DILTIAZEM CRISTERS L.P. 300 mg, gélule à libération prolongée, boîte de 28
Retiré du marché le : 08/01/2008
Dernière révision : 01/10/2004
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : TEVA CLASSICS
Hypertension artérielle.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
- hypersensibilité au diltiazem,
- dysfonction sinusale,
- blocs auriculoventriculaires de degrés II et III non appareillés,
- insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,
- bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par min),
- en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin,
- association au dantrolène (perfusion) (voir interactions),
- en association au cisapride, au pimozide, à l'ergotamine et à la dihydroergotamine.
En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
DECONSEILLE :
- Le chlorhydrate de diltiazem est généralement déconseillé en cas d'association aux anti-arythmiques et à l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche), au triazolam, chez la femme enceinte ou susceptible de l'être : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
- Allaitement : le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
- hypersensibilité au diltiazem,
- dysfonction sinusale,
- blocs auriculoventriculaires de degrés II et III non appareillés,
- insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,
- bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par min),
- en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin,
- association au dantrolène (perfusion) (voir interactions),
- en association au cisapride, au pimozide, à l'ergotamine et à la dihydroergotamine.
En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
DECONSEILLE :
- Le chlorhydrate de diltiazem est généralement déconseillé en cas d'association aux anti-arythmiques et à l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche), au triazolam, chez la femme enceinte ou susceptible de l'être : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
- Allaitement : le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- En raison de la présence d'huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l'enfant de moins de 3 ans.
- Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration) ou un BAV de 1er degré à l'électrocardiogramme (risque de majoration et exceptionnellement de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.
- Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.
- En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.
- Le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrant de troubles respiratoires chroniques.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : alpha1 bloquants ; alfentanil ; bêtabloquants ; amiodarone ; ciclosporine ; carbamazépine, rifampicine, esmolol (en cas de fonction ventriculaire gauche normale), midazolam (voie IV), baclofène.
- En raison de la présence d'huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l'enfant de moins de 3 ans.
- Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration) ou un BAV de 1er degré à l'électrocardiogramme (risque de majoration et exceptionnellement de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.
- Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.
- En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.
- Le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrant de troubles respiratoires chroniques.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : alpha1 bloquants ; alfentanil ; bêtabloquants ; amiodarone ; ciclosporine ; carbamazépine, rifampicine, esmolol (en cas de fonction ventriculaire gauche normale), midazolam (voie IV), baclofène.
- Les plus fréquents, qui conduisent parfois à l'interruption du traitement sont : bradycardies sinusales symptomatiques, blocs sino-auriculaires, blocs auriculoventriculaires, éruptions cutanées. Ces dernières sont le plus souvent localisées et consistent en un érythème simple, une urticaire ou, exceptionnellement un érythème desquamatif, éventuellement fébrile, régressif à l'arrêt du traitement ou une vascularite, un érythème polymorphe, une dermatite exfoliative, une pustulose exanthématique aiguë généralisée, une photosensibilité et au plan muqueux une hyperplasie gingivale.
- Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, malaises, palpitations, vertiges, bouffées vasomotrices et oedèmes des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, en relation avec l'activité pharmacologique du principe actif et surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.
- Troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales), en raison de la présence de l'huile de ricin.
Ces effets sont en général peu fréquents, bénins et transitoires.
- Les autres effets secondaires sont rares et transitoires : asthénie, somnolence, insomnie, troubles digestifs (dyspepsies, épigastralgies, sécheresse buccale, nausées, constipation ou diarrhée).
- De rares cas d'augmentations isolées, modérées et transitoires, des transaminases hépatiques ont été observés à la période initiale du traitement. De très exceptionnels cas d'hépatites cliniques ont été rapportés, réversibles à l'arrêt du traitement.
- Exceptionnels cas de syndrome extrapyramidal et de gynécomastie.
- Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, malaises, palpitations, vertiges, bouffées vasomotrices et oedèmes des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, en relation avec l'activité pharmacologique du principe actif et surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.
- Troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales), en raison de la présence de l'huile de ricin.
Ces effets sont en général peu fréquents, bénins et transitoires.
- Les autres effets secondaires sont rares et transitoires : asthénie, somnolence, insomnie, troubles digestifs (dyspepsies, épigastralgies, sécheresse buccale, nausées, constipation ou diarrhée).
- De rares cas d'augmentations isolées, modérées et transitoires, des transaminases hépatiques ont été observés à la période initiale du traitement. De très exceptionnels cas d'hépatites cliniques ont été rapportés, réversibles à l'arrêt du traitement.
- Exceptionnels cas de syndrome extrapyramidal et de gynécomastie.
ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT ET CONSULTER LE MEDECIN en cas de lésions muqueuses ou lésions cutanées bulleuses (type ampoules ou cloques).
EN CAS D'ANESTHESIE GENERALE programmée, prévenir l'anesthésiste de la prise de ce médicament.
EN CAS D'ANESTHESIE GENERALE programmée, prévenir l'anesthésiste de la prise de ce médicament.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Allaitement :
Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Allaitement :
Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Dantrolène (perfusion) par mesure de prudence : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
- Cisapride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Pimozide :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Ergotamine, dihydroergotamine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
- Anti-arythmiques : le diltiazem a des propriétés anti-arythmiques et du point de vue des interactions médicamenteuses, il est à considérer comme tel.
La coprescription est déconseillée du fait de l'augmentation possible des effets indésirables cardiaques par effets additifs. L'association à un autre anti-arythmique est TRES DELICATE nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.
- Triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Alpha1 bloquants : majoration de l'effet hypotenseur et risque d'hypotension orthostatique sévère. Une surveillance clinique doit être faite avec recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament alpha1 bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci).
- Alfentanil : augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.
- Bêtabloquants : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement.
- Amiodarone : risque accru de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire notamment chez les sujets âgés. Il convient de mener une surveillance clinique et ECG.
- Carbamazépine : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage (inhibition de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de carbamazépine.
- Ciclosporine : augmentation des concentrations circulantes de ciclosporine. Le mécanisme invoqué est une inhibition du métabolisme de la ciclosporine. Il convient de diminuer la posologie de la ciclosporine, de contrôler la fonction rénale, de doser les taux circulants de ciclosporine et d'adapter la posologie pendant l'association et après son arrêt.
- Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Il convient de mener une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
- Esmolol (en cas de fonction ventriculaire gauche normale) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets). Il faut mener une surveillance clinique et ECG.
- Midazolam (voie IV) : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation). Il convient de mener une surveillance clinique et une réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Il convient de mener une surveillance de la tension artérielle et une adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Amifostine : majoration de l'effet antihypertenseur.
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif de la maladie d'Addison) : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Clonidine : troubles de l'automatisme et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire par addition des effets indésirables.
- Dantrolène (perfusion) par mesure de prudence : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
- Cisapride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Pimozide :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Ergotamine, dihydroergotamine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
- Anti-arythmiques : le diltiazem a des propriétés anti-arythmiques et du point de vue des interactions médicamenteuses, il est à considérer comme tel.
La coprescription est déconseillée du fait de l'augmentation possible des effets indésirables cardiaques par effets additifs. L'association à un autre anti-arythmique est TRES DELICATE nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.
- Triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Alpha1 bloquants : majoration de l'effet hypotenseur et risque d'hypotension orthostatique sévère. Une surveillance clinique doit être faite avec recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament alpha1 bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci).
- Alfentanil : augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.
- Bêtabloquants : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement.
- Amiodarone : risque accru de bradycardie ou de bloc auriculoventriculaire notamment chez les sujets âgés. Il convient de mener une surveillance clinique et ECG.
- Carbamazépine : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage (inhibition de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de carbamazépine.
- Ciclosporine : augmentation des concentrations circulantes de ciclosporine. Le mécanisme invoqué est une inhibition du métabolisme de la ciclosporine. Il convient de diminuer la posologie de la ciclosporine, de contrôler la fonction rénale, de doser les taux circulants de ciclosporine et d'adapter la posologie pendant l'association et après son arrêt.
- Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Il convient de mener une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
- Esmolol (en cas de fonction ventriculaire gauche normale) : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets). Il faut mener une surveillance clinique et ECG.
- Midazolam (voie IV) : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation). Il convient de mener une surveillance clinique et une réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.
- Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Il convient de mener une surveillance de la tension artérielle et une adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Amifostine : majoration de l'effet antihypertenseur.
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif de la maladie d'Addison) : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Clonidine : troubles de l'automatisme et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire par addition des effets indésirables.
Une gélule par jour, avant ou pendant les repas. L'heure de la prise au cours de la journée est indifférente, mais elle doit rester relativement constante chez un même patient. La gélule doit être avalée avec un peu de liquide.
Le diltiazem 300 mg peut être prescrit :
- en monothérapie,
- substitué à un autre antihypertenseur,
- associé aux autres antihypertenseurs en dehors du vérapamil, des bêtabloquants ; pour ces derniers, des précautions s'imposent (voir interactions).
La gélule doit être avalée sans être ouverte ni croquée.
Le diltiazem 300 mg peut être prescrit :
- en monothérapie,
- substitué à un autre antihypertenseur,
- associé aux autres antihypertenseurs en dehors du vérapamil, des bêtabloquants ; pour ces derniers, des précautions s'imposent (voir interactions).
La gélule doit être avalée sans être ouverte ni croquée.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.
Sans objet.
Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique et des troubles de la conduction auriculoventriculaire.
Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.
Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électrosystolique temporaire.
Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.
Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.
Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électrosystolique temporaire.
Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.
ANTAGONISTE CALCIQUE, DERIVE DE BENZOTHIAZEPINE.
(C08DB01 : système cardiovasculaire).
Le diltiazem réduit sélectivement l'entrée du calcium au niveau du canal calcique lent, voltage dépendant, de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique. Par ce mécanisme, le diltiazem diminue la concentration de calcium intracellulaire au niveau des protéines contractiles.
Le diltiazem est reconnu comme le produit de référence de la classe III des antagonistes du calcium (classification de l'OMS).
- Chez l'animal :
En réduisant l'entrée du calcium, dans les cellules des muscles lisses vasculaires, le diltiazem diminue le tonus artériel et entraîne une vasodilatation, responsable d'une diminution des résistances périphériques.
Dans différents modèles animaux d'hypertension, en particulier chez le rat génétiquement hypertendu, le diltiazem réduit la pression artérielle sans tachycardie réflexe.
Il ne modifie pas le débit cardiaque et maintient le débit rénal.
En outre, il inhibe préférentiellement les effets vasoconstricteurs de la noradrénaline, et de l'angiotensine II. Chez le rat hypertendu, le diltiazem augmente la diurèse sans modifier le rapport sodium/potassium urinaire.
Le diltiazem diminue l'hypertrophie myocardique chez le rat spontanément hypertendu.
Le diltiazem réduit le développement de la calcinose artérielle chez le rat.
Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazem et le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique d'environ 50% de celle du diltiazem.
- Chez l'homme :
Au niveau vasculaire, l'action antagoniste du calcium du diltiazem s'exprime par une vasodilatation artérielle modérée, et améliore la compliance des grosses artères. Cette vasodilatation entraîne, chez l'hypertendu, une baisse de la pression artérielle liée à la baisse des résistances périphériques, sans provoquer de tachycardie réflexe. Au contraire, on observe un faible ralentissement de la fréquence cardiaque. Les débits sanguins viscéraux, en particulier rénal et coronaire, sont maintenus ou augmentés.
Un effet natriurétique discret est observé après administration aiguë.
En traitement prolongé, le diltiazem ne stimule pas le système rénine-angiotensine-aldostérone et n'entraîne pas de rétention hydrosodée, ce dont témoigne l'absence de variation du poids et de modification de la composition hydro-électrolytique du plasma.
Au niveau cardiaque, le diltiazem exerce un effet vasodilatateur coronarien, et réduit, chez l'hypertendu, l'hypertrophie ventriculaire gauche. Il ne modifie pas sensiblement le débit cardiaque.
Par son action bradycardisante modérée et la diminution des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.
Il n'a pas été mis en évidence d'effet inotrope négatif sur un myocarde sain.
Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque et peut présenter un effet dépresseur sur le noeud sinusal pathologique. Il ralentit la conduction auriculoventriculaire, avec risque de BAV.
Le diltiazem n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hissien et infra-hissien.
Le diltiazem n'a pas d'influence sur la glycorégulation ni sur le métabolisme lipidique ; en particulier, il n'a pas d'effet défavorable sur les lipoprotéines plasmatiques.
(C08DB01 : système cardiovasculaire).
Le diltiazem réduit sélectivement l'entrée du calcium au niveau du canal calcique lent, voltage dépendant, de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique. Par ce mécanisme, le diltiazem diminue la concentration de calcium intracellulaire au niveau des protéines contractiles.
Le diltiazem est reconnu comme le produit de référence de la classe III des antagonistes du calcium (classification de l'OMS).
- Chez l'animal :
En réduisant l'entrée du calcium, dans les cellules des muscles lisses vasculaires, le diltiazem diminue le tonus artériel et entraîne une vasodilatation, responsable d'une diminution des résistances périphériques.
Dans différents modèles animaux d'hypertension, en particulier chez le rat génétiquement hypertendu, le diltiazem réduit la pression artérielle sans tachycardie réflexe.
Il ne modifie pas le débit cardiaque et maintient le débit rénal.
En outre, il inhibe préférentiellement les effets vasoconstricteurs de la noradrénaline, et de l'angiotensine II. Chez le rat hypertendu, le diltiazem augmente la diurèse sans modifier le rapport sodium/potassium urinaire.
Le diltiazem diminue l'hypertrophie myocardique chez le rat spontanément hypertendu.
Le diltiazem réduit le développement de la calcinose artérielle chez le rat.
Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazem et le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique d'environ 50% de celle du diltiazem.
- Chez l'homme :
Au niveau vasculaire, l'action antagoniste du calcium du diltiazem s'exprime par une vasodilatation artérielle modérée, et améliore la compliance des grosses artères. Cette vasodilatation entraîne, chez l'hypertendu, une baisse de la pression artérielle liée à la baisse des résistances périphériques, sans provoquer de tachycardie réflexe. Au contraire, on observe un faible ralentissement de la fréquence cardiaque. Les débits sanguins viscéraux, en particulier rénal et coronaire, sont maintenus ou augmentés.
Un effet natriurétique discret est observé après administration aiguë.
En traitement prolongé, le diltiazem ne stimule pas le système rénine-angiotensine-aldostérone et n'entraîne pas de rétention hydrosodée, ce dont témoigne l'absence de variation du poids et de modification de la composition hydro-électrolytique du plasma.
Au niveau cardiaque, le diltiazem exerce un effet vasodilatateur coronarien, et réduit, chez l'hypertendu, l'hypertrophie ventriculaire gauche. Il ne modifie pas sensiblement le débit cardiaque.
Par son action bradycardisante modérée et la diminution des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.
Il n'a pas été mis en évidence d'effet inotrope négatif sur un myocarde sain.
Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque et peut présenter un effet dépresseur sur le noeud sinusal pathologique. Il ralentit la conduction auriculoventriculaire, avec risque de BAV.
Le diltiazem n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hissien et infra-hissien.
Le diltiazem n'a pas d'influence sur la glycorégulation ni sur le métabolisme lipidique ; en particulier, il n'a pas d'effet défavorable sur les lipoprotéines plasmatiques.
Après administration par voie orale, la concentration plasmatique maximale est obtenue environ 7 heures plus tard. La demi-vie plasmatique apparente est à 12 heures. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80-85%.
Le diltiazem est métabolisé par le foie ; le principal métabolite actif est le désacétyl diltiazem.
L'élimination est essentiellement biliaire (65%) et urinaire (35%).
Le diltiazem est métabolisé par le foie ; le principal métabolite actif est le désacétyl diltiazem.
L'élimination est essentiellement biliaire (65%) et urinaire (35%).
Sans objet.
Sans objet.
Sans objet.
Liste I.
Gélule blanche.
28 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).