PROSTINE E2 10 mg-ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 1 ampoule de ½ mL
Retiré du marché le : 10/03/2014
Dernière révision : 12/11/2013
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : PFIZER
· Induction de l'avortement thérapeutique pendant le premier ou le second trimestre de la grossesse.
· Evacuation de l'utérus en cas d'avortement incomplet.
· Alternative dans la terminaison d'une interruption thérapeutique de grossesse, lorsque des injections intra-amniotiques de chlorure de sodium n'ont pas donné de résultats.
· Traitement non chirurgical de l'évacuation d'une môle hydatiforme.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (voir rubrique Composition),
· Antécédent connu d'hypersensibilité aux prostaglandines,
· Antécédent de césarienne ou de chirurgie utérine importante,
· Fragilité utérine liée à un utérus cicatriciel, une grande multiparité, des antécédents de grossesse gémellaire,
· Antécédents vasculaires (en particulier coronariens),
· Insuffisance cardiaque décompensée, hypertension artérielle permanente sévère,
· Antécédent récent de pathologie inflammatoire pelvienne,
· Antécédent d'hypertonie utérine.
En l'absence d'étude clinique, l'administration de PROSTINE E2 est DECONSEILLEE dans les glaucomes inflammatoires, traumatiques et néovasculaires.
Administrer sous surveillance médicale constante (dans un service spécialisé en Gynéco-obstétrique muni d'un équipement de réanimation et de surveillance intensive et de monitoring, permettant de traiter sans délai un éventuel accident).
Mises en garde spéciales
Quelques cas d'accidents cardio-vasculaires graves, potentiellement mortels, (infarctus du myocarde et/ou fibrillation ventriculaire) ont été rapportés avec des prostaglandines et analogues de prostaglandines injectables. Certains ont été attribués à la survenue de spasmes coronaires. Le risque de spasme est majoré par l'âge, le tabagisme chronique et la consommation récente de tabac. En conséquence :
· il importe de prendre en compte ces risques chez les patientes de plus de 35 ans et chez les fumeuses;
· s'abstenir impérativement de fumer pendant les jours précédant l'administration de dinoprostone;
· prendre en compte les autres facteurs de risque cardio-vasculaires (hyperlipidémie, diabète, hérédité);
· en cas de suspicion de spasme coronaire (douleur thoracique, troubles du rythme, hypotension artérielle importante, collapsus cardio-vasculaire, perte de connaissance), un ECG doit être effectué immédiatement.
· en cas de confirmation électrocardiographique du diagnostic de spasme coronaire, il convient d'utiliser dans les meilleurs délais, des dérivés nitrés ou antagonistes du calcium injectables, ce type d'accidents ne relevant pas d'un traitement antithrombotique.
L'augmentation des doses conduit à plus d'effets indésirables.
Eviter la pénétration intra-artérielle.
Les prostaglandines potentialisant les effets de l'ocytocine, la plus grande prudence est donc recommandée lorsque ces produits sont utilisés simultanément ou de façon séquentielle.
Précautions d'emploi
Les patientes ayant une infection pelvienne doivent recevoir un traitement adapté avant de procéder à l'interruption de grossesse.
Contrôler impérativement et fréquemment les fonctions respiratoires et circulatoires.
Comme avec tout ocytocique, il existe un risque de rupture utérine en cas d'hypertonie utérine prolongée ou de douleurs utérines anormales.
Utiliser le produit avec prudence en cas de glaucome ou de pression intraoculaire élevée, de bronchite spasmodique, d'asthme ou d'antécédents d'asthme, d'épilepsie ou d'antécédents d'épilepsie, et d'hypertension artérielle.
Dans les cas d'avortement thérapeutique toujours procéder à la vérification de la vacuité utérine (même si l'avortement semble complet).
Après dilution ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.
· Accidents cardio-vasculaires exceptionnels. En conséquence, il est important de surveiller les paramètres cardiaques et vasculaires; bradycardie, troubles du rythme, hypertension et chocs peuvent être observés; en cas de suspicion de spasme coronaire un traitement immédiat sera mis en route (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· La fréquence d'apparition des effets indésirables suivants est directement liée à la dose:
o digestifs: nausées, vomissements, diarrhées;
o dans des cas isolés, chez les sujets prédisposés, bronchoconstriction;
o quelques symptômes vagaux tels que bouffées de chaleur, frissons, céphalées et vertiges ont été rapportés;
o hyperthermie et hyperleucocytose transitoires;
o réactions veineuses inflammatoires au site d'injection.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
SURVEILLANCE du traitement :
- Administrer sous surveillance médicale constante (dans un service spécialisé en Gynéco-obstétrique muni d'un équipement de réanimation et de surveillance intensive et de monitoring, permettant de traiter sans délai un éventuel accident).
- Contrôler impérativement et fréquemment les fonctions respiratoires et circulatoires.
- Administrer sous surveillance médicale constante (dans un service spécialisé en Gynéco-obstétrique muni d'un équipement de réanimation et de surveillance intensive et de monitoring, permettant de traiter sans délai un éventuel accident).
- Contrôler impérativement et fréquemment les fonctions respiratoires et circulatoires.
La dinoprostone provoque une augmentation des anomalies squelettiques chez le rat et le lapin. La dinoprostone s'est montrée embryotoxique chez ces deux espèces.
Toute dose provoquant une hypertonie utérine durable peut entrainer des risques pour l'embryon ou le foetus
Allaitement
Les prostaglandines sont excrétées dans le lait maternel à des concentrations très faibles. L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est à éviter.
Sans objet.
La posologie sera adaptée à la réponse obtenue.
Une solution de PROSTINE E2 concentrée à 5,0 µg/ml doit être préparée par dilution du contenu de l'ampoule dans une solution isotonique stérile de chlorure de sodium ou de glucose.
Le débit initial de perfusion doit être de 2,5 µg/mn, maintenu pendant au moins 30 minutes. En cas d'apparition de contractions utérines efficaces, ce débit doit être maintenu; dans le cas contraire, il sera augmenté à 5,0 µg/mn.
Si une réponse satisfaisante n'a pas été obtenue après au moins 4 heures sous ce débit de 5,0 µg/mn, on augmentera à 10 µg/mn si la tolérance le permet et on maintiendra ce débit jusqu'à ce que l'avortement se produise ou que le traitement soit considéré comme un échec.
En cas d'effets indésirables importants, réduire le débit de perfusion de cinquante pour cent ou arrêter la perfusion.
L'administration du produit pendant plus de deux jours n'est pas recommandée.
En l'absence d'étude d'incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
En cas de surdosage, risque d'hypertonie utérine et de souffrance foetale réversibles. Il est alors indispensable de pratiquer une surveillance intensive (monitoring) de l'activité de l'utérus et l'état du foetus, et de diminuer les doses (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Code ATC: G02ADO2 (G Système génito-urinaire et hormones sexuelles)
La dinoprostone, de par l'action de la prostaglandine E2 sur le muscle lisse, peut induire des contractions utérines.
La prostaglandine E2 chez l'animal a des propriétés ocytociques telles que, administrée par voie intraveineuse, elle permet d'entraîner l'évacuation utérine.
Son effet sur les muscles lisses du tractus intestinal pourrait être la cause des vomissements et des diarrhées observés lors de l'utilisation du produit.
Chez certains animaux et chez l'homme, des doses importantes de dinoprostone peuvent entraîner une baisse de la pression artérielle probablement en raison de son effet sur les muscles lisses des parois vasculaires.
La dinoprostone est rapidement métabolisée dans l'organisme.
L'administration intraveineuse entraîne une distribution et un métabolisme rapides, avec seulement 3 % du produit inchangé restant dans le sang après 15 minutes. Au moins neuf métabolites de la prostaglandine E2 ont été identifiés dans le sang et les urines chez l'homme.
Enfin, la demi-vie de la prostaglandine E2, de par la rapidité de sa biotransformation, ne dépasse pas une minute.
Sans objet.
A diluer avant utilisation: diluer le contenu de l'ampoule dans une solution isotonique stérile de chlorure de sodium ou de glucose à 5 % afin d'obtenir une solution de PROSTINE E2 contenant 5,0 µg/ml.
En cas de contact avec la peau, éliminer immédiatement par un lavage abondant à l'eau et au savon.
Liste I
Cette spécialité est réservée aux hôpitaux, aux services spécialisés en gynéco-obstétrique munis d'un équipement de réanimation et de monitoring.
Absence d'information dans l'AMM.
Ampoule (verre) de 0,50 ml contenant 10 mg/ml de dinoprostone ; boîte de 1.