TIBERAL, comprimé, boîte de 50
Retiré du marché le : 08/08/2008
Dernière révision : 05/06/2014
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : SERB
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et antiparasitaire de l'ornidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits anti-infectieux actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles:
· Amibiases ;
· Trichomonases urogénitales ;
· Lambliases ;
· Traitement curatif des infections médico-chirurgicales à germes anaérobies sensibles ;
· Traitement préventif des infections à germes anaérobies sensibles lors des interventions chirurgicales comportant un haut risque de survenue de ce type d'infection ;
· Relais des traitements par voie injectables des infections à germes anaérobies sensibles, à titre curatif, ou préventif.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Hypersensibilité à l'ornidazole et substances apparentées (imidazolés) ou à l'un des autres constituants mentionnés dans la rubrique Composition.
Mises en garde
· Interrompre le traitement en cas d'ataxie, de vertiges ou de confusion mentale ;
· Tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, fixées ou évolutives.
Précautions d'emploi
· Contrôler la formule leucocytaire en cas d'antécédents de dyscrasie sanguine, ou de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé ;
· Ce produit appartient à la famille des nitro-5-imidazolés pour laquelle des cas de potentialisation avec le vécuronium (curarisant non dépolarisant) ont été signalés.
Rarement: nausées, gastralgies, ataxie, vertiges, céphalées, confusion mentale, éruptions cutanées.
De très rares cas d'hépatites ont été rapportés.
A forte posologie ou en cas de traitement prolongé: leucopénie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr.
AMIBIASE HEPATIQUE, AU STADE ABCEDE :
Evacuer l'abcès conjointement au traitement par l'ornidazole.
SURVEILLANCE du traitement :
Formule leucocytaire en cas d'antécédents de dyscrasie sanguine, ou de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé.
CONSULTER votre médecin en cas de :
- difficultés à coordonner ses mouvements, vertiges ou confusion.
- aggravation d'une affection neurologique.
EVITER la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, confusion).
L'administration de l'ornidazole pendant la grossesse et l'allaitement est à éviter faute de données cliniques et expérimentales exploitables.
Association déconseillée :
+ Alcool
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool : effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).
Association à prendre en compte :
+ Fluorouracile (et par extrapolation, tégafur et capécitabine)
Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance. Surveillance particulière de l'association aux anticoagulants de type coumarinique, bien que la potentialisation de l'effet anticoagulant n'ait pas été observé avec l'ornidazole.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
· Amibiase
Adultes: 1 à 1,50 g par jour
Enfants: 30 mg/kg/jour
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par l'ornidazole.
· Trichomonase
Soit 1 g par jour en deux prises pendant 5 jours, soit 1,50 g en une seule prise après le repas du soir (traitement "minute").
· Lambliase
Adultes: 1 g par jour
Enfants: 30 mg/kg/jour
· Traitement des infections à germes anaérobies (en première intention ou en traitement de relais)
Adultes: 1 g/jour à 1,5 g/jour
Enfants: 20 à 30 mg/kg/jour
· Prévention des infections postopératoires à germes anaérobies (en première intention ou en traitement de relais)
Adultes : préopératoire: 0,500 g 12 heures environ avant l'intervention, postopératoire: 0,500 g toutes les 12 heures pendant 3 jours (relais éventuel de la forme injectable)
Enfants : même protocole à la posologie de 20 à 30 mg/kg/jour
Durée de conservation :
5 ans
Précautions particulières de conservation :A conserver à l'abri de la lumière.
Sans objet.
Sans objet.
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANTIBACTERIENS, code ATC P01AB03
(P : Produits antiparasitaires, insecticides et répellents).
L'ornidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5-imidazolés.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Anaérobies |
|
Bacteroides fragilis |
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Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila |
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Clostridium |
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Clostridium difficile |
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Clostridium perfringens |
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Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium |
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Peptostreptococcus |
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Porphyromonas |
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Prevotella |
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Veillonella |
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ESPÈCES RÉSISTANTES |
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Aérobies à Gram positif |
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Actinomyces |
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Anaérobies |
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Mobiluncus |
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Propionibacterium acnes |
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ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE |
|
Entamoeba histolytica |
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Giardia intestinalis |
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Trichomonas vaginalis |
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Absorption
L'absorption est rapide. La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2 à 3 heures après administration per os.
Distribution
Après administration orale d'une seule dose de 750 mg d'ornidazole, la concentration plasmatique maximale est de 11 µg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 12 à 14 heures
L'ornidazole diffuse dans tout l'organisme, passe dans le LCR et le placenta.
La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 15%.
Biotransformation
L'ornidazole est métabolisé par le foie à 95% Cinq métabolites libres ou glucuro- et sulfo-conjugés sont identifiés.
Excrétion
L'élimination de l'ornidazole se fait principalement sous forme de métabolites inactifs, par voie rénale (65%) et biliaire.
Il convient d'avertir les patients du risque potentiel de vertiges et de confusion et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.
L'ornidazole s'est montré cancérogène chez l'animal, la pertinence de ces résultats chez l'Homme n'est pas connue.
Pas d'exigences particulières.
Comprimé enrobé.
Boîte de 50 comprimés.