NALONE 0,4 mg-1 mL, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL
Retiré du marché le : 19/10/2015
Dernière révision : 12/09/1995
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : SERB
- Traitement des dépressions respiratoires secondaires aux morphinomimétiques en fin d'interventions chirurgicales à but thérapeutique ou diagnostique.
- Diagnostic différentiel des comas toxiques.
- Traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
- Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré depuis suffisamment longtemps (voir mises en garde) comme préalable éventuel à la mise en route d'un traitement par un antagoniste morphinique de longue durée d'action (voir naltrexone).
- Diagnostic différentiel des comas toxiques.
- Traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
- Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré depuis suffisamment longtemps (voir mises en garde) comme préalable éventuel à la mise en route d'un traitement par un antagoniste morphinique de longue durée d'action (voir naltrexone).
CONTRE-INDIQUE :
Hypersensibilité à la naloxone.
DECONSEILLE :
Grossesse : chez l'animal, le résultat des études n'a pas mis en évidence d'effet tératogène. Dans l'espèce humaine, le risque n'est pas connu. Par conséquent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administrée aux femmes enceintes qu'en cas de nécessité absolue.
Hypersensibilité à la naloxone.
DECONSEILLE :
Grossesse : chez l'animal, le résultat des études n'a pas mis en évidence d'effet tératogène. Dans l'espèce humaine, le risque n'est pas connu. Par conséquent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administrée aux femmes enceintes qu'en cas de nécessité absolue.
MISES EN GARDE :
Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, la levée brutale et complète des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. La naloxone sera donc administrée à des doses progressives (voir posologie et mode d'administration). L'évaluation éventuelle de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste de longue durée d'action ne doit être effectuée :
- qu'après une période d'arrêt suffisante du morphinique (de l'ordre de 5 à 7 jours pour l'héroïne et d'au moins dix jours pour la méthadone),
- qu'après avoir vérifié l'absence d'élimination de substances morphiniques dans les urines du malade.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La naloxone doit être administrée avec prudence chez les malades atteints d'affections cardiovasculaires graves. La brutale réversion des effets hémodynamiques des morphinomimétiques peut entraîner une hypertension artérielle et une tachycardie.
- La naloxone ayant une durée d'action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV), le malade doit faire l'objet d'une surveillance générale attentive jusqu'à ce que tout risque de remorphinisation ait été écarté. Celle surveillance est généralement nécessaire en raison de la survenue éventuelle de dépression respiratoire secondaire dans le cas où le morphinomimétique a une durée supérieure à celle de la naloxone. Dans ce cas, l'utilisation de la perfusion permet de prolonger l'action de la naloxone.
- Les meilleurs critères de surveillance sont la fréquence respiratoire, la ventilation par minute appréciée par la spirométrie, la pCO2 et le diamètre pupillaire : ce dernier, en particulier, est un bon témoin clinique de l'action de la naloxone.
- Lorsque la réponse clinique est en faveur d'une intoxication par les morphinomimétiques, ne pas oublier la possibilité de prise conjointe d'autres médicaments ou toxiques (alcool, benzodiazépines, barbituriques).
Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, la levée brutale et complète des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. La naloxone sera donc administrée à des doses progressives (voir posologie et mode d'administration). L'évaluation éventuelle de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste de longue durée d'action ne doit être effectuée :
- qu'après une période d'arrêt suffisante du morphinique (de l'ordre de 5 à 7 jours pour l'héroïne et d'au moins dix jours pour la méthadone),
- qu'après avoir vérifié l'absence d'élimination de substances morphiniques dans les urines du malade.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La naloxone doit être administrée avec prudence chez les malades atteints d'affections cardiovasculaires graves. La brutale réversion des effets hémodynamiques des morphinomimétiques peut entraîner une hypertension artérielle et une tachycardie.
- La naloxone ayant une durée d'action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV), le malade doit faire l'objet d'une surveillance générale attentive jusqu'à ce que tout risque de remorphinisation ait été écarté. Celle surveillance est généralement nécessaire en raison de la survenue éventuelle de dépression respiratoire secondaire dans le cas où le morphinomimétique a une durée supérieure à celle de la naloxone. Dans ce cas, l'utilisation de la perfusion permet de prolonger l'action de la naloxone.
- Les meilleurs critères de surveillance sont la fréquence respiratoire, la ventilation par minute appréciée par la spirométrie, la pCO2 et le diamètre pupillaire : ce dernier, en particulier, est un bon témoin clinique de l'action de la naloxone.
- Lorsque la réponse clinique est en faveur d'une intoxication par les morphinomimétiques, ne pas oublier la possibilité de prise conjointe d'autres médicaments ou toxiques (alcool, benzodiazépines, barbituriques).
Des frissons, une hyperventilation, des vomissements, une agitation, une anxiété ont été quelquefois signalés : ils correspondent à l'utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reçu des morphinomimétiques.
A de très fortes doses, des cas d'hypertension artérielle et d'oedème pulmonaire ont été rapportés lors de l'utilisation de naloxone en fin d'intervention chirurgicale, chez des patients présentant le plus souvent des antécédents cardiovasculaires ou recevant des médicaments ayant des effets cardiovasculaires indésirables.
A de très fortes doses, des cas d'hypertension artérielle et d'oedème pulmonaire ont été rapportés lors de l'utilisation de naloxone en fin d'intervention chirurgicale, chez des patients présentant le plus souvent des antécédents cardiovasculaires ou recevant des médicaments ayant des effets cardiovasculaires indésirables.
SURVEILLANCE du traitement :
Fréquence respiratoire, ventilation/minute appréciée par la spirométrie, pCO2 et diamètre pupillaire.
Fréquence respiratoire, ventilation/minute appréciée par la spirométrie, pCO2 et diamètre pupillaire.
Chez l'animal, le résultat des études n'a pas mis en évidence d'effet tératogène. Dans l'espèce humaine, le risque n'est pas connu. Par conséquent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administrée aux femmes enceintes qu'en cas de nécessité absolue.
Sans objet.
Adulte et enfant de plus de 3 ans.
- Anesthésie :
Le chlorhydrate de naloxone dosé à 0,4 mg/1 ml sera administré en IV à raison de 1 à 2 µg/kg. En pratique, ces doses peuvent être obtenues grâce à la méthode de dilution : 1 ml de naloxone (1 ampoule) additionné à 9 ml de solution physiologique donne une solution dosée à 0,04 mg/ml. Cette dose lève la dépression respiratoire tout en conservant un niveau d'analgésie correct ; des réinjections de doses identiques sont faites si nécessaire à quelques minutes d'intervalle jusqu'à obtention de l'effet recherché. Des réinjections ultérieures et l'usage de la perfusion peuvent prolonger encore l'action et éviter notamment les risques de dépression respiratoire et de remorphinisations secondaires.
- Réanimation :
. Dans le diagnostic différentiel des comas toxiques : on injecte à trois reprises, à 5 minutes d'intervalle, une ampoule de chlorhydrate de naloxone dosée à 0,4 mg/1 ml par voie IV. Des réinjections plus importantes peuvent être faites jusqu'à une dose totale de 10 mg. Dans ce cas, s'il n'y a pas de modification clinique, il ne s'agit pas d'une intoxication morphinique.
. Traitement des intoxications aux morphinomimétiques : les doses sont extrêmement variables d'une intoxication à l'autre. Le chlorhydrate de naloxone est injecté par voie IV et des réinjections sont pratiquées si nécessaire jusqu'à normalisation des paramètres.
Une dose initiale de 0,4 à 2 mg peut être administrée par voie IV. L'administration se fera par doses progressives de 0,1 mg jusqu'à l'obtention d'une ventilation respiratoire suffisante. Si l'amélioration clinique est jugée insuffisante, on renouvellera la dose initiale à des intervalles de 2 à 3 minutes.
Si la voie IV n'est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera utilisé par voie IM ou SC.
- Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré (voir mises en garde) :
. Injection intraveineuse de 0,2 mg de chlorhydrate de naloxone.
. En l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de chlorhydrate de naloxone peut être faite.
. Une surveillance médicale du sujet pendant la demi-heure qui suit est nécessaire pour détecter l'apparition d'un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrhée, bâillements, crampes abdominales, nausées ou vomissements, pilo-érections, mydriase...).
. S'il persiste un doute quant à l'état d'intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de 1,6 mg de chlorhydrate de naloxone.
. En l'absence de signe de sevrage, on peut débuter l'administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone.
- Anesthésie :
Le chlorhydrate de naloxone dosé à 0,4 mg/1 ml sera administré en IV à raison de 1 à 2 µg/kg. En pratique, ces doses peuvent être obtenues grâce à la méthode de dilution : 1 ml de naloxone (1 ampoule) additionné à 9 ml de solution physiologique donne une solution dosée à 0,04 mg/ml. Cette dose lève la dépression respiratoire tout en conservant un niveau d'analgésie correct ; des réinjections de doses identiques sont faites si nécessaire à quelques minutes d'intervalle jusqu'à obtention de l'effet recherché. Des réinjections ultérieures et l'usage de la perfusion peuvent prolonger encore l'action et éviter notamment les risques de dépression respiratoire et de remorphinisations secondaires.
- Réanimation :
. Dans le diagnostic différentiel des comas toxiques : on injecte à trois reprises, à 5 minutes d'intervalle, une ampoule de chlorhydrate de naloxone dosée à 0,4 mg/1 ml par voie IV. Des réinjections plus importantes peuvent être faites jusqu'à une dose totale de 10 mg. Dans ce cas, s'il n'y a pas de modification clinique, il ne s'agit pas d'une intoxication morphinique.
. Traitement des intoxications aux morphinomimétiques : les doses sont extrêmement variables d'une intoxication à l'autre. Le chlorhydrate de naloxone est injecté par voie IV et des réinjections sont pratiquées si nécessaire jusqu'à normalisation des paramètres.
Une dose initiale de 0,4 à 2 mg peut être administrée par voie IV. L'administration se fera par doses progressives de 0,1 mg jusqu'à l'obtention d'une ventilation respiratoire suffisante. Si l'amélioration clinique est jugée insuffisante, on renouvellera la dose initiale à des intervalles de 2 à 3 minutes.
Si la voie IV n'est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera utilisé par voie IM ou SC.
- Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré (voir mises en garde) :
. Injection intraveineuse de 0,2 mg de chlorhydrate de naloxone.
. En l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de chlorhydrate de naloxone peut être faite.
. Une surveillance médicale du sujet pendant la demi-heure qui suit est nécessaire pour détecter l'apparition d'un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrhée, bâillements, crampes abdominales, nausées ou vomissements, pilo-érections, mydriase...).
. S'il persiste un doute quant à l'état d'intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de 1,6 mg de chlorhydrate de naloxone.
. En l'absence de signe de sevrage, on peut débuter l'administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à l'abri de la lumière.
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à l'abri de la lumière.
Sans objet.
En cas de surdosage en anesthésie, on observe une réapparition de la douleur avec agitation et excitation du système neurovégétatif.
ANTIDOTE.
ANTAGONISTE DES MORPHINIQUES.
Antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques sans effet agoniste.
Lorsqu'elle est injectée à des sujets ayant reçu des morphinomimétiques, la naloxone antagonise leurs effets (dépression respiratoire, myosis, analgésie). Son action dépend de la dose, de la puissance du morphinomimétique à antagoniser et de l'intervalle séparant les injections des deux produits. Par contre, lorsqu'elle est administrée seule, elle est dépourvue de propriétés pharmacologiques propres.
La naloxone est sans effet sur la dépression respiratoire d'origine non opiacée.
ANTAGONISTE DES MORPHINIQUES.
Antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques sans effet agoniste.
Lorsqu'elle est injectée à des sujets ayant reçu des morphinomimétiques, la naloxone antagonise leurs effets (dépression respiratoire, myosis, analgésie). Son action dépend de la dose, de la puissance du morphinomimétique à antagoniser et de l'intervalle séparant les injections des deux produits. Par contre, lorsqu'elle est administrée seule, elle est dépourvue de propriétés pharmacologiques propres.
La naloxone est sans effet sur la dépression respiratoire d'origine non opiacée.
- Après injection, la naloxone subit une dégradation rapide : on ne retrouve dans le plasma que de faibles quantités de naloxone non métabolisée.
- La dégradation de la naloxone s'effectue selon un cycle entéro-hépatique : une désalkylation avec réduction du groupe 6 céto et une glycuronoconjugaison donnent naissance à différents métabolites dont, en particulier, le 2-naloxone-glycuronide.
- L'élimination de la naloxone et de ses métabolites est urinaire (70% en 72 heures).
- Le délai d'action varie d'une demi-minute à deux minutes après administration IV, à trois minutes après administration IM ou SC.
- La demi-vie plasmatique est de 45 à 90 minutes.
- La durée d'action par voie IV est de 20 à 30 min environ. Par voie IM ou SC, elle est de 2 heures et demie à 3 heures.
- La diffusion de la naloxone au niveau cérébral est bonne : aux concentrations sériques maximales (soit 15 min après injection), les concentrations cérébrales sont une fois et demie plus élevées que les concentrations plasmatiques.
- La naloxone franchit la barrière placentaire.
- La dégradation de la naloxone s'effectue selon un cycle entéro-hépatique : une désalkylation avec réduction du groupe 6 céto et une glycuronoconjugaison donnent naissance à différents métabolites dont, en particulier, le 2-naloxone-glycuronide.
- L'élimination de la naloxone et de ses métabolites est urinaire (70% en 72 heures).
- Le délai d'action varie d'une demi-minute à deux minutes après administration IV, à trois minutes après administration IM ou SC.
- La demi-vie plasmatique est de 45 à 90 minutes.
- La durée d'action par voie IV est de 20 à 30 min environ. Par voie IM ou SC, elle est de 2 heures et demie à 3 heures.
- La diffusion de la naloxone au niveau cérébral est bonne : aux concentrations sériques maximales (soit 15 min après injection), les concentrations cérébrales sont une fois et demie plus élevées que les concentrations plasmatiques.
- La naloxone franchit la barrière placentaire.
Sans objet.
Sans objet.
Sans objet.
Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
1 ml en ampoule (verre) ; boîte de 10.