IOMERON 300 (300 mg Iode-mL), solution injectable, boîte de 1 flacon ( seringue ME cathéter) de 150 ml

Dernière révision : 21/09/2023

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : BRACCO IMAGING France

Source : Base Claude Bernard

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Urographie intraveineuse, phlébographie périphérique, scanographie du cerveau et du corps, cavernographie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, angiocardiographie, artériographie coronaire sélective conventionnelle, cholangiographie par voie endoscopique, arthrographie, hystérosalpingographie, fistulographie, discographie, galactographie, dacryocystographie, sialographie, cholangiographie rétrograde, urétérographie rétrograde, pyélo-urétérographie, myélographie.

· Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique Effets indésirables) à l'injection de Ioméron.

· Thyréotoxicose manifeste.

· Hystérosalpingographie en cas de grossesse.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

En raison d'un possible surdosage, la répétition immédiate d'une myélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.

Les procédures diagnostiques qui impliquent l'utilisation d'un produit de contraste doivent être réalisées sous la responsabilité d'un personnel ayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédure particulière à effectuer.

· Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe.

· Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles:

a) L'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) L'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :

· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales,

· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés

4.4.1.1 Mises en garde :

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence, incluant de l'oxygène et un matériel de ventilation manuelle.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires,

· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires,

· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie),

· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté d'une nouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellement d'un autre produit de contraste, iodé ou non, et sont donc considérés comme sujets à risque.

Les tests préalables de sensibilité ne sont pas recommandés dans la mesure où les réactions sévères dues au produit de contraste, et pouvant mettre en jeu le pronostic vital, ne sont pas prévisibles à partir des antécédents du patient ou d'un test de sensibilité.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi « Précautions d'emploi » Dysthyroïdie)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à normalisation de l'iodurie.

Nouveau-nés, nourrissons, enfants : les nourrissons (âgés de moins d'1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée sur la posologie, les détails de la procédure et le statut du patient.

Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions liées à une dose élevée de produit de contraste. L'association fréquemment rencontrée de troubles neurologiques et de pathologies vasculaires sévères constitue une complication grave.

4.4.1.2. Précautions d'emploi

4.4.1.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés :

Avant l'examen :

· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.

Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :

· une surveillance médicale,

· le maintien d'une voie d'abord veineuse.

Après l'examen :

· après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves survient dans ce délai.

· le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) (voir  rubrique Effets indésirables).

4.4.1.2.2. Insuffisance rénale :

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :

· identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, atteints d'hyperuricémie, insuffisants cardiaques sévères, porteurs d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström et autres paraprotéinémies), drépanocytose, sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, nouveau-nés et enfants, sujets âgés athéromateux,

· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant,

· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide),

· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale,

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de la metformine (Voir section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.

4.4.1.2.3. Asthme :

L'équilibrage de l'asthme est recommandé avant injection d'un produit de contraste iodé.

Les patients utilisant des bêta-bloquants, notamment les patients asthmatiques, peuvent présenter un seuil abaissé d'apparition d'un bronchospasme et répondre moins bien au traitement par des bêta-agoniste et par l'adrénaline, ce qui peut nécessiter l'utilisation de plus fortes doses.

4.4.1.2.4. Dysthyroïdie et tests de la fonction thyroïdienne :

La faible quantité d'iodures inorganiques libres, qui peut être présente dans le produit de contraste peut avoir un effet sur la fonction thyroïdienne : ces effets semblent plus visibles chez les patients présentant une hyperthyroïdie latente ou manifeste, ou un goître. Des poussées d'hyperthyroïdie ont été rapportées après administration de produit de contraste iodé.

4.4.1.2.5. Maladies cardiaques et hypertension pulmonaire :

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risques d'oedème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme ou de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.

L'hypertension sévère et chronique peut augmenter le risque d'atteinte rénale suite à l'administration de produit de contraste ainsi que les risques associés à la procédure de cathétérisme.

4.4.1.2.6. Symptômes neurologiques :

En cas d'injection intra-artérielle, le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), des tumeurs ou métastases intracrâniennes.

· en cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.

Les symptômes neurologiques dus à des pathologies cérébrovasculaires dégénératives, ischémiques, inflammatoires ou néoplasiques peuvent être exacerbés par l'administration de produit de contraste. Ces patients présentent un risque accru de complications neurologiques transitoires.

Les injections intravasculaires de produit de contraste peuvent provoquer des vasospasmes et des phénomènes ischémiques cérébraux consécutifs.

4.4.1.2.7. Encéphalopathie induite par produit de contraste :

Des cas d'encéphalopathie ont été signalés avec l'utilisation de l'ioméprol (voir section Effets indésirables).

L'encéphalopathie de contraste peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral dans les minutes ou les heures qui suivent l'administration de l'ioméprol, et se résout généralement en quelques jours.

Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d'affections qui perturbent l'intégrité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), ce qui peut entraîner une perméabilité accrue de la BHE aux produits de contraste et augmenter le risque d'encéphalopathie. Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, l'administration d'ioméprol doit être interrompue et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place.

4.4.1.2.8. Phéochromocytome :

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Un pré-traitement par alpha-bloquants et béta-bloquants est recommandé en raison du risque de crises hypertensives.

4.4.1.2.9. Myasthénie :

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

4.4.1.2.10. Effets indésirables cutanés graves

Des effets indésirables cutanés graves (EICG), y compris le syndrome de Steven-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), qui peuvent mettre la vie en danger ou être mortels, ont été signalés en association avec l'administration intravasculaire de produits de contraste iodés (voir section Effets indésirables). Au moment de l'administration, les patients doivent être informés des signes et des symptômes et être surveillés de près pour déceler toute réaction cutanée. Si des signes et des symptômes évocateurs de ces réactions sont observés, l'administration de IOMERON doit être arrêtée immédiatement. Si le patient a développé une réaction grave telle qu'un SSJ, une NET, une PEAG ou un DRESS pendant l'utilisation d'IOMERON, l'administration de IOMERON ne doit à aucun moment être reprise pour ce patient.

4.4.1.2.11. Majoration des effets secondaires :

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.

4.4.1.2.12. Risque d'inflammation et extravasation:

Ce produit de contraste doit être injecté avec précaution afin d'éviter le passage du produit dans l'espace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation d'injecteurs à pression. En règle générale, cet incident n'entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu'un traitement conservateur est mis en oeuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.

4.4.1.2.13. Population pédiatrique :

Une hypothyroïdie ou une suppression thyroïdienne transitoire pourrait être observée après une exposition aux produits de contraste iodés.

Une attention particulière doit être portée aux patients pédiatriques âgés de moins de 3 ans car la survenue d'une hypothyroïdie pendant les premières années de vie pourrait avoir un effet néfaste sur le développement moteur, auditif et cognitif, et pourrait nécessiter un traitement substitutif transitoire par T4. L'incidence de l'hypothyroïdie chez les patients âgés de moins de 3 ans exposés à des produits de contraste iodés a été rapportée entre 1,3% et 15% selon l'âge des patients et la dose de produit de contraste iodé et est plus fréquemment observée chez les nouveau-nés et les nourrissons prématurés. La fonction thyroïdienne devra être évaluée chez tous les patients pédiatriques âgés de moins de 3 ans après une exposition à un produit de contraste iodé. Si une hypothyroïdie est détectée, la nécessité d'un traitement sera évaluée et la fonction thyroïdienne devra être surveillée jusqu'à sa normalisation.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable

4.4.2.1. Spécialités administrables par voie intra-utérine :

Contre-indications :

Grossesse dans l'hystérosalpingographie.

Précautions d'emploi :

L'exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l'objet d'une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

En cas d'inflammation ou d'infection pelvienne aiguë, l'hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu'après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

4.4.2.2. Spécialités injectables par voie intrathécale :

Précautions d'emploi :

L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques.

Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement.

Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être de faible amplitude. Après l'examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures, pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.

4.4.2.3. Pancréatographie rétrograde par voie endoscopique (PRE) en cas de pancréatite aiguë, sauf lorsqu'il y a une indication de sphinctérotomie.

4.8.1 Administration intravasculaire

Les patients adultes inclus dans les essais cliniques avec administration intravasculaire sont au nombre de 4 739. 

Adultes

Classe système organeEffets indésirables
Fréquent(≥ 1/100 à < 1/10)Peu fréquent(=≥ 1/1000 à < 1/100)Rare(≥ 1/10 000 à < 1/1000)Fréquence ne pouvant être déterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique


Thrombocytopénie
Anémie hémolytique
Affections du système immunitaire


Réaction anaphylactoïde et d'hypersensibilité
Affections endocriniennes


Hyperthyroïdie
Affections psychiatriques


Anxiété
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges
PrésyncopePerte de conscience
Accident ischémique transitoire
Agitation
Confusion
Amnésie
Troubles du langage
Paresthésie
Parésie
Paralysie
Convulsions
Coma
Dysgueusie
Somnolence
Encéphalopathie induite par le produit de contraste**
Affections oculaires


Troubles visuels
Cécité transitoire
Affections cardiaques
ExtrasystolesTachycardie
Bradycardie
Arythmie
Fibrillation ventriculaire ou auriculaire
Bloc auriculo-ventriculaireInsuffisance cardiaque
AngorInfarctus du myocarde
Arrêt cardiaque
Affections vasculaires
HypertensionHypotensionMalaise vagal
Vasodilatation
Collapsus cardio-vasculaire
Cyanose
Thrombose coronaire
Embolie coronaire
Vasospasme***
Ischémie***
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Eternuements
Toux
Sensation de gorge serrée
Bronchospasme
Arrêt respiratoire
Œdème du poumon
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Œdème laryngé
Œdème pharyngé
Asthme
Affections gastro-intestinales
Nausées
Vomissements

Douleurs abdominales
Hypersalivation
Hypertrophie des glandes salivaires
Diarrhées
Dysphagie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Prurit
Erythème
Urticaire
RashPustulose exanthématique aiguë généralisée
AngiooedèmeHypersudation
Syndrome de Stevens-Johnson
Nécrolyse épidermique toxique
Érythème polymorphe
Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques
Affections musculo-squelettiques et systémiques

Tremblements
Douleurs dorsales

Affections du rein et des voies urinaires


Insuffisance rénale aiguë****
Troubles généraux et anomalies au site d'administrationSensation de chaleurDouleur thoracique
Réaction au point d'injection*
Asthénie
Rigidité
Pyrexie
Malaise
Sensation locale de froid
Investigations

Augmentation transitoire de la créatininémieModifications mineures de l'ECG
Elévation du segment ST

* Les réactions au point d'injection incluent la douleur au point d'injection, et le gonflement. Dans la majorité des cas, elles sont consécutives à une extravasation du produit de contraste Elles sont en général transitoires et régressent sans séquelles. Des cas d'extravasation avec inflammation, nécrose cutanée et parfois développement d'un syndrome du compartiment ont été rapportés.

** L'encéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.

*** Un vasospasme et une ischémie consécutive ont été observés pendant les injections intra-artérielles de produit de contraste, en particulier après une angiographie coronarienne et cérébrale,  souvent liés à la procédure, et probablement déclenchés par la pointe du cathéter ou la pression excessive de ce dernier.

**** Une insuffisance rénale transitoire avec oligurie, protéinurie et augmentation de la créatinine sérique peut se développer, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale. En cas d'injection extravasculaire, une réaction tissulaire peut se développer dans de rares cas.

Population pédiatrique

L'expérience chez l'enfant est limitée. Les essais cliniques ont porté sur 184 enfants. Le profil de tolérance est comparable chez l'enfant et l'adulte. Une hypothyroïdie transitoire peut survenir chez le nouveau-né, en particulier chez le prématuré ou le nouveau-né de petit poids de naissance, et chez les enfants (0 à 3 ans), exposés à l'iomeprol.

4.8.2. Administration intrathécale

Adultes

Les patients adultes inclus dans les essais cliniques étaient au nombre de 388.

Les effets les plus fréquemment observés après administration intrathécale de Ioméron ont été des maux de tête, vertiges, nausées, vomissements et douleurs dorsales. Ces effets sont généralement légers à modérés et transitoires. Les céphalées peuvent dans de rares cas durer plusieurs jours.

La plupart des effets surviennent en quelques heures (3 à 6 heures) après la procédure, conséquence de la diffusion du produit de contraste dans le liquide céphalo-rachidien vers l'espace intravasculaire. La plupart des réactions surviennent dans les 24 heures qui suivent l'injection.

Classe Système organeEffets indésirables
Très fréquent(= 1/10)Fréquent(= 1/100 à < 1/10)Peu fréquent(= 1/1 000 à < 1/100)Fréquence ne pouvant être déterminée*
Affections du système immunitaire


Réaction anaphylactoïde
Affections du système nerveuxCéphaléesVertigesPerte de conscienceParaparésieParesthésie HypoesthésieSomnolenceEpilepsieEncéphalopathie induite par le produit de contraste*
Affections vasculaires
HypertensionHypotension Vasodilatation
Affections gastro-intestinales
NauséeVomissements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

HypersudationPruritRash
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleurs dorsalesDouleurs dans les extrémités Raideur des muscles et du squeletteDouleur dans la nuque
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réaction au point d'injection*Sensation de chaleurPyrexie

* L'encéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.

** Les réactions au point d'injection incluent la douleur, l'inconfort et la sensation de chaleur au site d'injection

Population pédiatrique

Aucun essai clinique n'a été réalisé chez l'enfant par voie intrathécale. Aucun effet indésirable n'a été rapporté après l'administration intrathécale de Ioméron après commercialisation.

4.8.3 Administration dans les cavités corporelles

Après administration dans les cavités corporelles d'un produit de contraste iodé, le produit de contraste est lentement absorbé depuis la zone d'administration dans la circulation systémique et est ensuite éliminé par voie rénale.

Une augmentation des amylases sanguines est fréquente après ERCP. De très rares cas de pancréatite ont été rapportés.

Les réactions rapportées après arthrographie ou fistulographie sont généralement liées aux manifestations irritatives qui s'ajoutent à l'inflammation préexistante des tissus.

Les réactions d'hypersensibilité sont rares, généralement légères et sous la forme de réactions cutanées. Toutefois le risque de réaction anaphylactoïde sévère ne peut être exclu.

Comme avec les autres produits de contraste iodé, des douleurs pelviennes et un malaise peuvent survenir après une hystérosalpingographie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

- Avant l'examen : identifier les sujets à risque d'intolérance par un interrogatoire précis sur les antécédents.
- Pendant l'examen : assurer une surveillance médicale, le maintien d'une voie d'abord veineuse.
Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.
- Après l'examen : Le patient doit rester en observation au moins 30 minutes. Prévenir le patient de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours).
Respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.
Interactions avec les examens de laboratoire :
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.
NOUVEAU-NE de mère traitée : surveiller la fonction thyroïdienne.


PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- difficultés à respirer
- réactions cutanées graves (cloques, desquamation de la peau, éruption cutanée) s'accompagnant ou non de fièvre et symptômes pseudo-grippaux.
- trouble du cerveau (encéphalopathie) avec des symptômes tels que maux de tête, troubles de la vision, perte de vision, confusion, convulsions, perte de coordination, perte de mouvement d'un côté du corps, problèmes pour parler et perte de connaissance.
 
 

Grossesse

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée.

Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne des nouveau-nés qui ont été exposés au iomeprol in utero.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement foetal et post-natal.

Allaitement

Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère ne nécessite pas l'interruption d'allaitement.

Fertilité

Sans objet.

+ Metformine : Afin d'éviter une acidose lactique chez les patients diabétiques sous traitement avec des agents antidiabétiques oraux de la classe des biguanides (metformine), ces agents doivent être arrêtés dans les cas suivants : avant une administration intra-artérielle d'un produit de contraste avec exposition rénale de premier passage, chez les patients dont le DFGe est inférieur à 30 ml/min/1,73 m2 et à qui un produit de contraste est administré soit en intraveineux, soit en intra-artériel avec second passage rénal, ou chez les patients atteints d'une insuffisance rénale aiguë, et être réinstaurés uniquement après 48 heures si la fonction rénale n'a pas changé significativement.

+ Radiopharmaceutiques (voir rubrique 4-4 Mises en garde) : les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale, réalisée par injection de radiopharmaceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste.

+ Bêta-bloquants : ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit être informé avant l'injection de produits de contraste iodés et disposer des moyens de réanimation.

+ Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

Autres médicaments : évaluer l'arrêt des médicaments diminuant le seuil épileptogène jusqu'à 24 heures après une injection intrathécale de produit de contraste ou chez les patients présentant des troubles de la barrière hémato-encéphalique (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Symptômes neurologiques)..

Les traitements anticonvulsivants ne doivent pas être arrêtés et doivent être administrés à la dose optimale.

4.5.2. Autres formes d'interaction

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines, de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.

Indication

Doses conseillées

Urographie intraveineuse

Adultes

Nouveau-nés

Nourrissons

Enfants

50-150 mL

3,0-4,8 mL/kg

2,5-4,0 mL/kg  1 an

1,0-2,5 mL/kg > 1 an

Phlébographie périphérique

Adultes :

10-100 mL la dose peut être répétée si nécessaire

(10-50 mL pour les membres supérieurs, 50- 100 mL pour les membres inférieurs).

Scanographie du cerveau

Adultes :

Enfantsa

50-200 mL

Scanographie du corps

Adultes :

Enfantsa

100-200 mL

Cavernographie

Adultes :

jusqu'à 100 mL

Angiographie numérisée par voie intraveineuse

Adultes :

Enfants a :

100-250 mL

Angiographie conventionnelle

Artériographie membres supérieurs

Adultes b

Artériographie membres inférieurs et pelvienne

Adultes b

Artériographie abdominale

Adultes b

Artériographie de l'aorte descendante

Adultes b

Angiographie pulmonaire

Adultes :

jusqu'à 170 mL

Angiographie cérébrale

Adultes

jusqu'à 100 mL

Artériographie en pédiatrie

Enfants a

Jusqu'à 130 mL

Artériographie interventionnelle

Adultes b

Enfants a

Myélographie

Adultes

8-15 mL

Angiographie numérisée par voie intra-artérielle

Cérébrale

Adultes :

Enfants a

30-60 mL pour une vue générale,5-10 mL en cas d'injection sélective

Thoracique

Adultesb :

20-25 mL (aorte) à répéter si nécessaire 20 mL (artères bronchiales)

Crosse aortique

Adultes c

Abdomen

Adultes c

Aortographie

Adultes c

Aortographie translombaire

Adultes b

Artériographie périphérique

Adultes :

Enfants a

5-10 mL en cas d'injection sélective, jusqu'à 250 mL

Interventionnelle

Adultes :

Enfants a

10-30 mL en cas d'injection sélective, jusqu'à 250 mL

Angiocardiographie

Adultes b

Enfants

3-5 mL/kg

Artériographie coronaire sélective interventionnelle

Adultes

4 - 10 mL par artère à répéter si nécessaire

Cholangiographie par voie endoscopique

Adultes :

Jusqu'à 100 mL

Arthrographie

Adultes :

Jusqu'à 10 mL par injection

Hystérosalpingographie

Adultes :

Jusqu'à 35 mL

Fistulographie

Adultes

jusqu'à 100 mL

Discographie

Adultes

jusqu'à 4 mL

Galactographie

Adultes

0,15-1,2 mL par injection

Dacryocystographie

Adultes

2,5-8,0 mL par injection

Sialographie

Adultes

1-3 mL par injection

Cholangiographie rétrograde

Adultes :

Jusqu'à 60 mL

Urétérographie rétrograde

Adultes :

20-100 mL

Pyélo-urétérographie

Adultes :

10-20 mL

Enfantsa : selon la masse corporelle et l'âge.

Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend de la région examinée.

Adultesc : ne pas dépasser 350 mL.

loméron est utilisé en utilisation monodose.

Par voie artérielle :

Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.

La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.

Par voie veineuse :

Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

Ioméron n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation ne doit pas modifier l'usage d'une héparine (non fractionnée ou de bas poids moléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, en particulier sur cathéter.

Par voie intrathécale :

La dose totale d'iode administrée doit être comprise entre 2,5 et 4 g.

Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d'incompatibilité physico-chimique, ne pas injecter d'autre médication avec la même seringue.

Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doivent être rincés régulièrement.

Prévention de l'extravasation : l'injection du produit de contraste doit être réalisée avec précaution afin d'éviter une extravasation.

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur pour le protéger de la lumière. Bien que la sensibilité de l'ioméprol aux rayons X soit faible, il est conseillé de le conserver à l'abri des rayonnements ionisants.

Ne pas congeler.

Les conditionnements des produits de contraste ne sont pas destinés aux prélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais être percé plus d'une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit de contraste, il est recommandé d'utiliser une aiguille canule. Le produit de contraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. La quantité résiduelle non utilisée au cours d'un examen doit être éliminée.

Des études de compatibilité spécifiques ont montré que Iomeron n'agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas sur le plan physico-chimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poids moléculaire).

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.

Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

En cas de surdosage accidentel par voie intrathécale, il convient de surveiller attentivement l'apparition de signes et de symptômes de perturbations du SNC chez le patient pendant au moins 24 heures. Ces signes peuvent être : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques, jusqu'à des crises d'épilepsie généralisées, une hyperthermie, une stupeur, un coma et une dépression respiratoire.

Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste, code ATC : V08AB10

Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.

Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon un modèle bi-compartimental, avec une phase de distribution rapide et une phase d'élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes de distribution et d'élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 +/- 14 minutes et de 109 +/- 20 minutes.

L'élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.

Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l'appareil urinaire.

Lorsque la fonction rénale est normale, l'excrétion urinaire cumulative, exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d'environ 24 à 34% après 60 minutes, 84% après 8 heures, 87% après 12 heures et 95% dans les 24 à 96 heures suivant l'administration.

En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est prolongée en fonction du degré d'insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. L'ioméprol ne se lie pas aux protéines plasmatiques ; il est dialysable.

Administration intrathécale : après administration intrathécale, le ioméprol est complètement absorbé du liquide cérébrospinal en 3 à 6 heures. La demi-vie d'élimination du ioméprol varie entre 8 et 11 heures et est indépendante de la dose administrée. Les concentrations plasmatiques sont quantifiables jusqu'à 24 heures après l'administration chez 93% des patients. Il est totalement excrété de l'organisme par les reins sous forme inchangée. La majorité de l'excrétion urinaire se fait dans les 24 heures après administration, avec un faible pourcentage résiduel dans les 24 - 48 heures.

Ioméron n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Les données de sécurité précliniques ne révèlent aucun risque particulier en vue de l'utilisation chez l'être humain, à partir d'études conventionnelles de pharmacologie, de toxicité par administrations réitérées, de génotoxicité, ou de la toxicité de la reproduction.

Les effets observés au cours des études précliniques n'ont été observés qu'à des doses très supérieures à celles utilisées chez l'homme, et donc de peu de signification en pratique clinique.

Les résultats des études chez le rat, la souris et le chien mettent en évidence que l'ioméprol présente, après administration intraveineuse ou intra-artérielle, une toxicité aiguë comparable à celle observée avec les autres produits de contraste non-ioniques, ainsi qu'une bonne tolérance systémique après administration intraveineuse répétée chez le rat et le chien.

Pas d'exigences particulières.

Liste I


Solution injectable.

Osmolalité à 37°C : 521 mOsmol/kg H2O

Viscosité à 20 °C : 8,1 mPa.s., à 37°C : 4,5 mPa.s

pH : 6,5 à 7,2

1 mL de solution contient :

Ioméprol ......................................................................................................................... 612,00 mg

Quantité correspondant à iode ......................................................................................... 300,00 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.

Trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.