ARMISARTE 25 mg-ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 1 flacon de 40 ml
Retiré du marché le : 28/02/2025
Dernière révision : 29/06/2021
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Mésothéliome pleural malin
Le pémétrexed, en association avec le cisplatine,
est indiqué dans le traitement des patients atteints de mésothéliome
pleural malin non résécable et qui n'ont pas reçu de
chimiothérapie antérieure.
Cancer
bronchique non à petites cellules
Le pémétrexed, en association avec le cisplatine,
est indiqué dans le traitement en première ligne des patients atteints de
cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, dès
lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde (voir rubrique Propriétés
pharmacodynamiques).
Le pémétrexed est indiqué en monothérapie dans le traitement de maintenance du cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique immédiatement à la suite d'une chimiothérapie à base de sel de platine, dès lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde chez les patients dont la maladie n'a pas progressé (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Le pémétrexed est indiqué en monothérapie dans le traitement en seconde ligne des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique, dès lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
Allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Association concomitante avec le vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le pémétrexed peut entraîner une dépression médullaire, qui se manifeste par une neutropénie, une thrombopénie et une anémie (ou une pancytopénie) (voir rubrique Effets indésirables). La myélosuppression est généralement un effet toxique dose-limitant. Les patients doivent être surveillés pour myélosuppression pendant le traitement, et le pémétrexed ne doit pas être administré aux patients tant que leur taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) n'est pas revenu à une valeur ≥ 1 500 cellules/mm3 et leur taux de plaquettes à une valeur ≥ 100 000 cellules/mm3. Les réductions de doses pour les cycles ultérieurs dépendent du taux de PNN et de plaquettes au nadir et de la toxicité non hématologique maximale observés lors du cycle précédent (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Une moindre toxicité et une réduction des toxicités hématologiques et non-hématologiques de grade 3/4 telles que neutropénie, neutropénie fébrile et infections avec neutropénies de grade 3/4 ont été rapportées lorsqu'une prémédication par acide folique et vitamine B12 était administrée. Tous les patients traités par le pémétrexed doivent donc être informés de la nécessité de prendre de l'acide folique et de la vitamine B12 comme mesure prophylactique afin de réduire la toxicité liée au traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Des réactions cutanées ont été rapportées chez des patients n'ayant pas reçu de corticothérapie préalable. Une prémédication par dexaméthasone (ou équivalent) peut réduire l'incidence et la sévérité des réactions cutanées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Un nombre insuffisant de patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 45 ml/min a été étudié. Par conséquent, l'utilisation du pémétrexed chez les patients présentant une clairance de la créatinine < 45 ml/min n'est pas recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les patients atteints d'une insuffisance rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 79 ml/min) doivent éviter de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tel que l'ibuprofène et l'acide acétylsalicylique (> 1,3 g par jour) les deux jours avant, le jour même et les deux jours suivant l'administration de pémétrexed (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée susceptibles de recevoir un traitement par le pémétrexed, les AINS à demi-vie longue doivent être interrompus pendant au moins 5 jours avant, le jour même, et au moins les 2 jours suivant l'administration de pémétrexed (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Des effets rénaux graves, y compris une insuffisance rénale aiguë, ont été rapportés avec le pémétrexed en monothérapie ou en association avec d'autres agents cytotoxiques. La plupart des patients chez lesquels ces évènements sont survenus présentaient des facteurs de risque rénaux, incluant une déshydratation, une hypertension ou un diabète préexistants. Des cas de diabète insipide néphrogénique et de nécrose tubulaire rénale ont également été rapportés après commercialisation en cas d'utilisation du pémétrexed en monothérapie ou en association avec d'autres agents cytotoxiques. La plupart de ces événements ont disparu après l'arrêt du pémétrexed. Les patients doivent être régulièrement surveillés pour détecter une nécrose tubulaire aiguë, une diminution de la fonction rénale ainsi que les signes et symptômes du diabète insipide néphrogénique (dont l'hypernatrémie, par exemple).
L'effet d'un troisième secteur liquidien, tel qu'un épanchement pleural ou une ascite, sur le pémétrexed n'est pas entièrement défini. Une étude de phase 2 du pémétrexed conduite chez 31 patients atteints de tumeurs solides et ayant un troisième secteur liquidien stable a démontré qu'il n'y avait pas de différence en termes de concentrations plasmatiques normalisées ou de clairance du pémétrexed, comparés aux patients n'ayant pas de troisième secteur liquidien. Ainsi, une ponction évacuatrice d'une collection du troisième secteur liquidien avant l'administration de pémétrexed devrait être envisagée, mais peut ne pas être nécessaire.
En raison de la toxicité gastro-intestinale du pémétrexed administré en association avec le cisplatine, une déshydratation sévère a été observée. En conséquence, les patients doivent recevoir un traitement anti-émétique adéquat et une hydratation appropriée, avant et/ou après l'administration du traitement.
Des effets cardiovasculaires graves, y compris infarctus du myocarde et des effets cérébrovasculaires ont été peu fréquemment rapportés pendant les études cliniques avec le pémétrexed, habituellement lorsque celui-ci est administré en association avec un autre agent cytotoxique. La plupart des patients chez lesquels ces évènements ont été observés avaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants (voir rubrique Effets indésirables).
L'immunodépression est fréquente chez les patients cancéreux. En conséquence, l'utilisation concomitante de vaccins vivants atténués n'est pas recommandée (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le pémétrexed peut entraîner des anomalies du matériel génétique. Il doit être conseillé aux hommes de ne pas concevoir d'enfant durant leur traitement et dans les 6 mois qui suivent son arrêt. Des mesures contraceptives ou l'abstinence sont recommandées. Une conservation de sperme peut être conseillée aux hommes avant de débuter le traitement en raison du risque de stérilité irréversible.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement par pémétrexed (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Des cas de pneumopathie radique ont été rapportés chez des patients traités par radiothérapie, soit avant, pendant ou après une chimiothérapie par pémétrexed. Une attention particulière devra êtreportée à ces patients et il conviendra d'agir avec précaution lors de l'utilisation d'autres agents radiosensibilisants.
Des cas de réactivation de zone antérieurement irradiée ont été rapportés chez des patients préalablement traités par radiothérapie des semaines ou des années auparavant.
Résumé du
profil de sécurité
Les effets
indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par le pémétrexed en monothérapie ou en association, ont été une
dépression médullaire à type d'anémie, neutropénie, leucopénie, thrombopénie;
ainsi que des toxicités gastro-intestinales, à type d'anorexie, nausées,
vomissements, diarrhées, constipation, pharyngite, mucite
et stomatite. D'autres effets indésirables incluent des toxicités rénales, une
élévation des aminotransférases, une alopécie, de la
fatigue, une déshydratation, une éruption cutanée, une infection/sepsis et une
neuropathie. Des effets rarement observés incluent le syndrome de
Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 4 présente les événements indésirables, quel que soit le lien de causalité, associés au pémétrexed utilisé soit en monothérapie soit en association avec le cisplatine, issus des études pivotales d'enregistrement (JMCH, JMEI, JMBD, JMEN et PARAMOUNT) et de la notification spontanée post-commercialisation.
Les événements indésirables sont listés par classe de système d'organes selon la classification MedDRA. La convention suivante a été utilisée pour la classification par fréquence : très fréquent :≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000 et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 4. Fréquences des événements indésirables de tout grade, quel que soit le lien de causalité, issus des études pivotales d'enregistrement : JMEI (pémétrexed versus docétaxel), JMDB (pémétrexed et cisplatine versus gemcitabine et cisplatine), JMCH (pémétrexed plus cisplatine versus cisplatine), JMEN et PARAMOUNT (pémétrexed plus le meilleur traitement symptomatique versus placebo plus le meilleur traitement symptomatique) et de la notification spontanée post-commercialisation.
Classe de système d'organes (MedDRA) | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Fréquence indéterminée |
Infections et infestations | Infectiona Pharyngite | Sepsisb | Dermo- hypodermite | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Neutropénie Leucopénie Diminution de l'hémoglobine | Neutropénie fébrile Diminution du nombre de plaquettes | Pancytopénie | Anémie hémolytique auto-immune | ||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | Choc anaphylactique | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Déshydratation | |||||
Affections du système nerveux | Trouble du goût Neuropathie périphérique motrice Neuropathie périphérique sensorielle Sensations vertigineuses |
Accident vasculaire cérébral
Accident vasculaire cérébral ischémique Hémorragie intracrânienne |
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Affections oculaires |
Conjonctivite Sécheresse oculaire Hypersécréti on lacrymale Kératoconjon
ctivite sèche Œdème palpébral Maladie de la surface oculaire |
|||||
Affections cardiaques |
Insuffisance cardiaque Arythmie |
Angor Infarctus du myocarde Coronaropathie Arythmie supraventriculaire | ||||
Affections vasculaires |
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Ischémie périphériquec |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Embolie pulmonaire Pneumopathie interstitielleb,d |
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Affections gastro- intestinales | Stomatite Anorexie Vomissement Diarrhée Nausées | Dyspepsie Constipation Douleur abdominale | Hémorragie rectale Hémorragie gastro- intestinale Perforation intestinale Œsophagite Colitee |
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Affections hépatobiliaires |
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Elévation de l'alanine aminotransfé rase Elévation de l'aspartate aminotransfé rase |
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Hépatite |
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Affections de la peau et du tissus sous-cutané | Eruption cutanée Exfoliation cutanée |
Hyperpigmentation Prurit Erythème polymorphe Alopécie Urticaire |
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Erythème |
Syndrome de Stevens- Johnsonb Nécrolyse
épidermique toxiqueb Pemphigoï
de Dermatite bulleuse Epidermolyse bulleuse acquise
Œdème érythémateuxf Pseudocellulite Dermatite Eczéma Prurigo |
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Affections du rein et des voies urinaires | Dimunition de la clairance de la créatinine Augmentation de la créatininémiee | Insuffisance rénale Diminution du débit de filtration glomérulaire |
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Diabète insipide néphrogénique Nécrose tubulaire rénale |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue |
Pyrexie Douleur Œdème Douleur thoracique Inflammation des muqueuses |
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Investigations |
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Elévation de la gamma- glutamyltransférase |
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Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
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Œsophagite radique Pneumopathie radique | Phénomène de rappel de la zone irradiée |
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a avec et sans neutropénie
b avec des cas d'issue fatale
c conduisant parfois à une nécrose des extrémités
d avec une insuffisance respiratoire
e observé uniquement en association avec le cisplatine
f principalement des membres inférieurs
Déclaration des effets indésirables suspectés
La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament
est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport
bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet
indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
SURVEILLANCE du traitement :
Avant chaque perfusion :
- NFS, plaquettes.
- Fonction hépatique.
- Fonction rénale.
PRESCRIRE en association au traitement :
- de l'acide folique (350 à 1000 µg) : 5 doses dans les 7 jours qui précèdent la 1ère injection, 1 fois par jour pendant le traitement, 1 fois par jour pendant les 21 jours après la dernière injection.
- une injection IM de vitamine B12 (1000 µg) dans la semaine précédant la première injection, puis environ toutes les 9 semaines.
- Une corticothérapie devra être administrée la veille, le jour même et le lendemain de la prise du traitement afin de réduire la survenue et la sévérité des réactions cutanées.
CONTACTER LE MEDECIN IMMEDIATEMENT en cas de :
- Fièvre ou infection : température de 38°C ou plus, transpiration ou autres signes d'infection.
- Douleur à la poitrine ou palpitations.
- Douleur, rougeur, gonflement ou plaies au niveau de la bouche.
- Réaction allergique : éruption cutanée, sensation de brûlure ou de fourmillement, fièvre.
- Fatigue, sensation de faiblesse, essoufflement, pâleur.
- Saignement des gencives, du nez ou de la bouche ou saignement qui ne s'arrête pas, urines rosées ou rouges, bleus inattendus.
- Essouflement brutal, douleur intense à la poitrine ou une toux avec des crachats de sang.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensation de fatigue).
CONTRACEPTION CHEZ LES HOMMES ET LES FEMMES: les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement par pemetrexed. Les hommes ne doivent pas concevoir d'enfant durant leur traitement et dans les 6 mois qui suivent son arrêt. En raison du risque de stérilité irréversible, une conservation de sperme peut être envisagée.
Femmes en
âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en
âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace pendant le
traitement par pémétrexed. Le pémétrexed
peut entraîner des anomalies du matériel génétique. Il doit être conseillé aux
hommes de ne pas concevoir d'enfant durant leur traitement et dans les 6 mois
qui suivent son arrêt. Des mesures contraceptives ou l'abstinence sont
recommandées.
Grossesse
Il n'y a pas
de données concernant l'utilisation du pémétrexed
chez la femme enceinte, cependant le pémétrexed,
comme d'autres anti-métabolites, est suspecté d'entraîner des malformations
lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Les études chez l'animal mettent
en évidence une toxicité de la reproduction (voir rubrique Données de
sécurité précliniques). Le pémétrexed ne doit pas
être utilisé chez la femme enceinte, sauf cas de nécessité absolue, après avoir
évalué le bénéfice pour la mère et le risque pour le fœtus (voir rubrique Mises
en garde et précautions d'emploi).
Allaitement
On ne sait pas
si le pémétrexed est excrété dans le lait maternel et
un risque d'effets indésirables chez le nouveau-né allaité ne peut être exclu.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec le pémétrexed (voir rubrique Contre-indications).
Fertilité
Une
conservation de sperme peut être conseillée aux hommes avant de débuter le
traitement en raison du risque de stérilité irréversible.
Le pémétrexed est principalement éliminé sous forme inchangée dans les urines par sécrétion tubulaire et dans une moindre mesure par filtration glomérulaire. L'administration concomitante de substances actives néphrotoxiques (par exemple : les aminosides, les diurétiques de l'anse, les dérivés du platine, la ciclosporine) peut potentiellement retarder la clairance du pémétrexed. Ces associations doivent être utilisées avec prudence. Si nécessaire, la clairance de la créatinine sera étroitement surveillée.
L'administration concomitante de substances également secrétées au niveau tubulaire (par exemple : le probénécide, la pénicilline) pourrait retarder la clairance du pémétrexed. Des précautions doivent être prises lorsque ces substances sont associées au pémétrexed. Si nécessaire, la clairance de la créatinine devra être étroitement surveillée.
Chez les patients ayant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine ≥ 80 ml/min), de fortes doses d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, tel que l'ibuprofène > 1 600 mg/jour) et d'acide acétylsalicylique à dose plus élevée (≥ 1,3 g par jour) peuvent diminuer l'élimination du pémétrexed et par conséquent, augmenter la survenue d'effets indésirables dus au pémétrexed. Des précautions doivent donc être prises lors de l'administration concomitante de fortes doses d'AINS ou d'acide acétylsalicylique et de pémétrexed chez les patients ayant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine ≥ 80 ml/min).
Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 79 ml/min), l'administration concomitante de pémétrexed et d'AINS (par exemple l'ibuprofène) ou d'acide acétylsalicylique à dose plus élevée doit être évitée les 2 jours avant, le jour même et les 2 jours suivant l'administration de pémétrexed (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
En l'absence de données concernant les éventuelles interactions avec les AINS à demi-vie longue, tels que le piroxicam ou le rofecoxib, leur administration concomitante avec le pémétrexed chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée doit être interrompue pendant au moins 5 jours avant, le jour même, et au moins les 2 jours suivant l'administration de pémétrexed (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Si l'administration concomitante d'AINS est nécessaire, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite de la toxicité, en particulier gastro-intestinale et de la myélosuppression du pémétrexed.
Le pémétrexed fait l'objet d'un métabolisme hépatique limité. Les résultats d'études in vitro sur microsomes hépatiques humains suggèrent que le pémétrexed n'inhiberait pas de manière cliniquement significative la clairance métabolique des substances actives métabolisées par les iso-enzymes CYP3A, CYP2D6, CYP2C9 et CYP1A2.
Interactions communes à tous les
cytotoxiques
En raison de l'augmentation du risque thrombotique chez les patients cancéreux,
le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité
intra-individuelle de la coagulabilité au cours des maladies, à laquelle
s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et les
cytotoxiques, imposent s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants
oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (International
Normalised Ratio).
Association concomitante contre-indiquée : vaccin contre la fièvre jaune :
risque de maladie vaccinale généralisée mortelle (voir rubrique Contre-indications).
Association concomitante déconseillée : vaccins vivants atténués
(excepté le vaccin contre la fièvre jaune, pour lequel l'association
concomitante est contre-indiquée) : risque de maladie vaccinale généralisée
éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà
immunodéprimés parleur maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé
lorsqu'il existe (poliomyélite) (voir rubrique Mises en garde et précautions
d'emploi).
Posologie
Le pémétrexed doit être administré uniquement sous le contrôle d'un médecin qualifié dans l'utilisation des chimiothérapies anticancéreuses.
Pémétrexed en association avec le
cisplatine
La posologie
recommandée de pémétrexed est de 500 mg/m2
de surface corporelle administrée en perfusion intraveineuse de 10 minutes le
premier jour de chaque cycle de 21 jours. La posologie recommandée de cisplatine est de 75 mg/m2 de surface corporelle
en perfusion de deux heures, débutée environ 30 minutes après la fin de la
perfusion de pémétrexed, le premier jour de chaque
cycle de 21 jours. Les patients doivent recevoir un traitement anti-émétique adéquat et une hydratation appropriée, avant
et/ou après la perfusion de cisplatine (se
référer au Résumé des Caractéristiques du Produit du cisplatine
pour des recommandations posologiques spécifiques).
Pémétrexed en monothérapie
Chez les patients
traités pour un cancer bronchique non à petites cellules et qui ont reçu une
chimiothérapie antérieure, la posologie recommandée de pémétrexed
est de 500 mg/m2 de surface corporelle administrée en perfusion
intraveineuse de 10 minutes, le premier jour de chaque cycle de 21 jours.
Prémédication
Afin de réduire
la survenue et la sévérité des réactions cutanées, une corticothérapie devra
être administrée la veille, le jour même et le lendemain de l'administration du
pémétrexed. La posologie doit être équivalente
à 4 mg de dexaméthasone par voie orale, deux fois par
jour (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Afin de réduire la toxicité du pémétrexed, les patients traités doivent recevoir également une supplémentation en vitamines (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les patients doivent prendre par voie orale de l'acide folique ou une association polyvitaminique contenant de l'acide folique (350 à 1 000 microgrammes) quotidiennement. Au moins cinq doses d'acide folique doivent être prises dans les sept jours qui précèdent la première injection de pémétrexed, et les patients doivent continuer cette supplémentation pendant toute la durée du traitement et pendant 21 jours après la dernière injection de pémétrexed. Les patients doivent également recevoir une injection intramusculaire de vitamine B12 (1 000 microgrammes) dans la semaine précédant la première dose de pémétrexed puis une fois tous les trois cycles. Les injections ultérieures de vitamine B12 peuvent avoir lieu le même jour que l'administration de pémétrexed.
Surveillance
Avant chaque
administration de pémétrexed, une numération-formule
sanguine (NFS) complète doit être réalisée comprenant une numération
différentielle leucocytaire et une mesure du taux de plaquettes. Un bilan
biochimique sera réalisé avant chaque administration de la chimiothérapie pour
évaluer les fonctions hépatique et rénale. Avant le début de chaque cycle de
chimiothérapie, le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (PNN) doit être
≥ 1 500 cellules/mm3 et le nombre de plaquettes ≥ 100
000 cellules/mm3.
La clairance de la créatinine doit être ≥ 45 ml/min.
Le taux de bilirubine totale doit être ≤ 1,5 fois la limite supérieure de
la normale. Les taux de phosphatases alcalines (PA), d'aspartate aminotransférase (ASAT ou SGOT) et d'alanine aminotransférase (ALAT ou SGPT) doivent être ≤ 3 fois
la limite supérieure de la normale. Des taux de phosphatases alcalines, d'ASAT
et d'ALAT ≤ 5 fois la limite supérieure de la normale sont acceptables en
cas de métastases hépatiques.
Ajustements
de la dose
Au début d'un
nouveau cycle, les ajustements de dose s'appuieront sur la numération-formule
sanguine au nadir ou la toxicité non hématologique maximale observée au cours
du cycle précédent. Le traitement peut être différé le temps nécessaire à la
récupération. Dès récupération, les patients doivent être à nouveau traités
selon les recommandations des Tableaux 1, 2 et 3, qui concernent pémétrexed utilisé en monothérapie ou en association avec
le cisplatine.
Tableau
1 - Tableau de modification des doses de pémétrexed
(en monothérapie ou en association) et de cisplatine
- Toxicités hématologiques
|
|
Au nadir : PNN < 500 /mm3 et plaquettes ≥ 50 000 /mm3 | 75 % de la dose précédente (pour pémétrexed et le cisplatine) |
Au nadir : plaquettes < 50 000 /mm3 quel que soit le taux de PNN | 75 % de la dose précédente (pour pémétrexed et le cisplatine) |
Au nadir : plaquettes < 50 000 /mm3 avec saignementa, quel que soit le taux de PNN | 50 % de la dose précédente (pour pémétrexed et le cisplatine) |
En cas de toxicités non-hématologiques ≥ Grade 3 (à l'exclusion d'une neurotoxicité), le traitement par pémétrexed doit être suspendu jusqu'à résolution à un niveau inférieur ou égal au niveau initial du patient avant traitement. Le traitement doit être poursuivi selon les recommandations du Tableau 2.
Tableau
2 - Tableau de modification des doses de pémétrexed
(en monothérapie ou en association) et de cisplatine
- Toxicités non-hématologiquesa,b
|
||
Dose de pémétrexed (mg/m²) | Dose de cisplatine (mg/m²) | |
Toute toxicité de grade 3 ou 4, excepté mucite | 75 % de la dose précédente | 75 % de la dose précédente |
Toute diarrhée nécessitant une hospitalisation (quel que soit le grade) ou diarrhée de grade 3 ou 4 | 75 % de la dose précédente | 75 % de la dose précédente |
Mucite de grade 3 ou 4 | 50 % de la dose précédente | 100 % de la dose précédente |
b A l'exclusion d'une neurotoxicité
En cas de neurotoxicité, il est recommandé d'ajuster les doses de pémétrexed et de cisplatine comme précisé dans le Tableau 3. Les patients doivent arrêter le traitement si une neurotoxicité de Grade 3 ou 4 est observée.
Tableau
3 - Tableau de modification des doses de pémétrexed
(en monothérapie ou en association) et de cisplatine
- Neurotoxicité
|
||
Grade CTC a | Dose de pémétrexed (mg/m²) | Dose de cisplatine (mg/m²) |
0 - 1 | 100 % de la dose précédente | 100 % de la dose précédente |
2 | 100 % de la dose précédente | 50 % de la dose précédente |
Le traitement par pémétrexed doit être arrêté si le patient présente une toxicité hématologique ou non- hématologique de Grade 3 ou 4 après 2 réductions de dose ou immédiatement si une neurotoxicité de Grade 3 ou 4 est observée.
Populations particulières
Sujets âgés
Au cours des essais
cliniques, il n'a pas été mis en évidence de risque plus élevé d'effets
indésirables chez les patients de 65 ans et plus comparativement aux patients
de moins de 65 ans. Des réductions de doses autres que celles recommandées pour
l'ensemble des patients ne sont pas nécessaires.
Population
pédiatrique
Il n'y a pas
d'utilisation justifiée de pémétrexed dans la
population pédiatrique dans le mésothéliome pleural
malin et le cancer bronchique non à petites cellules.
Insuffisants
rénaux (formule standard de Cockcroft et Gault ou taux de filtration
glomérulaire mesuré par la méthode de clairance plasmatique Tc99m-DTPA)
Le pémétrexed est essentiellement éliminé sous forme inchangée
dans les urines. Dans les études cliniques, des ajustements de doses autres que
celles préconisées pour l'ensemble des patients n'ont pas été nécessaires chez
les patients dont la clairance de la créatinine était ≥ 45 ml/min. Chez
les patients ayant une clairance de la créatinine < 45 ml/min, les données
sont insuffisantes ; l'utilisation du pémétrexed
n'est donc pas recommandée chez ces patients (voir rubrique Mises en garde
et précautions d'emploi).
Insuffisants
hépatiques
Aucune relation
entre le taux d'ASAT (SGOT), d'ALAT (SGPT) ou de bilirubine totale et la
pharmacocinétique du pémétrexed n'a été identifiée.
Toutefois, il n'a pas été conduit d'étude spécifique chez des patients ayant
une atteinte hépatique avec un taux de bilirubine > 1,5 fois la limite
supérieure de la normale et/ou un taux d'aminotransférases
> 3,0 fois la limite supérieure de la normale (en l'absence de métastases
hépatiques) ou > 5,0 fois la limite supérieure de la normale (en cas de
métastases hépatiques).
Mode d'administration
Armisarte doit être administré par voie intraveineuse. Il doit être administré en perfusion intraveineuse de 10 minutes, le premier jour de chaque cycle de 21 jours
Pour les précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration de pemetrexed et pour les instructions concernant la dilution d'Armisarte avant administration, voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
Durée de conservation :
Flacon non ouvert
18 mois.
Solution diluée
La stabilité physico-chimique de la solution pour perfusion en cours
d’utilisation a été démontrée dans une solution de glucose à 5 % et de
chlorure de sodium à 0,9% pendant 24 heures à température ambiante et 7
jours à température réfrigérée.
Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, la durée et les conditions de conservation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C sauf si la dilution a été effectuée dans des conditions d'asepsie dûment contrôlées et validées.
Précautions particulières de conservation :
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique Durée de conservation.
Le pémétrexed est physiquement incompatible avec les diluants contenant du calcium, incluant les solutions injectables Ringer lactate et Ringer. En l'absence d'autres études de compatibilité, le pémétrexed ne doit pas être administré avec d'autres médicaments.
Armisarte contient du trométamol comme excipient. Le trométamol est incompatible avec le cisplatine et entraîne la dégradation du cisplatine.
Les symptômes rapportés en cas de surdosage incluent neutropénie, anémie, thrombopénie, mucite, polyneuropathie sensitive et éruption cutanée. Les complications prévisibles d'un surdosage incluent la dépression médullaire, se manifestant par une neutropénie, une thrombopénie et une anémie. De plus, une infection avec ou sans fièvre, une diarrhée et/ou une mucite peuvent être rapportées. En cas de suspicion de surdosage, la numération-formule sanguine des patients doit être surveillée et un traitement symptomatique sera mis en œuvre, selon les cas. L'utilisation d'acide folinique/folinate de calcium dans la prise en charge d'un surdosage de pémétrexed doit être envisagée.
Classe pharmaco-thérapeutique : Analogues de l'acide folique, Code ATC : L01BA04.
Pémétrexed est un agent antinéoplasique antifolate multi-cible qui agit en interrompant des processus métaboliques folate-dépendants essentiels à la réplication cellulaire.
Des études in vitro ont montré que le pémétrexed se comporte comme un anti-folate multi-cible en inhibant la thymidylate synthétase (TS), la dihydrofolate réductase (DHFR) et la glycinamide ribonucléotide formyltransférase (GARFT), qui sont des enzymes folate-dépendantes clés pour la biosynthèse de novo de la thymidine et des nucléotides puriques. Le pémétrexed est transporté dans les cellules à la fois par les systèmes de transport des folates réduits et les protéines membranaires transporteuses de folates. Une fois dans la cellule, le pémétrexed est rapidement et efficacement converti en formes polyglutamates par la folyl-polyglutamate synthétase. Ces formes polyglutamates sont retenues dans les cellules et sont des inhibiteurs encore plus puissants de la TS et de la GARFT. La polyglutamation est un processus temps et concentration-dépendant qui se déroule dans les cellules tumorales et, dans une moindre mesure, dans les tissus normaux. Les métabolites polyglutamatés ont une demi-vie intracellulaire augmentée, prolongeant l'action de la substance active dans les cellules tumorales.
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec pémétrexed dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans les indications autorisées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Efficacité clinique
Mésothéliome
L'étude clinique de phase 3 multicentrique, randomisée, en simple aveugle EMPHACIS comparant pémétrexed plus cisplatine versus cisplatine chez les patients atteints de mésothéliome pleural malin n'ayant pas reçu de chimiothérapie antérieure a montré que les patients traités par pémétrexed et cisplatine avaient un avantage cliniquement significatif en terme de survie globale médiane de2,8 mois par rapport aux patients traités par cisplatine seul.
Pendant cette étude, une supplémentation en acide folique à faible dose et en vitamine B12 a été introduite dans le traitement des patients afin d'en réduire la toxicité. L'analyse principale de cette étude a été effectuée sur la population de tous les patients randomisés dans un des bras ayant reçu le traitement correspondant (patients randomisés et traités). Une analyse de sous-groupe a été effectuée chez les patients qui ont reçu une supplémentation en acide folique et en vitamine B12 pendant toute la durée de leur traitement (patients totalement supplémentés). Les résultats d'efficacité de ces analyses sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 5. Résultats d'efficacité pémétrexed plus cisplatine versus cisplatine dans le mésothéliome pleural malinPatients randomisés et traités | Patients totalement supplémentés | |||
Paramètre d'efficacité |
Pémétrexed/ cisplatine (N = 226) |
Cisplatine (N = 222) |
Pémétrexed/ cisplatine (N = 168) |
Cisplatine |
Survie globale médiane (mois) (IC 95 %) |
12,1 (10,0 - 14,4) |
9,3 (7,8 - 10,7) |
13,3 (11,4 - 14,9) |
10,0 |
Test du log-rank (p*) | 0,020 | 0,051 | ||
Temps médian jusqu'à progression
tumorale (mois) (IC 95 %) |
5,7 (4,9 - 6,5) |
3,9 (2,8 - 4,4) |
6,1 (5,3 - 7,0) |
3,9 |
Test du log-rank (p*) | 0,001 | 0,008 | ||
Temps jusqu'à échec du traitement
(mois) (IC 95 %) |
4,5 (3,9 - 4,9) |
2,7 (2,1 - 2,9) |
4,7 (4,3 - 5,6) |
2,7 |
Test du log-rank (p*) | 0,001 | 0,001 | ||
Taux de réponse globale** (IC 95 %) |
41,3 % (34,8 - 48,1) |
16,7 % (12,0 - 22,2) |
45,5 % (37,8 - 53,4) |
19,6 % |
Test exact de Fisher (p*) | < 0,001 | < 0,001 |
* La valeur de p s'applique à la comparaison entre les bras.
**Dans le bras pémétrexed/cisplatine, patients randomisés et traités (N=225) et patients supplémentés totalement (N=167)
Une
amélioration statistiquement significative des symptômes cliniquement importants
(douleur et dyspnée) associés au mésothéliome pleural
malin dans le bras pémétrexed/cisplatine
(212 patients) comparé au bras cisplatine seul (218
patients) a été démontrée en utilisant l'échelle des symptômes du cancer du
poumon « Lung Cancer Symptom Scale
».
Des différences statistiquement significatives dans le bilan de la fonction
pulmonaire ont été également observées. La différence entre les deux bras a été
démontrée par l'amélioration de la fonction pulmonaire dans le bras pémétrexed /cisplatine et la
détérioration de celle-ci au cours du temps dans le bras contrôle.
Les données chez les patients atteints de mésothéliome pleural malin traités par pémétrexed seul sont limitées. Pémétrexed a été étudié à la dose de 500 mg/m² en monothérapie chez 64 patients atteints de mésothéliome pleural malin n'ayant jamais reçu de chimiothérapie. Le taux de réponse globale était de 14,1 %.
CBNPC, traitement de deuxième intention
Une étude clinique de phase 3 multicentrique, randomisée, en ouvert comparant pémétrexed versus docétaxel chez des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), localement avancé ou métastatique, ayant reçu une chimiothérapie antérieure a montré des temps de survie globale médiane de 8,3 mois pour les patients traités par pémétrexed (population en Intention de Traiter n = 283) et de 7,9 mois pour les patients traités par docétaxel (population en Intention de Traiter n = 288). La chimiothérapie antérieure n'incluait pas pémétrexed. Une analyse de l'impact de l'histologie du CBNPC sur l'effet du traitement en termes de survie globale a été réalisée. Les résultats étaient en faveur de pémétrexed comparé au docétaxel dès lors que l'histologie n'était pas à prédominance épidermoïde (n = 399, 9.3 versus 8,0 mois, risque relatif ajusté = 0,78; IC 95% = 0,61- 1,00, p = 0,047) et en faveur du docétaxel dès lors que l'histologie était de type carcinome à cellules épidermoïdes (n = 172, 6,2 versus 7,4 mois, risque relatif ajusté = 1,56; IC 95% = 1,08-2,26, p = 0,018). Aucune différence cliniquement significative n'était observée entre les sous-groupes histologiques concernant le profil de sécurité de pémétrexed.
Des données cliniques limitées d'une étude à part, de Phase 3, contrôlée, suggèrent que les données d'efficacité (survie globale, survie sans progression) de pémétrexed sont similaires entre les patients précédemment prétraités par docétaxel (n = 41) et les patients n'ayant pas reçu de traitement antérieur par docétaxel (n = 540).
Tableau 6. Résultats d'efficacité de pémétrexed versus docétaxel dans le CBNPC - Population en ITTPémétrexed | Docétaxel | |
Survie (mois) | (n = 283) | (n = 288) |
● Médiane (mois) | 8,3 | 7,9 |
● IC 95 % pour la médiane | (7,0 - 9,4) | (6,3 - 9,2) |
● HR | 0,99 | |
● IC 95 % pour le HR | (0,82 - 1,20) | |
● Test de Non-infériorité (HR) valeur du | 0,226 | |
Survie sans Progression (mois) | (n = 283) | (n = 288) |
● Médiane | 2,9 | 2,9 |
● HR (IC 95%) | 0,97 (0,82 - 1,16) | |
Temps jusqu'à échec du traitement (mois) | (n = 283) | (n = 288) |
● Médian | 2,3 | 2,1 |
● HR (IC 95%) | 0,84 (0,71 - 0,997) | |
Réponse (n : qualifié pour la réponse) | (n = 264) | (n = 274) |
● Taux de réponse (%) (IC 95 %) | 9,1 (5,9 - 13,2) | 8,8 (5,7 - 12,8) |
● Maladie stable (%) | 45,8 | 46,4 |
CBNPC, traitement en première intention
Une étude
clinique de phase 3 multicentrique, randomisée, en ouvert comparant pémétrexed plus cisplatine versus
gemcitabine plus cisplatine
chez les patients chimio naïfs atteints de CBNPC localement avancé ou
métastatique (stade IIIb ou IV) a montré que pémétrexed plus cisplatine
(population en Intention de Traiter (ITT) n = 862) avait atteint son objectif
principal et montrait une efficacité clinique similaire à la gemcitabine plus cisplatine
(population en ITT n = 863) en survie globale (risque relatif ajusté 0,94 ; IC
95 % = 0,84 - 1,05). Tous les patients inclus dans cette étude avaient un
Performance Status ECOG de 0 ou 1.
L'analyse primaire d'efficacité était basée sur la population en ITT. Les
analyses de sensibilité des principaux critères d'efficacité ont été également
évaluées sur la population Qualifiée au Protocole (QP). Les analyses
d'efficacité utilisant la population QP sont en accord avec celles utilisant la
population en ITT et soutiennent la non-infériorité de pémétrexed-cisplatine
versus gemcitabine- cisplatine.
La survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale étaient
similaires entre les bras de traitement : la médiane de la SSP était de 4,8
mois pour pémétrexed plus cisplatine
versus 5,1 mois pour gemcitabine plus cisplatine (risque relatif ajusté 1,04 ; IC 95 % = 0,94 -
1,15), et le taux de réponse globale était de 30,6 % (IC 95 % = 27,3 - 33,9)
pour pémétrexed plus cisplatine
versus 28,2 % (IC 95 % = 25,0 - 31,4) pour gemcitabine
plus cisplatine. Les données sur la SSP étaient
partiellement confirmées par une revue indépendante (400/1 725 patients étaient
sélectionnés au hasard pour cette revue). L'analyse de l'impact de l'histologie
du CBNPC sur la survie globale a démontré des différences cliniquement
pertinentes en termes de survie en fonction de l'histologie, voir tableau ci-
dessous.
Population en ITT et sous- groupes histologiques | Médiane de survie globale en mois (IC 95 %) | Risque relatif (HR) ajusté (IC 95 %) | Supériorité valeur p | |||
Pémétrexed + cisplatine | Gemcitabine + cisplatine | |||||
Population en ITT (N = 1 725) |
10,3 (9,8 - 11,2) |
N = 862 |
10,3 (9,6 - 10,9) |
N = 863 |
0,94a (0,84 - 1,05) |
0,259 |
Adenocarcinome
(N = 847) |
12,6
(10,7 - 13,6) |
N = 436 |
10,9
(10,2 - 11,9) |
N = 411 |
0,84
(0,71 - 0,99) |
0,033 |
Grandes cellules
(N = 153) |
10,4
(8,6 - 14,1) |
N = 76 |
6,7
(5,5 - 9,0) |
N = 77 |
0,67
(0,48 - 0,96) |
0,027 |
Autre
(N = 252) |
8,6
(6,8 - 10,2) |
N = 106 |
9,2
(8,1 - 10,6) |
N = 146 |
1,08
(0,81 - 1,45) |
0,586 |
Cellules
squameuses
(N = 473) |
9,4
(8,4 - 10,2) |
N = 244 |
10,8
(9,5 - 12,1) |
N = 229 |
1,23
(1,00 - 1,51) |
0,050 |
a statistiquement significatif pour la non infériorité, un intervalle de confiance entier pour le risque relatif bien en-dessous de 1,17645 fois la marge de non-infériorité (p < 0,001).
Aucune
différence cliniquement significative n'était observée entre les sous-groupes
histologiques concernant le profil de sécurité de pémétrexed
plus cisplatine.
Les patients traités avec pémétrexed et cisplatine nécessitaient moins de transfusions (16,4 % versus
28,9 %, p < 0,001), de transfusions de globules rouges (16,1 % versus
27,3 %, p < 0,001) et de transfusions de plaquettes (1,8 % versus 4,5
%, p = 0,002). Les patients nécessitaient également une administration moindre
d'érythropoïétine/darbopoïétine (10,4 % versus 18,1
%, p < 0,001), G- CSF/GM-CSF (3,1 % versus 6,1 %, p = 0,004), et de
préparations à base de fer (4,3 % versus 7,0 %, p = 0,021).
CBNPC, traitement d'entretien
JMEN
Une étude clinique de phase 3 (JMEN) multicentrique, randomisée, en
double-aveugle, contrôlée versus placebo, a comparé l'efficacité et la sécurité
du traitement de maintenance par pémétrexed plus
meilleurs soins de support (BSC) (n = 441) par rapport au placebo plus
meilleurs soins de support (BSC) (n = 222) chez des patients atteints de cancer
bronchique non à petites cellules localement avancé (stade IIIB) ou
métastatique (stade IV) dont la maladie n'a pas progressé après 4 cycles de
traitement en première intention avec un doublet contenant du cisplatine ou du carboplatine en
association avec la gemcitabine, le paclitaxel, ou le docétaxel. Le doublet en traitement de première intention contenant pémétrexed n'était pas inclus. Tous les patients inclus
dans cette étude avaient un Performance Status ECOG
de 0 ou 1. Les patients ont reçu le traitement d'entretien jusqu'à progression
de la maladie. L'efficacité et la sécurité ont été évaluées dès randomisation
après avoir achevé le traitement en première intention (induction). La médiane
du nombre de cycles reçus par les patients a été de 5 cycles dans le bras pémétrexed et de 3,5 dans le bras placebo. Un total de 213
patients (48,3 %) a reçu ≥ 6 cycles de traitement et un total de 103
patients (23,4 %) a reçu ≥ 10 cycles de traitement avec pémétrexed.
L'étude a atteint son objectif principal et a montré une amélioration statistiquement significative en SSP dans le bras pémétrexed par rapport au bras placebo (n = 581, population revue indépendamment ; médiane de 4,0 mois et 2,0 mois, respectivement) (risque relatif = 0,60, 95 % IC = 0,49-0,73, p < 0,00001). La revue indépendante des scanners des patients a confirmé les conclusions de l'évaluation faite par l'investigateur concernant la SSP. La survie globale médiane pour la population globale (n = 663) était de 13,4 mois pour le bras pémétrexed et 10,6 mois pour le bras placebo, risque relatif = 0,79 (IC 95% = 0,65 - 0,95, p = 0,01192).
En accord avec les autres études cliniques avec pémétrexed, une différence en termes d'efficacité en fonction de l'histologie du CBNPC a été observée dans l'étude JMEN. Pour les patients atteints de CBNPC dès lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde (n = 430, population revue indépendamment) la SSP médiane était de 4,4 mois pour le bras pémétrexed et de 1,8 mois pour le bras placebo, risque relatif = 0,47 (IC 95 % = 0,37 - 0,60, p = 0,00001). La survie globale médiane pour les patients atteints de CBNPC dès lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde (n = 481) était de 15,5 mois pour le bras pémétrexed et 10,3 mois pour le bras placebo (risque relatif = 0,70 (IC 95 % = 0,56-0,88, p = 0,002). En incluant la phase d'induction, la survie globale médiane chez les patients atteints de CBNPC dès lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde était de 18,6 mois pour le bras pémétrexed et 13,6 mois pour le bras placebo, risque relatif = 0,71 (IC 95 % = 0,56-0,88, p = 0,002).
Les résultats sur la SSP et la survie globale chez les patients avec une histologie de type épidermoïde n'ont suggéré aucun avantage pour pémétrexed par rapport au placebo.
Il n'y a pas eu de différences cliniquement pertinentes observées concernant le profil de sécurité de pémétrexed au sein des sous-groupes histologiques.
PARAMOUNT
Une étude clinique de Phase 3 (PARAMOUNT) multicentrique, randomisée, en
double-aveugle, contrôlée versus placebo, a comparé l'efficacité et la
sécurité de pémétrexed poursuivi en traitement
d'entretien plus meilleurs soins de support (BSC) (n = 359) par rapport au
placebo plus meilleurs soins de support (BSC) (n = 180) chez des patients
atteints de CBNPC localement avancé (stade IIIB) ou métastatique (stade IV) dès
lors que l'histologie n'est pas à prédominance épidermoïde et dont la maladie
n'a pas progressé après 4 cycles de traitement en première intention avec un
doublet pémétrexed associé au cisplatine.
Parmi les 939 patients traités par pémétrexed plus cisplatine en induction, 539 patients ont été randomisés
pour un traitement d'entretien par pémétrexed ou par
placebo. Parmi les patients randomisés, 44,9 % avaient une réponse complète ou
partielle et 51,9 % avaient une maladie stable suite au traitement pémétrexed plus cisplatine en
induction. Les patients randomisés pour le traitement d'entretien devaient
avoir un Performance Status ECOG de 0 ou 1. La durée
médiane entre le début du traitement pémétrexed plus cisplatine en induction et le début du traitement
d'entretien était de 2,96 mois pour les deux bras de traitement (bras pémétrexed et bras placebo). Les patients randomisés ont
reçu le traitement d'entretien jusqu'à progression de la maladie. L'efficacité
et la sécurité ont été évaluées à partir de la randomisation après avoir achevé
le traitement en première intention (induction). Les patients ont reçu une
médiane de 4 cycles de traitement d'entretien avec pémétrexed
et 4 cycles de placebo. Un total de 169 patients (47,1 %) ont reçu au moins 6
cycles de pémétrexed en traitement d'entretien, ce
qui représente un total d'au moins 10 cycles de pémétrexed.
L'étude a atteint son objectif principal et a montré une amélioration statistiquement significative de la Survie Sans Progression (SSP) dans le bras pémétrexed par rapport au bras placebo (n = 472, revue indépendante de la population ; médianes respectives de 3,9 mois et 2,6 mois) (risque relatif = 0,64, IC à 95 % = 0,51 - 0,81, p = 0,0002). La revue indépendante des scanners des patients a confirmé les conclusions de l'évaluation faite par l'investigateur concernant la SSP. Pour les patients randomisés, la SSP médiane évaluée par l'investigateur, mesurée depuis le début du traitement par pémétrexed plus cisplatine en induction, était de 6,9 mois pour le bras pémétrexed et 5,6 mois pour le bras placebo (risque relatif = 0,59, IC à 95 % = 0,47 - 0,74).
Suite à un traitement d'induction avec pémétrexed plus cisplatine (4 cycles), le traitement par pémétrexed était statistiquement supérieur au placebo pour la Survie Globale (SG) (médiane de 13,9 mois versus 11,0 mois, HR = 0,78, IC 95% =0,64-0,96, p=0,0195). Au moment de l'analyse finale de la survie, 28,7 % des patients étaient en vie ou perdus de vue dans le bras pémétrexed versus 21,7 % dans le bras placebo. L'effet relatif du traitement par pémétrexed était cohérent au sein des sous-groupes (incluant le stade de la maladie, la réponse à l'induction, le Performance Status ECOG, le statut de fumeur, le sexe, l'histologie et l'âge) et similaire à celui observé dans les analyses de SG et SSP non ajustées. Les taux de survie à 1 an et à 2 ans des patients sous pémétrexed étaient de 58 % et 32 % respectivement, comparés à 45 % et 21 % pour les patients sous placebo. Depuis le début du traitement d'induction de première intention avec pémétrexed plus cisplatine, la SG médiane des patients était de 16,9 mois pour le bras pémétrexed et de 14,0 mois pour le bras placebo (HR = 0,78, IC 95 % = 0,64 - 0,96). Le pourcentage des patients ayant reçu un traitement après l'étude était de 64,3 % pour pémétrexed et 71,7 % pour le placebo.
Les profils de sécurité de pémétrexed en maintenance dans les deux études JMEN et PARAMOUNT étaient similaires.
Les paramètres
pharmacocinétiques du pémétrexed en monothérapie ont
été évalués chez 426 patients cancéreux présentant différentes tumeurs solides
recevant des doses de 0,2 à 838 mg/m2, en perfusion de 10 minutes. Le pémétrexed a un volume de distribution à l'équilibre de 9
l/m². Des études in vitro indiquent que le pémétrexed
est lié à environ 81 % aux protéines plasmatiques. Cette liaison n'est pas
notablement modifiée par une insuffisance rénale, de quelque degré qu'elle
soit. Le métabolisme hépatique du pémétrexed est
limité. Le pémétrexed est principalement éliminé dans
les urines, 70 % à 90 % de la dose étant retrouvée inchangée dans les urines
des premières 24 heures suivant l'administration. Les études in vitro indiquent
que le pémétrexed est activement sécrété par OAT3 (transporteur
d'anions organiques 3). La clairance systémique totale est de 91,8 ml/min et la
demi-vie d'élimination est de 3,5 heures chez les patients ayant une fonction
rénale normale (clairance de la créatinine de 90 ml/min). La variabilité inter-individuelle de la clairance est modérée (19,3 %).
L'exposition
systémique totale (aire sous la courbe - AUC) et la concentration maximale (Cmax) augmentent proportionnellement à la dose.
Les caractéristiques pharmacocinétiques du pémétrexed
sont constantes d'un cycle à l'autre.
Les paramètres pharmacocinétiques du pémétrexed ne sont pas influencés par l'administration concomitante de cisplatine. La supplémentation en acide folique par voie orale et en vitamine B12 par voie intramusculaire n'affecte pas la pharmacocinétique du pémétrexed.
Le pémétrexed n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, il a été rapporté que le pémétrexed pouvait causer une fatigue. Si cet effet se produit, les patients doivent éviter de conduire des véhicules et d'utiliser des machines.
L'administration de pémétrexed à des souris gravides s'est traduite par une diminution de la viabilité des fœtus, une diminution du poids des fœtus, une ossification incomplète du squelette et des fentes palatines.
L'administration de pémétrexed chez des souris mâles a eu des effets toxiques sur la reproduction, caractérisés par une réduction de la fertilité et par une atrophie testiculaire. Dans une étude conduite chez le chien beagle avec injection de bolus intraveineux pendant 9 mois, des effets sur les testicules (dégénérescence/nécrose de l'épithelium séminifère) ont été observés. Cela suggère que le pémétrexed peut altérer la fertilité masculine. La fertilité féminine n'a pas été étudiée.
Le pémétrexed n'a pas montré de potentiel mutagène que ce soit dans le test d'induction d'aberrations chromosomiques in vitro sur cellules d'ovaire de hamster chinois (CHO) ou dans le test d'Ames. Le pémétrexed s'est montré clastogène dans le test in vivo sur micronoyaux de souris.
Il n'a pas été conduit d'étude sur le potentiel carcinogène du pémétrexed.
1. Utiliser des techniques aseptiques pour la dilution de la solution de pémétrexed pour administration par perfusion intraveineuse.
2. Calculer la dose et le nombre de flacons d'Armisarte
nécessaires.
3. Armisarte doit uniquement être
dilué avec une solution de glucose à 5 % ou une solution de chlorure de
sodium à 0,9 %, sans conservateur. Le volume approprié de la solution
de pémétrexed doit être dilué à 100 ml avec une solution de glucose à 5
% ou une solution de chlorure de sodium à 0,9% et administré en
perfusion intraveineuse de 10 minutes.
4. Les solutions pour perfusion de pémétrexed
préparées comme indiqué ci-dessus sont compatibles avec les poches et les
tubulures de perfusion intraveineuse en chlorure de polyvinyle et polyoléfine.
5. Les médicaments pour usage parentéral doivent faire l'objet d'une inspection
visuelle avant administration, pour détecter la présence éventuelle de
particules ou une modification de la couleur. Si des particules sont présentes,
ne pas administrer.
6. Les solutions de pémétrexed sont à usage unique seulement.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la
réglementation en vigueur.
Préparation et précautions d'administration
Comme pour tout agent anticancéreux potentiellement toxique, des précautions
doivent être prises lors de la manipulation et de la préparation des solutions
pour perfusion de pémétrexed. L'utilisation de gants
est recommandée. En cas de contact de la solution de pémétrexed
avec la peau, laver la peau immédiatement et abondamment avec de l'eau et du
savon. En cas de contact de la solution de pémétrexed
avec les muqueuses, rincer abondamment avec de l'eau. Le pémétrexed
n'est pas un agent vésicant. Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas
d'extravasation de pémétrexed. Quelques cas
d'extravasation de pémétrexed ont été rapportés et
ont été considérés comme non graves par les investigateurs. Les extravasations
devraient être prises en charge selon les pratiques standards locales
appliquées aux autres agents non-vésicants.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile).
La solution à diluer est transparente, incolore à jaunâtre ou jaune verdâtre.
Le pH est compris entre 7,0 et 8,0.
Flacon en verre incolore (de type I) muni d'un bouchon en caoutchouc de type I (bromobutyle) et serti par une capsule en aluminium et d'un disque de polypropylène. Les flacons peuvent être ou non enveloppés dans une poche protectrice.
Boîte de 1 flacon de 40 ml (1000 mg/40 ml).
Chaque ml de solution à diluer contient 25 mg de pémétrexed (sous forme de pémétrexed diacide).
Chaque flacon de 40 ml de solution à diluer contient 1000 mg de pémétrexed (sous forme de pémétrexed diacide).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Trométamol (pour l'ajustement du pH)
Acide citrique
Méthionine
Eau pour préparations injectables