ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé, boîte de 4
Retiré du marché le : 12/11/2010
Dernière révision : 28/08/2009
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : ALMUS FRANCE
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique.
L'alendronate réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.
· Incapacité de se tenir debout ou en position assise pendant au moins 30 minutes.
· Hypersensibilité à l'alendronate, à d'autres bisphosphonates ou à l'un des excipients.
· Hypocalcémie.
Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Des réactions oesophagiennes (parfois sévères et nécessitant l'hospitalisation), telles que des oesophagites, des ulcérations et des érosions oesophagiennes, rarement suivies d'une sténose de l'oesophage, ont été rapportées chez des patientes traitées avec l'alendronate.
Par conséquent, les praticiens doivent être particulièrement attentifs à tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction oesophagienne. On prescrira à la patiente d'arrêter l'alendronate et de consulter si elle présente des symptômes d'une irritation oesophagienne tels qu'une dysphagie, une odynophagie, des douleurs rétrosternales, ou l'apparition ou l'aggravation de brûlures rétrosternales.
Le risque de survenue d'effets indésirables oesophagiens sévères semble être plus élevé chez les patientes qui ne prennent pas l'alendronate correctement et/ou qui continuent à prendre leur traitement par l'alendronate après avoir développé des symptômes suggérant une irritation oesophagienne. Il est très important de fournir toutes les informations concernant l'administration du traitement à la patiente et de s'assurer qu'elle les assimile (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Il convient d'informer les patientes que la non observance de ces instructions est susceptible d'augmenter leur risque de présenter des troubles oesophagiens.
En dépit de l'absence d'augmentation du risque dans les études cliniques à grande échelle, de rares cas (après la mise sur le marché) d'ulcérations gastrique et duodénale ont été observés, dont certaines ont présenté un caractère de gravité s'accompagnant de complications. Une relation de cause à effet ne peut être exclue (voir rubrique Effets indésirables).
Les patientes doivent être averties que si elles oublient de prendre leur comprimé d'ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé, elles devront le prendre le lendemain matin du jour où elles s'en aperçoivent. Elles ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour, mais doivent reprendre leur traitement normalement une fois par semaine, au jour qu'elles avaient choisi initialement.
L'alendronate n'est pas recommandé chez les patientes présentant une insuffisance rénale caractérisée par un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 35 ml/min (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Il convient d'envisager d'autres origines à l'ostéoporose que la carence oestrogénique et le vieillissement.
L'hypocalcémie doit être corrigée avant de commencer le traitement avec l'alendronate (voir rubrique Contre-indications).
Les autres troubles du métabolisme osseux (tels qu'une carence en vitamine D et une hypoparathyroïdie) doivent également être corrigés de façon adéquate avant de commencer le traitement par l'alendronate. Chez les patientes présentant ces troubles, la calcémie et les symptômes d'hypocalcémie doivent être surveillés lors du traitement par l'alendronate.
En raison des effets positifs de l'alendronate sur la densité minérale osseuse, des diminutions de la calcémie et de la phosphatémie peuvent survenir. Ces diminutions sont généralement de faible ampleur et asymptomatiques. Cependant, de rares cas d'hypocalcémie symptomatique ont été signalés, parfois sévères et apparaissant souvent chez les patientes ayant un terrain prédisposé (par exemple hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et en cas de malabsorption du calcium).
Il est donc particulièrement important de s'assurer que les patientes prenant des corticoïdes aient un apport adéquat en calcium et en vitamine D.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
L'ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée avec une extraction dentaire et / ou une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients cancéreux recevant un traitement par des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients recevaient aussi une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose traités par des bisphosphonates oraux.
Un examen dentaire et des soins dentaires préventifs adéquats doivent être envisagé avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez les patients ayant des facteurs de risques concomitants (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticostéroïdes, mauvaise hygiène buccale).
Au cours du traitement, ces patients devraient éviter, dans la mesure du possible, les interventions dentaires invasives. Chez les patients dont une ostéonécrose de la mâchoire apparait au cours du traitement par biphosphonates, la chirurgie dentaire pourrait aggraver cette affection. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, il n'y a pas de données disponibles indiquant si l'arrêt du traitement par biphosphonates réduirait ou non le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation clinique du médecin traitant devrait guider la prise en charge de chaque patient en fonction de l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
Dans deux études cliniques d'une durée de trois ans chez des femmes ménopausées avec un protocole pratiquement identique (10 mg d'alendronate : n=196, placebo: n=397), les profils globaux de tolérance de l'alendronate 10 mg/jour et du placebo ont été similaires.
Les effets indésirables présentés par les investigateurs comme étant en relation possible ou probable avec le médicament ou incontestablement liés au médicament sont présentés ci-dessous s'ils sont apparus chez ≥1 % des patients traités par 10 mg/jour d'alendronate et à une fréquence supérieure que chez les patients recevant le placebo dans les études sur trois ans :
| Etude sur 1 an |
| Etude sur 3 ans |
|
| Alendronate comprimé une fois par semaine | Alendronate 10 mg/jour | Alendronate 10 mg/jour | Placebo |
Gastro-intestinaux | ||||
douleurs abdominales | 3,7 | 3,0 | 6,6 | 4,8 |
dyspepsie | 2,7 | 2,2 | 3,6 | 3,5 |
régurgitation acide | 1,9 | 2,4 | 2,0 | 4,3 |
nausées | 1,9 | 2,4 | 3,6 | 4,0 |
ballonnement abdominal | 1,0 | 1,4 | 1,0 | 0,8 |
constipation | 0,8 | 1,6 | 3,1 | 1,8 |
diarrhée | 0,6 | 0,5 | 3,1 | 1,8 |
dysphagie | 0,4 | 0,5 | 1,0 | 0,0 |
flatulence | 0,4 | 1,6 | 2,6 | 0,5 |
gastrite | 0,2 | 1,1 | 0,5 | 1,3 |
ulcère gastrique | 0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,0 |
ulcère oesophagien | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 |
Musculosquelettiques | ||||
douleurs ostéoarticulaires ou musculaires | 2,9 | 3,2 | 4,1 | 2,5 |
crampes musculaires | 0,2 | 1,1 | 0,0 | 1,0 |
Neurologiques | ||||
céphalées | 0,4 | 0,3 | 2,6 | 1,5 |
Les effets indésirables suivants ont été signalés au cours des études cliniques et/ou après la commercialisation de l'alendronate :
Troubles neurologiques :
Fréquents (≥ 1/100, <1/10) : céphalées
Troubles oculaires :
Rares (≥ 1/10000, < 1/1000) : uvéite, sclérite
Troubles gastro-intestinaux :
Fréquents (≥ 1/100, < 1/10) : douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulences, ulcère oesophagien*, dysphagie*, ballonnement abdominal, régurgitation acide.
Peu fréquents (≥ 1/1000, < 1/100) : nausée, vomissements, gastrite, oesophagite*, érosion oesophagienne, méléna.
Rares (≥ 1/10000, < 1/1000) : sténose de l'oesophage*, ulcération oropharyngée*, PUS (perforations, ulcères, saignement) de la partie haute du tractus gastro-intestinal, bien qu'aucune relation causale n'a été établie.
Troubles cutanés et sous-cutanés :
Très rares (≤ 1/10000) : des cas isolés de réactions cutanées sévères, y compris le syndrome de Stevens Johnson et une nécrolyse épidermique toxique ont été rapportés.
Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif, et osseux
Fréquents : (≥ 1/100, < 1/10) : douleurs ostéoarticulaires ou musculaires.
Fréquence inconnue : ostéonécrose de la mâchoire
Des cas d'ostéonécroses de la mâchoire ont été rapportés chez des patients traités par bisphosphonates. La plupart des cas rapportés concernent des patientes atteintes d'un cancer, mais il y a eu également des cas rapportés chez des patients traités pour l'ostéoporose. L'ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (dont l'ostéomyélite). Parmi les facteurs de risque également reconnus, on peut compter le diagnostic d'un cancer, la chimiothérapie, la radiothérapie, les corticoïdes et une mauvaise hygiène buccale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles généraux et réactions au niveau du site d'administration :
Peu fréquents (≥ 1/1000, <1/100) : rash, prurit, érythème.
Rares (≥ 1/10000, <1/1000) : réactions d'hypersensibilité dont urticaire et angio-oedème.
Symptômes passagers tels que réactions aiguës (myalgies, sensation de malaise général, de rares cas de fièvre) habituellement en liaison avec le début du traitement. Rash avec photosensibilité.
Hypocalcémie symptomatique, généralement en liaison avec des prédispositions (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
*Voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Posologie et mode d'administration.
Effets biologiques :
Au cours des études cliniques, des diminutions discrètes, transitoires et asymptomatiques de la calcémie et de la phosphatémie ont été observées chez respectivement 18 % et 10 %, des patients prenant 10 mg/jour d'alendronate contre environ 12 % et 3 % des patients sous le placebo. Néanmoins, les incidences d'une diminution de la calcémie à un taux < 2,0 mmol/l et de la phosphatémie à un taux ≤ 0,65 mmol/l ont été similaires dans les deux groupes thérapeutiques.
Rester debout ou assis, pendant au moins une demi-heure après la prise de ce médicament et, dans tous les cas jusqu'à l'absorption des premiers aliments ou d'une autre boisson.
Ce médicament doit être pris le matin absolument à jeun, au moins une demi-heure avant le petit-déjeuner. La prise avec le repas ou avec une autre boisson (comme un jus de fruit ou un café) risque de diminuer ou de supprimer son effet.
PREVENIR VOTRE MEDECIN ET ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT en cas de :
- difficultés ou douleurs à avaler,
- douleurs ou brûlures dans la poitrine,
- saignement digestif (vomissement de sang, coloration noire des selles).
PREVENIR LE DENTISTE que vous êtes traité par ce médicament en cas d'intervention ou de soins dentaires.
Ce médicament doit être pris le matin absolument à jeun, au moins une demi-heure avant le petit-déjeuner. La prise avec le repas ou avec une autre boisson (comme un jus de fruit ou un café) risque de diminuer ou de supprimer son effet.
PREVENIR VOTRE MEDECIN ET ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT en cas de :
- difficultés ou douleurs à avaler,
- douleurs ou brûlures dans la poitrine,
- saignement digestif (vomissement de sang, coloration noire des selles).
PREVENIR LE DENTISTE que vous êtes traité par ce médicament en cas d'intervention ou de soins dentaires.
Les informations relatives à l'utilisation de l'alendronate chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études sur l'animal ont révélé des effets sur l'ossification foetale à fortes doses.
L'alendronate administré au cours de la grossesse chez le rat a provoqué une dystocie liée à une hypocalcémie (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Etant donné son indication, l'alendronate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
On ne sait pas si l'alendronate est excrété dans le lait maternel humain. Etant donné son indication, l'alendronate ne doit pas être utilisé par les femmes qui allaitent.
Par conséquent, les patientes doivent attendre au moins une demi-heure entre la prise de l'alendronate et la prise d'autres médicaments par voie orale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Aucune autre interaction médicamenteuse ayant une signification clinique n'est attendue. Au cours des études cliniques, un certain nombre de patientes ont reçu des oestrogènes (par voie vaginale, cutanée, ou orale) alors qu'elles étaient traitées par l'alendronate. Aucun effet indésirable lié à cette association n'a été observé.
Bien qu'aucune étude d'interaction spécifique n'ait été réalisée, l'alendronate a été administré de façon concomitante dans des études cliniques avec une gamme étendue de médicaments couramment utilisés sans interaction indésirable clinique patente.
La posologie recommandée est de 70 mg une fois par semaine.
Pour permettre une absorption adéquate de l'alendronate :
ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé doit être pris à jeun, immédiatement au lever matinal, avec un grand verre d'eau du robinet uniquement, au moins une demi-heure avant la première prise d'aliment, de boisson ou de tout autre médicament.
Les autres boissons (y compris les eaux minérales), les aliments et les médicaments risquent de diminuer l'absorption de l'alendronate (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Pour faciliter le passage dans l'estomac, et donc réduire le risque d'irritation ou d'effets indésirables locaux et oesophagiens (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) :
· ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé doit être pris strictement au lever, avec un grand verre d'eau du robinet (minimum 200 ml).
· ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé doit être avalé entier. Les patientes ne doivent pas croquer, sucer le comprimé ou le laisser se dissoudre dans leur bouche en raison du risque potentiel d'ulcérations oropharyngées.
· Les patientes ne doivent pas s'allonger jusqu'à l'absorption des premiers aliments de la journée qui devront être pris au moins trente minutes après la prise du comprimé.
· Les patientes ne doivent pas s'allonger pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé.
· ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé ne doit pas être pris au coucher ou avant le lever.
· Les patientes traitées doivent être supplémentées en calcium et en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Utilisation chez les patientes âgées :
Les études cliniques n'ont révélé aucune différence liée à l'âge dans les profils d'efficacité et de sécurité d'emploi de l'alendronate. Par conséquent, aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes âgées.
Utilisation en cas d'insuffisance rénale
Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes ayant un débit de filtration glomérulaire (dfg) supérieur à 35 ml/min. En raison d'un manque d'expérience, l'alendronate n'est pas recommandé pour les patientes présentant une insuffisance rénale caractérisée par un DFG inférieur à 35 ml/min.
Utilisation en cas d'insuffisance hépatique
Aucune modification de posologie n'est nécessaire.
Utilisation chez l'enfant (en dessous de 18 ans)
L'alendronate a été étudié chez un nombre restreint de patients âgés de moins de 18 ans atteints d'ostéogénèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour soutenir son utilisation chez l'enfant.
ACIDE ALENDRONIQUE ALMUS 70 mg, comprimé n'a pas fait l'objet d'études sur le traitement de l'ostéoporose induite par des corticoïdes.
Durée de conservation : Précautions particulières de conservation :
On ne dispose pas de données spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par l'alendronate. Du lait ou des antiacides devraient être administrés afin de chélater l'alendronate. Pour éviter le risque d'irritation oesophagienne, il ne faut pas induire des vomissements et la patiente doit rester en position verticale.
Le principe actif d'acide alendronique ALMUS 70 mg, comprimé, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate, en comprimés pour prise hebdomadaire (n= 519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis après 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1% (IC 95%: 4,8%-5,4%) dans le groupe recevant 70 mg une fois par semaine et de 5,4% (IC 95%: 5,0%-5,8%) dans le groupe recevant 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3% et de 2,9% au niveau du col du fémur et de 2,9% et 3,1% au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la DMO et sur l'incidence des fractures chez la femme post ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude Fracture Intervention Trial (FIT ; n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo.
La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter. De plus, la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires).
· FIT 1: une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant eu au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47% (alendronate 7,9% contre placebo 15,0%). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1% contre 2,2%, soit une réduction de 51%).
· FIT 2: Une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37% de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observé une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0% et placebo 2,2%, soit une réduction de 56%) et de l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9% et 5,8%, soit une réduction de 50%).
Par rapport à une dose de référence administrée par voie intraveineuse, la biodisponibilité absolue de l'alendronate chez la femme par voie orale est d'environ 0,64 % pour des doses allant de 5 à 70 mg lorsqu'on l'administre à jeun après une nuit et deux heures avant un petit déjeuner normal. Lorsque l'alendronate est administré une heure ou une demi-heure avant un petit déjeuner normal, la biodisponibilité est diminuée de façon identique (valeur estimée à 0,46% et 0,39%). Dans les études réalisées dans l'ostéoporose, l'alendronate a été efficace lorsqu'on l'a administré 30 minutes au moins avant les premiers aliments ou boissons de la journée.
La biodisponibilité a été quasi-nulle lorsque l'alendronate a été administré au cours d'un petit déjeuner normal ou dans les deux heures qui ont suivi. L'administration concomitante d'alendronate avec du café ou du jus d'orange a réduit sa biodisponibilité d'environ 60 %.
Chez le sujet sain, l'administration de prednisolone par voie orale (20 mg 3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas produit de changement cliniquement significatif de la biodisponibilité orale de l'alendronate (augmentation moyenne comprise entre 20% et 44%).
Distribution
Les études chez le rat à la dose d' 1mg/kg par voie intraveineuse montrent que l'alendronate initialement réparti dans les tissus mous est ensuite rapidement redistribué au niveau de l'os ou excrété dans les urines. Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est au moins de 28 litres chez l'homme. Après administration d'alendronate per os à doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques sont trop faibles pour permettre une détection analytique (<5 ng/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 78 %.
Métabolisme
Aucun métabolisme de l'alendronate n'a été mis en évidence, ni chez l'homme ni chez l'animal.
Excrétion
Après administration par voie intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au C14, environ 50 % de la radioactivité est excrétée dans les urines dans les 72 heures Peu ou pas de radioactivité est retrouvée dans les fèces. A la suite d'une dose intraveineuse de 10 mg, la clairance rénale de l'alendronate est de 71 ml/mn, et la clairance systémique ne dépasse pas 200 ml/mn. Les concentrations plasmatiques diminuent de plus de 95 % dans les 6 heures qui suivent l'administration par voie intraveineuse.
On estime que la demi-vie terminale chez l'homme est supérieure à 10 ans, reflétant ainsi la libération de l'alendronate à partir du squelette.
Chez le rat, l'alendronate n'est pas excrété par les systèmes rénaux de transport acides ou basiques. L'alendronate n'est donc pas susceptible d'interférer avec d'autres substances sur ce système d'excrétion chez l'homme.
Caractéristiques des patients
Les études précliniques montrent que la fraction du médicament qui ne se dépose pas dans l'os est rapidement excrétée dans les urines. Chez l'animal, aucune preuve d'une saturation de la captation osseuse n'a été mise en évidence dans une étude à long terme après administration intraveineuse de doses répétées allant jusqu'à une dose totale de 35 mg/kg. Bien qu'aucune donnée ne soit disponible, il est vraisemblable que, comme chez l'animal, l'élimination d'alendronate par le rein soit diminuée chez les patientes ayant une insuffisance rénale. En conséquence, on pourrait s'attendre à une accumulation quelque peu supérieure d'alendronate dans l'os chez les patientes ayant une insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Liste I.
Médicament soumis à prescription médicale.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 09/07/2008) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont :
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche :
- chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ;
- en l'absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densité osseuse (T score < -3) ou ayant un T score < = -2,5 associé à d'autres facteurs de risque de fracture, en particulier : un âge > 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie > = 7,5 mg/jour d'équivalent prednisone, un indice de masse corporelle < 19 kg/m², un antécédent de fracture de l'extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), une ménopause précoce (avant l'âge de 40 ans).
Médicament soumis à prescription médicale.
Remboursement en fonction de l'indication (JO du 09/07/2008) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont :
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche :
- chez les patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse ;
- en l'absence de fracture, chez les femmes ayant une diminution importante de la densité osseuse (T score < -3) ou ayant un T score < = -2,5 associé à d'autres facteurs de risque de fracture, en particulier : un âge > 60 ans, une corticothérapie systémique ancienne ou actuelle à une posologie > = 7,5 mg/jour d'équivalent prednisone, un indice de masse corporelle < 19 kg/m², un antécédent de fracture de l'extrémité du col du fémur chez un parent du premier degré (mère), une ménopause précoce (avant l'âge de 40 ans).
Comprimé blanc à blanc cassé, de forme ovale, portant la mention "AN 70" sur une face et le logo d'ARROW sur l'autre.
Comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
Boîte de 4.