DERINOX, solution pour pulvérisation nasale, boîte de 1 flacon de 15 ml
Dernière révision : 16/06/2022
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : CSP
Traitement symptomatique local de courte durée des états congestifs et inflammatoires au cours des rhinites aiguës de l'adulte et des adolescents de plus de 15 ans.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants:
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients
· Enfant de moins de 15 ans.
· Antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
· Hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
· Insuffisance coronarienne sévère.
· Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
· Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
· Antécédents de convulsions.
· Trouble de l'hémostase, notamment épistaxis.
· Infection oro-bucco-nasale et ophtalmique par herpès simplex virus.
· En association aux sympathomimétiques à action indirecte: vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine…] ainsi que méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale): une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.
Mises en garde spéciales
EN RAISON DE la présence de naphazoline
Ne pas avaler.
Ne pas utiliser de façon prolongée, en raison d'un risque de rebond et de rhinite iatrogène.
Dès l'ouverture du conditionnement, et a fortiori dès la première utilisation d'une préparation à usage nasal, une contamination microbienne est possible.
Des instillations répétées et/ou prolongées peuvent entraîner un passage systémique non négligeable des principes actifs.
Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 3 à 5 jours, les contre-indications (voir rubrique Contre-indications).
Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l'apparition ou la majoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.
De même, la surveillance du traitement doit être renforcée en cas d'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.
La prise de ce médicament est déconseillée, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique alpha, avec les médicaments suivants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) :
· IMAO non sélectifs (iproniazide).
· Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide).
Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie, ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
· de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux... ou en cas d'antécédents convulsifs;
· de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
En raison de la présence d'un corticoïde
Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie nasale. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important qu'avec les corticoïdes oraux et peut varier en fonction de la susceptibilité individuelle et de la composition de la spécialité corticoïde utilisée. Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant).
L'administration conjointe de corticoïde par voie nasale chez les patients sous corticothérapie orale au long cours ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie générale.
Précautions d'emploi
En cas de tuberculose pulmonaire, d'infection mycosique pulmonaire, l'instauration d'une surveillance étroite et d'un traitement adapté s'impose.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la naphazoline peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Les effets indésirables suivants sont classés selon la terminologie MedDRA par classe de système d'organes et par ordre de fréquence : très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1000, <1/100); rare (≥1/10000, <1/1000); très rare (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes | Effets indésirables | Substance active | Fréquence |
Infections et infestations | En cas d'infections à Candida albicans nasales et pharyngées lors du traitement, il conviendra d'interrompre la corticothérapie par voie nasale et d'envisager la mise en route du traitement adapté. | Prednisolone | Indéterminée |
Affections psychiatriques | AnxiétéAgitationTroubles du comportementHallucinationsInsomnieUne fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage, ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue d'effets neuropsychiatriques (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). | Naphazoline | Indéterminée |
Troubles psychiatriques | Prednisolone | Indéterminée | |
Affections du système nerveux | Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine; ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.Accidents vasculaires ischémiquesCéphaléesConvulsionsSyndrome de vasoconstriction cérébrale réversibleAccident ischémique transitoire | Naphazoline | Indéterminée |
Troubles du goûtTroubles de l'odorat | Prednisolone | Indéterminée | |
Affections oculaires | Crise de glaucome par fermeture de l'angle | Naphazoline | Indéterminée |
CataracteGlaucome | Prednisolone | Très rare | |
Affections cardiaques | PalpitationsTachycardieInfarctus du myocarde | Naphazoline | Indéterminée |
Affections vasculaires | Hypertension (poussée hypertensive)Troubles ischémiques | Naphazoline | Indéterminée |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Sensation de sécheresse nasale | Naphazoline | Indéterminée |
EpistaxisIrritation ou sensation de brûlure nasaleSécheresse de la muqueuse nasale | Prednisolone | Indéterminée | |
Affections gastro-intestinales | Sécheresse buccale, Nausées, Vomissements | Naphazoline | Indéterminée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | SueursExanthèmePruritUrticaire | Naphazoline | Indéterminée |
Affections du rein et des voies urinaires | Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques), Rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques) | Naphazoline | Indéterminée |
Affections du système immunitaire | Exceptionnellement, manifestations allergiques locales | Naphazoline | Indéterminée |
Effets systémiques liés à la présence de Prednisolone
• Le risque d'effets systémiques liés au corticoïde administré par voie nasale n'est pas exclu (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ce risque est majoré en cas d'administration concomitante d'une corticothérapie par voie inhalée ou a fortiori par voie systémique.
• Le risque d'insuffisance corticotrope latente après administration prolongée devra être considéré en cas d'infection intercurrente, d'accident ou d'intervention chirurgicale.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
ARRETER le TRAITEMENT et CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de :
- Sensation d'accélération des battements du coeur.
- Palpitations.
- Convulsions.
- Hallucinations.
- Agitation.
- Apparition ou augmentation de maux de tête.
- Apparition de nausées, vomissements.
- Apparition de troubles du comportement.
- Accident vasculaire cérébral.
- Poussée d'hypertension artérielle.
- Infarctus du myocarde.
- Déclenchement d'une crise de glaucome aigu chez les patients prédisposés pouvant se traduire par un oeil rouge et douloureux.
CONSULTER UN MEDECIN en cas d'écoulement nasal purulent, de persistance de la fièvre, d'absence d'amélioration au bout de 3 à 5 jours de traitement.SPORTIFS: possibilité de réaction positive lors de contrôles antidopage.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, l'utilisation de la naphazoline au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, en raison de la longue durée d'action de ce médicament et de possibles effets néonataux liés aux puissantes propriétés vaso-constrictives de cette molécule, l'utilisation de la naphazoline est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'y a pas de données concernant le passage dans le lait maternel de naphazoline. Par conséquent, il est déconseillé d'administrer la naphazoline pendant la période d'allaitement.
Fertilité
Sans objet
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Associations contre-indiquées
Liées à la naphazoline
· Sympathomimétiques indirects (Phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine) et méthylphénidate):
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées
Liées à la naphazoline
· IMAO non sélectifs (iproniazide) :
Crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
· Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
· Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Sans objet
Associations à prendre en compte
Sans objet
Posologie
Réservé aux adultes et aux adolescents de plus de 15 ans
Adulte et adolescents de plus de 15 ans: 1 pulvérisation dans chaque narine, 3 à 6 fois par jour.
La durée maximale du traitement est de 3 à 5 jours.
Mode d'administration
Les pulvérisations nasales se font avec le flacon en position verticale, la tête légèrement penchée en avant, afin d'éviter d'avaler le produit.
Durée de conservation :
Avant ouverture: 18 mois
Après première ouverture: 15 jours.
Précautions particulières de conservation :Avant ouverture: A conserver à une température comprise entre 2°C et 8°C et à l'abri de la lumière.
Après première ouverture: A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et à l'abri de la lumière
Sans objet.
En cas d'administration réitérée ou abusive, la naphazoline peut provoquer, par passage systémique: hypothermie, sédation, perte de connaissance, coma ou dépression respiratoire
Population pédiatrique
Dérinox, solution pour pulvérisation nasale ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 15 ans.
Classe pharmacothérapeutique : DECONGESTIONNANTS ET AUTRES PREPARATIONS A USAGE TOPIQUE, code ATC : R01AD52
Mécanisme d'action
Ce médicament est une association d'un sympathomimétique alpha, vasoconstricteur décongestionnant et d'un glucocorticoïde ayant une activité anti-inflammatoire sur les muqueuses nasales
Effets pharmacodynamiques
Sans objet
Efficacité et sécurité clinique
Sans objet
Population pédiatrique
Sans objet
Administré par voie nasale, la naphazoline est résorbée au niveau de la muqueuse nasale, et également au niveau gastro-intestinal après déglutition. La résorption au niveau de la muqueuse nasale est diminuée par la vasoconstriction provoquée par l'application de ce produit
Absorption
Sans objet
Distribution
Sans objet
Biotransformation
Sans objet
Élimination
Sans objet
Linéarité/non-linéarité
Sans objet
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Sans objet
Sans objet.
Sans objet
Évaluation du risque environnemental
Sans objet
Pas d'exigences particulières pour l'élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Utilisation dans la population pédiatrique
Sans objet
Liste II
Solution pour pulvérisation nasale.
15 ml de solution pour pulvérisation nasale en flacon (verre incolore de type I), avec pompe doseuse munie d'un tube plongeur (polyéthylène/polypropylène) et d'un embout nasal (polypropylène) délivrant 100 µl de solution.
Prednisolone.................................................................................................................. 20,00 mg
Nitrate de naphazoline .................................................................................................... 25,00 mg
Pour 100 ml
Une pulvérisation délivre 0,02 mg de prednisolone et 0,025 mg de nitrate naphazoline.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Cétrimide, éthanol à 96 pour cent, glycérol, édétate de sodium, dihydrogénophosphate de sodium anhydre, hydroxyde de sodium, eau distillée