TREMFYA 100 mg, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie de 1 mL
Dernière révision : 21/06/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 1 796,23 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 1 796,23 €
Laboratoire exploitant : JANSSEN CILAG
Psoriasis en plaques
Tremfya est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte qui nécessite un traitement systémique.
Rhumatisme psoriasique
Tremfya, seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un traitement de fond antirhumatismal (DMARD) antérieur (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Hypersensibilité grave à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Infection active et cliniquement importante (par exemple tuberculose active ; voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Le guselkumab peut augmenter le risque d'infection. Chez les patients présentant une infection active cliniquement importante, le traitement ne doit pas être instauré tant que l'infection n'est pas résolue ou convenablement traitée.
Les patients traités par guselkumab doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d'une infection aiguë ou chronique cliniquement importante. Si un patient développe une infection grave ou cliniquement importante, ou ne répond pas à un traitement standard, il devra être étroitement surveillé et le traitement devra être interrompu jusqu'à guérison de l'infection.
Dépistage de la tuberculose avant traitement
Avant d'initier le traitement, les patients doivent être examinés pour dépister une infection tuberculeuse (TB). Chez les patients recevant du guselkumab, les signes et symptômes d'une TB active doivent être surveillés pendant et après le traitement. Chez les patients présentant des antécédents de TB latente ou active pour lesquels le suivi d'un traitement adapté ne peut être confirmé, un traitement anti-TB doit être envisagé avant l'instauration du traitement.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité graves, incluant l'anaphylaxie, ont été rapportées depuis la mise sur le marché du produit (voir rubrique Effets indésirables). Certaines réactions d'hypersensibilité graves sont survenues plusieurs jours après le traitement par guselkumab, notamment des cas d'urticaire et de dyspnée. En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité grave, l'administration de guselkumab doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié doit être instauré.
Augmentation des transaminases hépatiques
Dans les études cliniques sur le rhumatisme psoriasique, une incidence accrue d'augmentations des enzymes hépatiques a été observée chez les patients traités par guselkumab toutes les 4 semaines par comparaison avec les patients traités par guselkumab toutes les 8 semaines ou par placebo (voir rubrique Effets indésirables).
Lors de la prescription du guselkumab toutes les 4 semaines pour un rhumatisme psoriasique, il est recommandé d'évaluer les enzymes hépatiques lors de l'initiation et pendant le traitement, selon la prise en charge habituelle du patient. En cas d'augmentation de l'alanine aminotransférase [ALAT] ou de l'aspartate aminotransférase [ASAT] et de suspicion de lésions hépatiques induites par le médicament, le traitement doit être temporairement interrompu jusqu'à ce que ce diagnostic ait été exclu.
Vaccinations
Avant l'initiation du traitement, la réalisation de l'ensemble des vaccins appropriés devra être envisagée conformément aux recommandations vaccinales en vigueur. Les vaccins vivants ne doivent pas être utilisés de façon concomitante au guselkumab. Aucune donnée n'est disponible concernant la réponse aux vaccins vivants ou inactivés.
Le traitement doit être suspendu pendant au moins 12 semaines avant toute vaccination par un vaccin vivant viral ou bactérien et peut être repris au moins 2 semaines après la vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du vaccin concerné pour toute information complémentaire ou recommandation sur l'utilisation concomitante d'agents immunosuppresseurs après la vaccination.
Résumé du profil de sécurité
L'effet indésirable le plus fréquent était les infections des voies respiratoires chez environ 14 % des patients dans les études cliniques sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 fournit une liste des effets indésirables observés dans les études cliniques sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, ainsi que depuis la mise sur le marché du produit. Les effets indésirables sont présentés par classe de système d'organes MedDRA et par fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1: Liste des effets indésirables
Classe de système d'organes |
Fréquence |
Effets indésirables |
Infections et infestations |
Très fréquent |
Infections des voies respiratoires |
Peu fréquent |
Infections à Herpes simplex |
|
Peu fréquent |
Dermatophytoses |
|
Peu fréquent |
Gastro-entérite |
|
Affections du système immunitaire |
Peu fréquent |
Hypersensibilité |
Peu fréquent |
Anaphylaxie |
|
Affections du système nerveux |
Fréquent |
Céphalée |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
Diarrhée |
Affections de la peau et du tissus souscutané |
Peu fréquent |
Urticaire |
Peu fréquent |
Rash |
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Fréquent |
Arthralgie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquent |
Réactions au site d'injection |
Investigations |
Fréquent |
Transaminases augmentées |
Peu fréquent |
Neutrophiles diminués |
Description de certains effets indésirables
Transaminases augmentées
Pendant la période contrôlée versus placebo de deux études cliniques de Phase III sur le rhumatisme psoriasique, les événements indésirables de type augmentation des transaminases (comprenant ALAT augmentée, ASAT augmentée, enzymes hépatiques augmentées, transaminases augmentées, test hépatique anormal, hypertransaminasémie) ont été rapportés plus fréquemment dans les groupes traités par guselkumab (8,6 % dans le groupe toutes les 4 semaines et 8,3 % dans le groupe toutes les 8 semaines) que dans le groupe placebo (4,6 %). En un an, les événements indésirables de type augmentation des transaminases (ci-dessus) ont été rapportés chez 12,9 % des patients dans le groupe toutes les 4 semaines et 11,7 % des patients dans le groupe toutes les 8 semaines.
Sur la base des analyses biologiques, la plupart des augmentations des transaminases (ALAT et ASAT) étaient ≤ 3 x la limite supérieure de la normale (LSN). Les augmentations des transaminases situées entre > 3 et ≤ 5 x LSN et > 5 x LSN étaient peu fréquentes, survenant plus souvent dans le groupe guselkumab toutes les 4 semaines que dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines (tableau 2). Une fréquence similaire a été observée quels que soit la sévérité et le bras de traitement à la fin de l'étude clinique de phase III de 2 ans sur le rhumatisme psoriasique.
Tableau 2 : Fréquence de patients présentant une augmentation des transaminases post-inclusion dans les études cliniques de phase III sur le rhumatisme psoriasique
Jusqu'à la semaine 24a |
Jusqu'à 1 anb |
||||
Placebo N : 370c |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines N = 373c |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines N = 371c |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines N = 373c |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines N = 371c |
|
ALAT |
|||||
> 1 à ≤3 x LSN |
30,0% |
28,2% |
35,0% |
33,5% |
41,2% |
> 3 à ≤5 x LSN |
1,4% |
1,1% |
2,7% |
1,6% |
4,6% |
> 5 x LSN |
0,8% |
0,8% |
1,1% |
1,1% |
1,1% |
ASAT |
|||||
> 1 à ≤3 x LSN |
20,0% |
18,8% |
21,6% |
22,8% |
27,8% |
> 3 à ≤5 x LSN |
0,5% |
1,6% |
1,6% |
2,9% |
3,8% |
> 5 x LSN |
1,1% |
0,5% |
1,6% |
0,5% |
1,6% |
a période contrôlée versus placebob les patients randomisés sous placebo à l'inclusion puis traités par guselkumab ne sont pas pris en comptec nombre de patients ayant fait l'objet d'au moins une évaluation post-inclusion pour l'analyse spécifique au cours de la période
Dans les études cliniques sur le psoriasis, avec une dose de guselkumab toutes les 8 semaines, la fréquence des augmentations des transaminases (ALAT et ASAT), évaluée sur une période d'un an, a été similaire à celle observée dans les études cliniques sur le rhumatisme psoriasique avec une dose de guselkumab toutes les 8 semaines. Sur une période de 5 ans, l'incidence de l'augmentation des transaminases n'a pas augmenté par année de traitement sous guselkumab. La plupart des augmentations de transaminase étaient ≤ 3 x LSN.
Dans la plupart des cas, l'augmentation des transaminases était transitoire et n'a pas entraîné l'arrêt du traitement.
Diminution du nombre de neutrophiles
Pendant la période contrôlée versus placebo de deux études cliniques de Phase III sur le rhumatisme psoriasique, l'événement indésirable de type diminution du nombre de neutrophiles a été rapporté plus fréquemment dans le groupe traité par guselkumab (0,9 %) que dans le groupe placebo (0 %). En un an, l'événement indésirable de type diminution du nombre de neutrophiles a été rapporté chez 0,9 % des patients traités par guselkumab. Dans la plupart des cas, la diminution du nombre de neutrophiles sanguins a été légère, transitoire, non associée à une infection et n'a pas entraîné d'arrêt du traitement.
Gastro-entérite
Pendant la période contrôlée versus placebo de deux études cliniques de Phase III sur le psoriasis, des gastro-entérites sont survenues plus fréquemment dans le groupe traité par guselkumab (1,1 %) que dans le groupe placebo (0,7 %). Jusqu'à la semaine 264, 5,8 % de tous les patients traités par guselkumab ont rapporté une gastro-entérite. Ces gastro-entérites étaient non graves et n'ont pas conduit à l'arrêt du traitement par guselkumab jusqu'à la semaine 264. Les taux de gastro-entérite observés pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques sur le rhumatisme psoriasique étaient similaires à ceux observés dans les études cliniques sur le psoriasis.
Réactions au site d'injection
Lors de deux études cliniques de Phase III sur le psoriasis, 0,7 % des injections de guselkumab et 0,3 % des injections de placebo ont été associées à des réactions au site d'injection jusqu'à la semaine 48. Jusqu'à la semaine 264, 0,4 % des injections de guselkumab ont été associées à des réactions au site d'injection. Ces réactions au site d'injection étaient généralement de sévérité légère à modérée ; aucune n'était grave, et une seule a conduit à l'arrêt du traitement par guselkumab.
Lors de deux études cliniques de Phase III sur le rhumatisme psoriasique jusqu'à la semaine 24, le nombre de patients pour lesquels une ou plusieurs réactions au site d'injection ont été rapportées était faible et légèrement plus élevé dans les groupes guselkumab que dans le groupe placebo ; 5 patients (1,3 %) dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines, 4 patients (1,1 %) dans le groupe guselkumab toutes les 4 semaines et 1 patient (0,3 %) dans le groupe placebo. Un patient a arrêté le guselkumab en raison d'une réaction au site d'injection pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques sur le rhumatisme psoriasique. En un an, la proportion de patients ayant présenté 1 réaction au site d'injection ou plus était de 1,6 % et de 2,4 % dans les groupes guselkumab toutes les 8 semaines et toutes les 4 semaines, respectivement. Dans l'ensemble, le taux d'injections associées à des réactions au site d'injection observé pendant la période contrôlée versus placebo des études cliniques sur le rhumatisme psoriasique était similaire aux taux observés dans les études cliniques sur le psoriasis.
Immunogénicité
L'immunogénicité du guselkumab a été évaluée à l'aide d'une méthode sensible de dosage immunologique, tolérante au biomédicament.
D'après les analyses des études poolées de Phase II et de Phase III menées auprès de patients atteints de psoriasis et de rhumatisme psoriasique, 5 % (n = 145) des patients traités par guselkumab ont développé des anticorps anti-médicament sur une durée de traitement allant jusqu'à 52 semaines. Parmi les patients ayant développé des anticorps anti-médicament, environ 8 % (n = 12) présentaient des anticorps catégorisés comme neutralisants, soit 0,4 % de l'ensemble des patients traités par guselkumab. Dans les analyses poolées de Phase III, parmi les patients atteints de psoriasis, environ 15 % des patients traités par guselkumab ont développé des anticorps anti-médicament sur une durée de traitement allant jusqu'à 264 semaines. Parmi les patients ayant développé des anticorps antimédicament, environ 5 % présentaient des anticorps qualifiés de neutralisants, soit 0,76 % de l'ensemble des patients traités par guselkumab. La présence d'anticorps anti-médicament n'a pas été associée à une réduction de l'efficacité ou à la survenue de réactions au site d'injection.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
SURVEILLANCE du traitement :
- Dépistage d'une
infection tuberculeuse: avant l'initiation puis les signes et les
symptômes d'une tuberculose active doivent être surveillés pendant et
après le traitement.
- Evaluer les enzymes hépatiques lors de l'initiation et pendant le traitement.
- Vaccination avant l'initiation du traitement : la réalisation de l'ensemble des vaccins appropriés conformément aux recommandations vaccinales en vigueur doit être envisagée.
- Vaccination pendant le traitement : le traitement doit être suspendu au moins 12 semaines avant toute vaccination par un vaccin vivant viral ou bactérien et peut être repris au moins 2 semaines après la vaccination.
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Signes d'infections : fièvre ou symptômes ressemblant à la grippe, douleurs musculaires, toux, essoufflement, présence de sang dans les glaires (mucus), perte de poids, diarrhée ou maux d'estomac, chaleur, rougeur ou douleur au niveau de la peau ou lésion sur le corps autre que celle liée au psoriasis, brûlure en urinant ou besoin d'uriner plus fréquemment que d'habitude.
- Signes de réactions allergiques : difficultés à respirer ou à avaler, un gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, une urticaire, des démangeaisons cutanées sévères, avec éruption cutanée rouge ou boutons en relief.
Les femmes en âge de procréer doivent UTILISER UNE METHODE DE CONTRACPETION efficace pendant le traitement et jusqu'à au moins 12 semaines après l'arrêt du traitement.
En cas d'allaitement, INTERROMPRE L'ALLAITEMENT pendant le traitement et jusqu'à 12 semaines après la dernière dose.
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement et jusqu'à au moins 12 semaines après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du guselkumab chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de Tremfya pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le guselkumab est excrété dans le lait maternel. Les IgG humaines sont connues pour être excrétées dans le lait maternel au cours des premiers jours suivant la naissance, et diminuent à de faibles concentrations peu de temps après ; par conséquent, un risque pour le nourrisson allaité pendant cette période ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou de s'abstenir du traitement par Tremfya doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme. Voir la rubrique Données de sécurité préclinique pour les informations relatives à l'excrétion du guselkumab dans le lait maternel chez l'animal (singe cynomolgus).
Fertilité
L'effet du guselkumab sur la fertilité humaine n'a pas été évalué. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Interactions avec les substrats du CYP450
Dans une étude de phase 1 chez des sujets atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère, les modifications de l'exposition systémique (Cmax et ASCinf) au midazolam, à la S-warfarine, à l'oméprazole, au dextrométhorphane et à la caféine après une dose unique de guselkumab n'étaient pas cliniquement pertinentes, indiquant que des interactions entre le guselkumab et les substrats de différentes enzymes CYP (CYP3A4, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP1A2) sont peu probables. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'administration concomitante de guselkumab et de substrats du CYP450.
Traitement immunosuppresseur ou photothérapie concomitants
Au cours des études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité du guselkumab en association avec les immunosuppresseurs, notamment les agents biologiques ou la photothérapie n'ont pas été évaluées.
Ce médicament est destiné à être utilisé sous la conduite et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des pathologies pour lesquelles il est indiqué.
Posologie
Psoriasis en plaques
La dose recommandée est de 100 mg en injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivie d'une dose d'entretien toutes les 8 semaines.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse au bout de 16 semaines de traitement.
Rhumatisme psoriasique
La dose recommandée est de 100 mg en injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivie d'une dose d'entretien toutes les 8 semaines. Pour les patients présentant un risque élevé de lésion articulaire selon l'avis clinique, une dose de 100 mg toutes les 4 semaines peut être envisagée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse au bout de 24 semaines de traitement.
Populations particulières
Personnes âgées (≥ 65 ans)
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Les données chez les sujets âgés de 65 ans et plus sont limitées, et elles sont très limitées chez les sujets âgés de 75 ans et plus (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance rénale ou hépatique
Tremfya n'a pas été étudié chez ces populations de patients. Aucune recommandation posologique ne peut être faite. Pour plus d'informations sur l'élimination du guselkumab, voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Tremfya chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Voie sous-cutanée. Dans la mesure du possible, les sites où la peau présente du psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d'injection.
Après une formation adaptée à la technique d'injection sous-cutanée, les patients peuvent s'injecter Tremfya si le médecin estime cela approprié. Cependant, le médecin doit assurer un suivi médical adéquat des patients. Les patients doivent être informés de la nécessité d'injecter la dose complète de solution conformément aux « Instructions d'utilisation » fournies dans la boîte.
Pour les instructions concernant la préparation du médicament avant administration, voir la rubrique Précautions particulières d’élimination et de manipulation.
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie ou le stylo prérempli dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Au cours des études cliniques, des doses uniques de guselkumab allant jusqu'à 987 mg (10 mg/kg) ont été administrées par voie intraveineuse chez des volontaires sains, et des doses uniques de guselkumab allant jusqu'à 300 mg ont été administrées par voie sous-cutanée chez des patients atteints de psoriasis en plaques, sans toxicité dose-limitante. En cas de surdose, le patient doit être surveillé afin de détecter tout signe ou symptôme d'effet indésirable et un traitement symptomatique approprié doit immédiatement lui être administré.
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs d'interleukines, code ATC : L04AC16.
Mécanisme d'action
Le guselkumab est un anticorps monoclonal (AcM) IgG1λ humain qui se lie de façon sélective à l'interleukine 23 (IL-23) avec une spécificité et une affinité élevées. L'IL-23 est une cytokine impliquée dans les réponses immunitaires et inflammatoires. En empêchant la liaison de l'IL-23 à son récepteur, le guselkumab inhibe la voie de signalisation cellulaire de l'IL-23 et la libération des cytokines pro-inflammatoires.
Les taux d'IL-23 sont élevés dans la peau des patients atteints de psoriasis en plaques. Dans les modèles in vitro, il a été montré que le guselkumab inhibe la bio-activité de l'IL-23 en bloquant son interaction avec le récepteur de surface cellulaire de l'IL-23, perturbant ainsi la signalisation, l'activation et la cascade cytokinique médiées par l'IL-23. Le guselkumab exerce ses effets cliniques sur le psoriasis en plaques et sur le rhumatisme psoriasique par le blocage de la voie cytokinique de l'IL-23.
Effets pharmacodynamiques
Lors d'une étude de Phase I, des analyses d'ARNm recueillies par biopsies de lésions cutanées de patients atteints de psoriasis en plaques ont montré une diminution, liée au guselkumab, de l'expression des gènes de la voie IL-23/Th17, et des profils d'expression des gènes associés au psoriasis, à la semaine 12 comparé à l'inclusion. Lors de cette même étude de Phase I, le traitement par guselkumab a entraîné une amélioration des mesures histologiques du psoriasis à la semaine 12, avec notamment une réduction de l'épaisseur de l'épiderme et de la concentration des lymphocytes T. Par ailleurs, lors des études de Phase II et de Phase III sur le psoriasis en plaques, une réduction des taux sériques d'IL-17A, d'IL-17F et d'IL-22 a été observée chez les patients traités par guselkumab comparés au groupe placebo. Ces résultats sont cohérents avec les bénéfices cliniques observés avec le guselkumab dans le traitement du psoriasis en plaques.
Chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique dans les études de Phase III, les taux sériques des protéines de phase aiguë, la protéine C réactive, l'amyloïde A sérique et l'IL-6, ainsi que des cytokines effectrices des Th17, l'IL-17A, l'IL-17F et l'IL22 étaient élevés à l'inclusion. Le guselkumab a diminué les taux de ces protéines dans les 4 semaines suivant l'initiation du traitement. Le guselkumab a encore réduit les taux de ces protéines à la semaine 24 par rapport à l'inclusion et également par rapport au placebo.
Efficacité et sécurité cliniques
Psoriasis en plaques
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été évaluées au cours de trois études de Phase III randomisées, en double aveugle, contrôlées versus comparateur actif, menées chez des patients adultes atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère nécessitant un traitement systémique ou par photothérapie.
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
Deux études (VOYAGE 1 et VOYAGE 2) ont évalué l'efficacité et la sécurité du guselkumab versus placebo et adalimumab chez 1 829 patients adultes. Les patients randomisés dans le groupe guselkumab (N = 825) ont reçu 100 mg aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1) ou jusqu'à la semaine 20 (VOYAGE 2). Les patients randomisés dans le groupe adalimumab (N = 582) ont reçu 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 1, puis 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1) ou jusqu'à la semaine 23 (VOYAGE 2). Dans les deux études, les patients randomisés dans le groupe placebo (N = 422) ont reçu 100 mg de guselkumab aux semaines 16 et 20, puis toutes les 8 semaines. Dans l'étude VOYAGE 1, tous les patients, y compris ceux randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0, ont commencé à recevoir du guselkumab en ouvert toutes les 8 semaines à partir de la semaine 52. Dans l'étude VOYAGE 2, les patients randomisés dans le groupe guselkumab à la semaine 0 présentant une réponse PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 90 à la semaine 28 ont été re-randomisés, et soit poursuivaient le traitement par guselkumab toutes les 8 semaines (traitement d'entretien), soit recevaient le placebo (arrêt du traitement). Les patients ayant arrêté le traitement et ayant perdu au moins 50% de la réponse PASI à la semaine 28 étaient réinitiés sous guselkumab (administré au moment de la reprise du traitement, 4 semaines plus tard et toutes les 8 semaines). Les patients randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0 n'ayant pas présenté de réponse PASI 90 à la semaine 28 ont été initié sous guselkumab à la semaine 28, recevant une 2ème injection à la semaine 32, puis toutes les 8 semaines. Dans l'étude VOYAGE 2, tous les patients ont été initié sous guselkumab en ouvert toutes les 8 semaines à partir de la semaine 76.
Dans les études VOYAGE 1 et 2, les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient homogènes au sein des populations, avec respectivement une médiane de surface corporelle atteinte (SCA) de 22 % et 24 %, une médiane de score PASI à l'inclusion de 19 dans les deux études, une médiane du score de l'indice de qualité de vie en dermatologie (dermatology quality of life index, DLQI) à l'inclusion de 14 et 14,5, un score d'évaluation globale par l'investigateur (investigator global assessment, IGA) à l'inclusion jugé sévère chez 25 % et 23 % des patients et des antécédents de rhumatisme psoriasique chez 19 % et 18 % des patients.
Parmi l'ensemble des patients inclus dans VOYAGE 1 et 2, respectivement, 32 % et 29 %, étaient naïfs à la fois de traitement systémique conventionnel et de traitement biologique, 54 % et 57 % avaient reçu précédemment une photothérapie et 62 % et 64 % avaient reçu précédemment un traitement systémique conventionnel. Dans les deux études, 21 % des patients avaient reçu précédemment un traitement biologique, parmi lesquels 11 % avaient reçu au moins un anti-TNFα (facteur de nécrose tumorale alpha), et environ 10 % avaient reçu un anti-IL-12/IL-23.
L'efficacité du guselkumab a été évaluée sur la base de l'atteinte cutanée globale, de l'atteinte localisée (cuir chevelu, mains et pieds et ongles), ainsi que de la qualité de vie et des résultats rapportés par les patients. Les co-critères principaux d'évaluation dans les études VOYAGE 1 et 2 étaient la proportion de patients ayant obtenu un score IGA de type « blanchi » ou « lésion minime » (IGA 0/1) et une réponse PASI 90 à la semaine 16 versus placebo (voir le tableau 3).
Atteinte cutanée globale
Le traitement par guselkumab a entrainé des améliorations significatives des mesures de l'activité de la maladie versus placebo et adalimumab à la semaine 16 et versus adalimumab aux semaines 24 et 48. Les principaux résultats d'efficacité au niveau des critères principaux et des critères secondaires majeurs des études sont présentés dans le tableau 3 ci-dessous.
Tableau 3 : Résumé des réponses cliniques observées lors des études VOYAGE 1 et
VOYAGE 2
Nombre de patients (%) |
||||||
|
VOYAGE 2 |
|||||
Placebo (N = 174) |
guselkumab (N = 329) |
adalimumab (N = 334) |
Placebo (N = 248) |
guselkumab (N = 496) |
adalimumab (N = 248) |
|
Semaine 16 PASI 75 |
10 (5,7) |
300 (91,2)a |
244 (73,1)b |
20 (8,1) |
428 (86,3)a |
170 (68,5)b |
PASI 90 |
5 (2,9) |
241 (73,3)c |
166 (49,7)b |
6 (2,4) |
347 (70,0)c |
116 (46,8)b |
PASI 100 |
1 (0,6) |
123 (37,4)a |
57 (17,1)d |
2 (0,8) |
169 (34,1)a |
51 (20,6)d |
IGA 0/1 |
12 (6,9) |
280 (85,1)c |
220 (65,9)b |
21 (8,5) |
417 (84,1)c |
168 (67,7)b |
IGA 0 |
2 (1,1) |
157 (47,7)a |
88 (26,3)d |
2 (0,8) |
215 (43,3)a |
71 (28,6)d |
Semaine 24 PASI 75 |
- |
300 (91,2) |
241 (72,2)e |
- |
442 (89,1) |
176 (71,0)e |
PASI 90 |
- |
264 (80,2) |
177 (53,0)b |
- |
373 (75,2) |
136 (54,8)b |
PASI 100 |
- |
146 (44,4) |
83 (24,9)e |
- |
219 (44,2) |
66 (26,6)e |
IGA 0/1 |
- |
277 (84,2) |
206 (61,7)b |
- |
414 (83,5) |
161 (64,9)b |
IGA 0 |
- |
173 (52,6) |
98 (29,3)b |
- |
257 (51,8) |
78 (31,5)b |
Semaine 48 PASI 75 |
- |
289 (87,8) |
209 (62,6)e |
- |
- |
- |
PASI 90 |
- |
251 (76,3) |
160 (47,9)b |
- |
- |
- |
PASI 100 |
- |
156 (47,4) |
78 (23,4)e |
- |
- |
- |
IGA 0/1 |
- |
265 (80,5) |
185 (55,4)b |
- |
- |
- |
IGA 0 |
- |
166 (50,5) |
86 (25,7)b |
- |
- |
- |
a p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
b p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et l'adalimumab sur les critères secondaires majeurs d'évaluation.
c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur les co-critères principaux d'évaluation.
d
Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
e p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et l'adalimumab.
Réponse au cours du temps
Le guselkumab a montré une efficacité d'apparition rapide, avec un pourcentage d'amélioration du score PASI significativement plus élevé comparé au placebo dès la semaine 2 (p < 0,001). Le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 a été numériquement plus élevé dans le groupe guselkumab que dans le groupe adalimumab à partir de la semaine 8, avec une différence maximale atteinte autour de la semaine 20 (VOYAGE 1 et 2) et se maintenant jusqu'en semaine 48 (VOYAGE 1) (voir Figure 1).
Figure 1 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 lors des différentes visites jusqu'à la semaine 48 (patients randomisés à la semaine 0) dans l'étude
VOYAGE 1
Dans l'étude VOYAGE 1, pour les patients recevant un traitement continu par guselkumab, le taux de réponse au PASI 90 était maintenu de la semaine 52 à la semaine 252. Chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0 qui sont passés sous guselkumab à la semaine 52, le taux de réponse PASI 90 a augmenté entre la semaine 52 et la semaine 76, puis a été maintenu jusqu'à la semaine 252 (voir Figure 2).
Figure 2 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 lors des différentes visites de la phase en ouvert de l'étude VOYAGE 1
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été démontrées indépendamment de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, du poids corporel, de la localisation des plaques, du score de sévérité PASI à l'inclusion, de la présence concomitante d'un rhumatisme psoriasique et de la prise d'un traitement antérieur biologique. Le guselkumab s'est avéré efficace chez les patients naïfs de traitement systémique conventionnel, naïfs de traitement biologique, et chez les patients précédemment exposés à un traitement biologique.
Dans l'étude VOYAGE 2, à la semaine 48, 88,6 % des patients recevant un traitement d'entretien par le guselkumab présentaient une réponse PASI 90 versus 36,8 % des patients ayant arrêté le traitement à la semaine 28 (p < 0,001). Une perte de la réponse PASI 90 a été observée dès 4 semaines après l'arrêt du traitement par guselkumab avec un délai médian de perte de la réponse PASI 90 d'environ 15 semaines. Parmi les patients ayant arrêté le traitement et ayant par la suite réinitié un traitement par guselkumab, 80 % avaient retrouvé une réponse PASI 90 lors d'une évaluation effectuée 20 semaines après le début de la reprise du traitement.
Dans l'étude VOYAGE 2, sur les 112 patients randomisés dans le groupe adalimumab n'ayant pas obtenu de réponse PASI 90 à la semaine 28, 66 % et 76 % ont obtenu une réponse PASI 90 après 20 et 44 semaines de traitement par guselkumab, respectivement. Par ailleurs, sur les 95 patients randomisés dans le groupe guselkumab n'ayant pas obtenu de réponse PASI 90 à la semaine 28, 36 % et 41 % ont obtenu une réponse PASI 90 après 20 et 44 semaines de traitement par guselkumab, respectivement. Aucun nouveau signal de tolérance n'a été observé chez les patients traités par guselkumab en relai de l'adalimumab.
Atteinte localisée
Dans les études VOYAGE 1 et 2, à la semaine 16, des améliorations significatives du psoriasis ont été observées au niveau du cuir chevelu, des mains et des pieds et des ongles (mesurées respectivement par les scores ss-IGA [Scalp-specific Investigator Global Assessment], hf-PGA [Physician's Global Assessment of Hands and/or Feet], f-PGA [Fingernail Physician's Global Assessment] et NAPSI [Nail
Psoriasis Severity Index]) chez les patients traités par guselkumab comparés aux patients sous placebo (p < 0,001 ; tableau 4). Le guselkumab a démontré sa supériorité versus adalimumab sur le psoriasis du cuir chevelu et le psoriasis palmo-plantaire à la semaine 24 (VOYAGE 1 et 2) et à la semaine 48 (VOYAGE 1) (p ≤ 0,001, sauf pour le psoriasis palmo-plantaire à la semaine 24 [VOYAGE 2] et à la semaine 48 [VOYAGE 1], p < 0,05).
Tableau 4 : Résumé des réponses observées au niveau des atteintes localisées dans les études
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
VOYAGE 1 |
VOYAGE 2 |
|||||
Placebo |
guselkumab |
adalimumab |
Placebo |
guselkumab |
adalimumab |
|
ss-IGA (N)a |
145 |
277 |
286 |
202 |
408 |
194 |
ss-IGA 0/1b, n (% Semaine 16 |
) 21 (14,5) |
231 (83,4)c |
201 (70,3)d |
22 (10,9) |
329 (80,6)c |
130 (67,0)d |
hf-PGA (N)a |
43 |
90 |
95 |
63 |
114 |
56 |
hf-PGA 0/1b, n (%) Semaine 16 |
6 (14,0) |
66 (73,3)e |
53 (55,8)d |
9 (14,3) |
88 (77,2)e |
40 (71,4)d |
f-PGA (N)a |
88 |
174 |
173 |
123 |
246 |
124 |
f-PGA 0/1, n (%) Semaine 16 |
14 (15,9) |
68 (39,1)e |
88 (50,9)d |
18 (14,6) |
128 (52,0)e |
74 (59,7)d |
NAPSI (N)a |
99 |
194 |
191 |
140 |
280 |
140 |
Pourcentage d'am Semaine 16 |
élioration, mo -0,9 (57,9) |
yenne (ET) 34,4 (42,4)e |
38,0 (53,9)d |
1,8 (53,8) |
39,6 (45,6)e |
46,9 (48,1)d |
a
Seuls sont inclus les patients qui présentaient un score ss-IGA, f-PGA, hf-PGA ≥ 2 à l'inclusion ou un score NAPSI > 0 à l'inclusion.
b
Seuls sont inclus les patients ayant obtenu une amélioration ≥ 2 points du score ss-IGA et/ou hf-PGA par rapport à l'inclusion.
c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur le critère d'évaluation secondaire majeur.
d
Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
e p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
Qualité de vie liée à la santé / Résultats rapportés par les patients
Dans les études VOYAGE 1 et 2, à la semaine 16, des améliorations significativement plus importantes de la qualité de vie liée à la santé, mesurée à l'aide du questionnaire DLQI (Dermatology Life Quality Index), et des symptômes (démangeaisons, douleurs, brûlures, picotements et tiraillements cutanés) et signes (sécheresse cutanée, fissures, desquamation, exfoliation, rougeurs et saignements) associés au psoriasis rapportés par les patients, mesurés à l'aide du carnet de suivi des signes et symptômes du psoriasis (PSSD, Psoriasis Symptoms and Signs Diary), ont été observées chez les patients traités par guselkumab comparés à ceux ayant reçu le placebo (tableau 5). Les signes d'amélioration des résultats rapportés par les patients se sont maintenus jusqu'à la semaine 24 (VOYAGE 1 et 2) et jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1). Dans l'étude VOYAGE 1, pour les patients recevant un traitement continu par guselkumab, ces améliorations étaient maintenues dans la phase de traitement en ouvert jusqu'à la semaine 252 (tableau 6).
Tableau 5 : Résumé des résultats rapportés par les patients à la semaine 16 dans les études
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
VOYAGE 1 |
VOYAGE 2 |
|||||
Placebo |
guselkumab |
adalimumab |
Placebo |
guselkumab |
adalimumab |
|
DLQI, sujets avec score à l'inclusion |
170 |
322 |
328 |
248 |
495 |
247 |
Évolution par rappo Semaine 16 |
rt à l'inclusio -0,6 (6,4) |
n, moyenne ( -11,2 (7,2)c |
écart type) -9,3 (7,8)b |
-2,6 (6,9) |
-11,3 (6,8)c |
-9,7 (6,8)b |
Score d'évaluation des symptômes PSSD, sujets dont le score à l'inclusion était > 0 |
129 |
248 |
273 |
198 |
410 |
200 |
Score d'évaluation Semaine 16 |
des symptôm 1 (0,8) |
es = 0, n (%) 67 (27,0)a |
45 (16,5)b |
0 |
112 (27,3)a |
30 (15,0)b |
Score d'évaluation des signes PSSD, sujets dont le score à l'inclusion était > 0 |
129 |
248 |
274 |
198 |
411 |
201 |
Score d'évaluation Semaine 16 |
des signes = 0 0 |
, n (%) 50 (20,2)a |
32 (11,7)b |
0 |
86 (20,9)a |
21 (10,4)b |
a p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
b
Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur les critères d'évaluation secondaires majeurs.
Tableau 6 : Résumé des résultats rapportés par les patients dans la phase de traitement en ouvert de l'étude VOYAGE 1
guselkumab |
adalimumab-guselkumab |
|||||
Semaine 76 |
Semaine 156 |
Semaine 252 |
Semaine 76 |
Semaine 156 |
Semaine 252 |
|
Score DLQI > 1 à l'inclusion, n |
445 |
420 |
374 |
264 |
255 |
235 |
Sujets avec DLQI 0/1 |
337 (75,7 %) |
308 (73,3 %) |
272 (72,7 %) |
198 (75,0 %) |
190 (74,5 %) |
174 (74,0 %) |
Score des Symptômes PSSD, sujets avec un score à l'inclusion > 0 |
347 |
327 |
297 |
227 |
218 |
200 |
score des symptômes = 0, n (%) |
136 (39,2 %) |
130 (39,8 %) |
126 (42,4 %) |
99 (43,6 %) |
96 (44,0 %) |
96 (48,0 %) |
Score des signes PSSD, sujets avec un score à l'inclusion > 0 |
347 |
327 |
297 |
228 |
219 |
201 |
Score des signes = 0, n (%) |
102 (29,4 %) |
94 (28,7 %) |
98 (33,0 %) |
71 (31,1 %) |
69 (31,5 %) |
76 (37,8 %) |
Dans l'étude VOYAGE 2, à la semaine 16, les patients traités par guselkumab ont obtenu une amélioration significativement plus importante par rapport à l'inclusion, comparé au groupe placebo, au niveau de la qualité de vie liée à la santé, de l'anxiété, de la dépression et du retentissement sur l'activité professionnelle, mesurés respectivement à l'aide du questionnaire de santé SF-36 (36-item Short Form), de l'échelle HADS (Hospital Anxiety and Depression Scale) et du questionnaire WLQ (Work Limitations Questionnaire). Les améliorations des scores SF36, HADS et WLQ se sont toutes maintenues jusqu'à la semaine 48 et jusqu'à la semaine 252 dans la phase de traitement en ouvert chez les patients randomisés à la semaine 28 pour maintenir le traitement.
NAVIGATE
L'étude NAVIGATE a évalué l'efficacité du guselkumab chez les patients ayant présenté une réponse inadéquate à un traitement par ustekinumab à la semaine 16 (c.-à-d. n'ayant pas obtenu un score IGA de type « blanchi » ou « lésion minime », soit ayant un score IGA ≥ 2). Tous les patients (N = 871) ont reçu un traitement par ustekinumab en ouvert aux semaines 0 et 4 (45 mg si ≤ 100 kg et 90 mg si > 100 kg). A la semaine 16, les 268 patients présentant un score IGA ≥ 2 ont été randomisés en vue soit de poursuivre le traitement par ustekinumab (N = 133) toutes les 12 semaines, soit de débuter un traitement par guselkumab (N = 135) aux semaines 16 et 20, puis toutes les 8 semaines. Les caractéristiques à l'inclusion des patients randomisés étaient similaires à celles des patients des études
VOYAGE 1 et 2.
Après la randomisation, le critère d'évaluation principal était le nombre de visites post-randomisation, entre les semaines 12 et 24, au cours desquelles les patients avaient obtenu un score IGA 0/1 et une amélioration ≥ 2 points. Les patients ont été examinés toutes les quatre semaines avec un total de quatre visites. Parmi les patients qui présentaient une réponse inadéquate à l'ustekinumab au moment de la randomisation, une amélioration significativement plus importante en termes d'efficacité a été observée chez les patients passés à un traitement par guselkumab comparés à ceux ayant poursuivi le traitement par ustekinumab. Entre 12 et 24 semaines après la randomisation, les patients sous guselkumab ont obtenu un score IGA 0/1 avec une amélioration ≥ 2 points, deux fois plus fréquemment que les patients sous ustekinumab (moyenne : 1,5 versus 0,7 visites, respectivement ; p < 0,001). De plus, 12 semaines après la randomisation, la proportion de patients ayant obtenu un score IGA 0/1 et une amélioration ≥ 2 points a été plus élevée dans le groupe guselkumab que dans le groupe ustekinumab (31,1 % versus 14,3 %, respectivement ; p = 0,001), de même que la proportion de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 (48 % versus 23 %, respectivement ; p < 0,001). Des différences de taux de réponse ont été observées entre les patients traités par guselkumab et par ustekinumab dès 4 semaines après la randomisation (11,1 % et 9,0 %, respectivement). Ces différences ont été maximales 24 semaines après la randomisation (voir la Figure 3). Aucun nouveau signal de sécurité n'a été observé chez les patients traités par guselkumab en relai de l'ustekinumab.
Figure 3 : Pourcentage de sujets ayant obtenu un score IGA de type « blanchi » (0) ou « lésion minime » (1) et une amélioration d'au moins 2 points du score IGA lors des différentes visites entre la semaine 0 et la semaine 24 après la randomisation dans l'étude NAVIGATE
ECLIPSE
L'efficacité et la tolérance du guselkumab ont également été étudiées dans une étude en double aveugle versus secukinumab. Les patients ont été randomisés pour recevoir du guselkumab (N = 534 ;
100 mg aux semaines 0 et 4, et toutes les 8 semaines par la suite) ou du secukinumab (N = 514 ; 300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3, 4, et toutes les 4 semaines par la suite). La dernière dose était administrée à la semaine 44 pour les deux groupes de traitement.
Les caractéristiques de la maladie à l'initiation correspondaient à une population de patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère avec une surface corporelle atteinte (SCA) médiane de 20 %, un score PASI médian de 18 et un score IGA sévère pour 24 % des patients.
Le guselkumab était supérieur au secukinumab, tel que mesuré par le critère primaire d'évaluation de réponse PASI 90 à la semaine 48 (84,5 % versus 70,0 %, p < 0,001). Les taux comparatifs de réponse PASI sont présentés dans le tableau 7.
Tableau 7 : Taux de réponses PASI dans l'étude ECLIPSE
Nombre de patients (%) |
||
guselkumab (N = 534) |
secukinumab (N = 514) |
|
Critère primaire d'évaluation Réponse PASI 90 à la semaine 48 |
451 (84,5 %) a |
360 (70,0 %) |
Principaux critères secondaires d'évaluation Réponse PASI 75 à la semaine 12 et à la semaine 48 |
452 (84,6 %) b |
412 (80,2 %) |
Réponse PASI 75 à la semaine 12 |
477 (89,3 %) c |
471 (91,6 %) |
Réponse PASI 90 à la semaine 12 |
369 (69,1 %) c |
391 (76,1 %) |
Réponse PASI 100 à la semaine 48 |
311 (58,2 %) c |
249 (48,4 %) |
a p < 0,001 pour la supérioritéb p < 0,001 pour la non-infériorité, p = 0,062 pour la supérioritéc aucun test statistique formel n'a été réalisé
Les taux de réponse PASI 90 jusqu'à la semaine 48 pour le guselkumab et le secukinumab sont présentés Figure 4.
Figure 4 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 jusqu'à la semaine 48 lors des différentes visites (patients randomisés à la semaine 0) dans l'étude
![]() |
ECLIPSE
Rhumatisme psoriasique (RP)
Il a été montré que le guselkumab améliore les signes et symptômes, la fonction physique et la qualité de vie liée à la santé, et qu'il réduit le taux de progression des lésions articulaires périphériques chez les patients adultes avec RP actif.
DISCOVER 1 et DISCOVER 2
Deux études de Phase III, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo (DISCOVER 1 et DISCOVER 2) ont évalué l'efficacité et la tolérance du guselkumab versus placebo chez des patients adultes avec RP actif (≥ 3 articulations gonflées et ≥ 3 articulations sensibles, et un taux de protéine C réactive (C-reactive protein, CRP) ≥ 0,3 mg/dl dans DISCOVER 1, et ≥ 5 articulations gonflées et ≥ 5 articulations sensibles, et un taux de CRP ≥ 0,6 mg/dl dans DISCOVER 2), malgré un traitement de fond synthétique conventionnel (csDMARD), l'aprémilast ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Le diagnostic de RP pour les patients de ces études était basé sur les critères de classification du rhumatisme psoriasique [Classification criteria for Psoriastic Arthritis, CASPAR] pendant une durée médiane de 4 ans. Des patients avec différents sous-types de RP ont été inclus dans les deux études, y compris arthrite polyarticulaire avec absence de nodules rhumatoïdes (40 %), spondylite avec arthrite périphérique (30 %), arthrite périphérique asymétrique (23 %), implication interphalangienne distale (7 %) et arthrite mutilante (1 %). Plus de 65 % et 42 % des patients présentaient respectivement une enthésite et une dactylite à l'inclusion, et plus de 75 % des patients avaient ≥ 3 % de la surface corporelle atteinte de lésions cutanées dues au psoriasis. Les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2 ont évalué respectivement 381 et 739 patients qui ont reçu un traitement par guselkumab 100 mg administré aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines, ou par guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines ou un placebo. À la semaine 24, les patients du groupe placebo des deux études ont commencé à recevoir le guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines. Environ 58 % des patients dans les deux études ont poursuivi la dose stable de MTX (≤ 25 mg/semaine).
Dans les deux études, plus de 90 % des patients avaient précédemment utilisé un csDMARD. Dans l'étude DISCOVER 1, 31 % des patients avaient antérieurement reçu un traitement par anti-TNFα. Dans l'étude DISCOVER 2, tous les patients étaient naïfs de traitement biologique.
Signes et symptômes
Le traitement par guselkumab a entraîné des améliorations significatives dans les mesures de l'activité de la maladie par comparaison avec le placebo à la Semaine 24. Dans les deux études, le critère d'évaluation principal était le pourcentage de patients ayant atteint une réponse ACR 20 [American College of Rhumatology] à la Semaine 24. Les principaux résultats d'efficacité figurent dans le tableau 8.
Tableau 8 : Réponses cliniques dans les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2
|
|
|||||
Placebo (N=126) |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines (N = 127) |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines (N = 128) |
Placebo (N=246) |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines (N=248) |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines (N=245) |
|
Réponse ACR 20 Semaine 16 |
25,4% |
52,0% b |
60,2% b |
33,7% |
55,2% g |
55,9% c |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
26,7 (15,3 ; 38,1) |
34,8 (23,5 ; 46,0) |
- |
21,5 (13,1 ; 30,0) |
22,2 (13,7 ; 30,7) |
Semaine 24 |
22,2% |
52,0% a |
59,4% a |
32,9% |
64,1% a |
63,7% a |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
29,8 (18,6 ; 41,1) |
37,1 (26,1 ; 48,2) |
- |
31,2 (22,9 ; 39,5) |
30,8 (22,4 ; 39,1) |
Réponse ACR 50 Semaine 16 |
12,7% |
22,8% d |
26,6% c |
9,3% |
28,6% g |
20,8% c |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
10,2 (1,0 ; 19,3) |
13,9 (4,4 ; 23,4) |
- |
19,3 (12,6 ; 25,9) |
11,5 (5,2 ; 17,7) |
Semaine 24 |
8,7% |
29,9% b |
35,9% b |
14,2% |
31,5% g |
33,1% c |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
21,4 (12,1 ; 30,7) |
27,2 (17,6 ; 36,8) |
- |
17,2 (10,0 ; 24,4) |
18,8 (11,5 ; 26,1) |
Réponse ACR 70 Semaine 24 |
5,6% |
11,8% d |
20,3% b |
4,1% |
18,5% g |
13,1% c |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
6,4 (-0,3 ; 13,1) |
14,8 (6,9 ; 22,7) |
- |
14,5 (9,1 ; 19,9) |
9,0 (4,1 ; 13,8) |
Variation moyenn Semaine 24c |
e MCi DAS 2 -0,70 |
8 (CRP) par -1,43 b |
rapport à l'i -1,61 b |
nclusion -0,97 |
-1,59 b |
-1,62 b |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
-0,73 (-0,98 ; - 0,48) |
-0,91 (-1,16, -0,66) |
- |
-0,61 (-0,80 ; - 0,43) |
-0,65 (-0,83 ; - 0,47) |
Activité minimale de la maladie (MDA) Semaine 24 11,1% 22,8% f 30,5% e 6,1% |
25,0% e 18,8% e |
|||||
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
11,9 (2,9 ; 20,9) |
19,3 (9,7 ; 28,9) |
- |
18,9 (12,8 ; 25,0) |
12,7 (7,0 ; 18,4) |
Patients avec atteinte ≥ 3 % de la surface corporelle et IGA ≥ 2 |
||||||
Réponse IGA h Semaine 24 |
15,4% |
57,3% b |
75,3% b |
19,1% |
70,5% b |
68,5% b |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
42,0 (28,9 ; 55,1) |
60,0 (48,3 ; 71,8) |
- |
50,9 (42,2 ; 59,7) |
49,8 (41,2 ; 58,4) |
Réponse PASI 90 Semaine 16 |
10,3% |
45,1% e |
52,8% e |
8,2% |
55,1% e |
53,8% e |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
34,9 (22,2 ; 47,6) |
42,6 (30,5 ; 54,8) |
- |
46,6 (38,4 ; 54,8) |
45,6 (37,6 ; 53,6) |
Semaine 24 |
11,5% |
50,0% e |
62,9% e |
9,8% |
68,8% e |
60,9% e |
Différence par rapport au placebo (IC 95%) |
- |
38,6 (25,8 ; 51,4) |
51,7 (39,7 ; 63,7) |
- |
58,6 (50,6 ; 66,6) |
51,3 (43,2 ; 59,3) |
a p < 0,001 (critère d'évaluation principal)b p < 0,001 (critère d'évaluation secondaire majeur)c p = 0,006 (critère d'évaluation secondaire majeur)d non statistiquement significatif p = 0,086 (critère d'évaluation secondaire majeur)ep nominal < 0,001fp nominal = 0,012g non formellement testé dans la procédure hiérarchique de test, p nominal < 0,001 (critère d'évaluation secondaire majeur)h défini comme une réponse IGA de 0 (blanchi) ou 1 (lésions minimes) et réduction de ≥ 2 points par rapport à l'inclusiondu score IGA pour le psoriasisi
Variation moyenne MC = variation de la moyenne des moindres carrés
La réponse clinique a été maintenue jusqu'à la Semaine 52 telle qu'évaluée par les taux de réponse ACR 20/50/70, DAS 28 (CRP), MDA, IGA et PASI 90 dans DISCOVER 1 et DISCOVER 2 (voir tableau 9).
Tableau 9 : Réponses cliniques dans les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2 à la semaine 52a
DISCOVER 1 |
DISCOVER 2 |
|||
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
|
ACR 20 |
||||
Nb |
112 |
124 |
234 |
228 |
% de réponse |
67,9 % |
75,8 % |
79,1 % |
75,9 % |
ACR 50 |
||||
Nb |
113 |
124 |
234 |
228 |
% de réponse |
43,4 % |
55,6 % |
51,3 % |
49,1 % |
ACR 70 |
||||
Nb |
114 |
124 |
234 |
228 |
% de réponse |
28,9 % |
29,8 % |
29,5 % |
28,1 % |
Changement DAS 28 (CRP) par rapport à l'inclusion |
||||
Nc |
112 |
123 |
234 |
227 |
Moyenne (ET) |
-2,03 (1,250) |
-1,99 (1,062) |
-2,08 (1,121) |
-2,11 (1,128) |
MDA |
||||
Nb |
112 |
124 |
234 |
228 |
% de réponse |
33,9 % |
40,3 % |
32,9 % |
36,8 % |
Patients avec atteinte ≥ 3 % de la surface corporelle et IGA ≥ 2 à l'inclusion |
||||
Réponse IGA |
||||
Nb |
75 |
88 |
170 |
173 |
% de réponse |
69,3 % |
83,0 % |
77,1 % |
84,4 % |
PASI 90 |
||||
Nb |
75 |
88 |
170 |
173 |
% de réponse |
66,7 % |
76,1 % |
77,1 % |
81,5 % |
a
Absence de bras placebo à partir de la semaine 24.
b
Patients dont les données de réponse étaient disponibles.
c Patients dont les variations par rapport à l'inclusion étaient disponibles.
La réponse clinique, évaluée par les taux de réponse ACR 20/50/70, DAS 28 (CRP), MDA, IGA et PASI 90, a été maintenue jusqu'à la Semaine 100 dans DISCOVER 2 (voir tableau 10). Tableau 10 : Réponses cliniques dans DISCOVER 2 à la semaine 100a
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
|
ACR 20 |
||
Nb |
223 |
219 |
% de réponse |
82,1 % |
84,9 % |
ACR 50 |
||
Nb |
224 |
220 |
% de réponse |
60,7 % |
62,3 % |
ACR 70 |
||
Nb |
224 |
220 |
% de réponse |
39,3 % |
38,6 % |
Changement DAS 28 (CRP) par rapport à l'inclusion |
||
Nc |
223 |
219 |
Moyenne (ET) |
-2,37 (1,215) |
-2,36 (1,120) |
MDA |
||
Nb |
224 |
220 |
% de réponse |
44,6 % |
42,7 % |
|
||
Réponse IGA |
||
Nb |
165 |
170 |
% de réponse |
76,4 % |
82,4 % |
PASI 90 |
||
Nb |
164 |
170 |
% de réponse |
75,0 % |
80,0 % |
a
Absence de bras placebo à partir de la semaine 24.
b
Patients évaluables dont les données de réponse étaient disponibles.
c
Patients dont les variations par rapport à l'inclusion étaient disponibles.
Réponse au cours du temps
Dans l'étude DISCOVER 2, une réponse ACR 20 supérieure dans les deux groupes guselkumab par comparaison avec le placebo a été observée dès la Semaine 4, et la différence a continué d'augmenter au cours du temps jusqu'à la Semaine 24 (Figure 5).
Figure 5 : Réponse ACR 20 par visite jusqu'à la semaine 24 dans l'étude DISCOVER 2
Dans l'étude DISCOVER 2, pour les patients ayant reçu le guselkumab en continu à la Semaine 24, la réponse ACR 20 a été maintenue entre la Semaine 24 et la Semaine 52 (voir figure 6). Pour les patients ayant reçu le guselkumab en continu à la Semaine 52, la réponse ACR 20 a été maintenue entre la Semaine 52 et la Semaine 100 (voir figure 7).
Figure 6 : Réponse ACR 20 par visite de la Figure 7 : Réponse ACR 20 par visite de la semaine 24 à la semaine 52 dans semaine 52 à la semaine 100 dans l'étude DISCOVER 2 l'étude DISCOVER 2
Les réponses observées dans les groupes guselkumab étaient similaires indépendamment de l'utilisation concomitante d'un csDMARD, y compris du MTX (DISCOVER 1 et 2). En outre, l'examen de l'âge, du sexe, de l'ethnicité, du poids et de l'utilisation antérieure d'un csDMARD (DISCOVER 1 et 2) et l'utilisation antérieure d'un anti-TNFα (DISCOVER 1) n'a pas permis d'identifier de différences au niveau de la réponse au guselkumab parmi ces sous-groupes.
Dans les études DISCOVER 1 et 2, une amélioration de toutes les composantes du score ACR, y compris l'évaluation de la douleur par le patient, a été observée. À la Semaine 24 au cours des deux études, la proportion de patients obtenant une amélioration du critère de réponse du RP (PsA response criteria, PsARC) était supérieure dans les groupes guselkumab par comparaison au placebo. Les réponses PsARC ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Les dactylites et les enthésites ont été évaluées à partir des données poolées des études DISCOVER 1 et 2. À la semaine 24, parmi les patients présentant une dactylite à l'inclusion, la proportion de sujets avec résolution de dactylites était plus importante dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines (59,4 %, p nominal < 0,001) et le groupe guselkumab toutes les 4 semaines (63,5 %, p = 0,006) par comparaison au placebo (42,2 %). A la Semaine 24, parmi les patients avec enthésites à l'inclusion, la proportion de sujets avec résolution des enthésites était plus importante dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines (49,6 %, p nominal < 0,001) et le groupe guselkumab toutes les 4 semaines (44,9 %, p = 0,006) par comparaison au placebo (29,4 %). À la Semaine 52, les proportions de patients avec résolution des dactylites (81,2 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 80,4 % dans le groupe toutes les 4 semaines) et résolution des enthésites (62,7 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 60,9 % dans le groupe toutes les 4 semaines) ont été maintenues. Dans DISCOVER 2, parmi les patients atteints de dactylites et d'enthésites à l'inclusion, la proportion de patients présentant une résolution des dactylites (91,1 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 82,9 % dans le groupe toutes les 4 semaines) et une résolution des enthésites (77,5 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 67,7 % dans le groupe toutes les 4 semaines) a été maintenue à la Semaine 100.
Dans les études DISCOVER 1 et 2, les patients traités par guselkumab qui avaient pour forme prédominante une spondylite avec arthrite périphérique, ont démontré une amélioration plus importante par rapport à l'inclusion du score BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) par comparaison au placebo à la Semaine 24. L'amélioration du score BASDAI a été maintenue de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Réponse radiographique
Dans l'étude DISCOVER 2, l'inhibition de la progression du dommage structurel a été mesurée radiographiquement et exprimée sous forme du changement moyen, par rapport à l'inclusion, du score de van der Heijde-Sharp (vdH-S) total modifié. À la Semaine 24, le groupe guselkumab toutes les 4 semaines a montré, de manière statistiquement significative, moins de progression radiographique, et le groupe guselkumab toutes les 8 semaines a montré numériquement moins de progression que le placebo (tableau 11). Le bénéfice observé pour le schéma thérapeutique guselkumab toutes les 4 semaines sur l'inhibition de la progression radiographique (à savoir, changement moyen plus faible par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié dans le groupe toutes les 4 semaines versus placebo) a été plus important chez les sujets ayant une valeur élevée de la protéine C réactive et un nombre élevé d'articulations avec érosion à l'inclusion.
Tableau 11 : Changement par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié à la semaine 24 dans l'étude DISCOVER 2
N |
Variation de la moyenne des moindres carrésc (IC à 95 %d) par rapport à l'inclusion du score vdH-S modifié à la Semaine 24 |
|
Placebo |
246 |
0,95 (0,61, 1,29) |
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
248 |
0,52 a (0,18, 0,86) |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
245 |
0,29 b (-0,05, 0,63) |
a non statistiquement significatif p = 0,068 (critère d'évaluation secondaire majeur)b p = 0,006 (critère d'évaluation secondaire majeur)c variation de la moyenne des moindres carrés (LSMean change)d
IC = intervalle de confiance
À la Semaine 52 et à la Semaine 100, le changement moyen par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié était similaire dans les groupes guselkumab toutes les 8 semaines et toutes les 4 semaines (Tableau 12).
Tableau 12 : Changement par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié à la semaine 52 et à la semaine 100 dans l'étude DISCOVER 2
Na |
Changement moyen (ETb) par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié |
|
Semaine 52 |
||
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
235 |
0,97 (3,623) |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
229 |
1,07 (3,843) |
Semaine 100 |
||
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
216 |
1,50 (4,393) |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
211 |
1,68 (7,018) |
a
Les sujets évaluables ont observé un changement pour la période indiquéeb
ET = écart type
Remarque : pas de groupe placebo au-delà de la Semaine 24
Fonction physique et qualité de vie liée à la santé
Dans les études DISCOVER 1 et 2, une amélioration significative (p < 0,001) de la fonction physique a été observée chez les patients traités par guselkumab par rapport au placebo, mise en évidence par l'indice HAQ-DI (Health Assessment Questionnaire-Disability Index) à la Semaine 24. Les améliorations de l'indice HAQ-DI ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Une amélioration, par rapport à l'inclusion, significativement plus importante du score SF-36 PCS (Physical Component Summary) a été observée chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo à la Semaine 24 dans les études DISCOVER 1 (p < 0,001 pour les deux groupes posologiques) et DISCOVER 2 (p = 0,006 pour le groupe toutes les 4 semaines). À la semaine 24, une plus grande augmentation, par rapport à l'inclusion, du score FACIT-F (Functional Assessment of Chronic Illness Therapy-Fatigue) chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo a été observée, dans les deux études. Dans l'étude DISCOVER 2, une plus grande amélioration de la qualité de vie, mesurée par l'indice DLQI (Dermatology Life Quality Index) a été observée chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo à la Semaine 24. Les améliorations des scores SF-36 PCS, FACIT-F et DLQI ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le guselkumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique atteinte de psoriasis en plaques et de rhumatisme psoriasique (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Absorption
Après une administration unique d'une dose de 100 mg par voie sous-cutanée chez des sujets sains, le guselkumab a atteint une concentration sérique maximale (Cmax) moyenne (± ET) de 8,09 ± 3,68 µg/ml environ 5,5 jours après l'injection.
Après administration de 100 mg de guselkumab par voie sous-cutanée aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines, les concentrations sériques de guselkumab ont atteint l'état d'équilibre à la semaine 20. Dans deux études de Phase III chez des patients atteints de psoriasis en plaques, les concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) du guselkumab à l'état d'équilibre ont été de 1,15 ± 0,73 µg/ml et de 1,23 ± 0,84 µg/ml.
La pharmacocinétique du guselkumab chez les sujets atteints de rhumatisme psoriasique était similaire à celle des sujets atteints de psoriasis. Après administration de 100 mg de guselkumab par voie souscutanée aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines, la concentration sérique moyenne de guselkumab à l'état d'équilibre était d'environ 1,2 µg/ml. Après administration de 100 mg de guselkumab par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines, la concentration sérique moyenne de guselkumab à l'état d'équilibre était d'environ 3,8 µg/ml.
La biodisponibilité absolue du guselkumab après injection sous-cutanée d'une dose unique de 100 mg a été estimée à environ 49 % chez les sujets sains.
Distribution
Le volume de distribution moyen pendant la phase terminale (Vz) après une administration unique par voie intraveineuse chez le sujet sain est compris entre 7 et 10 L environ, selon les études.
Biotransformation
La voie exacte de métabolisation du guselkumab n'a pas été caractérisée. Le guselkumab étant un AcM IgG humain, il devrait être dégradé en petits peptides et en acides aminés par les voies cataboliques de la même manière que les IgG endogènes.
Élimination
D'après les différentes études, la clairance systémique (Cl) moyenne après une administration unique par voie intraveineuse chez le sujet sain est comprise entre 0,288 et 0,479 L/jour. La demi-vie (t1/2) moyenne du guselkumab était d'environ 17 jours chez les sujets sains et d'environ 15 à 18 jours chez les patients atteints de psoriasis en plaques, selon les études.
Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que l'utilisation concomitante d'AINS, de corticoïdes oraux et de csDMARD tels que le méthotrexate, n'affecte pas la clairance du guselkumab.
Linéarité/non-linéarité
Après injections sous-cutanée uniques de doses comprises entre 10 mg et 300 mg chez des sujets sains ou atteints de psoriasis en plaques, l'exposition systémique au guselkumab (Cmax et ASC) a augmenté approximativement de façon dose-proportionnelle.
Patients âgés
Aucune étude spécifique n'a été conduite chez les patients âgés. Sur les 1 384 patients atteints de psoriasis en plaques exposés au guselkumab dans les études cliniques de Phase III et inclus dans l'analyse pharmacocinétique de population, 70 patients étaient âgés de 65 ans ou plus, dont 4 patients âgés de 75 ans ou plus. Parmi les 746 patients atteints de rhumatisme psoriasique exposés au guselkumab dans les études cliniques de Phase III, 38 patients au total étaient âgés de 65 ans ou plus, aucun patient n'était âgé de 75 ans ou plus.
Les analyses pharmacocinétiques de population chez des patients avec psoriasis en plaques et rhumatisme psoriasique, n'ont révélé aucune modification apparente de la Cl/F estimée chez les patients âgés de 65 ans ou plus par rapport aux patients âgés de moins de 65 ans. Ceci suggère qu'aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés.
Patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique
Aucune étude spécifique n'a été réalisée pour déterminer les effets de l'insuffisance rénale ou hépatique sur la pharmacocinétique du guselkumab. On s'attend à ce que l'élimination rénale du guselkumab intact, un AcM IgG, soit faible et d'importance mineure ; de même, l'insuffisance hépatique ne devrait pas influer sur la clairance du guselkumab car les AcM IgG sont principalement éliminés par catabolisme intracellulaire.
Tremfya n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrations répétées, et de toxicologie de la reproduction et du développement prénatal et postnatal n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Lors des études de toxicologie en administrations répétées chez le singe cynomolgus, le guselkumab administré par voie intraveineuse et sous-cutanée a été bien toléré. Chez le singe, l'administration d'une dose hebdomadaire de 50 mg/kg par voie sous-cutanée a abouti à une exposition (ASC) et une Cmax au moins 49 fois et plus de 200 fois supérieures, respectivement, à celles obtenues au cours de l'étude clinique de pharmacocinétique chez l'homme. Par ailleurs, aucune immunotoxicité ou effet indésirables pharmacologique cardiovasculaire n'a été observé au cours des études de toxicologie en administrations répétées ou lors de l'étude spécifique de pharmacologie de sécurité cardiovasculaire chez le singe cynomolgus.
Aucune altération prénéoplasique n'a été observée lors des évaluations histopathologiques d'animaux traités jusqu'à 24 semaines, ni après la période de récupération de 12 semaines au cours de laquelle la substance active était détectable dans le sérum.
Aucune étude de mutagénicité ou de carcinogénicité n'a été réalisée avec le guselkumab.
Des analyses effectuées 28 jours après la naissance n'ont pas permis de détecter le guselkumab dans le lait maternel des singes cynomolgus.
Après avoir sorti la seringue préremplie ou le stylo prérempli du réfrigérateur, laisser la seringue préremplie ou le stylo prérempli à l'intérieur de la boîte et attendre 30 minutes qu'elle ou il atteigne la température ambiante, avant d'injecter Tremfya. La seringue préremplie ou le stylo prérempli ne doit pas être agité.
Avant utilisation, il est recommandé d'inspecter visuellement la seringue préremplie ou le stylo prérempli. La solution doit être limpide, incolore à jaune pâle, et peut contenir quelques petites particules blanches ou translucides. Tremfya ne doit pas être utilisé si la solution est trouble ou présente un changement de coloration, ou si elle contient de grosses particules.
Chaque boîte est accompagnée d'une notice intitulée « Instructions d'utilisation », décrivant en détail les modalités de préparation et d'administration du médicament avec la seringue préremplie ou le stylo prérempli.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I
Prescription réservée aux spécialistes et services DERMATOLOGIE
Prescription réservée aux spécialistes et services MEDECINE INTERNE
Prescription réservée
aux spécialistes et services RHUMATOLOGIE
Médicament
d'exception.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 15/02/2022) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont :
-Traitement du psoriasis en plaques de l'adulte, chez les patients ayant un psoriasis en plaques chronique sévère, défini par :
. un échec (réponse insuffisante,
contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les
traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
. et une forme
étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
- Seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un traitement de fond antirhumatismal (DMARD) antérieur.
En outre, compte-tenu du risque potentiel rare mais grave de réactions systémiques à l'injection incluant des réactions anaphylactiques avec TREMFYA 100 mg par voie sous-cutanée, mais aussi avec les autres traitements de fond biologiques, la prise en charge de la spécialité, dans cette indication, est subordonnée au fait que la première injection sous-cutanée de ce médicament soit réalisée dans une structure de soins adaptée (JO du 09/04/2024).
Solution injectable
La solution est limpide et incolore à jaune clair.
Tremfya 100 mg solution injectable en seringue préremplie
1 ml de solution dans une seringue préremplie en verre avec une aiguille fixe et un protège aiguille, assemblés au sein d'un système automatique de protection de l'aiguille.
Tremfya est fourni dans des boîtes contenant une seringue préremplie ou dans des conditionnements multiples contenant 2 seringues préremplies (2 boîtes de 1).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Tremfya 100 mg solution injectable en stylo prérempli
1 ml de solution dans une seringue préremplie en verre assemblée dans un stylo prérempli avec un système automatique de protection de l'aiguille.
Tremfya est disponible dans une boîte contenant un stylo prérempli ou dans un conditionnement multiple contenant 2 stylos préremplis (2 boîtes de 1).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Tremfya 100 mg solution injectable en seringue préremplie
Chaque seringue préremplie contient 100 mg de guselkumab dans 1 ml de solution.
Tremfya 100 mg solution injectable en stylo prérempli
Chaque stylo prérempli contient 100 mg de guselkumab dans 1 ml de solution.
Le guselkumab est un anticorps monoclonal (AcMo) entièrement humain, de type immunoglobuline G1 lambda (IgG1λ) produit par des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO) par la technologie de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Histidine
Monochlorhydrate d'histidine monohydraté
Polysorbate 80
Saccharose
Eau pour préparations injectables