ANAPEN 150 microgrammes-0,3 ml, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie de 0,30 mL
Retiré du marché le : 03/10/2014
Dernière révision : 08/04/2020
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : BIOPROJET PHARMA
Traitement d'urgence des symptômes du choc anaphylactique provoqué par les cacahuètes ou par d'autres aliments, médicaments, morsure ou piqûre d'insectes, autres allergènes, ainsi que du choc anaphylactique idiopathique ou induit par un exercice physique.
Hypersensibilité à l'adrénaline ou à l'un des excipients listés en rubrique Composition (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi pour plus d'informations sur le métabisulfite de sodium). Il n'y a pas de contre-indication absolue connue à l'utilisation d'ANAPEN en cas d'urgence allergique.
Chez les patients sensibilisés au métabisulfite de sodium, en particulier chez les asthmatiques, ANAPEN peut provoquer des réactions de type allergique (symptômes anaphylactique, bronchospasme). Les patients susceptibles de présenter ces réactions doivent être parfaitement informés des circonstances dans lesquelles ANAPEN doit être utilisé.
Tous les patients qui ont une prescription d'ANAPEN devront être parfaitement formés afin d'en comprendre les indications et la méthode correcte d'administration (voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). Il est également fortement recommandé de former l'entourage immédiat du patient (parents, personnels soignants, enseignants) à la manipulation correcte d'ANAPEN pour apporter un éventuel soutien en cas de situation d'urgence.
ANAPEN est uniquement indiqué comme traitement d'urgence. Un suivi médical est indispensable après administration afin de bénéficier d'une surveillance médicale attentive de l'épisode anaphylactique et recevoir un traitement complémentaire si nécessaire.
Le patient/soignant doit être informé de la possibilité d'un choc anaphylactique biphasique défini comme une récurrence des symptômes anaphylactiques survenant quelques heures plus tard après la résolution initiale.
Les patients souffrant d'asthme peuvent être plus à risque de réactions anaphylactiques sévères.
· Utiliser avec précaution chez les patients présentant une pathologie cardiaque, c'est-à-dire une maladie coronaire, une atteinte myocardique (déclenchement possible d'angine de poitrine), une insuffisance ventriculaire droite, des troubles du rythme cardiaque ou une tachycardie.
· Après administration d'adrénaline, des effets secondaires peuvent survenir chez des patients hyperthyroïdiens, cardiaques (angine de poitrine sévère, cardiomyopathie obstructive, arythmie ventriculaire et hypertension), souffrant de phéochromocytome, de glaucome, d'insuffisance rénale sévère, d'adénome prostatique avec rétention d'urine, d'hypercalcémie, d'hypokaliémie, chez les diabétiques, les personnes âgées et les femmes enceintes.
· Des injections locales répétées peuvent provoquer une nécrose au niveau des points d'injection par vasoconstriction.
· Une injection intra-vasculaire accidentelle peut entraîner une hémorragie cérébrale suite à une augmentation de la pression artérielle.
· Une injection accidentelle dans la main ou le pied peut par vasoconstriction provoquer un défaut d'irrigation sanguine de l'extrémité du membre concerné.
ANAPEN contient moins de 1 mmol de sodium (23mg) par dose et est donc considéré « sans sodium».
Les patients doivent être avertis des allergènes impliqués et doivent être suivis si possible afin d'identifier les allergènes spécifiques.
Les effets indésirables dépendent de la sensibilité individuelle du patient et de la dose administrée.
A faible dose, les effets indésirables fréquents sont: palpitations, tachycardie, sueurs, nausées, vomissements, difficultés respiratoires, pâleur, étourdissements, faiblesse, tremblements, céphalées, inquiétude, nervosité, anxiété et refroidissement des extrémités.
Les effets moins fréquents sont: hallucinations, syncopes, hyperglycémie, hypokaliémie, acidose métabolique, mydriase, difficulté mictionnelle avec rétention urinaire, tremblements musculaires.
A forte dose ou chez les patients sensibles à l'adrénaline, les effets indésirables sont: arythmie cardiaque (fibrillation ventriculaire/arrêt cardiaque), accès d'hypertension artérielle (provoquant parfois une hémorragie cérébrale), voire une vasoconstriction (par exemple cutanée, des muqueuses et des reins).
ANAPEN contient du métabisulfite de sodium et peut provoquer des réactions de type allergique dont des symptômes anaphylactiques voire un risque vital. Des crises d'asthme peu sévères chez certains patients sensibles au sulfite peuvent également se produire.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
Après chaque utilisation :
- APPELER IMMEDIATEMENT une assistance médicale; appeler le 15 (pour la France) ou le 112 (numéro international), et demander l’intervention du SAMU en précisant « choc anaphylactique » même si les symptômes s’améliorent (une récidive des symptômes est possible quelques heures plus tard).
- Pour le patient conscient : s’allonger sur le dos avec les jambes relevées mais être en position assise en cas de difficultés respiratoires.
- Pour le patient inconscient : le placer sur le côté en position latérale de sécurité.
- Le patient doit si possible rester sous le contrôle d’une autre personne jusqu’à l’arrivée de l’assistance médicale.
PRUDENCE en cas de conduite ou d'utilisation de machine après l'injection d'adrénaline en raison des symptômes consécutifs au choc anaphylactique.
L'ALCOOL peut accroître les effets de ce médicament.
VERIFIER régulièrement la date d'expiration du médicament.
Grossesse
Aucune étude spécifique, contrôlée n'est disponible chez la femme enceinte.
L'adrénaline ne doit être utilisée chez la femme enceinte que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le foetus.
L'adrénaline peut diminuer, de manière importante, le flux sanguin placentaire, ce qui peut aussi se produire lors d'un choc anaphylactique.
L'adrénaline n'est pas biodisponible par voie orale; l'adrénaline excrétée dans le lait maternel ne devrait pas avoir d'effet chez le nourrisson.
Les effets de l'adrénaline peuvent être potentialisés par les antidépresseurs tricycliques, les antidépresseurs sérotoninergiques-noradrénergiques comme la venlafaxine, la sibutramine ou le milnacipran et les inhibiteurs de la monoamine oxydase (augmentation brusque de la pression artérielle et risque d'arythmie), les agents bloquants COMT, les hormones thyroïdiennes, la théophylline, l'oxytocine, les parasympatholytiques, certains antihistaminiques (diphenhydramine, chlorphéniramine), le lévodopa et l'alcool.
Une hypertension artérielle sévère et une bradycardie peuvent se produire si l'adrénaline est administrée en association avec des médicaments bêtabloquants non sélectifs.
L'association à des médicaments sympathomimétiques peut potentialiser les effets de l'adrénaline.
Utiliser ANAPEN avec précaution chez les patients recevant un traitement pouvant favoriser une arythmie, par exemple: les digitaliques, la quinidine, les anesthésiques halogénés.
Les effets vasopresseurs de l'adrénaline peuvent être annulés par l'administration de vasodilatateurs à action rapide ou de médicaments bloquant les récepteurs alpha adrénergiques.
Les effets anti-anaphylactiques peuvent être antagonisés par des agents bêta-bloquants, en particulier les bêta-bloquants non sélectifs.
L'adrénaline inhibant la sécrétion d'insuline, il peut être nécessaire d'ajuster le traitement par l'insuline ou d'autres traitements hypoglycémiants.
Posologie
La dose habituellement efficace se situe entre 0,005 à 0,01 mg/kg mais des doses supérieures peuvent être nécessaires dans certains cas.
Utilisation chez l'enfant :
La dose appropriée est de 150 microgrammes (ANAPEN 150 microgrammes/0,3 ml) ou 300 microgrammes (ANAPEN 300 microgrammes/0,3 ml) d'adrénaline selon le poids corporel de l'enfant et la décision du médecin. L'ANAPEN contenant la dose de 300 microgrammes (ANAPEN 300 microgrammes/0,3mL) doit être prescrit chez les enfants et les adolescents de plus de 30kg.
Une injection supplémentaire peut être nécessaire chez les enfants dont le poids est élevé.
En l'absence d'amélioration clinique ou en cas d'aggravation des symptômes, une seconde injection avec un nouvel auto-injecteur d'ANAPEN peut être nécessaire 5 à 15 minutes après la première injection. Il est recommandé de prescrire 2 stylos d'ANAPEN aux patients qui devront toujours les avoir sur eux.
L'auto-injecteur ANAPEN 150 microgrammes/0,3 ml est conçu pour délivrer une dose unique de 150 microgrammes d'adrénaline.
L'utilisation n'est pas recommandée chez des enfants pesant moins de 15 kg sauf en cas de risque vital ou de décision du médecin; une dose inférieure à 150 microgrammes d'adrénaline ne pouvant être administrée avec précision chez ces enfants.
Mode d'administration
Voie intramusculaire uniquement.
ANAPEN est constitué d'une seringue préremplie d'adrénaline contenue dans un dispositif d'auto-injection. Le tout constitue un auto-injecteur.
L'injection d'ANAPEN doit être effectuée en intra-musculaire, sans attendre, dès l'apparition des signes précurseurs et symptômes du choc anaphylactique. Ceux-ci peuvent survenir dans les minutes qui suivent l'exposition à l'allergène. Ils se manifestent le plus souvent par une urticaire, des bouffées de chaleur ou un angio-oedème. Des réactions plus sévères peuvent toucher les systèmes circulatoire et pulmonaire.
Injecter ANAPEN uniquement dans la face antéro-latérale de la cuisse et non dans le muscle fessier. La zone d'injection peut être massée légèrement pendant 10 secondes après l'administration pour accélérer l'absorption. L'administration peut être pratiquée au travers des vêtements ou directement au contact de la peau.
L'auto-injecteur ANAPEN 150 microgrammes/0,3 ml est destiné à l'auto administration immédiate par une personne présentant un antécédent de réaction anaphylactique. Il est conçu pour délivrer une dose unique de 150 microgrammes (0,3 ml) d'adrénaline. Pour des raisons de stabilité, un volume de 0,75 ml reste inutilisé dans la seringue après utilisation. Le dispositif ne doit cependant pas être réutilisé et doit être jeté avec les précautions de sécurité qui s'imposent.
Le patient / soignant doit être informé que, après chaque utilisation d'Anapen :
· ils doivent appeler immédiatement une assistance médicale; appeler le 15 (pour la France) ou le 112 (numéro international), et demander l'intervention du SAMU en précisant « choc anaphylactique » même si les symptômes s'améliorent (voir rubrique.Mises en garde et précautions d'emploi)
· Les patients conscients doivent de préférence être allongés sur le dos avec les jambes relevées mais être en position assise si ils ont des difficultés respiratoires. Les patients inconscients doivent être placés sur le côté en position latérale de sécurité.
· Le patient doit si possible rester sous le contrôle d'une autre personne jusqu'à l'arrivée de l'assistance médicale.
Durée de conservation :
21 mois.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25ºC.
Conserver l'auto-injecteur dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Un surdosage ou une injection intra-vasculaire accidentelle d'adrénaline peut provoquer une hémorragie cérébrale par augmentation brusque de la pression artérielle. La mort peut résulter d'un oedème pulmonaire aigu dû à la vasoconstriction périphérique et à la stimulation cardiaque.
Les effets vasopresseurs de l'adrénaline peuvent être antagonisés par l'administration de vasodilatateurs à action rapide ou de médicaments alpha-bloquants adrénergiques. Malgré ces mesures, en cas d'hypotension artérielle réactionnelle prolongée, il peut être nécessaire d'administrer un autre médicament vasopresseur telle que de la noradrénaline.
En cas de surdosage, un oedème pulmonaire aigu avec obstruction des voies respiratoires peut être traité par l'administration de médicaments alpha-bloquants adrénergiques à action rapide telle que la phentolamine et/ou la pratique de la ventilation assistée en pression positive.
Un surdosage d'adrénaline peut provoquer une bradycardie transitoire suivie d'une tachycardie pouvant conduire à une arythmie pouvant être fatale. Cette arythmie peut être traitée par l'administration de bêta-bloquants adrénergiques précédés ou associés à des alpha bloquants adrénergiques permettant de contrôler des effets circulatoires périphériques alpha adrénergiques.
L'adrénaline est une catécholamine naturellement secrétée par la médullosurrénale en réponse à l'épuisement ou au stress. C'est une amine sympathomimétique à action directe, ayant des effets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta adrénergiques et dont les effets sur les organes cibles sont complexes. C'est le médicament de choix pour combattre les réactions d'hypersensibilité allergiques ou idiopathiques et l'anaphylaxie induite par l'effort.
L'adrénaline a une action vasoconstrictrice par stimulation alpha adrénergique importante. Elle permet de lutter contre la vasodilatation et l'excès de la perméabilité vasculaire responsables d'une perte liquidienne intravasculaire et une hypotension; symptômes pharmaco-toxiques prépondérants du choc anaphylactique. Par son action stimulante des récepteurs bronchiaux bêta adrénergiques, l'adrénaline provoque une puissante bronchodilatation diminuant le sifflement respiratoire et la dyspnée. L'adrénaline diminue également le prurit, l'urticaire et l'angioedème associés au choc.
L'adrénaline est rapidement inactivée dans l'organisme, principalement par les enzymes hépatiques COMT et MAO.
La majorité d'une dose d'adrénaline est excrétée sous forme de métabolites par voie urinaire.
La demi-vie plasmatique est d'environ 2 à 3 minutes. Cependant, administrée par voie sous-cutanée ou intramusculaire, la vasoconstriction locale peut légèrement retarder l'absorption et les effets peuvent durer plus longtemps que ne le suggère la demi-vie plasmatique.
En raison des symptômes consécutifs au choc anaphylactique, la conduite ou l'utilisation des machines n'est pas recommandée après l'administration d'adrénaline.
L'adrénaline a été largement utilisée depuis des années pour le traitement des réactions anaphylactiques. Il n'existe pas d'autre donnée pré-clinique utile au prescripteur ne figurant pas déjà dans le RCP.
Voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les instructions dispensées au patient/soignant concernant les actions à mener après chaque utilisation d'ANAPEN.
Mode d'emploi
A. Différentes parties de l'auto-injecteur ANAPEN :
Avant d'utiliser l'auto-injecteur ANAPEN, le patient doit connaître les différentes parties de l'auto-injecteur.
· Bague pivotante sur la fenêtre d'inspection de la solution: le patient tourne cette bague pour aligner les lentilles devant la fenêtre d'inspection de la solution.
· Fenêtre d'inspection de la solution: avant l'injection, le patient vérifie par cette fenêtre que la solution est claire et prête à l'emploi.
· Indicateur d'injection: avant l'injection, le patient peut observer par cette fenêtre un piston en plastique blanc qui indique que l'auto-injecteur ANAPEN n'a pas été déclenché par erreur ou n'est pas défectueux. Après l'injection, l'indicateur d'injection devient rouge, ce qui indique que l'auto-injecteur ANAPEN s'est correctement déclenché.
· Bouchon noir protecteur de l'aiguille (réversible): ce bouchon protège l'aiguille lorsque le patient n'utilise pas l'auto-injecteur ANAPEN. Avant l'injection, le patient tire sur le bouchon protecteur de l'aiguille pour l'enlever. Après l'injection, le patient retourne le bouchon noir protecteur de l'aiguille et le replace sur la même extrémité de l'auto-injecteur ANAPEN afin de recouvrir l'aiguille.
· Bouchon gris de sécurité: il recouvre le bouton déclencheur rouge. Il empêche d'appuyer par erreur sur le bouton déclencheur.
Le patient ne doit pas retirer le bouchon noir protecteur de l'aiguille ou le bouchon gris de sécurité avant d'avoir besoin d'utiliser l'auto-injecteur ANAPEN.
B. Vérification de l'auto-injecteur ANAPEN:
Avant d'utiliser l'auto-injecteur ANAPEN, le patient doit vérifier le dispositif en procédant comme suit:
1. Tourner la bague pivotante pour aligner les lentilles sur la fenêtre d'inspection de la solution comme indiqué par les flèches.
2. Regarder par la fenêtre d'inspection de la solution. Vérifier que la solution est limpide et incolore. Si la solution présente un aspect trouble, coloré ou contient des particules, l'auto-injecteur ANAPEN devra être éliminé.
3. S'assurer que l'indicateur d'injection n'est pas rouge. L'indicateur rouge signifie que l'auto-injecteur ANAPEN a déjà été déclenché et qu'il doit être éliminé.
4. Retourner la bague pivotante comme indiqué par les flèches pour s'assurer que la fenêtre d'inspection de la solution est bien recouverte. Replacer l'auto-injecteur ANAPEN dans son carton d'emballage jusqu'à ce qu'il ait besoin d'être utilisé.
C. Utilisation de l'auto-injecteur ANAPEN:
Si le bouchon noir protecteur de l'aiguille a été retiré, le patient ne doit pas poser son pouce, ses doigts ou sa main sur l'extrémité ouverte (contenant l'aiguille) de l'auto-injecteur ANAPEN.
Pour utiliser l'auto-injecteur ANAPEN, le patient doit suivre les étapes suivantes:
1. Enlever le bouchon noir protecteur de l'aiguille en tirant fortement dans le sens de la flèche; cela permet également de retirer une gaine grise de protection de l'aiguille.
2. Enlever le bouchon gris de sécurité du bouton rouge déclencheur en tirant dans le sens de la flèche.
3. Appuyer l'extrémité ouverte (contenant l'aiguille) de l'auto-injecteur ANAPEN sur la face externe de la cuisse. Il est possible d'utiliser ANAPEN à travers un vêtement léger, tel que du jean, du coton ou du polyester.
4. Appuyer sur le bouton rouge déclencheur de façon à entendre un « clic ». Maintenir en position pendant 10 secondes. Retirer lentement l'auto-injecteur de la cuisse puis masser légèrement le site d'injection.
5. L'indicateur d'injection est passé au rouge, ce qui indique que l'injection est terminée. Si l'indicateur d'injection n'est pas rouge, recommencer l'injection avec un autre auto-injecteur ANAPEN.
6. Après l'injection, l'aiguille dépasse du dispositif. Pour la recouvrir, replacer la partie large du bouchon noir protecteur de l'aiguille en l'enclenchant sur l'extrémité ouverte (contenant l'aiguille) de l'auto-injecteur ANAPEN.
Immédiatement après l'utilisation d'ANAPEN, le patient doit appeler les urgences, demander le SAMU et dire qu'il fait un « choc anaphylactique ». Le patient doit expliquer aux personnels médicaux qu'il/elle a reçu une injection d'adrénaline dans le muscle de la cuisse et leur montrer la boîte et les instructions d'utilisation.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I
Solution injectable en seringue pré-remplie.
Solution claire, incolore, pratiquement exempte de particules.
1 ml en seringue préremplie en verre (obturée à une extrémité par un piston de caoutchouc, l'autre extrémité se termine par la gaine protectrice de l'aiguille) contenue dans un dispositif d'auto-injection à usage unique. L'auto-injecteur délivre 0,3 ml de solution ; boîte de 1.
Seringue:
BD (Becton Dickinson): verre borosilicaté type 1, 27G ½"
Diaphragme:
BD (Becton Dickinson): chlorobutyl noir PH 701/50
Adrénaline ......................................................................................................................... 0,50 mg
Pour 1 ml.
Une dose de 0,3 ml contient 150 microgrammes d'adrénaline (épinéphrine).
Excipients à effet notoire : métabisulfite de sodium (E223), chlorure de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Chlorure de sodium, métabisulfite de sodium (E223), acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.