MEGACE 160 mg, comprimé, étui de 30

Dernière révision : 06/11/2023

Taux de TVA : 2.1%

Prix de vente : 75,65 €

Taux remboursement SS : 100%

Base remboursement SS : 75,65 €

Laboratoire exploitant : ZENTIVA FRANCE

Source : Base Claude Bernard

MEGACE est indiqué dans le traitement palliatif des carcinomes du sein. MEGACE ne peut remplacer un traitement chirurgical, radiothérapique ou chimiothérapique dans le cas où celui-ci est indiqué.

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients

Grossesse :

MEGACE ne devant pas être administré à la femme enceinte (4 premiers mois), il convient d'éliminer avant toute prescription, la possibilité d'une grossesse.

En cas de grossesse sous traitement par MEGACE, la femme devra être informée des risques potentiels encourus par le foetus.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladie héréditaire rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Utiliser MEGACE avec prudence en cas d'antécédents thromboemboliques.

MEGACE doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de thrombophlébite.

En général, le choix de la dose pour un patient âgé de devrait être prudent en débutant par la dose basse de la gamme, ceci étant dû à la plus grande fréquence de diminution des fonctions hépatique, rénale ou cardiaque, des pathologies concomitantes et des traitements par d'autres produits.

L'utilisation de progestatifs pendant les 4 premiers mois de grossesse n'est pas recommandée.

La prise de poids est un événement fréquemment observé avec MEGACE. Ce gain de poids chez des patients atteints du cancer a été corrélé à une augmentation de l'appétit, et n'est pas nécessairement lié à une rétention hydrique. La prise de poids est associée avec une augmentation de la masse graisseuse et de la masse cellulaire.

De rares cas de thrombophlébites et d'embolies pulmonaires (parfois fatales) ont été rapportés.

Autres effets indésirables : nausées/vomissements, oedème, métrorragies, mastodynie/gynécomastie, dyspnée, hyperglycémie, alopécie, hypertension, rash, syndrome du cannal carpien, insuffisance cardiaque, bouffées de chaleur, impuissance, constipation, pollakiurie, douleurs, léthargie, impotence, changement d'humeur, lyse tumorale (avec ou sans hypercalcémie), diarrhée.

Des anomalies de l'axe pituito-adrénalien incluant intolérance au glucose, survenue d'un diabète, exacerbation d'un diabète préexistant avec diminution de la tolérance au glucose et syndrome de Cushing, facies cushingoïde, ont été rapportées avec l'acétate de mégestrol.

Des cas d'insuffisance surrénale ont aussi été rapportées rarement, peu de temps après l'arrêt du traitement par l'acétate de mégestrol. Le risque d'insuffisance surrénalienne doit être pris en compte chez tous les patients suivants ou arrêtants un traitement chronique par l'acétate de mégestrol. Une hormonothérapie substitutive par glucocorticoïdes peut s'avérer nécessaire.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Grossesse

Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des oestroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n'est pas connue.

Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins, voire pas du tout, androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité). (Voir rubrique Contre-indications).

Allaitement

L'allaitement ne doit pas être envisagé durant le traitement par MEGACE 160 mg, comprimé.

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.

Posologie

Carcinome du sein : 160 mg par jour en une prise.

Le délai de réponse à l'hormonothérapie étant en général long, un traitement continu d'une durée de 2 mois peut être nécessaire pour évaluer l'efficacité de MEGACE.

La sécurité d'emploi et l'efficacité de MEGACE n'ont pas été établies chez les enfants.

Mode d'administration

Voie orale.

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

Sans objet.

L'administration orale d'une dose unique de 5 g/kg n'a provoqué aucun effet toxique chez la souris.

Des études sur MEGACE 160 mg ont été réalisées à des posologies de 1 600 mg/jour pendant 6 mois ou plus. Aucun effet toxique aigu n'a été enregistré durant ces essais.

Lors de la surveillance post marketing, des cas de surdosage ont été enregistrés; les signes et symptômes rapportés dans ce contexte ont été : diarrhées, nausées, douleurs abdominales, essoufflements, toux, titubation, apathie, douleurs de poitrine.

Il n'y a pas d'antidote spécifique. En cas de surdosage, une prise en charge symptomatique doit être réalisée.

La dialyse de l'acétate de mégestrol n'est pas connue, cependant, en raison de sa faible solubilité, la dialyse ne semble pas être un moyen approprié de traiter un surdosage.

Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs, code ATC : L02AB01

Comme pour les autres progestatifs, le mécanisme d'action antinéoplasique de l'acétate de mégestrol dans le cancer du sein repose sur un effet anti-estrogénique.

Un mécanisme cytotoxique direct a aussi été évoqué pour expliquer le mécanisme d'action antitumorale du médicament.

Des volontaires sains recevant des doses de 20, 40, 80 ou 200 mg d'acétate de mégestrol ont présenté des concentrations sériques moyennes au pic, entre la 2ème et la 3ème heure, respectivement de 89, 190, 209 et 465 ng/mL. Les concentrations sériques évoluent selon une courbe biphasique, avec une demi-vie de 15 à 20 heures dans la deuxième phase. La longue demi-vie du médicament est en faveur de l'administration d'une dose journalière unique.

La principale voie d'élimination est urinaire : 60 à 80 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines, l'excrétion fécale ne dépassant pas 30 %. Les principaux métabolites excrétés le sont sous forme glucuroconjugués ou hydroxyméthylés.

Sans objet.

On a constaté une augmentation de la fréquence des tumeurs mammaires bénignes et malignes chez la chienne soumise à une administration d'acétate de mégestrol pendant 7 ans. Des études comparables chez le rat et le singe n'ont pas mis en évidence ce phénomène. La pertinence clinique de ces observations n'a pas été établie.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Liste I


Comprimé.

Plaquettes thermoformées (PVC / Aluminium) (étui de 28, 30 et 100 comprimés).

Flacon (PE) de 28, 30 et 100 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Acétate de mégestrol....................................................................................................... 160,00 mg

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : Lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon, povidone K30, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.