SPIRONOLACTONE ALTIZIDE IVAX 25 mg-15 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 30
Retiré du marché le : 08/01/2008
Dernière révision : 29/07/2003
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : TEVA CLASSICS
- Hypertension artérielle.
- Oedèmes d'origine rénale, cardiaque et hépatique.
- Oedèmes d'origine rénale, cardiaque et hépatique.
CONTRE-INDIQUE :
- Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
. hypersensibilité aux sulfamides ;
. hypersensibilité à la spironolactone ;
. insuffisance rénale sévère ou aiguë notamment : anurie, dysfonctionnement rénal à évolution rapide ;
. hyperkaliémie ;
. stade terminal de l'insuffisance hépatique ;
- associations à d'autres diurétiques hyperkaliémiants, aux sels de potassium (sauf en cas d'hypokaliémie) (voir interactions).
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé chez le cirrhotique, quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/L et chez les sujets susceptibles de présenter une acidose et en cas d'association avec le lithium, les IEC (sauf s'il existe une hypokaliémie), la ciclosporine, le tacrolimus et les médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) (voir interactions) ainsi que pendant la grossesse et l'allaitement :
. grossesse : l'administration de ce produit est déconseillée pendant la grossesse. Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ; toutefois, à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l'administration de spironolactone pendant toute la vie foetale, c'est-à-dire après l'organogenèse. En clinique, le risque n'est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n'a été rapporté. En l'absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu'aux indications où il n'existe aucune alternative thérapeutique. En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l'HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale. En règle générale, l'administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale. Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées. Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
. allaitement : la spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d'allaitement en raison d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée, de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie). Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, ils ne doivent pas être utilisés en période d'allaitement en raison d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée, de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie), de leur appartenance aux sulfamides avec risques d'allergie et d'ictère nucléaire.
- Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
. hypersensibilité aux sulfamides ;
. hypersensibilité à la spironolactone ;
. insuffisance rénale sévère ou aiguë notamment : anurie, dysfonctionnement rénal à évolution rapide ;
. hyperkaliémie ;
. stade terminal de l'insuffisance hépatique ;
- associations à d'autres diurétiques hyperkaliémiants, aux sels de potassium (sauf en cas d'hypokaliémie) (voir interactions).
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé chez le cirrhotique, quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/L et chez les sujets susceptibles de présenter une acidose et en cas d'association avec le lithium, les IEC (sauf s'il existe une hypokaliémie), la ciclosporine, le tacrolimus et les médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) (voir interactions) ainsi que pendant la grossesse et l'allaitement :
. grossesse : l'administration de ce produit est déconseillée pendant la grossesse. Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ; toutefois, à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l'administration de spironolactone pendant toute la vie foetale, c'est-à-dire après l'organogenèse. En clinique, le risque n'est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n'a été rapporté. En l'absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu'aux indications où il n'existe aucune alternative thérapeutique. En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l'HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale. En règle générale, l'administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale. Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées. Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
. allaitement : la spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d'allaitement en raison d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée, de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie). Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, ils ne doivent pas être utilisés en période d'allaitement en raison d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée, de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie), de leur appartenance aux sulfamides avec risques d'allergie et d'ictère nucléaire.
MISES EN GARDE :
- Risque d'encéphalopathie hépatique en cas d'atteinte hépatique, surtout quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/L et chez les sujets susceptibles de présenter une acidose. Dans ce cas, l'administration de cette association diurétique doit être immédiatement interrompue.
- En cas de diabète, l'hyperglycémie favorise le risque d'hyperkaliémie.
- L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Equilibre hydro-électrolytique :
. Kaliémie :
L'association d'un diurétique épargneur de potassium et d'un natriurétique n'exclut pas la survenue d'une hyperkaliémie ou d'une hypokaliémie.
Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/L) doit être prévenu dans certaines populations à risque comme les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet dans ces cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, (en particulier des torsades de pointes, potentiellement létales).
Le risque de survenue d'une hyperkaliémie (> 5,5 mmol/L) paraît plus faible, mais il doit néanmoins être présent à l'esprit, notamment chez le sujet âgé et/ou polymédiqué et/ou diabétique (en particulier lorsque la glycémie est mal contrôlée) ; le risque est substantiel chaque fois que la fonction rénale est altérée.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
. Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite plus particulièrement chez les sujets âgés et les cirrhotiques chez lesquels l'administration est déconseillée lorsque la natrémie est inférieure à 125 mmol/L.
. Calcémie :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue (interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne).
- Acidose :
L'administration est déconseillée chez les sujets susceptibles de présenter une acidose.
- Glycémie :
En cas de diabète, l'hyperglycémie favorise le risque d'hyperkaliémie.
Il importe de contrôler la glycémie.
- Acide urique :
Chez les patients goutteux ou hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
- Fonction rénale :
La spironolactone et l'altizide ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/L, soit 220 µmol/L pour un adulte).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie peut être faussement rassurante quant à la fonction rénale ; celle-ci peut être mieux évaluée par un ionogramme ou par une formule comme celle de Cockroft qui tient compte de l'âge, du poids et du sexe :
Clcr = [(140 - âge) x poids] / [0,814 x créatininémie].
avec : l'âge exprimé en années,
le poids en kg,
la créatininémie en micromol/L.
Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- Anesthésie :
Prudence au cours de l'anesthésie : la sensibilité à la noréphédrine peut être diminuée, celle à la tubocurarine peut être augmentée.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : autres hypokaliémiants [laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide] ; digitaliques ; inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II ; médicaments donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol) ; AINS (voie générale), salicylés à fortes doses ; baclofène ; metformine ; produits de contraste iodés.
- Risque d'encéphalopathie hépatique en cas d'atteinte hépatique, surtout quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/L et chez les sujets susceptibles de présenter une acidose. Dans ce cas, l'administration de cette association diurétique doit être immédiatement interrompue.
- En cas de diabète, l'hyperglycémie favorise le risque d'hyperkaliémie.
- L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Equilibre hydro-électrolytique :
. Kaliémie :
L'association d'un diurétique épargneur de potassium et d'un natriurétique n'exclut pas la survenue d'une hyperkaliémie ou d'une hypokaliémie.
Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/L) doit être prévenu dans certaines populations à risque comme les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet dans ces cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, (en particulier des torsades de pointes, potentiellement létales).
Le risque de survenue d'une hyperkaliémie (> 5,5 mmol/L) paraît plus faible, mais il doit néanmoins être présent à l'esprit, notamment chez le sujet âgé et/ou polymédiqué et/ou diabétique (en particulier lorsque la glycémie est mal contrôlée) ; le risque est substantiel chaque fois que la fonction rénale est altérée.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
. Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite plus particulièrement chez les sujets âgés et les cirrhotiques chez lesquels l'administration est déconseillée lorsque la natrémie est inférieure à 125 mmol/L.
. Calcémie :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue (interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne).
- Acidose :
L'administration est déconseillée chez les sujets susceptibles de présenter une acidose.
- Glycémie :
En cas de diabète, l'hyperglycémie favorise le risque d'hyperkaliémie.
Il importe de contrôler la glycémie.
- Acide urique :
Chez les patients goutteux ou hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
- Fonction rénale :
La spironolactone et l'altizide ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/L, soit 220 µmol/L pour un adulte).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie peut être faussement rassurante quant à la fonction rénale ; celle-ci peut être mieux évaluée par un ionogramme ou par une formule comme celle de Cockroft qui tient compte de l'âge, du poids et du sexe :
Clcr = [(140 - âge) x poids] / [0,814 x créatininémie].
avec : l'âge exprimé en années,
le poids en kg,
la créatininémie en micromol/L.
Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
- Anesthésie :
Prudence au cours de l'anesthésie : la sensibilité à la noréphédrine peut être diminuée, celle à la tubocurarine peut être augmentée.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : autres hypokaliémiants [laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide] ; digitaliques ; inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II ; médicaments donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol) ; AINS (voie générale), salicylés à fortes doses ; baclofène ; metformine ; produits de contraste iodés.
LIES A LA SPIRONOLACTONE :
- Ces effets indésirables ont été observés chez l'adulte :
une gynécomastie peut apparaître lors de l'utilisation de la spironolactone : son développement semble être en relation aussi bien avec la posologie utilisée qu'avec la durée de la thérapeutique ; elle est habituellement réversible à l'arrêt de l'administration de la spironolactone ; cependant, dans de rares cas elle peut persister.
- D'autres effets indésirables rares et généralement réversibles à l'arrêt de la thérapeutique ont été rencontrés, il s'agit de :
. impuissance chez l'homme,
. troubles des règles chez la femme,
. intolérance digestive,
. éruption cutanée,
. somnolence,
. crampes des membres inférieurs.
- Au plan biologique :
Sous spironolactone, la kaliémie peut augmenter modérément. Des hyperkaliémies plus marquées sont rapportées chez l'insuffisant rénal et chez les patients sous supplémentation potassique ou sous IEC : bien que dans leur grande majorité, ces hyperkaliémies soient asymptomatiques, elles doivent être rapidement corrigées. En cas d'hyperkaliémie, le traitement par la spironolactone sera arrêté.
Ces troubles sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement.
LIES A L'ALTIZIDE :
Les effets indésirables biologiques ou cliniques sont la plupart dose-dépendants et peuvent être réduits par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l'hypertension artérielle.
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent entraîner :
- Au plan biologique :
. une déplétion potassique avec hypokaliémie notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque (voir précautions d'emploi).
. une hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d'une déshydratation et d'une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l'incidence et l'amplitude de cet effet sont faibles.
. une élévation de l'uricémie et de la glycémie au cours du traitement : l'emploi de ces diurétiques sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux et diabétiques.
. des troubles hématologiques, beaucoup plus rares, thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique.
. une hypercalcémie exceptionnelle.
- Au plan clinique :
. en cas d'insuffisance hépatique, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique (voir contre-indications et mises en garde),
. réactions d'hypersensibilité, essentiellement dermatologiques, chez des sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques,
. éruptions maculopapuleuses, purpura, possibilité d'aggravation d'un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant,
. nausées, constipation, vertiges, asthénie, paresthésies, céphalées, rarement constatés et cédant le plus souvent à une réduction de la posologie,
. exceptionnellement : pancréatite.
- Ces effets indésirables ont été observés chez l'adulte :
une gynécomastie peut apparaître lors de l'utilisation de la spironolactone : son développement semble être en relation aussi bien avec la posologie utilisée qu'avec la durée de la thérapeutique ; elle est habituellement réversible à l'arrêt de l'administration de la spironolactone ; cependant, dans de rares cas elle peut persister.
- D'autres effets indésirables rares et généralement réversibles à l'arrêt de la thérapeutique ont été rencontrés, il s'agit de :
. impuissance chez l'homme,
. troubles des règles chez la femme,
. intolérance digestive,
. éruption cutanée,
. somnolence,
. crampes des membres inférieurs.
- Au plan biologique :
Sous spironolactone, la kaliémie peut augmenter modérément. Des hyperkaliémies plus marquées sont rapportées chez l'insuffisant rénal et chez les patients sous supplémentation potassique ou sous IEC : bien que dans leur grande majorité, ces hyperkaliémies soient asymptomatiques, elles doivent être rapidement corrigées. En cas d'hyperkaliémie, le traitement par la spironolactone sera arrêté.
Ces troubles sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement.
LIES A L'ALTIZIDE :
Les effets indésirables biologiques ou cliniques sont la plupart dose-dépendants et peuvent être réduits par la recherche de la dose minimale efficace, en particulier dans l'hypertension artérielle.
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent entraîner :
- Au plan biologique :
. une déplétion potassique avec hypokaliémie notamment en cas de diurèse intensive, et particulièrement grave dans certaines populations à risque (voir précautions d'emploi).
. une hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d'une déshydratation et d'une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l'incidence et l'amplitude de cet effet sont faibles.
. une élévation de l'uricémie et de la glycémie au cours du traitement : l'emploi de ces diurétiques sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux et diabétiques.
. des troubles hématologiques, beaucoup plus rares, thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique.
. une hypercalcémie exceptionnelle.
- Au plan clinique :
. en cas d'insuffisance hépatique, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique (voir contre-indications et mises en garde),
. réactions d'hypersensibilité, essentiellement dermatologiques, chez des sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques,
. éruptions maculopapuleuses, purpura, possibilité d'aggravation d'un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant,
. nausées, constipation, vertiges, asthénie, paresthésies, céphalées, rarement constatés et cédant le plus souvent à une réduction de la posologie,
. exceptionnellement : pancréatite.
SURVEILLANCE du traitement :
- Natrémie : avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
- Kaliémie : premier contrôle au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
- Natrémie : avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
- Kaliémie : premier contrôle au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Grossesse :
L'administration de ce produit est déconseillée pendant la grossesse.
Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale.
- Liée à la spironolactone :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ; toutefois, à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l'administration de spironolactone pendant toute la vie foetale, c'est-à-dire après l'organogenèse.
En clinique, le risque n'est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n'a été rapporté.
En l'absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu'aux indications où il n'existe aucune alternative thérapeutique.
En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l'HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale.
- Liée à l'altizide :
En règle générale, l'administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale.
Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
Allaitement :
- Lié à la spironolactone :
La spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d'allaitement en raison :
. d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée,
. de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie).
- Lié à l'altizide :
Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, ils ne doivent pas être utilisés en période d'allaitement en raison :
. d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée,
. de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie),
. de leur appartenance aux sulfamides avec risques d'allergie et d'ictère nucléaire.
L'administration de ce produit est déconseillée pendant la grossesse.
Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale.
- Liée à la spironolactone :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ; toutefois, à fortes doses, une féminisation des foetus mâles a été décrite lors de l'administration de spironolactone pendant toute la vie foetale, c'est-à-dire après l'organogenèse.
En clinique, le risque n'est pas connu ; cependant, à ce jour, aucun cas de féminisation des foetus mâles n'a été rapporté.
En l'absence de données cliniques, la spironolactone est déconseillée pendant toute la grossesse et ne doit être réservée qu'aux indications où il n'existe aucune alternative thérapeutique.
En particulier, le traitement des oedèmes, de la rétention hydrosodée ou de l'HTA gravidique ne constituent pas une indication au traitement par diurétiques au cours de la grossesse car ceux-ci peuvent entraîner une ischémie foetoplacentaire avec un risque d'hypotrophie foetale.
- Liée à l'altizide :
En règle générale, l'administration de diurétiques thiazidiques et apparentés doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais être prescrit au cours des oedèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) de la grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d'hypotrophie foetale.
Par ailleurs, dans de rares cas, des thrombocytopénies néonatales sévères ont été rapportées.
Les diurétiques restent néanmoins un élément essentiel du traitement des oedèmes d'origine cardiaque, hépatique et rénale survenant chez la femme enceinte.
Allaitement :
- Lié à la spironolactone :
La spironolactone est excrétée en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, elle ne doit pas être utilisée en période d'allaitement en raison :
. d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée,
. de ses effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie).
- Lié à l'altizide :
Les thiazidiques sont excrétés en faible quantité dans le lait maternel. Néanmoins, ils ne doivent pas être utilisés en période d'allaitement en raison :
. d'une diminution voire d'une suppression de la sécrétion lactée,
. de leurs effets indésirables, notamment biologiques (kaliémie),
. de leur appartenance aux sulfamides avec risques d'allergie et d'ictère nucléaire.
LIEES A LA SPIRONOLACTONE :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés. Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES (sauf s'il existe une hypokaliémie) :
- Autres diurétiques hyperkaliémiants :
Hyperkaliémie potentiellement létale notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
- Sels de potassium :
Hyperkaliémie potentiellement létale en particulier chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Ciclosporine, tacrolimus :
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) :
(Sauf s'il existe une hypokaliémie).
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) :
Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque (traitée par l'association IEC à faibles doses + diurétique hyperkaliémiant à faibles doses). Risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Utiliser des doses faibles d'IEC ou de diurétique épargneur de potassium. Vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (2 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par semaine ensuite).
LIEES A L'ALTIZIDE :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, vincamine) :
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Autres hypokaliémiants : laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide.
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
- Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie, éventuellement ECG.
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II :
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un IEC ou un inhibiteur de l'angiotensine II en cas de déplétion sodée préexistante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
. Dans l'hypertension artérielle : lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
. soit arrêter le diurétique durant 3 jours avant le début du traitement par l'IEC ou l'inhibiteur de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ;
. soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC ou de l'inhibiteur de l'angiotensine II et suivre une progression lente.
. Dans l'insuffisance cardiaque congestive (ne concerne que l'association aux IEC) : commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
. Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (dosage de créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC ou l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
- Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Calcium (sels de) :
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
- Ciclosporine :
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations plasmatiques de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
LIEES A L'ASSOCIATION :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- AINS (voie générale), salicylés à fortes doses : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique du diurétique si nécessaire.
- Metformine :
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 µmol/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 µmol/litre) chez la femme.
- Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors d'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés. Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES (sauf s'il existe une hypokaliémie) :
- Autres diurétiques hyperkaliémiants :
Hyperkaliémie potentiellement létale notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
- Sels de potassium :
Hyperkaliémie potentiellement létale en particulier chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Ciclosporine, tacrolimus :
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) :
(Sauf s'il existe une hypokaliémie).
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) :
Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque (traitée par l'association IEC à faibles doses + diurétique hyperkaliémiant à faibles doses). Risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Utiliser des doses faibles d'IEC ou de diurétique épargneur de potassium. Vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (2 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par semaine ensuite).
LIEES A L'ALTIZIDE :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, vincamine) :
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Autres hypokaliémiants : laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide.
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
- Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie, éventuellement ECG.
- Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II :
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un IEC ou un inhibiteur de l'angiotensine II en cas de déplétion sodée préexistante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
. Dans l'hypertension artérielle : lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut :
. soit arrêter le diurétique durant 3 jours avant le début du traitement par l'IEC ou l'inhibiteur de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ;
. soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC ou de l'inhibiteur de l'angiotensine II et suivre une progression lente.
. Dans l'insuffisance cardiaque congestive (ne concerne que l'association aux IEC) : commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
. Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (dosage de créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC ou l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
- Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Calcium (sels de) :
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
- Ciclosporine :
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations plasmatiques de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
LIEES A L'ASSOCIATION :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Lithium : augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- AINS (voie générale), salicylés à fortes doses : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS). Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique du diurétique si nécessaire.
- Metformine :
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 µmol/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 µmol/litre) chez la femme.
- Produits de contraste iodés : en cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors d'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Hypertension artérielle :
1/2 à 1 comprimé par jour. Le traitement est initié à la dose d'un demi-comprimé par jour, en cas d'inefficacité, après 6 à 8 semaines de traitement, la posologie est augmentée à 1 comprimé/jour.
- Oedèmes d'origine cardiaque et rénale :
. traitement d'attaque : 3 à 4 comprimés par jour. Ces doses seront ensuite abaissées en fonction de la réponse du malade.
. traitement d'entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
- Oedèmes d'origine hépatique :
. traitement d'attaque : 4 à 6 comprimés par jour.
. traitement d'entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
Dans le cas des oedèmes, ces doses seront adaptées à la réponse obtenue (diurèse, poids) et au bilan électrolytique du malade.
1/2 à 1 comprimé par jour. Le traitement est initié à la dose d'un demi-comprimé par jour, en cas d'inefficacité, après 6 à 8 semaines de traitement, la posologie est augmentée à 1 comprimé/jour.
- Oedèmes d'origine cardiaque et rénale :
. traitement d'attaque : 3 à 4 comprimés par jour. Ces doses seront ensuite abaissées en fonction de la réponse du malade.
. traitement d'entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
- Oedèmes d'origine hépatique :
. traitement d'attaque : 4 à 6 comprimés par jour.
. traitement d'entretien : 1 à 2 comprimés par jour.
Dans le cas des oedèmes, ces doses seront adaptées à la réponse obtenue (diurèse, poids) et au bilan électrolytique du malade.
Durée de conservation :
18 mois.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l'abri de l'humidité.
18 mois.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l'abri de l'humidité.
Sans objet.
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie).
Au plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, état confusionnel, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé, puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé.
Au plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, état confusionnel, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé, puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé.
DIURETIQUE THIAZIDIQUE ET DIURETIQUE EPARGNEUR POTASSIQUE EN ASSOCIATION.
(C03EA04 : système cardiovasculaire).
L'association altizide (diurétique apparenté aux thiazidiques) et spironolactone (diurétique épargneur de potassium à action anti-hormone) permet d'obtenir une faible natriurèse avec un effet d'épargne potassique diminuant ainsi la perte de potassium induite par l'altizide.
- L'altizide agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
- La spironolactone est un antagoniste compétitif de l'aldostérone au niveau des récepteurs de l'hormone minéralocorticoïde.
En bloquant l'échange sodium potassium au niveau du tube rénal, elle réduit la réabsorption des ions sodium et l'excrétion des ions potassium.
(C03EA04 : système cardiovasculaire).
L'association altizide (diurétique apparenté aux thiazidiques) et spironolactone (diurétique épargneur de potassium à action anti-hormone) permet d'obtenir une faible natriurèse avec un effet d'épargne potassique diminuant ainsi la perte de potassium induite par l'altizide.
- L'altizide agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
- La spironolactone est un antagoniste compétitif de l'aldostérone au niveau des récepteurs de l'hormone minéralocorticoïde.
En bloquant l'échange sodium potassium au niveau du tube rénal, elle réduit la réabsorption des ions sodium et l'excrétion des ions potassium.
ALTIZIDE :
Le métabolisme de l'altizide s'apparente à celui des diurétiques thiazidiques : son absorption intestinale est rapide ; il se distribue à tout le secteur extracellulaire et franchit la barrière placentaire ; son élimination est rénale.
Passage dans le lait maternel.
SPIRONOLACTONE :
- La spironolactone est absorbée au niveau gastro-intestinal.
- Elles est rapidement transformée en métabolites sanguins, dont les deux principaux sont :
. la canrénone (ou aldadiène),
. le bêta OH thiométhyl dérivé, et plusieurs autres métabolites non identifiés.
- L'élimination de la spironolactone se fait par voie urinaire (31% en 5 jours) et dans les fèces (22% en moyenne en 5 jours).
- Les principaux métabolites urinaires sont :
. la canrénone (ou aldadiène),
. l'ester glucuronide de canrénoate,
. le 6 bêta OH sulfoxyde,
. le 6 bêta OH thiométhyl dérivé,
. le 15 alpha hydroxycanrénone.
- L'effet maximal antiminéralocorticoïde de la spironolactone s'obtient au bout de 24 heures, son effet diurétique se prolonge de 24 à 48 heures.
- La spironolactone ou ses métabolites peuvent traverser la barrière placentaire ou apparaître dans le lait maternel.
Le métabolisme de l'altizide s'apparente à celui des diurétiques thiazidiques : son absorption intestinale est rapide ; il se distribue à tout le secteur extracellulaire et franchit la barrière placentaire ; son élimination est rénale.
Passage dans le lait maternel.
SPIRONOLACTONE :
- La spironolactone est absorbée au niveau gastro-intestinal.
- Elles est rapidement transformée en métabolites sanguins, dont les deux principaux sont :
. la canrénone (ou aldadiène),
. le bêta OH thiométhyl dérivé, et plusieurs autres métabolites non identifiés.
- L'élimination de la spironolactone se fait par voie urinaire (31% en 5 jours) et dans les fèces (22% en moyenne en 5 jours).
- Les principaux métabolites urinaires sont :
. la canrénone (ou aldadiène),
. l'ester glucuronide de canrénoate,
. le 6 bêta OH sulfoxyde,
. le 6 bêta OH thiométhyl dérivé,
. le 15 alpha hydroxycanrénone.
- L'effet maximal antiminéralocorticoïde de la spironolactone s'obtient au bout de 24 heures, son effet diurétique se prolonge de 24 à 48 heures.
- La spironolactone ou ses métabolites peuvent traverser la barrière placentaire ou apparaître dans le lait maternel.
Sans objet.
La spironolactone est transformée partiellement dans l'organisme en canrénone ou aldadiène et en nombreux métabolites, dont les plus actifs sont la spironolactone inchangée, le 7 alpha thiospironolactone et le 7 alpha thiométhylspironolactone.
Les tests de mutagenèse ont fourni des résultats divergents.
Certaines études de cancérogenèse réalisées avec la canrénone ont montré l'existence d'anomalies sans qu'il soit possible d'extrapoler les résultats à l'espèce humaine. Les études réalisées avec la spironolactone sont négatives.
Les tests de mutagenèse ont fourni des résultats divergents.
Certaines études de cancérogenèse réalisées avec la canrénone ont montré l'existence d'anomalies sans qu'il soit possible d'extrapoler les résultats à l'espèce humaine. Les études réalisées avec la spironolactone sont négatives.
Pas d'exigences particulières.
Liste II.
Comprimé pelliculé sécable rond blanc.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).