grossesse, d'un point de vue anesthésique, expose au syndrome de Mendelson (pneumopathie acide par inhalation de suc gastrique).
Dans ces conditions, l'intubation doit être rapide et il importe de privilégier un curare à délai d'action bref (inférieur à 1,5 minute) et de durée d'action courte.
Le relais peut être pris par un curare à action plus lente.
Le passage transplacentaire des curares est faible et le risque de curarisation néonatal est exceptionnel.
Allaitement :
En absence de données sur le passage dans le lait maternel, il est recommandé de suspendre l'allaitement 12 heures au décours d'une administration de bromure de pancuronium.
Certaines substances peuvent modifier l'intensité et/ou la durée de l'effet des curares non dépolarisants.
- Les médicaments susceptibles de potentialiser l'action des curares non dépolarisants sont :
. anesthésiques volatils tels que isoflurane, enflurane, desflurane, sévoflurane, halothane,
. anesthésiques locaux,
. certains antibiotiques (aminosides, polymyxines, lincosanides, tétracyclines),
. sulfate de magnésium (surtout en voie IV),
. dantrolène,
. médicaments aggravant ou révélant une myasthénie latente, voire déclenchant un syndrome myasthénique, comme la quinidine, le lithium, le propranolol.
- Les médicaments susceptibles de diminuer l'action des curares non dépolarisants sont :
la phénytoïne ou la carbamazépine en administration chronique.
- L'administration de suxaméthonium, destinée à prolonger les effets des curares non dépolarisants, peut provoquer un bloc complexe, difficile à antagoniser par les anticholinestérasiques.
- La durée d'action du mivacurium est significativement allongée en cas d'utilisation après administration préalable de bromure de pancuronium.
- Un monitorage instrumental de la curarisation maintenu jusqu'à complète décurarisation permet de quantifier ces interactions et donc d'adapter les doses de bromure de pancuronium.
Toutefois, une recurarisation non prévue pourrait survenir dans le cas d'une couverture antibiotique post-opératoire, comme par exemple lors d'une antibiothérapie post-opératoire par aminoside.
- Les médicaments susceptibles de potentialiser l'action des curares non dépolarisants sont :
. anesthésiques volatils tels que isoflurane, enflurane, desflurane, sévoflurane, halothane,
. anesthésiques locaux,
. certains antibiotiques (aminosides, polymyxines, lincosanides, tétracyclines),
. sulfate de magnésium (surtout en voie IV),
. dantrolène,
. médicaments aggravant ou révélant une myasthénie latente, voire déclenchant un syndrome myasthénique, comme la quinidine, le lithium, le propranolol.
- Les médicaments susceptibles de diminuer l'action des curares non dépolarisants sont :
la phénytoïne ou la carbamazépine en administration chronique.
- L'administration de suxaméthonium, destinée à prolonger les effets des curares non dépolarisants, peut provoquer un bloc complexe, difficile à antagoniser par les anticholinestérasiques.
- La durée d'action du mivacurium est significativement allongée en cas d'utilisation après administration préalable de bromure de pancuronium.
- Un monitorage instrumental de la curarisation maintenu jusqu'à complète décurarisation permet de quantifier ces interactions et donc d'adapter les doses de bromure de pancuronium.
Toutefois, une recurarisation non prévue pourrait survenir dans le cas d'une couverture antibiotique post-opératoire, comme par exemple lors d'une antibiothérapie post-opératoire par aminoside.
Mode d'administration :
- Le bromure de pancuronium doit être administré par voie intraveineuse seulement, en bolus dans la tubulure d'une perfusion. L'utilisation du pancuronium en perfusion continue n'est pas recommandée du fait d'une accumulation du principe actif.
Le pancuronium ne doit être administré que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec l'utilisation et l'action des curares, ou sous leur contrôle.
- Du matériel d'intubation trachéale, d'assistance respiratoire et d'oxygénation artérielle adéquat doit être disponible.
Le pancuronium doit être employé sous contrôle d'une méthode instrumentale (moniteur de curarisation) estimant le degré de relâchement musculaire pendant l'injection mais également à l'arrêt du traitement afin d'évaluer le niveau de décurarisation (récupération) dans le but notamment de poser l'indication éventuelle d'une décurarisation pharmacologique par la néostigmine.
Posologie :
- Comme avec tous les autres curarisants, la posologie du bromure de pancuronium doit être adaptée à chaque patient. Elle dépend de la méthode d'anesthésie associée (avec ou sans agent halogéné), du type de chirurgie (niveau du blocage neuromusculaire souhaité), de la durée présumée de l'intervention, des interactions éventuelles avec d'autres médicaments administrés avant ou pendant l'anesthésie et du statut pathologique du patient (insuffisance rénale et/ou hépatique en particulier).
L'utilisation d'une technique appropriée de contrôle du bloc neuromusculaire est recommandée lors du blocage neuromusculaire et de la décurarisation (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
Les anesthésiques volatils potentialisent l'action du bromure de pancuronium. Cette potentialisation ne devient cliniquement significative au cours de l'anesthésie que lorsque les anesthésiques volatils ont atteint une certaine concentration tissulaire. Il est donc conseillé d'ajuster les doses de bromure de pancuronium en diminuant les doses d'entretien et en espaçant les intervalles d'administration au cours des interventions chirurgicales où de tels anesthésiques sont utilisés (voir rubrique interactions).
- Chez l'adulte, les posologies suivantes sont proposées à titre indicatif. Elles donnent les doses de bromure de pancuronium à injecter pour l'intubation trachéale et pour obtenir une relaxation musculaire en chirurgie de la durée prévisible supérieure à deux heures. Elles doivent être adaptées à chaque patient en fonction des données fournies par le monitorage instrumental de la curarisation.
. Intubation trachéale :
La dose d'intubation recommandée est de deux DA95 soit 0,1 à 0,12 mg/kg.
De bonnes conditions cliniques d'intubation sont obtenues entre 180 à 300 secondes après l'injection de 0,08 à 0,1 mg/kg.
L'amplitude des contractions musculaires atteint 25% de sa valeur initiale environ 75 minutes après l'injection intraveineuse de 0,08 mg/kg de bromure de pancuronium et environ 100 minutes après l'injection d'une dose de 0,1 mg/kg.
En cas d'utilisation de suxaméthonium pour l'intubation, l'administration de bromure de pancuronium doit être retardée jusqu'à décurarisation clinique du bloc neuromusculaire induit par le suxaméthonium et il est recommandé de diminuer les doses (0,04 à 0,06 mg/kg) de pancuronium lorsque du suxaméthonium a été préalablement injecté.
. Dose d'entretien :
La dose d'entretien recommandée est de 0,01 à 0,02 mg de bromure de pancuronium par kg. Afin de limiter les effets cumulatifs, il est préférable d'administrer ces doses d'entretien lorsque la réponse musculaire à une stimulation-nerveuse simple ("single twitch") est revenue à 25% de sa réponse de contrôle à l'adducteur du pouce ("twitch de contrôle").
. Utilisation en soins intensifs :
L'utilisation du bromure de pancuronium dans les unités de soins intensifs n'est pas recommandée. Son administration répétée entraîne l'accumulation d'un métabolite actif. A ceci s'ajoute une incidence plus élevée en réanimation de dysfonction rénale et/ou hépatique, situations allongeant la durée d'action du pancuronium.
- Utilisation en pédiatrie :
L'utilisation en pédiatrie n'est pas adaptée du fait de sa longue durée d'action.
Des études cliniques ont montré que les doses requises chez les nouveau-nés (0-1 mois) et les nourrissons (1-12 mois) sont comparables à celles requises chez les adultes. En raison d'une sensibilité variable aux myorelaxants non dépolarisants, il est recommandé d'utiliser une dose-test de 0,01-0,02 mg/kg chez le nouveau-né. Les enfants (1-14 ans) nécessitent des doses supérieures (d'environ 25%).
- Utilisation chez le patient à surcharge pondérale ou obèse :
Chez le patient avec surcharge pondérale ou chez le patient obèse (poids corporel supérieur à 30% ou plus par rapport au poids idéal), les doses de bromure de pancuronium doivent être réduites en tenant compte du poids idéal.
- Le bromure de pancuronium doit être administré par voie intraveineuse seulement, en bolus dans la tubulure d'une perfusion. L'utilisation du pancuronium en perfusion continue n'est pas recommandée du fait d'une accumulation du principe actif.
Le pancuronium ne doit être administré que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec l'utilisation et l'action des curares, ou sous leur contrôle.
- Du matériel d'intubation trachéale, d'assistance respiratoire et d'oxygénation artérielle adéquat doit être disponible.
Le pancuronium doit être employé sous contrôle d'une méthode instrumentale (moniteur de curarisation) estimant le degré de relâchement musculaire pendant l'injection mais également à l'arrêt du traitement afin d'évaluer le niveau de décurarisation (récupération) dans le but notamment de poser l'indication éventuelle d'une décurarisation pharmacologique par la néostigmine.
Posologie :
- Comme avec tous les autres curarisants, la posologie du bromure de pancuronium doit être adaptée à chaque patient. Elle dépend de la méthode d'anesthésie associée (avec ou sans agent halogéné), du type de chirurgie (niveau du blocage neuromusculaire souhaité), de la durée présumée de l'intervention, des interactions éventuelles avec d'autres médicaments administrés avant ou pendant l'anesthésie et du statut pathologique du patient (insuffisance rénale et/ou hépatique en particulier).
L'utilisation d'une technique appropriée de contrôle du bloc neuromusculaire est recommandée lors du blocage neuromusculaire et de la décurarisation (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
Les anesthésiques volatils potentialisent l'action du bromure de pancuronium. Cette potentialisation ne devient cliniquement significative au cours de l'anesthésie que lorsque les anesthésiques volatils ont atteint une certaine concentration tissulaire. Il est donc conseillé d'ajuster les doses de bromure de pancuronium en diminuant les doses d'entretien et en espaçant les intervalles d'administration au cours des interventions chirurgicales où de tels anesthésiques sont utilisés (voir rubrique interactions).
- Chez l'adulte, les posologies suivantes sont proposées à titre indicatif. Elles donnent les doses de bromure de pancuronium à injecter pour l'intubation trachéale et pour obtenir une relaxation musculaire en chirurgie de la durée prévisible supérieure à deux heures. Elles doivent être adaptées à chaque patient en fonction des données fournies par le monitorage instrumental de la curarisation.
. Intubation trachéale :
La dose d'intubation recommandée est de deux DA95 soit 0,1 à 0,12 mg/kg.
De bonnes conditions cliniques d'intubation sont obtenues entre 180 à 300 secondes après l'injection de 0,08 à 0,1 mg/kg.
L'amplitude des contractions musculaires atteint 25% de sa valeur initiale environ 75 minutes après l'injection intraveineuse de 0,08 mg/kg de bromure de pancuronium et environ 100 minutes après l'injection d'une dose de 0,1 mg/kg.
En cas d'utilisation de suxaméthonium pour l'intubation, l'administration de bromure de pancuronium doit être retardée jusqu'à décurarisation clinique du bloc neuromusculaire induit par le suxaméthonium et il est recommandé de diminuer les doses (0,04 à 0,06 mg/kg) de pancuronium lorsque du suxaméthonium a été préalablement injecté.
. Dose d'entretien :
La dose d'entretien recommandée est de 0,01 à 0,02 mg de bromure de pancuronium par kg. Afin de limiter les effets cumulatifs, il est préférable d'administrer ces doses d'entretien lorsque la réponse musculaire à une stimulation-nerveuse simple ("single twitch") est revenue à 25% de sa réponse de contrôle à l'adducteur du pouce ("twitch de contrôle").
. Utilisation en soins intensifs :
L'utilisation du bromure de pancuronium dans les unités de soins intensifs n'est pas recommandée. Son administration répétée entraîne l'accumulation d'un métabolite actif. A ceci s'ajoute une incidence plus élevée en réanimation de dysfonction rénale et/ou hépatique, situations allongeant la durée d'action du pancuronium.
- Utilisation en pédiatrie :
L'utilisation en pédiatrie n'est pas adaptée du fait de sa longue durée d'action.
Des études cliniques ont montré que les doses requises chez les nouveau-nés (0-1 mois) et les nourrissons (1-12 mois) sont comparables à celles requises chez les adultes. En raison d'une sensibilité variable aux myorelaxants non dépolarisants, il est recommandé d'utiliser une dose-test de 0,01-0,02 mg/kg chez le nouveau-né. Les enfants (1-14 ans) nécessitent des doses supérieures (d'environ 25%).
- Utilisation chez le patient à surcharge pondérale ou obèse :
Chez le patient avec surcharge pondérale ou chez le patient obèse (poids corporel supérieur à 30% ou plus par rapport au poids idéal), les doses de bromure de pancuronium doivent être réduites en tenant compte du poids idéal.
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température comprise entre + 2°C et + 8°C et à l'abri de la lumière.
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température comprise entre + 2°C et + 8°C et à l'abri de la lumière.
- Le bromure de pancuronium donne un précipité laiteux avec le thiopental ; ce mélange dans une même seringue ou tubulure de perfusion doit donc être proscrit.
- Il est déconseillé de mélanger Pavulon à d'autres solutions ou médicaments dans la même seringue ou tubulure, à l'exception des solutés de perfusion suivants : chlorure de sodium 0,9%, glucose 5%, ringer lactate.
- Il est déconseillé de mélanger Pavulon à d'autres solutions ou médicaments dans la même seringue ou tubulure, à l'exception des solutés de perfusion suivants : chlorure de sodium 0,9%, glucose 5%, ringer lactate.
- En cas de surdosage et de bloc neuromusculaire prolongé, le patient doit être maintenu sous ventilation assistée et être sédaté. Il doit recevoir dès l'amorce de la décurarisation spontanée un inhibiteur de l'acétylcholinestérase (par exemple néostigmine, pyridostigmine ou édrophonium) à dose appropriée en association avec l'atropine. Cette administration sera guidée par les données fournies par le monitorage instrumental de la curarisation avec notamment la présence de 4 réponses franches à l'adducteur du pouce après une stimulation en train-de-quatre.
- Dans l'éventualité où l'administration de l'inhibiteur de l'acétylcholinestérase n'inhiberait pas les effets curarisants du bromure de pancuronium, la ventilation assistée devra être maintenue jusqu'à la restauration de la respiration spontanée.
- L'administration répétée d'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase peut être dangereuse.
- Dans l'éventualité où l'administration de l'inhibiteur de l'acétylcholinestérase n'inhiberait pas les effets curarisants du bromure de pancuronium, la ventilation assistée devra être maintenue jusqu'à la restauration de la respiration spontanée.
- L'administration répétée d'un inhibiteur de l'acétylcholinestérase peut être dangereuse.
Groupe pharmacothérapeutique : MYORELAXANT NON DEPOLARISANT.
Code ATC : M03AC01.
- Le bromure de pancuronium est un myorelaxant non dépolarisant. C'est un aminostéroïde dont la formule chimique est le dibromure de 1,1' - (3alpha, 17bêta - diacétoxy - 5alpha - androstan - 2bêta, 16bêta - ylène) bis (1 - méthyl - pipéridinium).
Il bloque la transmission de l'influx entre la terminaison nerveuse motrice et le muscle strié en se fixant, par compétition avec l'acétylcholine, sur les récepteurs nicotiniques de la plaque motrice du muscle strié.
Contrairement aux myorelaxants dépolarisants tels que le suxaméthonium, il ne provoque pas de fasciculations musculaires. Il est dénué d'activité hormonale et exerce un effet anticholinergique dose-dépendant. Aux doses thérapeutiques, il n'y a pas d'effet ganglioplégique.
- Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase, tels que la néostigmine, la pyridostigmine ou l'édrophonium antagonisent son action.
- La DA95 [dose active 95% dose nécessaire pour produire 95% de dépression de la hauteur du twitch (T1) à l'adducteur du pouce] du bromure de pancuronium est comprise entre 0,05 et 0,06 mg/kg sous anesthésie générale.
- L'injection intraveineuse d'une dose de 0,1 à 0,12 mg/kg de bromure de pancuronium permet d'obtenir des conditions d'intubation cliniquement acceptables dans les 3 à 5 minutes. A cette dose, la durée d'action clinique (c'est-à-dire le temps nécessaire pour obtenir une récupération de 25% de la hauteur du "twitch de contrôle") est d'environ 100 minutes. La durée totale d'action (temps nécessaire pour une récupération de 90% de la hauteur du "twitch de contrôle") est de 120 à 180 minutes.
Avec des doses plus faibles de bromure de pancuronium, le bloc survient moins rapidement et sa durée est raccourcie.
Code ATC : M03AC01.
- Le bromure de pancuronium est un myorelaxant non dépolarisant. C'est un aminostéroïde dont la formule chimique est le dibromure de 1,1' - (3alpha, 17bêta - diacétoxy - 5alpha - androstan - 2bêta, 16bêta - ylène) bis (1 - méthyl - pipéridinium).
Il bloque la transmission de l'influx entre la terminaison nerveuse motrice et le muscle strié en se fixant, par compétition avec l'acétylcholine, sur les récepteurs nicotiniques de la plaque motrice du muscle strié.
Contrairement aux myorelaxants dépolarisants tels que le suxaméthonium, il ne provoque pas de fasciculations musculaires. Il est dénué d'activité hormonale et exerce un effet anticholinergique dose-dépendant. Aux doses thérapeutiques, il n'y a pas d'effet ganglioplégique.
- Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase, tels que la néostigmine, la pyridostigmine ou l'édrophonium antagonisent son action.
- La DA95 [dose active 95% dose nécessaire pour produire 95% de dépression de la hauteur du twitch (T1) à l'adducteur du pouce] du bromure de pancuronium est comprise entre 0,05 et 0,06 mg/kg sous anesthésie générale.
- L'injection intraveineuse d'une dose de 0,1 à 0,12 mg/kg de bromure de pancuronium permet d'obtenir des conditions d'intubation cliniquement acceptables dans les 3 à 5 minutes. A cette dose, la durée d'action clinique (c'est-à-dire le temps nécessaire pour obtenir une récupération de 25% de la hauteur du "twitch de contrôle") est d'environ 100 minutes. La durée totale d'action (temps nécessaire pour une récupération de 90% de la hauteur du "twitch de contrôle") est de 120 à 180 minutes.
Avec des doses plus faibles de bromure de pancuronium, le bloc survient moins rapidement et sa durée est raccourcie.
- Le volume apparent de distribution à l'équilibre est de 180-290 ml/kg.
- Le métabolisme se fait par dé-acétylation aboutissant à la formation de 3-OH pancuronium et en moindre quantité de 3,17-OH pancuronium. Ces métabolites actifs, en cas d'administration unique, ne contribuent pas de façon significative au bloc neuromusculaire survenant après administration du bromure de pancuronium. Il n'en est pas de même en cas d'administration répétée.
L'excrétion urinaire est la principale voie d'élimination.
40 à 70% de la dose initiale de bromure de pancuronium sont excrétés dans les urines, principalement sous forme inchangée. 5 à 15% sont excrétés dans la bile.
Moins de 5% de la dose sont excrétés dans les urines sous forme de 17-OH pancuronium et de 3,17-OH pancuronium et environ 20% dans les urines et la bile sous forme de 3-OH pancuronium. La clairance plasmatique est de 0,8 à 3 ml/min/kg et la demi-vie d'élimination plasmatique est de 110 à 190 minutes. Les patients âgés ont une clairance plasmatique diminuée, l'excrétion urinaire étant diminuée avec l'âge.
Chez les insuffisants rénaux, la demi-vie d'élimination plasmatique peut être allongée (jusqu'à 4 fois).
L'insuffisance hépatique entraîne principalement un allongement de la demi-vie d'élimination plasmatique, en plus d'une possible augmentation du volume de distribution (environ 50%). Dans le cas d'une destruction des voies biliaires, la clairance peut également diminuer.
- Le métabolisme se fait par dé-acétylation aboutissant à la formation de 3-OH pancuronium et en moindre quantité de 3,17-OH pancuronium. Ces métabolites actifs, en cas d'administration unique, ne contribuent pas de façon significative au bloc neuromusculaire survenant après administration du bromure de pancuronium. Il n'en est pas de même en cas d'administration répétée.
L'excrétion urinaire est la principale voie d'élimination.
40 à 70% de la dose initiale de bromure de pancuronium sont excrétés dans les urines, principalement sous forme inchangée. 5 à 15% sont excrétés dans la bile.
Moins de 5% de la dose sont excrétés dans les urines sous forme de 17-OH pancuronium et de 3,17-OH pancuronium et environ 20% dans les urines et la bile sous forme de 3-OH pancuronium. La clairance plasmatique est de 0,8 à 3 ml/min/kg et la demi-vie d'élimination plasmatique est de 110 à 190 minutes. Les patients âgés ont une clairance plasmatique diminuée, l'excrétion urinaire étant diminuée avec l'âge.
Chez les insuffisants rénaux, la demi-vie d'élimination plasmatique peut être allongée (jusqu'à 4 fois).
L'insuffisance hépatique entraîne principalement un allongement de la demi-vie d'élimination plasmatique, en plus d'une possible augmentation du volume de distribution (environ 50%). Dans le cas d'une destruction des voies biliaires, la clairance peut également diminuer.
Il est déconseillé d'utiliser une machine potentiellement dangereuse ou de conduire un véhicule au cours des 24 heures qui suivent la complète disparition de l'action curarisante du bromure de pancuronium.
Les études de toxicologie réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de risque particulier en dehors de ceux liés à l'activité pharmacologique.
Si Pavulon est administré dans la même tubulure que celle déjà utilisée pour un autre médicament, il est important que cette tubulure soit suffisamment rincée (par exemple avec du chlorure de sodium à 0,9%) entre l'administration de Pavulon et des médicaments pour lesquels une incompatibilité avec Pavulon a été démontrée ou pour lesquels la compatibilité avec Pavulon n'a pas été établie.
La compatibilité entre Pavulon et les solutés suivants a été démontrée : chlorure de sodium à 0,9%, glucose à 5%, Ringer lactate.
La compatibilité entre Pavulon et les solutés suivants a été démontrée : chlorure de sodium à 0,9%, glucose à 5%, Ringer lactate.
Liste I.
Réservé à l'usage hospitalier.
Réservé à l'usage hospitalier.
Absence d'information dans l'AMM.
2 ml en ampoule (verre) ; boîte de 25 ampoules.