ALGICALM 400milligrammes-25milligr, comprimé, boîte de 16

Dernière révision : 24/04/2013

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : GRUNENTHAL

Source : Base Claude Bernard

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité modérée à intense ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques utilisés seuls.

· En dehors d'une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).

· Enfant de moins de 15 ans.

· Liées au paracétamol:

o allergie au paracétamol,

o insuffisance hépatocellulaire.

· Liées à la codéine:

o insuffisance respiratoire,

o allergie à la codéine.

Contre-indication relative:

· Association avec les agonistes-antagonistes morphiniques (buprenorphine, nalbuphine, pentazocine).

Mises en garde spéciales

·         Un traitement prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.

·         Les douleurs par desafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine/paracétamol.

·         L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Précautions d'emploi

·         Sujets âgés/Insuffisance hépatique
La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

·         Prudence en cas d'hypertension intracranienne qui pourrait être majorée.

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) pendant le traitement est déconseillée.

Liées à la codéine:

·         Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
Possibilité de:

o        constipation, nausées, vomissements

o        somnolence, états vertigineux

o        réactions cutanées allergiques

o        bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique Contre-indications)

·         Il existe un risque de dépendance et. de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

Liées au paracétamol:

·         Quelques rares cas d'accidents allergiques se manifestent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessitent l'arrêt du traitement.

·         De très exceptionnels cas de thrombopénies ont été signalés.

ARRET DU TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

. brusque gonflement du visage ou du cou ou malaise brutal avec chute de la pression artérielle, éruption cutanée ou rougeur cutanée,
. saignements de nez ou des gencives.
- Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine. D'autres médicaments en contiennent. Ne pas les associer afin de ne pas dépasser les doses maximales conseillées.
- Ne pas utiliser de façon prolongée sans avis du médecin en particulier si les troubles persistent au bout de 5 jours et/ou en cas de survenue de tout autre signe après la prise du médicament.
EVITER la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).

Grossesse

L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel que soit le terme, mais son utilisation chronique doit être évitée.

En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).

Données concernant le paracétamol

En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique lié à l'utilisation aux posologies usuelles du paracétamol.

Données concernant la codéine

En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

Allaitement

Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.

Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses supra-thérapeutiques.

En conséquence, en dehors d'une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Liées à la codéine:

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprenorphine, nalbuphine, pentazocine): diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC: analgésiques morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs)

Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

Liées au paracétamol:

· Interactions avec les examens paracliniques:
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

RESERVE A L'ADULTE

1 comprimé, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleur sévère, sans dépasser 6 comprimés par jour.

La posologie quotidienne maximale est de 3 g de paracétamol et de 120 mg de codéine.

Les prises doivent être espacées de 4 heures au minimum.

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures.

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Sans objet.

Surdosage du à la codéine

Signes chez l'adulte:

· dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée)

· somnolence, rash, vomissements

· prurit

· ataxie

· oedème pulmonaire (plus rare)

Signes chez l'enfant:

(Seuil toxique: 2 mg/kg en prise unique)

· bradypnée, pauses respiratoires

· myosis

· convulsions

· flush et oedème du visage

· éruption urticarienne, collapsus

· rétention d'urine.

Traitement d'urgence

· assistance respiratoire

· naloxone

Surdosage du au paracétamol

L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.

· Symptômes: nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol et 150 mg/kg de poids corporel chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et entraîner la mort.
Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

· Conduite d'urgence

o Transfert immédiat en milieu hospitalier,

o Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique,

o Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol.

o Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.

o Un traitement symptomatique sera institué.

ANTALGIQUE central et périphérique

(N. Système nerveux central)

Association de deux principes actifs:

· paracétamol: antalgique, antipyrétique

· codéine phosphate hémihydraté: antalgique central

L'association de paracétamol et de codéine phosphate possède une activité antalgique nettement supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet nettement prolongé dans le temps.

Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu'ils sont associés.

Codéine:

· La concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes.

· Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).

· La codéine et ses sels ont un métabolisme hépatique et sont excétés par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Ils ont peu d'affinité sur les récepteurs opioïdes.

· La codéine et ses sels traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

Paracétamol

Absorption: l'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

Distribution: le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

Métabolisme: Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycurono-conjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques.

Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P. 450, est la formation d'un intermédiaire réactif, le N-acétyl benzoquinone irai ne, rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. Lors d'intoxication massive, la quantité de ce métabolite toxique est augmenté.

Elimination: l'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glucurono-conjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 2 heures.

Variations phvsiopathologiques:

Sujet âgé: la capacité de conjugaison n'est pas modifiée;

Insuffisant hépatique: d'après des données récentes, le métabolisme du paracétamol ne semble pas être modifié.

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

Non renseignée.

Pas d'exigences particulières.

Médicament non soumis à prescription médicale.


Comprimé blanc.
16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC, aluminium).