TAMSULOSINE SANDOZ LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée, boîte de 30

Dernière révision : 07/01/2020

Taux de TVA : 2.1%

Prix de vente : 4,52 €

Taux remboursement SS : 30%

Base remboursement SS : 4,52 €

Laboratoire exploitant : SANDOZ

Source : Base Claude Bernard

Traitement des symptômes des voies urinaires basses (TUBA) en rapport avec une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

· Hypersensibilité connue au chlorhydrate de la tamsulosine, incluant antécédents d'angioedème avec la tamsulosine, ou à l'un des excipients listés en rubrique Composition.

· Antécédents d'hypotension orthostatique.

· Insuffisance hépatique sévère

Comme avec les autres antagonistes des récepteurs alpha1-adrénergiques, une baisse de la tension artérielle peut apparaitre dans certains cas pendant le traitement avec la tamsulosine, qui, dans de rares, cas peut conduire à une syncope. En cas de symptômes prémonitoires d'hypotension orthostatique (sensations vertigineuses, faiblesse), le malade devra être mis en position assise ou allongée jusqu'à leur disparition complète.

L'utilisation concomitante des inhibiteurs de la 5-phosphodiesterase (par exemple le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil) et de la tamsulosine peut mener à une hypotension symptomatique chez quelques patients. Pour réduire au minimum le risque d'hypotension orthostatique, le patient devra avoir un traitement en alpha-bloquant contrôlé avant l'introduction de l'utilisation des inhibiteurs de la 5- phospodiestérase.

Avant d'instaurer un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine, les patients devront être examinés afin de pouvoir exclure les autres causes pouvant provoquer des symptômes similaires à ceux provoqués par l'hypertrophie bénigne de la prostate. La prostate devra ainsi être examinée par voie rectale, et si cela est nécessaire un comptage des antigènes spécifiques de la prostate (Prostate Specific Antigen) devra être effectué, avant d'instaurer le traitement puis à intervalles réguliers.

La prudence s'impose lors de l'administration de tamsulosine chez les patients avec une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), en l'absence d'étude clinique chez ces patients.

De rares cas d'angioedèmes ont été rapportés chez des patients traités par tamsulosine. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement, le patient doit être surveillé jusqu'à la disparition de l'oedème et la tamsulosine ne devra plus jamais être réadministrée chez ces patients.

Syndrome de l'iris flasque peropératoire (SIFP):

Le « Syndrome de l'iris flasque peropératoire » (SIFP, une variante du syndrome de pupille étroite) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte et du glaucome chez certains patients traités ou précédemment traités par tamsulosine. Le SIFP entraîne une augmentation des risques de complications oculaires pendant et après l'intervention. Il est déconseillé de débuter un traitement par tamsulosine chez les patients pour qui une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome est programmée.

Interrompre la tamsulosine, 1 à 2 semaines avant l'intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome, peut être considéré comme utile mais l'avantage de l'interruption du traitement pas été établi. Le «Syndrome de l'iris flasque peropératoire» (SIFP, une variante du syndrome de pupille étroite) a aussi été observé chez certains patients ayant arrêté de prendre de la tamsulosine depuis une plus longue période avant une chirurgie de la cataracte ou du glaucome.

Au cours de la consultation pré-opératoire, les chirurgiens et leur équipe doivent vérifier si les patients qui vont être opérés de la cataracte ou du glaucome sont ou ont été traités par tamsulosine afin de s'assurer que des mesures appropriées seront mises en place pour prendre en charge la survenue d'un SIFP au cours de l'intervention chirurgicale

La tamsulosine ne devrait pas être administrée en association avec les inhibiteurs puissants du cytochrome CYP3A4 (par exemple kétoconazole) chez des patients présentant un phénotype de métaboliseur faible CYP2D6.

La tamsulosine devrait être utilisée avec prudence en association avec les inhibiteurs forts et modérés de CYP3A4 (voir la section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

TAMSULOSINE SANDOZ LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule à libération prolongée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Fréquents
(> 1/100, < 1/10)
Peu fréquents
(1 > 1 000, < 1/100)
Rares
(> 1/10 000, < 1/1 000)
Très rares
(< 1/10 000)
Fréquence inconnue
Affections du système nerveux Sensations vertigineuses
(1,3 %)
Céphalées Syncope
Affections oculaires Vision floue,* déficience visuelle. *
Affections cardiaques Palpitations
Affections vasculaires Hypotension orthostatique
Affections respiratoires thoraciques et médiastinales Rhinites Epistaxis*
Affections gastro-intestinales Constipation, diarrhée, nausées, vomissements Sécheresse de la bouche*
Affections de la peau et du tissu cutané Eruption, prurit, urticaire Angioedème Syndrome de Stevens-Johnson Erythème multiforme,* dermatite exfoliative.*
Affections des organes de reproduction et du sein Troubles de l'éjaculation, éjaculation rétrograde, défaillance de l'éjaculation. Priapisme
Troubles généraux et anomalies au site d'administration Asthénie

* observés après la commercialisation

Expérience après commercialisation :

Au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte et du glaucome, des cas de pupille étroite, connue sous le nom de syndrome de l'iris flasque peropératoire (SIFP), ont été associés à la tamsulosine (voir également la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

En plus des effets indésirables listés ci-dessus, des cas de fibrillation auriculaire, d'arythmie, de tachycardie et de dyspnée ont été rapportés en cas d'utilisation en association avec la tamsulosine. Il s'agit d'évènements rapportés spontanément après commercialisation au niveau mondial ; la fréquence des évènements et le rôle de la tamsulosine dans la survenue de ces événements n'a pu être déterminée de manière certain.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: signalement.social-sante.gouv.fr.

SURVEILLANCE du traitement :
- Avant instauration du traitement, le malade devra être examiné afin de pouvoir exclure les autres causes pouvant provoquer les mêmes symptômes que ceux de l'hypertrophie bénigne de la prostate.
- Un toucher rectal et, si nécessaire, un comptage des antigènes spécifiques de la prostate (Prostate Specific Antigen) devra être réalisé avant le traitement, et ensuite à intervalle régulier.
NE PAS CONDUIRE DE VEHICULES NI UTILISER DE MACHINES en cas de sensations vertigineuses.
ARRETER LE TRAITEMENT et CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de:
- Brusque gonflement de tout ou partie suivants : les mains, les pieds, les lèvres, la langue ou la gorge entraînant des difficultés à respirer et/ou des démangeaisons et des éruptions cutanées, causées par une réaction allergique.
- Ulcères et lésions graves dans les muqueuses.
- Inflammation sévère et des cloques sur la peau.
En cas d'impression de vertiges, faiblesse, de fatigue (à cause par exemple d'une chute de tension lors d'un changement de position), ADOPTER la position assise ou allongée, jusqu'à la disparition complète de ces symptômes.
INFORMER L'OPHTALMOLOGISTE de la prise du traitement en cas d'opération prochaine des yeux et DEMANDER AU MEDECIN si le traitement doit être interrompu ou non.
 

La tamsulosine n'est pas indiquée pour le traitement des femmes.

Des troubles de l'éjaculation ont été observés dans des études de courte et longue durée avec la tamsulosine. Des cas de troubles de l'éjaculation, d'éjaculation rétrograde ou de défaillance de l'éjaculation ont été rapportés lors de l'expérience après autorisation.

Les études sur les interactions n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Aucune interaction n'a été observée en cas d'administration concomitante avec l'aténolol, l'énalapril ou la théophylline. L'administration concomitante de cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de la tamsulosine, alors que l'administration concomitante de furosémide les diminue ; toutefois, dans la mesure où la concentration plasmatique de tamsulosine reste dans les valeurs normales, il n'est pas nécessaire de modifier la posologie.

In vitro, aucune modification de la fraction libre de la tamsulosine n'a été observée dans le plasma humain avec le diazépam, le propranolol, le trichlorméthiazide, la chlormadinone, l'amitriptyline, le diclofénac, le glibenclamide, la simvastatine et la warfarine. La tamsulosine ne modifie pas les fractions libres du diazépam, du propranolol, du trichlorméthiazide et de la chlormadinone.

Aucune interaction n'a été mise en évidence entre la tamsulosine et l'amitriptyline, le salbutamol, le glibenclamide ou le finastéride au cours d'études in vitro menées sur des fractions microsomiales hépatiques (représentant le système enzymatique lié au cytochrome P450 impliqué dans le métabolisme).

Le diclofenac et la warfarine peuvent entraîner une augmentation du taux d'élimination de la tamsulosine.

L'administration concomitante de la tamsulosine avec les inhibiteurs puissants du cytochrome CYP3A4 peut entraîner une augmentation de l'exposition à la tamsulosine. L'administration concomitante avec le kétoconazole (un inhibiteur puissant connu du CYP3A4) conduit à une augmentation de l'AUC et du Cmax de la tamsulosine d'un facteur de 2,8 et 2,2 respectivement.

La tamsulosine ne doit pas être donnée en association avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple kétoconazole) chez les patients ayant le phénotype de faible métabolisation du CYP2D6.

La tamsulosine doit être utilisée avec précaution en association avec les inhibiteurs puissants (par exemple kétoconazole) et modérés (par exemple érythromycine) du CYP3A4.

L'administration concomitante de la tamsulosine avec la paroxétine, un puissant inhibiteur du CYP2D6, conduit à une augmentation du Cmax et de l'AUC de la tamsulosine d'un facteur de 1,3 et 1,6 respectivement, mais sans signification clinique.

L'administration concomitante avec un autre alpha-bloquant est susceptible d'abaisser la pression artérielle.

L'utilisation concomitante de la tamsulosine avec les inhibiteurs de la 5-phosphodiesterase (par exemple sildénafil, tadalafil, vardénafil) peut provoquer une hypotension symptomatique chez certains patients (voir section Mises en garde et précautions d'emploi).

Posologie

1 gélule par jour à la fin du petit déjeuner ou à la fin du premier repas de la journée.

La gélule doit être avalée entière, avec un verre d'eau, en position debout ou assise (pas en position couchée).

La gélule ne doit pas être croquée (ou endommagée) ni mâchée (ou dispersée), sous peine d'interférer sur la libération prolongée de ce médicament.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de la tamsulosine chez l'enfant âgé de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont présentées dans la rubrique Propriétés pharmacodynamiques.

Durée de conservation :

36 mois.

Précautions particulières de conservation :

Plaquettes : A conserver dans l'emballage extérieur d'origine.

Sans objet.

Symptômes

Un surdosage avec la tamsulosine peut potentiellement entraîner de graves effets d'hypotension. Des cas d'hypotension sévère ont été observés avec différents taux de surdosage.

Traitement

En cas d'hypotension aiguë survenant suite à un surdosage, une surveillance des paramètres cardio-vasculaires doit être effectuée. La tension artérielle peut être restaurée et la fréquence cardiaque être normalisée en allongeant le patient. Si cette mesure ne s'avère pas suffisante, des produits augmentant la volémie et, si nécessaire, des vasopresseurs pourraient être utilisés. Une surveillance de la fonction rénale doit être mise en place et des mesures générales de soutien devront être appliquées.

La mise sous dialyse est une mesure qui semble peu utile, compte-tenu de la très forte liaison de la tamsulosine aux protéines plasmatiques. Des mesures, telles que les vomissements, peuvent être prises pour empêcher l'absorption.

En cas d'ingestion de grandes quantités du médicament, un lavage gastrique peut être réalisé et du charbon activé ainsi qu'un laxatif osmotique, tel que du sulfate de sodium, peuvent être administrés.

Classe pharmacothérapeutique : antagoniste des récepteurs α-adrénergiques, code ATC : G04C A02. Préparations pour le traitement exclusif de la maladie de la prostate.

Mécanisme d'action

La tamsulosine se lie de façon sélective et compétitive aux récepteurs alpha1A-adrénergiques postsynaptiques, qui transmettent la contraction du muscle lisse relâchant ainsi le muscle lisse prostatique et urétral.

Effets pharmacodynamiques

La tamsulosine augmente le débit urinaire maximum en relâchant le muscle lisse prostatique et urétral, diminuant ainsi l'obstruction.

Le médicament améliore également les symptômes irritatifs et obstructifs sur lesquels la contraction du muscle lisse du bas appareil urinaire jouent un rôle important.

Les alpha-bloquants sont susceptibles de diminuer la tension artérielle en diminuant les résistances périphériques. Aucune baisse de la tension artérielle cliniquement significative n'a été observée au cours des études portant sur la tamsulosine chez les patients normotendus.

L'effet du produit sur les symptômes de stockage et de la miction sont également maintenus au cours d'un traitement au long cours, en conséquence de quoi, la nécessité d'un traitement chirurgical est significativement retardée.

Population pédiatrique

Une étude en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo et portant sur une gamme de posologies, a été réalisée chez des enfants porteurs d'une vessie neuropathique. Un total de 161 enfants (âgés de 2 à 16 ans) a été randomisé et traité soit par l'une des 3 posologies de tamsulosine (faible [0,001 à 0,002 mg/kg], moyenne [0,002 à 0,004 mg/kg], et forte [0,004 à 0,008 mg/kg]), soit par un placebo. Le critère principal était : réponse par la diminution de la « pression détrusorienne de fuite » (PDF) (ou LPP pour leak point pressure) à une valeur <40 cm H2O, lors de deux évaluations effectuées le même jour. Les critères secondaires étaient : la valeur et le pourcentage de la variation de la pression détrusorienne de fuite par rapport au début du traitement, l'amélioration ou la stabilisation de l'hydronéphrose et de l'hydro-uretère, la variation du volume urinaire mesuré par cathétérisme et le nombre de fois où les protections étaient humides au moment des cathétérismes, tel qu'en faisait foi le journal des cathétérismes. Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre le groupe placebo et l'un des 3 groupes de posologie de tamsulosine, que ce soit pour le critère principal ou pour les critères secondaires. Aucune réponse n'a été observée quelle que soit la posologie.

Absorption

La tamsulosine est rapidement absorbée au niveau du tractus intestinal et sa biodisponibilité est pratiquement complète. L'absorption est ralentie avec la prise d'un repas. L'uniformité de l'absorption est assurée en prenant toujours la tamsulosine après le petit déjeuner.

La pharmacocinétique de la tamsulosine est linéaire.

Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ six heures après une dose unique de tamsulosine prise après un repas complet. L'état d'équilibre est atteint au cinquième jour d'une administration réitérée, au moment où la Cmax des patients est supérieure d'environ deux tiers à la concentration atteinte après une dose unique. Bien que ce résultat ait uniquement été mis en évidence chez les personnes âgées, un résultat identique est attendu chez les patients plus jeunes.

Il existe des variations interindividuelles très importantes en termes de concentrations plasmatiques de tamsulosine, que ce soit après une dose unique ou après une administration réitérée.

Distribution

Chez l'homme, la tamsulosine se lie à environ 99 % aux protéines plasmatiques et le volume de distribution est faible (environ 0,2 l/kg).

Biotransformation

L'effet de premier passage de la tamsulosine est faible. La plus grande partie de la tamsulosine est retrouvée sous forme inchangée dans le plasma. La substance est métabolisée au niveau du foie.

Au cours des études chez le rat, la tamsulosine a uniquement été à l'origine d'une légère induction des enzymes des microsomes hépatiques.

Les métabolites ne sont ni aussi efficaces ni aussi toxiques que la molécule active elle-même.

Élimination

La tamsulosine et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines. Environ 9 % de la dose absorbée est excrétée sous forme inchangée.

Chez les patients, la demi-vie d'élimination de la tamsulosine est voisine de 10 heures (en cas de prise après un repas) et de 13 heures à l'état d'équilibre.

Aucune étude n'a été conduite sur les effets de la tamsulosine sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

Toutefois, les patients doivent être avertis du risque de sensations vertigineuses liées à l'emploi de ce médicament.

La toxicité après une dose unique et après des doses réitérées a été étudiée chez les souris, les rats et les chiens. La toxicité sur la reproduction a également été étudiée chez les rats, le pouvoir carcinogène chez les souris et les rats et la génotoxicité in vivo et in vitro.

Le profil de toxicité courant retrouvé avec d'importantes doses de tamsulosine est équivalent aux effets pharmacologiques associés aux antagonistes alpha-adrénergiques.

Des modifications de l'ECG ont été observées avec des doses très élevées chez les chiens. Cependant, cette observation n'est pas considérée comme présentant une signification clinique. La tamsulosine n'a fait la preuve d'aucune propriété génotoxique significative.

Des hyperplasies des glandes mammaires des rats et des souris femelles ont été observées lors de l'exposition à la tamsulosine. Ces observations, qui sont probablement liées de façon indirecte à l'hyperprolactinémie et qui ne surviennent qu'à la suite de la prise de doses importantes, sont considérées cliniquement sans importance.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Liste I


Gélule à libération prolongée.

Gélule à libération prolongée orange/vert olive contenant des microgranules de couleur blanche à blanc cassé.

Les gélules à libération prolongée sont emballées dans des plaquettes en PVC/PE/PVDC/Aluminium.

Plaquettes (PVC/PE/PVDC/Alu) : 30 gélules à libération prolongée.