CLIPTOL, gel, boîte de 1 tube de 50 g
Dernière révision : 28/02/2024
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : PIERRE FABRE MEDICAMENT
Ce médicament est indiqué chez les adultes (plus de 15 ans).
Traitement de la douleur et du gonflement en traumatologie bénigne : entorses, contusions, traumatologie sportive.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
- hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients
- Troisième trimestre de grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement),
- antécédent d'allergie ou d'asthme déclenché par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proches telles que autres AINS, aspirine,
- sur une peau lésée, quelle que soit la lésion : dermatoses suintantes, eczéma, lésion infectée, brûlure ou plaie,
- en association avec un autre topique sur la même zone.
- Ne pas appliquer sur les muqueuses, ni sur les yeux.
- Ne pas utiliser sous pansement occlusif.
- L'ibuprofène par voie orale pouvant aggraver une insuffisance rénale préexistante ou un ulcère gastroduodénal en évolution, ce médicament doit être utilisé sur avis médical en cas d'antécédents rénaux.
- L'apparition d'une éruption cutanée impose l'arrêt immédiat du traitement.
- Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR) tels que la dermatite exfoliative, l'érythème polymorphe, le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuvent engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées en association avec l'utilisation d'ibuprofène (voir rubrique Effets indésirables). La plupart de ces réactions sont survenues au cours du premier mois de traitement.
En cas d'apparition de signes et de symptômes évocateurs de ces réactions, la prise d'ibuprofène doit être immédiatement interrompue et un autre traitement doit être envisagé (le cas échéant).
- Par extension des autres voies d'administration, l'usage de CLIPTOL gel, comme tout autre médicament connu pour inhiber la synthèse de la cyclooxygénase (prostaglandine synthétase), peut diminuer la fertilité. L'arrêt de CLIPTOL gel doit être envisagé chez les femmes présentant des troubles de la fécondation ou en cours d'investigation pour infertilité.
- Les effets indésirables peuvent être réduits en utilisant la dose minimale efficace, pour une durée la plus courte possible (voir rubrique Effets indésirables).
- En l'absence d'amélioration, voire en cas d'aggravation, le tableau clinique doit être réévalué.
- Bien se laver les mains après chaque utilisation, sauf si elles font parties de la zone à traiter.
- Ce médicament contient 100 mg de propylène glycol dans 1 g de gel.
- Ce médicament contient 300 mg d'alcool (éthanol) dans 1 g de gel. Cela peut provoquer une sensation de brûlure sur la peau endommagée.
Les effets indésirables sont classés ci-dessous selon le système de classe d'organes MedDRA et par fréquence.
La fréquence est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare ( ≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminé (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système
de classe d'Organes (MedDRA) |
Fréquences Termes MedDRA |
|
Très
rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) |
Fréquence
indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles) |
|
Affections
du système immunitaire |
Hypersensibilité Réaction anaphylactique |
|
Affections
respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Asthme*
(incluant asthme aggravé) Bronchospasme* Dyspnée* |
|
Affections
gastro- intestinales |
Douleur
abdominale** Dyspepsie** |
|
Affections
de la peau et du tissu sous-cutané |
Réactions
indésirables cutanées sévères (SCAR) (y compris érythème polymorphe, dermatite exfoliative, syndrome de Stevens- Johnson et nécrolyse épidermique toxique) |
Réactions
d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité) Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) Rash Prurit Urticaire Purpura Angiœdème Réactions de photosensibilité Dermatite de contact |
Affections
du rein et des voies respiratoires |
Insuffisance rénale** | |
Troubles
généraux et anomalies au site d'administration |
Rash
au site d'application Prurit au site d'application Urticaire au site d'application Sécheresse au site d'application Érythème au site d'application Brûlure au site d'application |
* chez les patients souffrant de ces pathologies ou à antécédents d'allergie.
** Bien qu'extrêmement rares avec la voie topique, ces effets sont fonction du passage transdermique du principe actif et donc de la quantité de gel appliqué, de la surface traitée, du degré d'intégrité cutanée, de la durée du traitement et de l'utilisation ou non d'un pansement occlusif.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
BIEN SE LAVER les mains
après chaque utilisation.
arrêter immédiatement le traitement et consulter un médecin en cas de :
Au niveau de la peau :
- Tâches rougeâtres, non surélevées, sur le tronc, en forme de cibles ou de cercles, souvent accompagnée de cloques au centre,
- Décollement de la peau pouvant s'étendre rapidement de façon grave sur l'ensemble du corps,
- Ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux.
Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées par de la fièvre et des symptômes grippaux.
- Réaction allergique locale ou généralisée soudaine caractérisée par une éruption de la peau, un gonflement, des difficultés à respirer, une accélération du rythme cardiaque, des étourdissements, de la transpiration, une chute de la tension artérielle et/ou une perte de conscience/évanouissement.
- Eruption cutanée, démangeaisons, plaques rouges avec démangeaisons, sècheresse de la peau, rougeurs, sensation de brûlure, au niveau de la zone d'application.
- Apparition sur la peau de petites tâches ou plaques violettes comme des bleus, une inflammation de la peau.
- Gonflement rapide des tissus sous la peau et de certaines muqueuses survenant souvent au niveau du visage, du cou, de la gorge, pouvant bloquer les voies respiratoires, des bras, des jambes, du dos, du système digestif, de l'appareil génital et également s'accompagner d'une urticaire.
- Réaction anormale de la peau à la lumière semblable à un coup de soleil.
- Réaction allergique grave pouvant se manifester par une éruption cutanée généralisée, forte fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques.
- Eruption cutanée généralisée, de couleur rouge, squameuse avec des bosses sous la peau et des vésicules, et s'accompagnant de fièvre.
- Asthme ou aggravation de l'asthme.
- Difficulté à respirer, y compris une contraction excessive et prolongée des muscles des voies respiratoires.
CONSULTER LE MEDECIN en l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement ou en cas d'aggravation.
arrêter immédiatement le traitement et consulter un médecin en cas de :
Au niveau de la peau :
- Tâches rougeâtres, non surélevées, sur le tronc, en forme de cibles ou de cercles, souvent accompagnée de cloques au centre,
- Décollement de la peau pouvant s'étendre rapidement de façon grave sur l'ensemble du corps,
- Ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux.
Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées par de la fièvre et des symptômes grippaux.
- Réaction allergique locale ou généralisée soudaine caractérisée par une éruption de la peau, un gonflement, des difficultés à respirer, une accélération du rythme cardiaque, des étourdissements, de la transpiration, une chute de la tension artérielle et/ou une perte de conscience/évanouissement.
- Eruption cutanée, démangeaisons, plaques rouges avec démangeaisons, sècheresse de la peau, rougeurs, sensation de brûlure, au niveau de la zone d'application.
- Apparition sur la peau de petites tâches ou plaques violettes comme des bleus, une inflammation de la peau.
- Gonflement rapide des tissus sous la peau et de certaines muqueuses survenant souvent au niveau du visage, du cou, de la gorge, pouvant bloquer les voies respiratoires, des bras, des jambes, du dos, du système digestif, de l'appareil génital et également s'accompagner d'une urticaire.
- Réaction anormale de la peau à la lumière semblable à un coup de soleil.
- Réaction allergique grave pouvant se manifester par une éruption cutanée généralisée, forte fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques.
- Eruption cutanée généralisée, de couleur rouge, squameuse avec des bosses sous la peau et des vésicules, et s'accompagnant de fièvre.
- Asthme ou aggravation de l'asthme.
- Difficulté à respirer, y compris une contraction excessive et prolongée des muscles des voies respiratoires.
CONSULTER LE MEDECIN en l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement ou en cas d'aggravation.
Grossesse
L'inhibition de la synthèse de prostaglandines peut nuire à la grossesse et/ou au développement embryonnaire/fœtal. Les données issues des études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausse couche et de malformation cardiaque et de gastrochisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il semblerait que le risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez l'animal, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré et post-implantatoires et de la létalité embryo-fœtal. De plus, des incidences accrues de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, ont été signalées chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogénèse.
Au cours du premier et second trimestre de la grossesse, l'ibuprofène ne doit pas être administré à moins que cela ne soit clairement nécessaire. Si l'ibuprofène est utilisé par une femme essayant de concevoir, ou pendant le premier et le second trimestre de la grossesse, la dose doit être la plus faible possible avec une durée de traitement la plus courte possible.
Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :
- Une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
- Un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligo-hydroamniose ;
La mère et le nouveau-né, en fin de grossesse, à :
- Un allongement éventuel du temps de saignement, effet anti-agrégant pouvant survenir même à très faibles doses.
- Une inhibition des contractions utérines entraînant un travail retardé ou prolongé.
Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de grossesse.
Allaitement
L'ibuprofène est excrété dans le lait maternel en quantités minimes et aucun effet sur le nourrisson allaité n'est attendu. L'ibuprofène topique seul peut être utilisé pendant l'allaitement. Cependant, les informations sur l'excrétion du lévomenthol et de ses métabolites dans le lait maternel sont insuffisantes. En l'absence de données suffisantes, l'utilisation pendant l'allaitement n'est pas recommandée.
L'utilisation simultanée d'aspirine ou d'autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens peut augmenter le risque d'effets secondaires indésirables.
En raison du faible passage systémique dans les conditions normales d'utilisation, les interactions décrites pour une administration orale des AINS restent peu probables.
Posologie
Appliquer une mince couche sur la zone douloureuse et masser légèrement jusqu'à absorption. Répéter si nécessaire jusqu'à 3 fois par jour maximum, en respectant un minimum de 4 heures entre chaque application.
Pour chaque application, appliquer environ 10 à 40 mm de gel si vous utilisez les tubes de 20, 30 ou 50 g et appliquer 40 à 100 mm de gel, si vous utilisez le tube de 15 g, soit 50 à 125 mg d'ibuprofène par application.
Mode d'administration
Usage externe.
Durée de conservation :
Avant ouverture : 3 ans.
Après ouverture : 6 mois.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Produit inflammable. Tenir à l'écart de la chaleur, des surfaces chaudes, des étincelles, des flammes nues et de toute autre source d'inflammation. Ne pas fumer.
Refermer le tube après utilisation.
Sans objet.
Un surdosage avec un produit d'application locale est peu probable.
Signes d'un surdosage : maux de tête, vomissements, somnolence et hypotension.
Corriger tout désordre hydroélectrolytique sévère.
Classe pharmacothérapeutique : TOPIQUE POUR DOULEURS ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE, code ATC : M02AA13.
L'ibuprofène inhibe la synthèse des prostaglandines. Sous forme de gel, il possède une activité anti-inflammatoire et antalgique.
Le menthol appliqué localement est rubéfiant et révulsif. Il apaise les douleurs musculaires, tendineuses et articulaires. L'activité du menthol s'exerce sur les terminaisons nerveuses de la peau.
La biodisponibilité du gel d'ibuprofène est d'environ 5 % par rapport à une administration orale. Les taux plasmatiques sont peu élevés, réduisant ainsi le risque d'effets secondaires alors qu'au point d'application, les concentrations tissulaires en ibuprofène sont plus importantes.
CLIPTOL, gel n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières.
Médicament non soumis à prescription médicale.
Gel.
Gel incolore exempt de particules visibles avec une odeur de menthe.
Tube en polyéthylène coextrudé fermé par un bouchon en polypropylène rempli à un poids moyen de 50 g de gel.
Ibuprofène............................................................................................................................... 5,0 g
Lévomenthol............................................................................................................................ 3,0 g
Pour 100 g de gel.
Excipient à effet notoire : propylène glycol (10 g/100 g), éthanol (30 g/100 g)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Propylène glycol, di-isopropanolamine, carbomère 980, éthanol à 96 pour cent, eau purifiée.

Ce produit fait partie du panier TP Santé : Médicaments non remboursés RO spécifiques de la douleur