TRESIBA 100 unités-ml, solution injectable en cartouche, boîte de 5 cartouches de 3 ml
Dernière révision : 08/10/2024
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 46,85 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 46,85 €
Laboratoire exploitant : NOVO NORDISK
Traitement du diabète de l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant à partir de l'âge de 1 an.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Hypoglycémie
L'omission d'un repas ou un exercice physique important non prévu peut
entraîner une hypoglycémie.
Une
hypoglycémie peut survenir si la dose d'insuline est trop élevée pour les
besoins en insuline du patient (voir rubriques Interactions avec d'autres
médicaments et autres formes d'interactions, Effets indésirables et Surdosage).
Chez les enfants, il conviendra d'ajuster les doses d'insuline (plus
particulièrement dans un schéma de type basal-bolus) en fonction de la prise
alimentaire et des activités physiques de manière à diminuer le risque
d'hypoglycémie.
Les patients dont le contrôle glycémique est nettement amélioré (par exemple
dans le cadre d'une insulinothérapie intensifiée) peuvent constater un
changement de leurs signes précurseurs habituels d'hypoglycémie et doivent donc
être avertis de cette éventualité. Les signes précurseurs habituels peuvent
disparaître chez les patients présentant un diabète ancien.
Les maladies concomitantes, en particulier les infections et états fébriles, augmentent généralement les besoins en insuline du patient. Les maladies concomitantes au niveau des reins, du foie ou des glandes surrénales, hypophysaire ou thyroïdienne peuvent nécessiter un ajustement de la dose d'insuline.
Comme avec les autres insulines basales, l'effet prolongé de Tresiba peut retarder la récupération après une hypoglycémie.
Hyperglycémie
L'administration d'une insuline d'action rapide est recommandée dans les
situations d'hyperglycémie sévère.
Une posologie inadaptée et/ou un arrêt du traitement chez les patients qui doivent recevoir de l'insuline peuvent entraîner une hyperglycémie et potentiellement une acidocétose diabétique. De plus, les maladies concomitantes, en particulier les infections, peuvent entraîner une hyperglycémie et, de ce fait, augmenter les besoins en insuline.
En général, les premiers symptômes de l'hyperglycémie apparaissent progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Il s'agit d'une sensation de soif, de mictions plus fréquentes, de nausées, de vomissements, de somnolence, de sécheresse et rougeur cutanées, de sécheresse buccale, de perte d'appétit et d'odeur acétonique de l'haleine. Dans le diabète de type 1, les épisodes hyperglycémiques non traités peuvent éventuellement conduire à une acidocétose diabétique, potentiellement létale.
En
remplacement d'autres insulines
En cas de changement de type, de marque ou de fabricant d'insuline, le patient
devra faire l'objet d'un suivi médical, et un changement de posologie pourra
être nécessaire.
Affections
de la peau et du tissu sous-cutané
Les patients doivent avoir pour instruction d'effectuer une rotation continue
des sites d'injection afin de réduire le risque de développer une lipodystrophie et une amyloïdose
cutanée. Il existe un risque potentiel d'absorption retardée de l'insuline et
d'aggravation du contrôle de la glycémie suite à des injections d'insuline au
niveau de sites présentant ces réactions. Il a été rapporté qu'un changement
soudain du site d'injection vers une zone non affectée entraîne une
hypoglycémie. La surveillance de la glycémie est recommandée après changement
du site d'injection d'une zone affectée vers une zone non affectée, et un
ajustement de la dose des médicaments antidiabétiques peut être envisagé.
Association
de la pioglitazone et des insulines
Des cas d'insuffisance cardiaque ont été rapportés lorsque la pioglitazone était utilisée en association avec de
l'insuline, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque
de survenue d'une insuffisance cardiaque. Ceci doit être pris en compte si un
traitement associant la pioglitazone et Tresiba est envisagé. Si une telle association est
instaurée, il sera nécessaire de surveiller, chez ces patients, la survenue de
signes et de symptômes d'insuffisance cardiaque, de prise de poids et d'œdème.
La pioglitazone devra être arrêtée si une aggravation
des symptômes d'insuffisance cardiaque survient.
Affection
oculaire
Une intensification de l'insulinothérapie avec une amélioration soudaine de
l'équilibre glycémique peut être associée à une aggravation transitoire de la
rétinopathie diabétique, tandis que l'amélioration de l'équilibre glycémique à
long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique.
Prévention
des erreurs médicamenteuses
Les patients doivent avoir pour consigne de toujours vérifier l'étiquette de
l'insuline avant chaque injection afin d'éviter les confusions accidentelles
entre les deux concentrations de Tresiba ainsi
qu'avec les autres insulines.
Les patients doivent contrôler visuellement le nombre d'unités sélectionnées sur le compteur de dose du stylo. Pour pouvoir réaliser eux-mêmes leurs injections, les patients doivent donc être en mesure de lire le compteur de dose du stylo. Les patients aveugles ou malvoyants doivent avoir pour consigne de toujours demander l'aide d'une autre personne ayant une bonne vue et formée à l'utilisation du dispositif injecteur d'insuline.
Afin d'éviter des erreurs de dose et un éventuel surdosage, les patients et les professionnels de santé ne doivent jamais utiliser une seringue pour prélever le médicament de la cartouche du stylo prérempli.
En cas d'obstruction des aiguilles, les patients doivent suivre les instructions décrites dans les instructions d'utilisation accompagnant la notice (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation).
Anticorps
anti-insuline
L'administration d'insuline peut induire la formation d'anticorps
anti-insuline. Dans de rares cas, la présence d'anticorps anti-insuline peut
nécessiter un ajustement de la dose d'insuline afin de corriger une tendance à
l'hyperglycémie ou à l'hypoglycémie.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23
mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le
numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Résumé du
profil de sécurité
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté lors du traitement est
l'hypoglycémie (voir rubrique « Description de certains effets indésirables »
ci-dessous).
Liste
tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables répertoriés ci-dessous sont issus des données des
essais cliniques et présentés selon la classe de systèmes d'organes MedDRA.
Les catégories de fréquence sont définies selon les conventions suivantes :
très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu
fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effet indésirable |
Affections du système immunitaire | Rare |
Hypersensibilité
Urticaire |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Très fréquent | Hypoglycémie |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Lipodystrophie |
Fréquence indéterminée |
Amyloïdose cutanée† | |
Troubles généraux et anomalies au
site d'administration |
Fréquent |
Réactions au site d'injection |
Peu fréquent | Œdèmes périphériques |
† EI provennat de
données après commercialisation.
Description de certains effets indésirables
Affections du système immunitaire
Des réactions allergiques peuvent survenir avec les préparations d'insuline.
Des réactions allergiques de type immédiat, soit à l'insuline elle-même soit
aux excipients, peuvent potentiellement menacer le pronostic vital.
Une hypersensibilité (se manifestant par un gonflement de la langue et des lèvres, une diarrhée, des nausées, de la fatigue et un prurit) et de l'urticaire ont rarement été rapportés avec Tresiba.
Hypoglycémie
L'hypoglycémie peut survenir lorsque la dose d'insuline est trop importante par
rapport aux besoins insuliniques. L'hypoglycémie sévère peut entraîner une
perte de connaissance et/ou des convulsions et peut causer une altération
transitoire ou définitive des fonctions cérébrales, voire le décès. Les symptômes
de l'hypoglycémie surviennent habituellement de manière soudaine. Ils peuvent
inclure : sueurs froides, pâleur et froideur cutanées, fatigue, nervosité ou
tremblement, anxiété, asthénie ou faiblesse inhabituelles, confusion,
difficulté de concentration, somnolence, sensation de faim excessive, troubles
visuels, maux de tête, nausées et palpitations.
Affections
de la peau et du tissu sous-cutané
La lipodystrophie
(notamment la lipohypertrophie, la lipoatrophie) et
l'amyloïdose
cutanée peuvent survenir au niveau du site d'injection et retarder l'absorption
locale de l'insuline. Une rotation continue des sites d'injection dans une zone
donnée peut aider à diminuer ou éviter ces réactions (voir rubrique Mises en
garde spéciales et précautions d'emploi).
Réactions
au site d'injection
Des réactions au site d'injection (notamment hématome au site d'injection,
douleur, hémorragie, érythème, nodules, gonflement, décoloration, prurit,
chaleur et masse au site d'injection) se sont produites chez des patients traités
avec Tresiba.
Ces réactions sont habituellement légères et transitoires et disparaissent
généralement lors de la poursuite du traitement.
Population
pédiatrique
Tresiba
a été administré à des enfants et des adolescents jusqu'à l'âge de 18 ans pour
étudier les propriétés pharmacocinétiques (voir rubrique Propriétés
pharmacocinétiques). La sécurité et l'efficacité ont été démontrées lors
d'un essai à long terme chez des enfants âgés de 1 an jusqu'à moins de 18 ans.
La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables dans la population
pédiatrique ne montrent pas de différence avec l'expérience acquise dans la
population diabétique générale (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Autres populations particulières
D'après les résultats des études cliniques, la fréquence, le type et la
sévérité des effets indésirables observés chez les patients âgés et chez les
patients présentant des troubles rénaux ou hépatiques ne montrent aucune
différence avec une plus grande expérience acquise
dans la population diabétique générale.
Déclaration
des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent
tout effet
indésirable suspecté via l'Agence nationale de sécurité du médicament
et des produits de santé (ANSM) et le réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (hypoglycémie, hyperglycémie).
PRUDENCE en cas de consommation d'alcool.
CONTACTER IMMEDIATEMENT un médecin en cas de :
- Réactions allergiques graves : éruption et démangeaison sur l'ensemble du corps, une transpiration abondante, un essoufflement, des battements cardiaques rapides et des vertiges.
- Réaction au site d’injection (ecchymose, saignement, rougeur, urticaire, gonflement ou démangeaisons), en cas de persistance après quelques semaines d’utilisation du médicament.
En cas d'HYPOGLYCEMIE :
- Signes annonciateurs d’un taux de sucre dans le sang trop bas : maux de tête, difficulté d’élocution, rythme cardiaque rapide, sueurs froides, pâleur et froideur de la peau, nausées, sensation de faim excessive, tremblement ou sentiment de nervosité ou d’anxiété, sensation de fatigue, faiblesse et somnolence inhabituelles, confusion, difficultés de concentration, modifications transitoires de la vue.
- Conduite à tenir : Avaler des comprimés de glucose ou un autre aliment riche en sucre, comme des bonbons, des biscuits ou du jus de fruit. Mesurer le taux de sucre dans le sang, si possible, et se reposer.
- En cas d’évanouissement : allonger la personne sur le côté, appeler immédiatement un médecin, ne rien donner à manger ni à boire.
En cas d’HYPERGLYCEMIE :
- Signes annonciateurs d’un taux de sucre trop élevé dans le sang : sécheresse et rougeur de la peau, somnolence ou fatigue, sécheresse de la bouche, odeur fruitée (acétonique) de l’haleine, envie plus fréquente d’uriner, sensation de soif, perte d’appétit, malaise ou sensation de malaise (nausées ou vomissements).
- Conduite à tenir : Contrôler le taux de sucre dans le sang. Rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines ou le sang. Appeler immédiatement un médecin.
Grossesse
L'utilisation
de Tresiba chez la femme enceinte diabétique a été
étudiée dans un essai interventionnel (voir rubrique Propriétés
pharmacodynamiques). Une quantité modérée de données issues d'essai
clinique et de données après commercialisation chez les femmes enceintes (plus
de 400 grossesses) indique aucune malformation ou toxicité fœtale/néonatale.
Les études de reproduction animale n'ont pas révélé de différence entre
l'insuline dégludec et l'insuline humaine concernant
l'embryotoxicité et la tératogénicité.
Le traitement par Tresiba peut être envisagé pendant la grossesse, s'il est nécessaire sur le plan clinique.
Chez la femme enceinte diabétique, il est généralement recommandé d'intensifier le contrôle glycémique et la surveillance tout au long de la grossesse ainsi qu'en cas de projet de grossesse. Les besoins en insuline diminuent habituellement au cours du premier trimestre puis augmentent au cours des deuxième et troisième trimestres. Après l'accouchement, les besoins en insuline reviennent généralement rapidement au niveau antérieur à la grossesse. Une surveillance étroite du contrôle glycémique est recommandée et la dose d'insuline doit être ajustée individuellement.
Allaitement
Il n'y a pas
d'expérience clinique concernant l'utilisation de Tresiba
pendant l'allaitement. Chez les rats, l'insuline dégludec
était sécrétée dans le lait ; la concentration dans le lait était plus faible
que dans le plasma.
On ne sait pas si l'insuline dégludec est excrétée dans le lait maternel. Aucun effet métabolique n'est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons allaités.
Fertilité
Les études de
reproduction effectuées chez l'animal avec l'insuline dégludec
n'ont mis en évidence aucun effet indésirable sur la fertilité.
Un certain nombre de médicaments sont connus pour interagir avec le métabolisme du glucose.
Les substances suivantes peuvent réduire les besoins en insuline
Antidiabétiques oraux, agonistes des récepteurs du GLP-1, inhibiteurs
de la monoamine oxydase (IMAO), bêtabloquants, inhibiteurs de l'enzyme
de conversion de l'angiotensine (IEC), salicylés, stéroïdes
anabolisants et sulfamides.
Les substances suivantes peuvent augmenter les besoins en insuline
Contraceptifs oraux, thiazidiques, glucocorticoïdes, hormones
thyroïdiennes, sympathomimétiques, hormone de croissance et danazol.
Les bêtabloquants peuvent masquer les symptômes de l'hypoglycémie.
L'octréotide et le lanréotide peuvent accroître ou réduire les besoins en insuline.
L'alcool peut intensifier ou réduire l'effet hypoglycémiant de l'insuline.
Posologie
Ce médicament est une insuline basale pour administration sous-cutanée
une fois par jour à n'importe quel moment de la journée, de préférence
au même moment chaque jour.
La teneur en insuline des analogues de l'insuline, y compris l'insuline dégludec, est exprimée en unités. Une (1) unité d'insuline dégludec correspond à 1 unité internationale d'insuline humaine, à 1 unité d'insuline glargine (100 unités/ml) ou à 1 unité d'insuline détémir.
Chez les patients diabétiques de type 2, ce médicament peut être administré seul ou en association avec des antidiabétiques oraux, des agonistes des récepteurs du GLP-1 ou une insuline en bolus (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Chez les patients diabétiques de type 1, Tresiba doit être associé à une insuline d'action courte/rapide afin de couvrir les besoins en insuline lors des repas.
La dose de Tresiba doit être ajustée en fonction des besoins individuels du patient. Il est recommandé d'optimiser le contrôle glycémique par l'ajustement de la dose d'insuline en fonction de la glycémie à jeun.
Un ajustement de la dose peut être nécessaire si le patient augmente son activité physique, modifie son régime alimentaire habituel ou en cas de maladie concomitante.
Tresiba FlexTouch 100 unités/ml et 200 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
Tresiba est disponible en deux concentrations. Dans les deux cas, la dose nécessaire est sélectionnée en unités. Cependant, les paliers de dose sont différents pour les deux concentrations de ce médicament.
Tresiba est disponible en deux concentrations. Dans les deux cas, la dose nécessaire est sélectionnée en unités. Cependant, les paliers de dose sont différents pour les deux concentrations de ce médicament.
- Avec Tresiba 100 unités/ml, il est possible d'administrer une dose de 1 à 80 unités par injection, par paliers de 1 unité.
- Avec Tresiba 200 unités/ml, il est possible d'administrer une dose de 2 à 160 unités par injection, par paliers de 2 unités. Le volume injecté est alors diminué de moitié comparé au volume injecté avec les insulines basales concentrées à 100 unités/ml.
Le compteur de dose affiche le nombre d'unités indépendamment de la concentration et aucune conversion de dose ne doit être effectuée en cas de changement de la concentration administrée à un patient.
Tresiba FlexPen 100 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
- Avec Tresiba 100 unités/ml, il est possible d'administrer une dose de 1 à 60 unités par injection, par paliers de1 unité.
Flexibilité de l'heure d'administration de la dose
Occasionnellement, lorsque l'administration de la dose n'est pas
possible au même moment de la journée, Tresiba permet une flexibilité
de l'heure d'administration de l'insuline (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Un intervalle minimum de 8 heures entre deux injections devra toujours
être respecté. Il n'y a pas d'expérience clinique concernant la
flexibilité de l'heure d'administration de la dose avec Tresiba chez
les enfants et les adolescents.
Il est conseillé aux patients qui oublient une injection de la faire dès qu'ils s'en rendent compte, puis de reprendre leur schéma posologique habituel en une fois par jour.
Initiation
Patients diabétiques de type 2
La dose initiale journalière recommandée est de 10 unités, suivie par des ajustements de dose individuels.
Patients diabétiques de type 1
Tresiba doit être utilisé une fois par jour avec l'insuline administrée
au moment du repas et nécessite ensuite des ajustements de dose
individuels.
En remplacement d'autres insulines
Il est recommandé de surveiller attentivement la glycémie lors du
changement de traitement et durant les semaines suivantes. Il pourra
être nécessaire d'ajuster les doses et les horaires d'administration
des insulines d'action courte ou d'action rapide ou des autres
traitements antidiabétiques concomitants.
Patients diabétiques de type 2
Chez les patients diabétiques de type 2, et précédemment traités par
insuline basale administrée une fois par jour, basale-bolus,
prémélangée ou sous insuline qu'ils mélangent eux-mêmes, le passage de
l'insuline basale à Tresiba peut se faire dose pour dose sur la base de
la dose précédente d'insuline basale quotidienne, suivi par des
ajustements de dose individuels.
Une réduction de la dose de 20 % basée
sur la dose précédente d'insuline basale, suivie par des ajustements de
dose individuels, devra être envisagée en cas :
- de passage d'une insuline basale administrée deux fois par jour à Tresiba
- de passage de l'insuline glargine (300 unités/ml) à Tresiba
Patients diabétiques de type 1
Chez les patients diabétiques de type 1, une réduction de la dose de 20
% basée sur la dose précédente d'insuline basale quotidienne ou de la
composante basale d'un traitement par perfusion sous-cutanée continue
d'insuline doit être considérée, suivi par des ajustements de dose
individuels en fonction de la réponse glycémique.
Utilisation de Tresiba en association avec des agonistes des récepteurs du GLP-1 chez les patients diabétiques de type 2
Lors de l'ajout de Tresiba à des agonistes des récepteurs du GLP-1, la dose initiale journalière recommandée est de 10 unités, suivie par des ajustements de dose individuels.
Lors de l'ajout d'agonistes des récepteurs du GLP-1 à Tresiba, il est recommandé de diminuer la dose de Tresiba de 20 % afin de minimiser le risque d'hypoglycémie. Par la suite, la posologie doit être ajustée individuellement.
Populations particulières
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Tresiba peut être utilisé chez les patients âgés. Il est nécessaire
d'intensifier la surveillance glycémique et d'ajuster la dose
d'insuline de façon individuelle (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Troubles rénaux ou hépatiques
Tresiba peut être utilisé chez les patients présentant des troubles
rénaux ou hépatiques. Il est nécessaire d'intensifier la surveillance
glycémique et d'ajuster la dose d'insuline de façon individuelle (voir
rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Population pédiatrique
Il n'y a pas d'expérience clinique concernant l'utilisation de ce
médicament chez les enfants âgés de moins 1 an. Ce médicament peut être
utilisé chez les adolescents et les enfants à partir de l'âge de 1 an
(voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Lors du passage
de l'insuline basale à Tresiba, une diminution de la dose de l'insuline
basale et bolus devra être envisagée de façon individuelle afin de
diminuer le risque d'hypoglycémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Mode d'administration
Voie sous-cutanée uniquement.
Tresiba ne doit pas être administré par
voie intraveineuse en raison du risque d'hypoglycémie sévère. Ce
médicament ne doit pas être administré par voie intramusculaire car
l'absorption pourrait en être modifiée.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les pompes à perfusion d'insuline.
Tresiba ne doit pas être prélevé de la cartouche du stylo prérempli dans une seringue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Tresiba est administré par voie sous-cutanée par injection dans la cuisse, le haut du bras ou la paroi abdominale. Une rotation des sites d'injection devra toujours être effectuée au sein d'une même région afin de diminuer le risque de développer une lipodystrophie et une amyloïdose cutanée (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).
Les patients doivent être informés qu'ils doivent toujours utiliser une aiguille neuve. La réutilisation des aiguilles du stylo à insuline augmente le risque d'obstruction des aiguilles pouvant conduire à un sous ou à un surdosage. En cas d'obstruction des aiguilles, les patients doivent suivre les instructions décrites dans les instructions d'utilisation accompagnant la notice (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation).
Tresiba FlexTouch 100 unités/ml et Tresiba 200 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
Tresiba se présente sous forme de stylo prérempli conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist.
- Le stylo prérempli de 100 unités/ml permet d'injecter de 1 à 80 unités par paliers de 1 unité.
- Le stylo prérempli de 200 unités/ml permet d'injecter de 2 à 160 unités par paliers de 2 unités.
Tresiba Penfill 100 unités/ml, solution injectable en cartouche
Tresiba est présenté dans une cartouche conçue pour être utilisée avec
des systèmes d'administration de l'insuline Novo Nordisk et des
aiguilles NovoFine ou NovoTwist.
Tresiba FlexPen 100 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
Tresiba se présente sous forme de stylo prérempli conçu pour être
utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist. Tresiba FlexPen
permet d'injecter de 1 à 60 unités par paliers de 1 unité.
Durée de conservation :
30 mois.
Après la première utilisation ou gardé sur soi en réserve, le médicament peut être conservé pour une durée maximale de 8 semaines. À conserver à une température ne dépassant pas 30°C. Ne pas conserver au réfrigérateur. Conserver les cartouches dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Précautions particulières de conservation :
Avant la première utilisation :
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Maintenir à distance de l'élément de refroidissement.
Conserver les cartouches dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après la première utilisation, voir la rubrique Durée de conservation.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Des substances mélangées à Tresiba peuvent entraîner une dégradation de l'insuline dégludec.
Tresiba ne doit pas être ajouté aux solutés de perfusion.
Pour les insulines, il n'existe pas de définition spécifique du
surdosage. Cependant, une hypoglycémie peut évoluer par étapes
successives si le patient reçoit plus d'insuline que nécessaire :
-
Les épisodes d'hypoglycémie modérée peuvent être traités par administration orale de glucose ou d'autres aliments sucrés. On conseille donc aux patients d'avoir toujours sur eux des aliments contenant du glucose.
-
Les épisodes d'hypoglycémie sévère, au cours desquels le patient n'est pas capable de s'auto-traiter, peuvent être traités par du glucagon, ou par administration intraveineuse de glucose par les professionnels de santé. Si le patient ne répond pas au glucagon dans un délai de 10 à 15 minutes, du glucose devra être administré par voie intraveineuse. Dès que le patient a repris connaissance, une prise orale de glucides est recommandée afin de prévenir une rechute.
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète. Insulines et analogues pour injection, d'action lente, code ATC : A10AE06.
Mécanisme d'action
L'insuline
dégludec se lie spécifiquement au récepteur de l'insuline humaine et a
donc les mêmes effets pharmacologiques que l'insuline humaine.
L'effet hypoglycémiant de l'insuline est dû à la liaison de l'insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses, facilitant ainsi l'assimilation du glucose, et à l'inhibition simultanée de la production hépatique de glucose.
Effets pharmacodynamiques
Tresiba est une insuline basale qui forme des multi-hexamères solubles
après injection sous-cutanée, ce qui entraîne un dépôt à partir duquel
l'insuline dégludec est lentement absorbée en continu dans la
circulation, avec pour résultat un effet hypoglycémiant stable et plat
de Tresiba (voir figure 1). Sur une période de 24 heures avec un
traitement une fois par jour, l'effet hypoglycémiant de Tresiba,
contrairement à l'insuline glargine, se distribue de manière égale
entre les 12 premières heures et les 12 heures suivantes (ASCVPG,0-12h,EE/ASCVPG,total,EE = 0,5).
Figure 1 Profil lissé de la vitesse de perfusion du glucose à l'état d'équilibre - Profil moyen 0-24 heures - IDeg 100 unités/ml 0,6 unités/kg - Etude 1987
La durée d'action de Tresiba est supérieure à 42 heures aux doses thérapeutiques.
L'état d'équilibre sera atteint au bout de 2 à 3 jours d'administration de la dose.
La variabilité quotidienne, exprimée par le coefficient de variation, de l'effet hypoglycémiant pendant un intervalle de dose de 0 à 24 heures à l'état d'équilibre (ASCVPG,τ,EE) est de 20 % pour l'insuline dégludec, ce qui est significativement inférieure à celle de l'insuline glargine (100 unités/ml).
L'effet hypoglycémiant total de Tresiba augmente linéairement avec la dose.
L'effet hypoglycémiant total est comparable pour Tresiba 100 unités/ml et 200 unités/ml après l'administration d'une même dose des deux produits.
Aucune différence cliniquement significative de la pharmacodynamique de ce médicament n'a été observée entre les patients jeunes et âgés.
Efficacité et sécurité clinique
11 essais cliniques multi-nationaux, randomisés, contrôlés, en ouvert,
en parallèle, « treat-to-target » d'une durée de 26 ou 52 semaines ont
été menés, exposant à Tresiba un total de 4 275 patients (1 102
diabétiques de type 1 et 3 173 un diabète de type 2).
L'effet de Tresiba a été évalué dans des essais cliniques en ouvert chez des patients diabétiques de type 1 (tableau 2), chez des patients n'ayant jamais reçu d'insuline (initiation de l'insulinothérapie dans le diabète de type 2, tableau 3) et chez des patients sous insuline (intensification de l'insulinothérapie dans le diabète de type 2, tableau 4) avec des horaires d'administration aussi bien fixes que flexibles (tableau 5). La non-infériorité de la réduction de l'HbA1c entre le début et la fin de l'étude a été confirmée dans tous les essais menés versus tous les comparateurs (insuline détémir et insuline glargine (100 unités/ml)). Alors que les améliorations de l'HbA1c étaient non-inférieures comparativement aux autres insulines, Tresiba était statistiquement supérieur par rapport à la sitagliptine, en termes de réduction de l'HbA1c (tableau 4).
Dans une méta-analyse prospective prédéfinie portant sur sept essais en ouvert, confirmatoires « treat-to-target » chez des patients diabétiques de type 1 et de type 2, Tresiba était supérieur à l'insuline glargine (100 unités/ml) (administré conformément à l'AMM) en termes de diminution du nombre d'épisodes d'hypoglycémie confirmée apparaissant sous traitement (s'expliquant par un bénéfice dans le diabète de type 2, voir tableau 1) et d'épisodes d'hypoglycémie nocturne confirmée. La réduction des hypoglycémies a été obtenue avec une glycémie à jeun moyenne plus basse avec Tresiba qu'avec l'insuline glargine.
Tableau 1 Résultats de la méta-analyse sur l'hypoglycémie
| Hypoglycémie confirméea | ||
Rapport du risque estimé (insuline dégludec/insulineglargine) | | Total | Nocturne |
Diabète de type 1 + diabète de type 2 (poolés) | | 0,91* | 0,74* |
Période d'entretien b | | 0,84* | 0,68* |
Patients gériatriques ≥ 65 ans | | 0,82 | 0,65* |
Diabète de type 1 | | 1,10 | 0,83 |
Période d'entretien b | | 1,02 | 0,75* |
Diabète de type 2 | | 0,83* | 0,68* |
Période d'entretien b | | 0,75* | 0,62* |
Insuline basale seule chez des patients n'ayant jamais reçu d'insuline | | 0,83* | 0,64* |
* Statistiquement significatif. a L'hypoglycémie
confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie
plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne
aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme
un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin. b Épisodes à partir de la semaine 16.
Il n'y a pas de développement cliniquement pertinent d'anticorps dirigés contre l'insuline après un traitement à long terme avec Tresiba.
Tableau 2 Résultats des essais cliniques en ouvert dans le diabète de type 1
| 52 semaines de traitement | 26 semaines de traitement | ||
| Tresiba1 | Insuline glargine (100 unités/ml)1 | Tresiba1 | Insuline détémir1 |
n | 472 | 157 | 302 | 153 |
HbA1c (%) | ||||
Fin de l'essai | 7,3 | 7,3 | 7,3 | 7,3 |
Variation moyenne | -0,40 | -0,39 | -0,73 | -0,65 |
| Différence : -0,01 [-0,14 ; 0,11] | Différence : -0,09 [-0,23 ; 0,05] | ||
Glycémie à jeûn (mmol/l) | ||||
Fin de l'essai | 7,8 | 8,3 | 7,3 | 8,9 |
Variation moyenne | -1,27 | -1,39 | -2,60 | -0,62 |
| Différence : -0,33 [-1,03 ; 0,36] | Différence : -1,66 [-2,37 ; -0,95] | ||
Taux d'hypoglycémie (par patient-année d'exposition) | ||||
Sévère | 0,21 | 0,16 | 0,31 | 0,39 |
Confirmée2 | 42,54 | 40,18 | 45,83 | 45,69 |
| Ratio : 1,07 [0,89 ; 1,28] | Ratio : 0,98 [0,80 ; 1,20] | ||
Nocturne confirmée2 | 4,41 | 5,86 | 4,14 | 5,93 |
| Ratio : 0,75 [0,59 ; 0,96] | Ratio : 0,66 [0,49 ; 0,88] |
1 Dans
un schéma d'administration en une fois par jour + insuline asparte pour
couvrir les besoins en insuline nécessaires pour les repas
2 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
2 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
Tableau
3 Résultats des essais cliniques en ouvert chez des patients
diabétiques de type 2 n'ayant jamais reçu d'insuline (initiation de
l'insulinothérapie)
| 52 semaines de traitement | 26 semaines de traitement | ||
| Tresiba1 | Insuline glargine (100 unités/ml)1 | Tresiba1 | Insuline glargine (100 unités/ml)1 |
n | 773 | 257 | 228 | 229 |
HbA1c (%) | ||||
Fin de l'essai | 7,1 | 7,0 | 7,0 | 6,9 |
Variation moyenne | -1,06 | -1,19 | -1,30 | -1,32 |
| Différence : 0,09 [-0,04 ; 0,22] | Différence : 0,04 [-0,11 ; 0,19] | ||
Glycémie à jeûn (mmol/l) | | |||
Fin de l'essai | 5,9 | 6,4 | 5,9 | 6,3 |
Variation moyenne | -3,76 | -3,30 | -3,70 | -3,38 |
| Différence : -0,43 [-0,74 ; -0,13] | Différence : -0,42 [-0,78 ; -0,06] | ||
Taux d'hypoglycémie (par patient-année d'exposition) | ||||
Sévère | 0 | 0,02 | 0 | 0 |
Confirmée2 | 1,52 | 1,85 | 1,22 | 1,42 |
| Ratio : 0,82 [0,64 ; 1,04] | Ratio : 0,86 [0,58 ; 1,28] | ||
Nocturne confirmée2 | 0,25 | 0,39 | 0,18 | 0,28 |
| Ratio : 0,64 [0,42 ; 0,98] | Ratio : 0,64 [0,30 ; 1,37] |
1 Schéma d'administration en une fois par jour + metformine ± inhibiteur de la DPP-4
2 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
2 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
Tableau 4 Résultats des essais
cliniques en ouvert dans le diabète de type 2 : à gauche - patients
sous insuline basale, à droite - patients n'ayant jamais reçu d'insuline
| 52 semaines de traitement | 26 semaines de traitement | ||
| Tresiba1 | Insuline glargine (100unités/ml)1 | Tresiba2 | Sitagliptine2 |
n | 744 | 248 | 225 | 222 |
HbA1c (%) | ||||
Fin de l'essai | 7,1 | 7,1 | 7,2 | 7,7 |
Variation moyenne | -1,17 | -1,29 | -1,56 | -1,22 |
| Différence : 0,08 [-0,05 ; 0,21] | Différence : -0,43 [-0,61 ; -0,24] | ||
Glycémie à jeûn (mmol/l) | ||||
Fin de l'essai | 6,8 | 7,1 | 6,2 | 8,5 |
Variation moyenne | -2,44 | -2,14 | -3,22 | -1,39 |
| Différence : -0,29 [-0,65 ; 0,06] | Différence : -2,17 [-2,59 ; -1,74] | ||
Taux d'hypoglycémie (par patient-année d'exposition) | ||||
Hypoglycémie sévère | 0,06 | 0,05 | 0,01 | 0 |
Confirmée3 | 11,09 | 13,63 | 3,07 | 1,26 |
| Ratio : 0,82 [0,69 ; 0,99] | Ratio : 3,81 [2,40 ; 6,05] | ||
Nocturne confirmée3 | 1,39 | 1,84 | 0,52 | 0,30 |
| Ratio : 0,75 [0,58 ; 0,99] | Ratio : 1,93 [0,90 ; 4,10] |
1 Schéma
d'administration en une fois par jour + insuline asparte pour couvrir
les besoins en insuline nécessaires pour les repas ± metformine ±
pioglitazone
2 Schéma d'administration en une fois par jour ± metformine sulfamides/glinide ± pioglitazone
3 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
2 Schéma d'administration en une fois par jour ± metformine sulfamides/glinide ± pioglitazone
3 L'hypoglycémie confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin.
Tableau 5 Résultats d'un essai clinique en ouvert avec un horaire d'administration flexible de Tresiba dans le diabète de type 2
| 26 semaines de traitement | |||
| Tresiba1 | Tresiba Flex2 | Insuline glargine (100 unités/ml)3 | |
n | 228 | 229 | 230 | |
HbA1c (%) | ||||
Fin de l'essai | 7,3 | 7,2 | 7,1 | |
Variation moyenne | -1,07 | -1,28 | -1,26 | |
| Différence : -0,13 [-0,29 ; 0,03]5 | Différence : 0,04 [-0,12 ; 0,20] | ||
Glycémie à jeûn (mmol/l) | ||||
Fin de l'essai | 5,8 | 5,8 | 6,2 | |
Variation moyenne par rapport à l'inclusion | -2,91 | -3,15 | -2,78 | |
| Différence : -0,05 [-0,45 ; 0,35]5 | Différence : -0,42 [-0,82 ; -0,02] | ||
Taux d'hypoglycémie (par patient-année d'exposition) | ||||
Sévère | 0,02 | 0,02 | 0,02 | |
Confirmée4 | 3,63 | 3,64 | 3,48 | |
| Ratio : 1,10 [0,79 ; 1,52]6 | Ratio : 1,03 [0,75 ; 1,40] | ||
Nocturne confirmée4 | 0,56 | 0,63 | 0,75 | |
| Ratio : 1,18 [0,66 ; 2,12]6 | Ratio : 0,77 [0,44 ; 1,35] |
1 Schéma
d'administration en une fois par jour (avec le repas principal du soir)
+ un ou deux des antidiabétiques oraux suivants : sulfamides,
metformine ou inhibiteur de la DPP-4
2 Schéma d'administration flexible en une fois par jour (intervalles d'environ 8-40 heures entre les injections) + un ou deux antidiabétiques oraux suivants : sulfamides, metformine ou inhibiteur de la DPP-4
3 Schéma d'administration en une fois par jour + un ou deux des antidiabétiques oraux suivants : sulfamides, metformine ou inhibiteur de la DPP-4
2 Schéma d'administration flexible en une fois par jour (intervalles d'environ 8-40 heures entre les injections) + un ou deux antidiabétiques oraux suivants : sulfamides, metformine ou inhibiteur de la DPP-4
3 Schéma d'administration en une fois par jour + un ou deux des antidiabétiques oraux suivants : sulfamides, metformine ou inhibiteur de la DPP-4
4 L'hypoglycémie
confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie
plasmatique < 3,1 mmol/l ou par la nécessité qu'une tierce personne
aide le patient. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme
un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin
5 La différence correspond à Tresiba Flex - Tresiba
6 Le ratio correspond à Tresiba Flex/Tresiba.
5 La différence correspond à Tresiba Flex - Tresiba
6 Le ratio correspond à Tresiba Flex/Tresiba.
Dans un essai clinique de 104 semaines, 57 % des patients diabétiques de type 2, traités par Tresiba (insuline dégludec) en association avec la metformine, ont atteint la cible d'HbA1c < 7,0 %. Les patients restants ont poursuivi dans un essai clinique en ouvert de 26 semaines et ont été randomisés pour recevoir, en plus de leur traitement, soit le liraglutide soit une seule injection d'insuline asparte (lors du repas le plus copieux). Dans le bras insuline dégludec + liraglutide, la dose d'insuline a été réduite de 20 % afin de diminuer le risque d'hypoglycémie. L'ajout du liraglutide a entraîné une réduction significativement et statistiquement plus importante de l'HbA1c (-0,73 % pour le liraglutide vs -0,40 % pour le comparateur, moyennes estimées) et du poids corporel (-3,03 kg vs 0,72 kg, moyennes estimées). Le taux d'épisodes hypoglycémiques (par patient-année d'exposition) était statistiquement et significativement plus bas lors de l'ajout du liraglutide par rapport à l'ajout d'une seule injection d'insuline asparte (1,0 vs 8,15 ; ratio : 0,13 ; IC 95 % : 0,08 à 0,21).
Par ailleurs, deux essais « treat-to-target » de 64 semaines, randomisés en double-aveugle, contrôlés en cross over, ont été menés chez des patients présentant au moins un facteur de risque d'hypoglycémie et présentant un diabète de type 1 (501 patients) ou un diabète de type 2 (721 patients). Les patients ont été randomisés pour recevoir soit du Tresiba soit de l'insuline glargine (100 unités/ml), suivi d'un cross over. Les essais ont évalué le taux d'hypoglycémie du traitement par Tresiba par rapport à l'insuline glargine (100 unités/ml) (voir Tableau 6).
Tableau 6 Résultats d'essais cliniques cross-over en double-aveugle dans le diabète de type 1 et le diabète de type 2
| Diabète de type 1 | Diabète de type 2 | ||
| Tresiba1 | Insulin glargine (100 unités/ml)1 | Tresiba2 | Insulin glargine (100 unités/ml)2 |
n | 501 | 721 | ||
HbA1c (%) | ||||
Début du traitement | 7,6 | 7,6 | ||
Fin du traitement | 6,9 | 6,9 | 7,1 | 7,0 |
Glycémie à jeûn (mmol/L) | ||||
Début du traitement | 9,4 | 7,6 | ||
Fin du traitement | 7,5 | 8,4 | 6,0 | 6,1 |
Taux d'hypoglycémies sévères3 | ||||
Par période de maintenance4 | 0,69 | 0,92 | 0,05 | 0,09 |
Ratio : 0,65 [0,48 ; 0,89] | Ratio : 0,54 [0,21 ; 1,42] | |||
Taux d'hypoglycémie sévère ou d'hypoglycémie symptomatiques confirmées3,5 | ||||
Par période de maintenance4 | 22,01 | 24,63 | 1,86 | 2,65 |
Ratio: 0,89 [0,85 ; 0,94] | Ratio : 0,70 [0,61 ; 0,80] | |||
Taux d'hypoglycémie sévère ou d'hypoglycémies nocturnes symptomatiques confirmées3,5 | ||||
Par période de maintenance4 | 2,77 | 4,29 | 0,55 | 0,94 |
Ratio : 0,64 [0,56 ; 0,73] | Ratio : 0,58 [0,46 ; 0,74] |
1 Dans un schéma posologique en une fois par jour + insuline asparte pour couvrir les besoins en insuline au moment des repas
2 Dans un schéma posologique en une fois par jour + ADO (toute association de metformine, inhibiteur de la DDP-4, inhibiteur de l'alpha-glucosidase, thiazolidinediones et d'inhibiteur de SGLT-T2)
3 Par patient-année d'exposition
4 Épisodes à partir de la semaine 16 dans chaque période de traitement
5 L'hypoglycémie symptomatique confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin
2 Dans un schéma posologique en une fois par jour + ADO (toute association de metformine, inhibiteur de la DDP-4, inhibiteur de l'alpha-glucosidase, thiazolidinediones et d'inhibiteur de SGLT-T2)
3 Par patient-année d'exposition
4 Épisodes à partir de la semaine 16 dans chaque période de traitement
5 L'hypoglycémie symptomatique confirmée était définie comme un épisode confirmé par une glycémie plasmatique < 3,1 mmol/l. L'hypoglycémie nocturne confirmée était définie comme un épisode survenant entre minuit et 6 heures du matin
Évaluation cardiovasculaire
DEVOTE
est un essai clinique randomisé, en double-aveugle et mené en fonction
des évènements avec une durée moyenne de 2 ans comparant la sécurité
cardiovasculaire de Tresiba versus l'insuline glargine (100 unités/ml)
chez 7 637 patients présentant un diabète de type 2 avec un risque
élevé d'évènements cardiovasculaires.
L'analyse
primaire était le délai de survenue, depuis la randomisation, du
premier évènement cardiovasculaire majeur (MACE) composé de 3 points
définis par mortalité cardiovasculaire, infarctus du myocarde non fatal
ou accident vasculaire cérébral non fatal. L'essai a été conçu comme un
essai de non-infériorité afin d'exclure une marge de risque
pré-spécifiée de 1,3 pour le hazard ratio du MACE comparant Tresiba à
l'insuline glargine. La sécurité cardiovasculaire de Tresiba en
comparaison à l'insuline glargine a été confirmée (Hazard Ratio 0,91
[0,78 ; 1,06]) (Figure 2).
Les
résultats des analyses en sous-groupe (par exemple : le sexe,
l'ancienneté du diabète, le niveau de risque cardiovasculaire et le
traitment d'insuline précédent) étaient alignés avec l'analyse primaire.
n : nombre de sujets avec un premier événement confirmé pendant l'essai par le EAC (Comité d'arbitrage d'événements).
% : Pourcentage de sujets avec un premier événement confirmé par le EAC
relatif au nombre de sujets randomisés. EAC : comité d'arbitrage
d'événements. CV : Cardiovasculaire. IM : Infarctus du myocarde. IC :
Interval de confiance à 95 %.
Figure 2 Graphique en foret de l'Analyses du critère composite MACE en
3 points et des critères d'évaluation cardiovasculaires individuels
dans DEVOTE
La valeur de l'HbA1c à l'inclusion était de 8,4 % dans les deux sous groupes de traitement et après deux ans l'HbA1c était de 7,5 % avec Tresiba et l'insuline glargine.
Tresiba était supérieur à l'insuline glargine sur les événements hypoglycémiques sévères avec un taux et une proportion plus faibles de sujets présentant une hypoglycémie sévère. Le taux d'hypoglycémie sévère nocturne était significativement plus faible pour Tresiba par rapport à l'insuline glargine (Tableau 7).
Tableau 7 Résultats de DEVOTE
| Tresiba1 | Insuline glargine (100 unités/ml)1 |
n | 3,818 | 3,819 |
Taux d'hypoglycémie (par 100 patients-année d'observation) | ||
Sévère | 3,70 | 6,25 |
| Taux de ratio : 0,60 [0,48 ; 0,76] | |
Nocturne sévère2 | 0,65 | 1,40 |
| Taux de ratio : 0,47 [0,31 ; 0,73] | |
Proportions de patients avec une hypoglycémie (pourcentage de patients) | ||
Sévère | 4,9 | 6,6 |
| Odds ratio : 0,73 [0,60 ; 0,89] |
1 En ajout à une prise en charge standard du diabètes et de la maladie cardiovasculaire.
2 Les hypoglycémies nocturnes sévères ont été définies comme des épisodes survenant entre minuit et 6 heures du matin.
2 Les hypoglycémies nocturnes sévères ont été définies comme des épisodes survenant entre minuit et 6 heures du matin.
Grossesse
Tresiba
a été étudié lors d'un essai clinique en ouvert, randomisé, avec
comparateur actif, dans lequel des femmes enceintes diabétiques de type
1 ont été traitées dans le cadre d'un schéma thérapeutique de type
basal-bolus par Tresiba (92 femmes) ou par insuline détémir (96 femmes)
comme insuline basale, tous deux associés à l'insuline asparte pour
couvrir les besoins en insuline prandiale (EXPECT).
Concernant le taux d'HbA1c lors de la dernière visite avant l'accouchement après la 16ème semaine de gestation, Tresiba était non inférieur à l'insuline détémir. De plus, aucune différence n'a été observée entre les 2 groupes en termes de contrôle glycémique (variation de l'HbA1c, de la glycémie à jeun et de la glycémie post-prandiale) pendant la grossesse.
Aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée entre Tresiba et l'insuline détémir au niveau des critères d'évaluation de la sécurité maternelle : hypoglycémie, accouchement avant le terme et événements indésirables au cours de la grossesse. Une pré-éclampsie a été rapportée chez 12 sujets traités par Tresiba (13,2 %) et chez 7 sujets (7,4 %) traités par l'insuline détémir. Une césarienne non planifiée a été rapportée chez 23 sujets (25,3 %) traités par Tresiba et chez 15 sujets (16,0 %) traités par l'insuline détémir. La majorité des événements indésirables rapportés dans les deux bras étaient non graves, d'intensité légère, peu susceptibles d'être liés au produit de l'essai et étaient « rétabli/résolu ». Aucun décès n'a été rapporté chez les sujets randomisés dans l'essai.
Aucun décès périnatal ou néonatal n'a été rapporté. Aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée entre Tresiba et l'insuline détémir au niveau des critères d'évaluation de la grossesse (mort foetale précoce, présence d'anomalies majeures, hypoglycémie néonatale, mortalité périnatale, mortalité néonatale, macrosomie foetale, grand pour l'âge gestationnel et événements indésirables chez le nourrisson au cours des 30 jours suivant la naissance).
Population pédiatrique
L'Agence
européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de
soumettre les résultats d'essais réalisés avec Tresiba chez :
- les nouveau-nés et les nourrissons, de la naissance jusqu'à moins de 12 mois, diabétiques de type 1 et les enfants, de la naissance jusqu'à moins de 10 ans, diabétiques de type 2, au motif que la maladie ou l'affection à laquelle ce médicament est destiné ne survient pas dans le sous-groupe pédiatrique spécifié (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
L'efficacité et la sécurité de Tresiba ont été étudiés dans un essai clinique contrôlé, randomisé en 1:1, de 26 semaines chez des enfants et des adolescents diabétiques de type 1 (n = 350), suivi d'une période d'extension de 26 semaines (n = 280). Le bras Tresiba comprenait 43 enfants âgés de 1 à 5 ans, 70 enfants âgés de 6 à 11 ans et 61 adolescents âgés de 12 à 17 ans. L'administration de Tresiba une fois par jour a montré une réduction similaire du taux d'HbA1C à la semaine 52 et une diminution plus importante de la glycémie à jeun par rapport à l'inclusion versus le comparateur, l'insuline détémir administrée une à deux fois par jour. Les doses journalières de Tresiba étaient de 30 % inférieures à celles de l'insuline détémir. Les taux (évènements par patient-année d'exposition) d'hypoglycémie sévère (définition ISPAD ; 0,51 vs 0,33), d'hypoglycémie confirmée (57,71 vs 54,05) et d'hypoglycémie nocturne confirmée (6,03 vs 7,60) étaient comparables entre Tresiba et l'insuline détémir. Dans les deux bras de traitement, les enfants âgés de 6 à 11 ans avaient un taux numériquement plus élevé d'hypoglycémie confirmée par rapport aux autres tranches d'âge. Un taux numériquement plus élevé d'hypoglycémie sévère a été observé chez les enfants âgés de 6 à 11 ans dans le bras Tresiba. Le taux d'épisodes hyperglycémiques associés à une cétose était significativement plus faible avec Tresiba par rapport à l'insuline détémir (0,68 et 1,09 respectivement). Aucun problème de sécurité n'a été identifié avec Tresiba en ce qui concerne les effets indésirables et les paramètres standards de sécurité. Le développement des anticorps était limité et n'a eu aucun impact clinique. Les données d'efficacité et de sécurité chez les patients adolescents diabétiques de type 2 ont été extrapolées à partir de données de patients adolescents et adultes diabétiques de type 1 et de patients adultes diabétiques de type 2. Les résultats confortent l'utilisation de Tresiba chez les patients adolescents diabétiques de type 2.
Absorption
Après injection sous-cutanée, des multi-hexamères solubles et stables se
forment, créant un dépôt d'insuline dans le tissu sous-cutané. Les monomères
d'insuline dégludec se séparent progressivement des multi-hexamères, ce qui permet
une libération lente et continue d'insuline dégludec dans la circulation.
La concentration sérique à l'état d'équilibre est atteinte au bout de 2 à 3 jours d'administration quotidienne de Tresiba.
Sur une période de 24 heures avec un traitement en une fois par jour, l'exposition à l'insuline dégludec était distribuée de manière égale entre les 12 premières heures et les 12 heures suivantes. Le rapport entre l'ASCIDeg,0-12h,EE et l'ASCIDeg,τ,EE était de 0,5.
Distribution
L'affinité de l'insuline dégludec pour l'albumine sérique correspond à une
liaison aux protéines plasmatiques > 99 % dans le plasma humain.
Biotransformation
La dégradation de l'insuline dégludec est semblable à celle de l'insuline
humaine. Tous les métabolites formés sont inactifs.
Élimination
La demi-vie après une administration sous-cutanée de Tresiba est déterminée par
la vitesse d'absorption à partir du tissu sous-cutané. La demi-vie de Tresiba
est d'environ 25 heures indépendamment de la dose.
Linéarité
Un effet proportionnel de la dose à l'exposition totale est observé après
injection sous-cutanée aux doses thérapeutiques. Lors de la comparaison
directe, les conditions de bioéquivalence sont satisfaites avec Tresiba 100
unités/ml et Tresiba 200 unités/ml (basé sur ASCIDeg,t,EE
et Cmax, IDeg,EE).
Sexe
Aucune différence liée au sexe n'a été observée au niveau des propriétés
pharmacocinétiques de ce médicament.
Patients
âgés, origine ethnique, insuffisance rénale ou hépatique
Aucune différence de la pharmacocinétique de l'insuline dégludec n'a été
observée entre les patients âgés et les patients adultes plus jeunes, entre les
différentes origines ethniques ou entre les sujets sains et les patients
présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Population pédiatrique
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline dégludec chez des enfants (de 1
à 11 ans) et des adolescents (de 12 à 18 ans) étaient comparables, à l'état
d'équilibre, à celles observées chez les adultes diabétiques de type 1.
L'exposition totale après l'administration d'une dose unique était, cependant,
plus élevée chez les enfants et les adolescents que chez les adultes avec un
diabète de type 1.
Ce médicament n'a pas d'influence ou une influence négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, les capacités de concentration et les réflexes du patient peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie. Ceci pourrait constituer un risque dans les situations où ces facultés sont indispensables (par exemple la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines).
Les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d'éviter toute hypoglycémie pendant la conduite de véhicules. Ceci est particulièrement important chez les patients peu ou mal familiarisés avec les signes précurseurs d'hypoglycémie ou sujets à de fréquents épisodes hypoglycémiques. Dans de telles circonstances, l'aptitude à conduire des véhicules doit être réévaluée.
Les données non cliniques issues des études de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction n'ont pas révélé d'éléments préoccupants pour la sécurité humaine.
Le rapport du pouvoir mitogène sur le potentiel métabolique de l'insuline dégludec est semblable à celui de l'insuline humaine.
Ce médicament est réservé à l'utilisation par un seul patient. Le stylo prérempli ne doit pas être rempli.
Tresiba ne doit pas être utilisé si la solution n'est pas limpide et incolore.
Tresiba ne doit pas être utilisé s'il a été congelé.
Une aiguille neuve doit toujours être fixée avant chaque utilisation. Les aiguilles ne doivent pas être réutilisées. Le patient doit jeter l'aiguille après chaque injection.
En cas d'obstruction des aiguilles, les patients doivent suivre les instructions décrites dans les instructions d'utilisation accompagnant la notice.
Tout déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Consulter la notice pour des instructions détaillées d'utilisation.
Tresiba en stylo prérempli est disponible en deux concentrations. « Tresiba 100 unités/ml » ou « Tresiba 200 unités/ml » est clairement mentionné sur l'étiquette du stylo et sur l'emballage.
Tresiba FlexTouch 100 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
L'emballage et l'étiquette de Tresiba 100 unités/ml sont vert clair.
Le stylo prérempli est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist d'une longueur maximale de 8 mm.
Il délivre de 1 à 80 unités par paliers de 1 unité. Les instructions
détaillées qui accompagnent le stylo prérempli doivent être respectées.
Tresiba FlexTouch 200 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
L'emballage et l'étiquette de Tresiba 200 unités/ml sont rayés de vert
foncé avec un cadre rouge mettant en évidence la concentration.
Le stylo prérempli est conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine ou NovoTwist d'une longueur maximale de 8 mm.
Il délivre de 2 à 160 unités par paliers de 2 unités. Les instructions
détaillées qui accompagnent le stylo prérempli doivent être respectées.
Tresiba Penfill 100 unités/ml, solution injectable en cartouche
La cartouche est conçue pour être utilisée avec les systèmes
d'administration Novo Nordisk (dispositifs durables pour utilisations
répétées non fournis dans l'emballage) et les aiguilles NovoFine ou
NovoTwist d'une longueur maximale de 8 mm. Les instructions détaillées
qui accompagnent le système d'administration doivent être respectées.
Tresiba FlexPen 100 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli
L'emballage et l'étiquette de Tresiba 100 unités/ml sont vert clair.
Le stylo prérempli est conçu pour être utilisé avec les aiguilles
NovoFine ou NovoTwist d'une longueur maximale de 8 mm. Il délivre de 1
à 60 unités par paliers de 1 unité. Les instructions détaillées qui
accompagnent le stylo prérempli doivent être respectées.
Liste II.
Tresiba Penfill 100 unités/ml, solution injectable en cartouche
Solution injectable
Solution neutre, incolore et limpide.
Solution de 3 ml en cartouche (verre de type 1) munie d'un piston (halobutyle) et d'une feuille en caoutchouc stratifiée (halobutyle/polyisoprène) contenue dans une boîte.
Boîte de 5 cartouches.
Une cartouche contient 300 unités d'insuline dégludec dans une solution de 3 ml.
1 ml de solution contient 100 unités d'insuline dégludec* (équivalent à 3,66 mg d'insuline dégludec).
*Produite dans Saccharomyces cerevisiae par la technique de l'ADN recombinant.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Glycérol
Métacrésol
Phénol
Acétate de zinc
Acide chlorhydrique (pour ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
Eau pour préparations injectables
Novo Nordisk
12 Cours Michelet
Carré Michelet
92800
Puteaux
Téléphone : 01 41 97 66 00
Information médicale
Tél
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Ou 01 41
97 65 00 (Service et appel gratuits)
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