VINORELBINE EBEWE 10 mg-ml, solution injectable, boîte de 1 flacon de 5 ml
Retiré du marché le : 09/12/2013
Dernière révision : 04/06/2007
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : SANDOZ
- Cancer du poumon non à petites cellules.
- Cancer du sein métastatique.
- Cancer du sein métastatique.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
- Grossesse.
- Allaitement.
- Insuffisance hépatique sévère.
- En association avec le vaccin anti-amaril (fièvre jaune).
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les vaccins vivants atténués (sauf la fièvre jaune), la phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) et l'itraconazole.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
- Grossesse.
- Allaitement.
- Insuffisance hépatique sévère.
- En association avec le vaccin anti-amaril (fièvre jaune).
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les vaccins vivants atténués (sauf la fièvre jaune), la phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) et l'itraconazole.
MISES EN GARDE :
Ce médicament doit être administré par voie intraveineuse stricte.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La conduite du traitement doit être effectuée sous contrôle hématologique rigoureux (détermination du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes et de granulocytes avant toute nouvelle injection).
- En cas de granulopénie (< 2000/mm3), retarder l'injection jusqu'à normalisation et surveiller le malade.
- En cas d'insuffisance hépatique, il convient de réduire la posologie.
- En l'absence d'étude dans l'insuffisance rénale, une prudence accrue est recommandée lors de la mise en route du traitement.
- Une prudence accrue est recommandée chez tous les patients présentant une pathologie cardiaque ischémique (voir rubrique effets indésirables).
- Eviter toute contamination accidentelle de l'oeil : risque d'irritation sévère, voire ulcération de la cornée si le produit est projeté sous pression (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Ce médicament ne doit pas être administré en même temps qu'une radiothérapie dont les champs incluent le foie.
Ce médicament doit être administré par voie intraveineuse stricte.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La conduite du traitement doit être effectuée sous contrôle hématologique rigoureux (détermination du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes et de granulocytes avant toute nouvelle injection).
- En cas de granulopénie (< 2000/mm3), retarder l'injection jusqu'à normalisation et surveiller le malade.
- En cas d'insuffisance hépatique, il convient de réduire la posologie.
- En l'absence d'étude dans l'insuffisance rénale, une prudence accrue est recommandée lors de la mise en route du traitement.
- Une prudence accrue est recommandée chez tous les patients présentant une pathologie cardiaque ischémique (voir rubrique effets indésirables).
- Eviter toute contamination accidentelle de l'oeil : risque d'irritation sévère, voire ulcération de la cornée si le produit est projeté sous pression (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Ce médicament ne doit pas être administré en même temps qu'une radiothérapie dont les champs incluent le foie.
- Toxicité hématologique :
. la toxicité limitante est la granulopénie (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi/Précautions d'emploi),
. anémie fréquente, mais d'intensité modérée.
- Neurotoxicité :
. Périphérique : elle est très généralement limitée à l'abolition des réflexes ostéotendineux. Les paresthésies sont peu fréquentes. Après un traitement prolongé, on peut observer une fatigabilité des membres inférieurs.
. Système nerveux végétatif digestif : la principale manifestation est la parésie intestinale entraînant une constipation.
De rares cas d'iléus paralytiques ont également été observés.
- Toxicité digestive :
constipation (voir neurotoxicité), nausées, vomissements : l'incidence est relativement faible.
- Toxicité bronchopulmonaire :
Comme les vinca-alcaloïdes, la vinorelbine est susceptible d'entraîner des états dyspnéiques et un bronchospasme. Avec les vinca-alcaloïdes, ces réactions débutent dans les minutes qui suivent l'injection, mais elles peuvent aussi survenir plusieurs heures après.
- Toxicité cardiovasculaire :
Quelques rares cas d'ischémie myocardique (infarctus du myocarde, angor, et/ou modifications transitoires de l'électrocardiogramme) ont été rapportés (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Ont également été signalés : alopécie (progressive et modérée), douleur de la mâchoire.
- Toute extravasation du produit pendant une injection endoveineuse peut entraîner des réactions locales pouvant aller jusqu'à la nécrose (voir rubrique posologie et mode d'administration).
. la toxicité limitante est la granulopénie (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi/Précautions d'emploi),
. anémie fréquente, mais d'intensité modérée.
- Neurotoxicité :
. Périphérique : elle est très généralement limitée à l'abolition des réflexes ostéotendineux. Les paresthésies sont peu fréquentes. Après un traitement prolongé, on peut observer une fatigabilité des membres inférieurs.
. Système nerveux végétatif digestif : la principale manifestation est la parésie intestinale entraînant une constipation.
De rares cas d'iléus paralytiques ont également été observés.
- Toxicité digestive :
constipation (voir neurotoxicité), nausées, vomissements : l'incidence est relativement faible.
- Toxicité bronchopulmonaire :
Comme les vinca-alcaloïdes, la vinorelbine est susceptible d'entraîner des états dyspnéiques et un bronchospasme. Avec les vinca-alcaloïdes, ces réactions débutent dans les minutes qui suivent l'injection, mais elles peuvent aussi survenir plusieurs heures après.
- Toxicité cardiovasculaire :
Quelques rares cas d'ischémie myocardique (infarctus du myocarde, angor, et/ou modifications transitoires de l'électrocardiogramme) ont été rapportés (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Ont également été signalés : alopécie (progressive et modérée), douleur de la mâchoire.
- Toute extravasation du produit pendant une injection endoveineuse peut entraîner des réactions locales pouvant aller jusqu'à la nécrose (voir rubrique posologie et mode d'administration).
SURVEILLANCE du traitement :
Hématologique avant toute nouvelle injection : taux d'hémoglobine, nombre de leucocytes, neutrophiles et plaquettes.
Hématologique avant toute nouvelle injection : taux d'hémoglobine, nombre de leucocytes, neutrophiles et plaquettes.
SIGNALER IMMEDIATEMENT AU MEDECIN TRAITANT :
- une constipation,
- des difficultés respiratoires qui peuvent s'observer quelques minutes à plusieurs heures après l'injection.
- une constipation,
- des difficultés respiratoires qui peuvent s'observer quelques minutes à plusieurs heures après l'injection.
Ce médicament est contre-indiqué (voir rubrique contre-indications).
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES :
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Vaccin anti-amaril (la fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Vaccins vivants atténués (sauf la fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
- Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Ciclosporine :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
- Tacrolimus :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
INTERACTIONS SPECIFIQUES AUX VINCA-ALCALOIDES :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Itraconazole :
Majoration de la neurotoxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Mitomycine C :
Risque de majoration de la toxicité pulmonaire de la mitomycine.
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Vaccin anti-amaril (la fièvre jaune) : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Vaccins vivants atténués (sauf la fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
- Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Ciclosporine :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
- Tacrolimus :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
INTERACTIONS SPECIFIQUES AUX VINCA-ALCALOIDES :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Itraconazole :
Majoration de la neurotoxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Mitomycine C :
Risque de majoration de la toxicité pulmonaire de la mitomycine.
Voie intraveineuse stricte.
- En monothérapie, la dose habituelle est de 25 à 30 mg/m² administrée à fréquence hebdomadaire.
- En polychimiothérapie, la dose et la fréquence sont fonction du protocole. La dose injectée doit être diluée dans un soluté physiologique (125 ml par exemple) et perfusée sur une courte période (15 à 20 minutes). L'administration devra être suivie d'un rinçage abondant de la veine par le soluté physiologique.
- En cas d'insuffisance hépatique, la posologie doit être réduite.
- Insuffisance rénale (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Attention : il est extrêmement important de s'assurer que l'aiguille est correctement introduite dans la veine avant de commencer l'injection. En cas d'extravasation, il peut survenir une cellulite voire une nécrose. Il convient alors d'interrompre immédiatement l'injection et d'aspirer le maximum de produit extravasé, la quantité restante doit être administrée par une autre veine. L'injection locale de hyaluronidase 250 UI/ml, 1 ml en sous-cutanée autour de la lésion, l'application de chaleur modérée facilitent la diffusion du produit et semblent réduire le risque de cellulite.
- En cas de contact accidentel avec l'oeil, faire immédiatement un lavage abondant de l'oeil.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé.
- L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
- En monothérapie, la dose habituelle est de 25 à 30 mg/m² administrée à fréquence hebdomadaire.
- En polychimiothérapie, la dose et la fréquence sont fonction du protocole. La dose injectée doit être diluée dans un soluté physiologique (125 ml par exemple) et perfusée sur une courte période (15 à 20 minutes). L'administration devra être suivie d'un rinçage abondant de la veine par le soluté physiologique.
- En cas d'insuffisance hépatique, la posologie doit être réduite.
- Insuffisance rénale (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Attention : il est extrêmement important de s'assurer que l'aiguille est correctement introduite dans la veine avant de commencer l'injection. En cas d'extravasation, il peut survenir une cellulite voire une nécrose. Il convient alors d'interrompre immédiatement l'injection et d'aspirer le maximum de produit extravasé, la quantité restante doit être administrée par une autre veine. L'injection locale de hyaluronidase 250 UI/ml, 1 ml en sous-cutanée autour de la lésion, l'application de chaleur modérée facilitent la diffusion du produit et semblent réduire le risque de cellulite.
- En cas de contact accidentel avec l'oeil, faire immédiatement un lavage abondant de l'oeil.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé.
- L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Durée de conservation :
- Avant ouverture : 2 ans.
- Après ouverture, la stabilité physico-chimique de la solution diluée dans le glucosé à 5% et le NaCl 0,9% a été démontrée pendant 28 jours à une température comprise entre + 2°C et + 8°C.
- Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après ouverture, après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre + 2°C et + 8°C.
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre + 2°C et + 8°C) et à conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.
- Avant ouverture : 2 ans.
- Après ouverture, la stabilité physico-chimique de la solution diluée dans le glucosé à 5% et le NaCl 0,9% a été démontrée pendant 28 jours à une température comprise entre + 2°C et + 8°C.
- Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après ouverture, après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre + 2°C et + 8°C.
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre + 2°C et + 8°C) et à conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.
- En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
- La solution peut être diluée dans du sérum physiologique ou glucosé en flacon verre pour perfusion ou en poche PVC.
- La solution peut être diluée dans du sérum physiologique ou glucosé en flacon verre pour perfusion ou en poche PVC.
La conséquence majeure d'un surdosage est l'apparition d'une granulopénie sévère avec son risque de surinfection pouvant mettre en cause le pronostic vital.
Classe pharmacothérapeutique : VINCA-ALCALOIDES ET ANALOGUES, Code ATC : L01CA04.
(L - Antinéoplasiques et immunomodulateurs).
- Antinéoplasique cytostatique de la famille des Vinca-Alcaloïdes.
- La cible moléculaire de l'activité de la vinorelbine est l'équilibre dynamique tubuline/microtubule. La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline. Elle agit préférentiellement sur les microtubules mitotiques, et n'affecte les microtubules axonaux qu'à forte concentration. Son pouvoir spiralisant de la tubuline est inférieur à celui de la vincristine.
- La vinorelbine bloque la mitose en phase G2+M et provoque la mort cellulaire en interphase ou à la mitose suivante.
(L - Antinéoplasiques et immunomodulateurs).
- Antinéoplasique cytostatique de la famille des Vinca-Alcaloïdes.
- La cible moléculaire de l'activité de la vinorelbine est l'équilibre dynamique tubuline/microtubule. La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline. Elle agit préférentiellement sur les microtubules mitotiques, et n'affecte les microtubules axonaux qu'à forte concentration. Son pouvoir spiralisant de la tubuline est inférieur à celui de la vincristine.
- La vinorelbine bloque la mitose en phase G2+M et provoque la mort cellulaire en interphase ou à la mitose suivante.
- Après injection intraveineuse, la cinétique plasmatique de la vinorelbine est triphasique ; le temps de demi-vie moyen de la phase terminale est de 40 h. La clairance plasmatique est très forte (environ 0,8 L/h/kg).
- La vinorelbine présente une captation tissulaire intense et prolongée.
- L'excrétion fécale est prépondérante, en raison d'une intense élimination biliaire.
- La vinorelbine présente un taux de liaison aux protéines relativement élevé (50 à 80%).
- La vinorelbine présente une captation tissulaire intense et prolongée.
- L'excrétion fécale est prépondérante, en raison d'une intense élimination biliaire.
- La vinorelbine présente un taux de liaison aux protéines relativement élevé (50 à 80%).
Sans objet.
- Potentiel mutagène et carcinogène :
. L'interaction de la vinorelbine avec le fuseau achromatique au cours de la mitose peut entraîner une distribution incorrecte des chromosomes. Dans les études animales, la vinorelbine administrée par voie intraveineuse a provoqué une aneuploïdie et une polyploïdie. Il est possible que la vinorelbine puisse également provoquer des effets mutagènes (induction d'une aneuploïdie) chez l'homme.
. Les études de carcinogénicité dans lesquelles la vinorelbine a été administrée par voie intraveineuse une fois toutes les deux semaines afin d'éviter les effets toxiques du produit se sont révélées négatives.
- Etudes de la reproduction :
. Dans les études animales de reproduction, la vinorelbine s'est révélée embryofoetolétale et tératogène. La dose sans effet toxique chez le rat a été de 0,26 mg/kg tous les 3 jours.
. Après administration péri ou post-natale chez le rat à une dose de 1,0 mg/kg tous les 3 jours par voie IV, un retard de gain pondéral a été observé dans la descendance jusqu'à la 7ème semaine de vie.
- Tolérance pharmacologique :
Aucun effet hémodynamique n'a été observé chez des chiens traités à la dose maximale tolérée ; seuls des troubles mineurs de la repolarisation, non significatifs, sont apparus comme avec les autres vinca-alcaloïdes testés. Aucun effet sur le système cardiovasculaire n'a été observé chez des primates traités par des doses répétées de vinorelbine pendant 39 semaines.
- Surdosage chez l'animal :
Les symptômes du surdosage chez les animaux testés ont consisté en des pertes de poils, comportement anormal (prostration, somnolence), lésions pulmonaires, perte de poids et divers degrés d'aplasie médullaire.
. L'interaction de la vinorelbine avec le fuseau achromatique au cours de la mitose peut entraîner une distribution incorrecte des chromosomes. Dans les études animales, la vinorelbine administrée par voie intraveineuse a provoqué une aneuploïdie et une polyploïdie. Il est possible que la vinorelbine puisse également provoquer des effets mutagènes (induction d'une aneuploïdie) chez l'homme.
. Les études de carcinogénicité dans lesquelles la vinorelbine a été administrée par voie intraveineuse une fois toutes les deux semaines afin d'éviter les effets toxiques du produit se sont révélées négatives.
- Etudes de la reproduction :
. Dans les études animales de reproduction, la vinorelbine s'est révélée embryofoetolétale et tératogène. La dose sans effet toxique chez le rat a été de 0,26 mg/kg tous les 3 jours.
. Après administration péri ou post-natale chez le rat à une dose de 1,0 mg/kg tous les 3 jours par voie IV, un retard de gain pondéral a été observé dans la descendance jusqu'à la 7ème semaine de vie.
- Tolérance pharmacologique :
Aucun effet hémodynamique n'a été observé chez des chiens traités à la dose maximale tolérée ; seuls des troubles mineurs de la repolarisation, non significatifs, sont apparus comme avec les autres vinca-alcaloïdes testés. Aucun effet sur le système cardiovasculaire n'a été observé chez des primates traités par des doses répétées de vinorelbine pendant 39 semaines.
- Surdosage chez l'animal :
Les symptômes du surdosage chez les animaux testés ont consisté en des pertes de poils, comportement anormal (prostration, somnolence), lésions pulmonaires, perte de poids et divers degrés d'aplasie médullaire.
- La solution peut être diluée dans du sérum physiologique ou glucosé en flacon verre pour perfusion ou en poche PVC.
- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- En cas de contact du produit avec l'oeil, faire immédiatement un lavage abondant et prolongé. En cas de projection cutanée accidentelle, procéder à un lavage abondant à l'eau puis au savon doux suivi d'un rinçage abondant et prolongé.
- Avant d'être administrées, les solutions injectables doivent faire l'objet d'une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules ou d'une décoloration.
- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- En cas de contact du produit avec l'oeil, faire immédiatement un lavage abondant et prolongé. En cas de projection cutanée accidentelle, procéder à un lavage abondant à l'eau puis au savon doux suivi d'un rinçage abondant et prolongé.
- Avant d'être administrées, les solutions injectables doivent faire l'objet d'une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules ou d'une décoloration.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Absence d'information dans l'AMM.
5 ml en flacon (verre incolore de type I) muni d'un bouchon (halobutyle/fluoropolymère) serti par une capsule (Aluminium) avec fermeture flip-off.