ADVILEFF 200 mg, comprimé effervescent, boîte de 12
Retiré du marché le : 21/03/2014
Dernière révision : 20/10/2009
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (environ 6 ans) dans le traitement de la fièvre et des douleurs légères à modérées telles que :
· maux de tête,
· douleurs musculaires,
· règles douloureuses/dysménorrhée,
· douleurs dentaires,
· états grippaux
· douleurs associées à un rhume.
· Hypersensibilité à l'ibuprofène ou à l'un des excipients.
· Antécédents de réactions d'hypersensibilité (par ex : asthme, rhinite ou urticaire) lors de la prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres AINS.
· Antécédents d'ulcère peptique ou ulcère peptique actif
· Hémorragie ou perforation digestives, antécédents d'hémorragie ou perforation digestives y compris celles survenues lors d'un précédent traitement par AINS (deux épisodes distincts, ou plus, d'ulcération ou d'hémorragie)
· Diathèses hémorragiques ou troubles de la coagulation.
· Insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
· Insuffisance rénale sévère (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
· Insuffisance cardiaque sévère (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· Association avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· A partir du 3ème trimestre de grossesse (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Une attention particulière est requise chez certains patients en cas de :
· Lupus érythémateux disséminé, y compris connectivite mixte : risque accru de méningite aseptique (voir rubrique Effets indésirables).
· Troubles gastro-intestinaux et maladies inflammatoires intestinales chroniques : aggravation possible de colite ulcérative, de maladie de Crohn (voir rubrique Effets indésirables).
· Œdème, hypertension et/ou atteinte cardiaque : éventuelle détérioration de la fonction rénale et/ou d'une rétention hydrosodée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· Atteinte rénale : éventuelle détérioration de la fonction rénale (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
· Dysfonctionnement hépatique (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
· Patients souffrant d'asthme bronchique, d'allergies, ou ayant des antécédents d'asthme : risque accru de bronchospasme.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par la prise de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée la plus courte possible (voir risques gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables.
Effets gastro-intestinaux
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Arrêter immédiatement le traitement, en cas d'hémorragie ou d'ulcération gastro-intestinale chez un patient recevant de l'ibuprofène.
Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, particulièrement les sujets âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (saignements gastro-intestinaux en particulier), notamment en début de traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticostéroïdes, les anticoagulants tels que la warfarine, les antiagrégants plaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Une attention particulière doit aussi être portée aux patients prenant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
L'administration d'ibuprofène chez des patients consommant quotidiennement trois verres standards d'alcool, ou plus, peut provoquer une hémorragie gastro-intestinale.
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une attention particulière (en parler à un médecin ou à un pharmacien) est requise avant tout traitement chez les patients ayant des antécédents d'hypertension et/ou de défaillance cardiovasculaire, en raison de cas de rétention hydrosodée, d'hypertension et d'oedème rapportés en association avec un traitement par AINS .
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée, puisse être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral).
Toutefois, les données épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (ex :≤1200 mg par jour) soient associées à une augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (voir rubrique Effets indésirables).
L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement.
Arrêter ADVIL 200 mg comprimé effervescent, dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
L'administration d'AINS peut masquer les symptômes d'une infection.
Ce médicament contient 2,2 mmol (85 mg) de potassium par comprimé effervescent : en tenir compte chez les patients présentant une diminution de la fonction rénale, ou chez les patients suivant un régime contrôlé en potassium.
Ce médicament contient 8,8 mmol (204 mg) de sodium par comprimé effervescent : en tenir compte chez les patients suivant un régime contrôlé en sodium.
Ce médicament contient du saccharose : ne pas administrer aux patients souffrant de rares problèmes héréditaires d'intolérance au fructose, de malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en sucrase-isomaltase.
a) Anaphylaxies et réactions allergiques non spécifiques
b) Réactivité du tractus respiratoire comprenant bronchospasme, asthme, asthme aggravé ou dyspnée.
c) Réactions cutanées diverses : rarement dermatoses exfoliatives et bulleuses (telles que nécrolyse épidermique, érythèmes multiformes), angio-oedème, prurit et urticaire.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés à la suite de prise d'ibuprofène aux doses habituelles (automédication) lors d'un traitement de courte durée.
La prise chronique d'ibuprofène, lors d'un traitement de longue durée peut donner lieu à d'autres effets indésirables.
Les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence avec les conventions suivantes :
très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000), très rare (≥ 1/10 000).
Dans chaque groupe, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante :
Investigations | Très rare | Diminution de l'hématocrite et du taux d'hémoglobine |
Troubles cardiaques | Très rare | Insuffisance cardiaque |
Troubles sanguins et lymphatiques | Très rare
| Troubles hématopoïétiques : pancytopénie, agranulocytose, anémie médullaire, anémie hémolytique, leucopénie, thrombocytopénie, anémie. Les premiers signes sont : fièvre, mal de gorge, ulcère buccal superficiel, symptômes pseudo-grippaux, asthénie, saignements du nez et de la peau |
Troubles du système nerveux central | Peu fréquent | Sensations vertigineuse et céphalées |
Troubles de la vision | Très rare | Troubles de la vision |
Troubles de l'oreille interne | Très rare | Acouphène et vertige |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | Très rare | Asthme, bronchospasme, dyspnée et respiration sifflante |
Troubles gastro-intestinaux | Peu fréquent | Douleurs abdominales, dyspepsie, nausées, ballonnements, gastrite |
Rare | Diarrhée, flatulence, constipation et vomissements | |
Très rare | Ulcère peptique, perforation ou hémorragie gastro-intestinale, parfois fatale, en particulier chez le sujet âgé. Exacerbation d'une colite ulcérative ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Ulcération buccale. | |
Troubles rénaux et urinaires | Très rare | Insuffisance rénale sévère, néphrite interstitielle, insuffisance rénale, syndrome néphrotique, nécrose papillaire rénale, hématurie et protéinurie |
Troubles cutanés et sous-cutanés | Peu fréquent | Rashs cutanés divers |
Très rare | Réactions cutanées sévères, telles que érythème multiforme, nécrolyse toxi-épidermique. Syndrome de Stevens-Johnson. | |
Infections | Très rare | Méningite aseptique |
Troubles vasculaires | Très rare | Hypertension |
Troubles généraux | Très rare | Œdème, oedème périphérique |
Troubles du système immunitaire et anomalie au site d'administration | Peu fréquent | Réactions d'hypersensibilité avec urticaire et prurit |
Très rare | Chez les patients souffrant de maladie auto-immune (tels que lupus érythémateux disséminé, connectivite mixte), lors d'un traitement par l'ibuprofène, des cas isolés de symptômes de méningite aseptique (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation) ont été observés Réaction d'hypersensibilité sévère : possibles gonflements du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension (anaphylaxie, angio-oedème ou choc sévère). Exacerbation de l'asthme et bronchospasme. | |
Troubles hépatobiliaires | Très rare | Troubles hépatiques, particulièrement lors de traitement de longue durée, hépatite, ictère |
Troubles psychiatriques | Très rare | Nervosité |
Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été reportés lors de traitement associés à des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que la prise d'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400mg par jour) et sur une longue durée de traitement, puisse être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel, (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter défavorablement le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus.
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.
Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1%, à approximativement 1,5 %.
Le risque semble augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.
Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue, et une augmentation de la létalité embryo-foetale.
De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation.
Sauf nécessité absolue, l'ibuprofène ne doit donc pas être prescrit au cours des premier et deuxième trimestres de grossesse.
Si l'ibuprofène est administré chez une femme souhaitant être enceinte, ou lors des premier et deuxième trimestres de la grossesse, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.
Pendant le troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à :
· une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire).
· un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligohydramnios.
En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
· un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante, pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard ou une prolongation du travail.
En conséquence, l'ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse.
Allaitement
Dans un nombre réduit d'études, l'ibuprofène apparait dans le lait maternel en très faible concentration.
Fertilité
Les inhibiteurs de la cyclooxygénase et de la synthèse des prostaglandines peuvent troubler la fertilité, en modifiant l'ovulation chez la femme en âge de procréer : cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
+ Acide acétylsalicylique (> à 75 mg / jour) :
Augmentation possible du risque d'effets indésirables (voir rubrique Contre-indications).
+ Autres AINS :
Augmentation possible du risque d'effets indésirables (voir rubrique Contre-indications).
Associations nécessitant des précautions d'emploi
+ Acide acétylsalicylique, à des doses anti-agrégantes :
Majoration possible du risque d'hémorragie gastro-intestinale et diminution de l'activité de l'acide acétylsalicylique.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) :
Augmentation possible du risque d'hémorragie gastro-intestinale.
+ Corticostéroïdes :
Augmentation possible du risque d'effets indésirables, particulièrement au niveau du tractus gastro-intestinal (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Antihypertenseurs et diurétiques :
Les AINS peuvent diminuer l'efficacité de ces médicaments : en particulier, l'association concomitante avec les diurétiques épargneurs de potassium peut augmenter les risques d'hyperkaliémie.
+ Anticoagulants :
Les AINS peuvent augmenter les effets des anticoagulants, tels que warfarine et ticlopidine (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Lithium :
Augmentation possible de la lithémie
+ Méthotrexate :
Augmentation possible du taux sanguin de méthotrexate.
+ Cyclosporine :
Augmentation possible de la concentration plasmatique de la cyclosporine et de sa néphrotoxicité, en raison de l'inhibition, par les AINS, de l'activité des prostaglandines rénales.
+ Zidovudine :
Risque accru d'hémarthrose et d'hématome chez les patients hémophiles VIH positif traités par l'association zidovudine-ibuprofène.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène pourrait inhiber l'effet de faibles doses d'aspirine sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont pris en association.
Toutefois, les limites de ces données ex vivo, et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène ; en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent paraît peu probable (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Le traitement doit être de courte durée.
Utiliser la dose efficace minimale, pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Si malgré le traitement les douleurs persistent plus de 5 jours, la fièvre plus de 3 jours, ou si les symptômes s'aggravent, le patient doit consulter un médecin.
Les comprimés effervescents devront être dissouts dans un verre d'eau, et la solution bue immédiatement après dissolution.
Ne pas avaler le comprimé effervescent tel quel.
En cas de digestion difficile, il est recommandé de prendre ce médicament en même temps que du lait ou des aliments pour éviter des troubles gastro-intestinaux.
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (environ 6 ans).
Enfants de plus de 20 kg (environ 6 ans)
200 mg d'ibuprofène (1 comprimé effervescent).
La posologie usuelle est de 20 à 30 mg / kg / jour, en trois prises par jour.
Ne jamais dépasser 30 mg / kg / jour.
Enfants de 20 à 30 kg (environ 6 à 11 ans)
Un comprimé (200 mg d'ibuprofène) à renouveler, si nécessaire au bout de 6 heures.
Ne pas dépasser 3 comprimés (600 mg d'ibuprofène) par jour.
Adultes, sujets âgés et adolescents de plus de 30 kg (soit environ 12 ans)
Un ou deux comprimés (200 à 400 mg d'ibuprofène) à renouveler, si nécessaire, toutes les 4-6 heures.
Ne pas dépasser 6 comprimés effervescents (1200 mg d'ibuprofène) par jour.
Les sujets âgés et les patients souffrant d'atteintes rénale et hépatique devront toujours commencer le traitement par la dose efficace la plus faible.
Durée de conservation : Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30° C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.
Chez l'enfant, l'administration de plus de 400 mg/kg peut être à l'origine de troubles.
Chez l'adulte, le rapport effet/dose est moins net.
La demi-vie, en cas de surdosage, est de 1,5 à 3 heures.
Symptômes
· Nausées, vomissements, douleurs épigastriques, plus rarement diarrhées, chez la plupart des patients qui ont ingérés d'importantes quantités d'AINS.
· Acouphènes, céphalées et hémorragies gastro-intestinales sont également possibles.
Dans les cas d'intoxication plus grave, on observe :
· une toxicité au niveau du système nerveux central (somnolence, occasionnellement excitation, désorientation ou coma) ;
· occasionnellement des convulsions.
Dans les cas d'intoxication grave :
· possibilité d'acidose métabolique, d'allongement du temps de prothrombine /INR probablement lié à l'interaction avec des facteurs de coagulation ;
· possibilité d'insuffisance rénale aigüe, de lésions hépatiques ;
· possibilité d'exacerbation de l'asthme chez les asthmatiques.
Traitement
· Le traitement doit être symptomatique et inclure la désobstruction des voies aériennes supérieures, une surveillance cardiaque et une stabilisation des paramètres vitaux.
· Administrer du charbon activé par voie orale, si le patient se présente dans l'heure suivant l'ingestion de doses potentiellement toxiques.
· En cas de convulsions fréquentes et prolongées, traiter par diazépam ou lorazépam par voie intraveineuse.
· Administrer des bronchodilatateurs pour l'asthme.
Classe pharmacothérapeutique : dérivés de l'acide propionique, code ATC : M01 AE01.
L'ibuprofène est un AINS, dérivé de l'acide phénylpropionique, ayant démontré une efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Chez l'homme, l'ibuprofène diminue les douleurs inflammatoires, les oedèmes et la fièvre.
Par ailleurs, l'ibuprofène inhibe l'agrégation plaquettaire (phénomène réversible).
Dans les essais cliniques réalisés avec des comprimés effervescents d'ibuprofène, les taux plasmatiques sont liés à l'apparition rapide d'un effet analgésique, un premier soulagement de la douleur apparaissant environ 30 à 40 minutes après la prise.
Après la prise d'une dose de 400 mg d'ibuprofène, l'effet analgésique dure environ 8 heures.
Dans la plupart des essais cliniques, l'apparition d'un soulagement significatif de la douleur a été plus rapide, plus important et plus durable avec l'ibuprofène qu'avec le paracétamol.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène puisse inhiber l'effet antiagrégant plaquettaire de l'aspirine à faible dose, lorsque qu'ils sont administrés simultanément.
Au cours d'une étude, après prise unique d'ibuprofène (400 mg) dans les 8 heures précédant, ou dans les 30 minutes suivant, la prise d'aspirine à libération immédiate (81 mg), il a été constaté une diminution de l'action de l'acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire,
Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle en cas d'usage régulier de l'ibuprofène.
En ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent parait peu probable.
Lors d'administration en même temps que des aliments, la concentration sérique est observée en 1 à 2 heures pour les comprimés pelliculés conventionnels.
L'ibuprofène est lié aux protéines plasmatiques à approximativement 99 %.
Après prise orale, l'ibuprofène est excrété à 75 - 85 % par les reins dans les premières 24 heures (principalement sous forme de 2 métabolites), le restant étant éliminé dans les fèces après excrétion biliaire.
L'excrétion est totale dans les 24 heures.
La demi-vie de l'ibuprofène est d'environ 2 heures.
Dans quelques études, l'ibuprofène passe dans le lait maternel à très faible concentration.
Une administration unique, ou un traitement de courte durée par de l'ibuprofène, ne nécessite pas la prise de précautions particulières.
Les investigations in-vitro et in-vivo n'ont révélé aucune preuve clinique pertinente de l'effet mutagène de l'ibuprofène.
Les études chez les rats et les souris n'ont pas démontré d'effets carcinogènes de l'ibuprofène.
L'ibuprofène conduit à l'inhibition de l'ovulation chez le lapin et à une altération de la nidation chez diverses espèces animales (lapin, rat, souris).
Des études expérimentales chez le rat et le lapin ont démontré que l'ibuprofène traverse le placenta.
Chez les rats, après l'administration de doses maternotoxiques, le taux de malformation (malformation du septum ventriculaire) est augmenté dans la progéniture.
Dans les études animales, il a été observé que l'utilisation d'AINS, connus pour inhiber la synthèse des prostaglandines, peut augmenter l'incidence de dystocie et retarder la parturition.
Médicament non soumis à prescription médicale.
Comprimé rond, blanc, plat sur les deux faces