NALBUPHINE MYLAN 20 mg-2 ml, solution injectable (I.V.-S.C.-I.M.), boîte de 10 ampoules de 2 ml
Retiré du marché le : 16/08/2021
Dernière révision : 11/06/2018
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : MYLAN
Douleurs intenses, en particulier :
·Chez l'adulte:
odouleurs post-opératoires,
odouleurs néoplasiques,
odouleurs obstétricales (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement),
odouleurs de l'infarctus du myocarde.
·Chez l'enfant de plus de 18 mois :
odouleurs post-opératoires,
odouleurs néoplasiques.
·Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
·Syndrome chirurgical abdominal : la nalbuphine peut en modifier les symptômes. Il est déconseillé d'utiliser ce médicament tant que le diagnostic n'est pas établi.
·Administration (directe) chez l'enfant de moins de 18 mois.
·Association aux morphinomimétiques agonistes purs (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Mises en garde spéciales
La possibilité de dépendance physique et psychique et de tolérance au cours des traitements prolongés est possible comme avec d'autres dérivés morphiniques. Le risque d'utilisation abusive est faible en raison des importantes propriétés antagonistes de la nalbuphine. L'arrêt, brutal d'un traitement, prolongé peut entraîner un syndrome de sevrage.
Il est déconseillé d'administrer le produit chez des patients ambulatoires en raison des risques de somnolence diurne.
Utilisation obstétricale (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Risque liés à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou d'autres médicaments apparentés
L'utilisation concomitante de NALBUPHINE MYLAN 20 mg/2 ml, solution injectable (I.V.-S.C.-I.M.) et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, le coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n'est possible. Si une décision est prise de prescrire NALBUPHINE MYLAN 20 mg/2 ml, solution injectable (I.V.-S.C.-I.M.) de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est vivement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
La nalbuphine possède des effets de dépression respiratoire très modérés. Toutefois, son administration comporte des risques chez les insuffisants respiratoires.
La nalbuphine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un traumatisme crânien et une hypertension intracrânienne.
En raison du métabolisme hépatique et de l'élimination rénale du produit, il est conseillé de diminuer les closes chez les insuffisants hépatiques et rénaux.
Chez des sujets morphinodépendants, ou ayant été récemment, traités par la morphine, un syndrome de sevrage peut survenir en raison des propriétés antagonistes de la nalbuphine.
·Le plus fréquent est la somnolence. On peut également observer : vertiges, nausées, vomissements, sueurs, sécheresse de la bouche, céphalées.
·Plus rarement : troubles de l'humeur, troubles visuels, bouffées de chaleur, sédation, crampes abdominales.
·Des effets de type psychomimétiques ont été rapportés de façon tout-à-fait exceptionnelle.
·Dépression respiratoire chez le nouveau-né au cours de l'utilisation obstétricale qui peut-être de longue durée ou retardée (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.ansm.sante.fr.
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
NE PAS CONDUIRE.
Grossesse
L'innocuité de la nalbuphine pendant la grossesse n'a pas été établie. Cependant, des expérimentations faites chez l'animal n'ont pas révélé d'effets embryotoxiques ni tératogènes.
L'utilisation du produit chez la femme enceinte se fera en fonction de l'évaluation bénéfice/risque.
En l'absence de données cliniques sur l'administration du produit au moment du travail chez les mères toxicomanes, la possibilité d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né ne doit pas être exclue.
Accouchement : une dépression respiratoire même retardée a pu être observée chez le nouveau-né lors de l'utilisation obstétricale de la nalbuphine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La nalbuphine est à éviter au cours des grossesses à risque, notamment en cas de risque de prématurité ou en cas de gémellarité.
L'utilisation de nalbuphine au cours de l'accouchement implique une surveillance médicale stricte, en raison de la survenue possible d'une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Allaitement
La nalbuphine passe dans le lait maternel. Aucun effet indésirable n'a été observé chez l'enfant, car les taux sanguins de la nalbuphine sont trop faibles.
Associations contre-indiquées
+ Morphinomimétiques agonistes purs tels que morphine, péthidine, dextromoramide, dihydrocodéine, dextropropoxyphène, méthadone, lévacéthylméthadol
Diminution de l'effet antalgique, par blocage compétitif des récepteurs.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Benzodiazépines, barbituriques, autres morphiniques (y compris antitussifs)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatal en cas de surdosage. L'utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Autres dépresseurs du SNC tels que autres dérivés morphiniques (y compris antitussifs), antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques, clonidine et apparentés
Majoration de la dépression centrale, pouvant avoir des conséquences importantes, notamment en cas de conduite automobile et d'utilisation de machines.
Chez l'adulte :
·la posologie habituelle est de 10 à 20 mg par voie intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée, pouvant être renouvelée toutes les 3 à 6 heures, selon les besoins, sans dépasser 160 mg/jour.
·Utilisation obstétricale : au cours de travail, la nalbuphine doit être utilisée sous stricte surveillance médicale chez les femmes présentant une dilatation du col inférieure ou égale à 4 cm. Dans ce cas, la voie I.V. doit être évitée. La nalbuphine doit être administrée en I.M. à la dose de 10 à 20 mg, sans dépasser la dose totale de 20 mg.
En cas de dépression respiratoire chez le nouveau-né, la naloxone, antidote spécifique, sera administrée à la posologie de 0,01 mg/kg de poids corporel par voie I.M., l.V. ou sous-cutanée. En raison de la demi-vie courte de cet antidote, une surveillance prolongée du nouveau-né s'impose.
Chez l'enfant de 18 mois à 15 ans :
·la posologie est de 0,2 mg/kg par voie intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée et peut être renouvelée toutes les 4 et 6 heures.
Durée de conservation :
3 ans.
Après ouverture/reconstitution/dilution: le produit doit être utilisé immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
La nalbuphine ne doit pas être mélangée dans la même seringue avec le diazépam ou la prométhazine en raison d'une incompatibilité physicochimique.
L'administration intraveineuse de naloxone (antidote spécifique) sera utilisée en cas de surdosage, ainsi que, selon les indications, d'autres thérapeutiques symptomatiques, telles que : oxygène, liquides de remplacement, vasopresseurs.
Classe pharmacothérapeutique : ANTALGIQUES / ANALGESIQUES PURS MORPHINIQUES (N : système nerveux central) - code ATC : N02AF02.
Analgésique central semi-synthétique de type agoniste/antagoniste morphinique de la série des phénanthrènes.
La nalbuphine a une activité analgésique équivalente à celle de la morphine.
La nalbuphine n'entraîne pas de modification significative des paramètres cardiovasculaires, ni de la motilité du tube digestif.
La nalbuphine n'a pas montré d'action spasmodique au niveau du muscle lisse.
Aux doses thérapeutiques la dépression respiratoire est modérée et n'augmente plus au-delà de la dose de 0,3 mg/kg (effet plafond).
Chez l'adulte :
·Le délai d'action est de 2 à 3 minutes après administration intraveineuse et inférieure à 15 minutes après injection intramusculaire ou sous-cutanée.
·La durée d'action varie entre 3 et 6 heures.
Chez l'enfant de plus de 1 an :
·Le délai d'action est de 2 à 3 minutes après administration intraveineuse et il est de 20 à 30 minutes après injection intramusculaire ou sous-cutanée.
·La durée d'action est de 3 et 4 heures.
Chez l'adulte :
La demi-vie plasmatique est de 2 à 3 heures.
Chez l'enfant de plus de 1 an :
La demi-vie plasmatique est de 1 heure.
La nalbuphine traverse la barrière foeto-placentaire, le rapport foeto-maternel étant de 0,76 (0,3-6).
La pharmacocinétique n'a pas été étudiée chez le nouveau-né de mère traitée au cours de l'accouchement.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 35 pour cent.
Le métabolisme est hépatique.
L'élimination est essentiellement urinaire et partiellement fécale ; elle s'effectue sous forme inchangée, conjuguée et sous forme de métabolites.
Pas d'exigences particulières.
Liste I.
Solution injectable (IV-SC-IM).
2 ml en ampoule bouteille (verre type I). Boîte de 10.