BROMOCRIPTINE ZENTIVA 2,5 mg, comprimé sécable, boîte de 30
Retiré du marché le : 14/10/2015
Dernière révision : 23/03/2015
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 3,58 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 3,58 €
Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE
Endocrinologie
· Conséquences cliniques de l'hyperprolactinémie
Chez la femme:
o troubles sévères du cycle menstruel (avec ou sans galactorrhée);
o stérilité;
o galactorrhée.
Chez l'homme:
o gynécomastie et impuissance.
· Prolactinomes:
o traitement de fond des prolactinomes: micro ou macroadénomes;
o en particulier préparation à l'acte chirurgical en cas de macroadénome où ce médicament peut favoriser l'intervention en réduisant le volume tumoral, notamment en cas d'extension extra-sellaire;
o en cas d'échec précoce ou tardif de la chirurgie: réapparition d'une hyperprolactinémie.
Neurologie
· Maladie de Parkinson
o Traitement de première intention en monothérapie.
o Traitement de première intention associé à la lévodopa (dans ce deuxième cas, afin de diminuer la dose de chacun des produits actifs et de retarder l'apparition des fluctuations d'efficacité et des mouvements anormaux).
· Association en cours d'évolution de la maladie en cas de:
o diminution de l'effet de la lévodopa
o fluctuations de l'effet thérapeutique de la dopathérapie et autres phénomènes apparaissant après plusieurs années de traitement par la lévodopa: dyskinésies, dystonies douloureuses.
o Inefficacité d'emblée de la dopathérapie.
Le passage de la lévodopa à la bromocriptine doit toujours s'effectuer progressivement, avec réduction des doses de lévodopa (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· Pour le traitement à long terme : signes de valvulopathie cardiaque décelé lors d'une échocardiographie réalisée avant le traitement.
· Insuffisance coronaire.
· Patients ayant des troubles psychiques sévères (et/ou des antécédents psychiatriques), présentant des facteurs de risque vasculaire ou une artériopathie périphérique.
· Association aux neuroleptiques antiémétiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· Association à la phénylpropanolamine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La bromocriptine est contre-indiquée Chez les patients présentant une hypertension non contrôlée, des troubles hypertensifs de la grossesse (notamment pré-éclampsie, éclampsie ou hypertension secondaire à la grossesse) ou une hypertension du post-partum ou puerpérale.
La bromocriptine est contre-indiquée dans l'inhibition de la lactation ou les autres indications n'engageant pas le pronostic vital, chez les patientes ayant des antécédents de maladie coronaires ou de troubles cardiovasculaires sévères, ou présentant des symptômes/antécédents de troubles psychiatriques sévères.
Dans de rares cas, des effets indésirables graves tels qu'une hypertension, un infarctus du myocarde, des convulsions, un accident vasculaire cérébral ou des troubles psychiatriques ont été rapportés chez des femmes traitées avec de la bromocriptine pour l'inhibition de la lactation en post-partum.
La plupart des incidents ou accidents cardiovasculaires observés (voir rubrique Effets indésirables) sont survenus chez des patients présentant des facteurs de risque vasculaire (hypertension artérielle, tabagisme, obésité), une artériopathie périphérique, ou traités de façon concomitante par des médicaments vasoconstricteurs dont l'association est déconseillée. Dans ces cas, il est conseillé au prescripteur d'évaluer le rapport entre le bénéfice attendu et les risques encourus par le patient.
Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par la bromocriptine particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été très rarement rapporté. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement par la bromocriptine.
Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être surveillés de façon régulière à la recherche de l'apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être tenus informés que des troubles du contrôle des impulsions comportant le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive, peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont la bromocriptine. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif doivent être envisagés si ces symptômes apparaissent.
Chez les patients traités par la bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, il a été occasionnellement rapporté des épanchements pleuraux et péricardiques, des fibroses pleuropulmonaires, et des péricardites constrictives. Les patients présentant des symptômes pleuropulmonaires inexpliqués devront faire l'objet d'un examen approfondi et l'arrêt du traitement par la bromocriptine devra être envisagé.
Chez quelques patients sous bromocriptine, en particulier à long terme et à fortes doses, une fibrose rétropéritonéale a été rapportée. Pour assurer un diagnostic de fibrose retropéritonéale à un stade précoce il est recommandé d'en suivre chez ces patients les manifestations (douleurs lombaires, oedèmes des membres inférieurs, trouble de la fonction rénale).
La bromocriptine doit être interrompue si des fibroses rétropéritonéales sont diagnostiquées ou suspectées.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au lactose.
La tolérance au traitement peut être réduite par absorption simultanée d'alcool.
Précautions d'emploi
Les patients ne doivent être traités par bromocriptine que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus en cas d'antécédents de troubles psychiques ou psychiatriques ou d'affections cardio vasculaires sévères ou d'ulcères gastroduodénaux.
La pression artérielle sera soigneusement contrôlée notamment les premiers jours de traitement. La prudence est recommandée chez les patients récemment traités ou traités par des médicaments susceptibles d'élever ou d'abaisser la pression artérielle. La survenue d'une hypertension, de céphalées persistantes ou de tout autre signe neurologique impose l'arrêt du traitement.
Lors de l'utilisation de la bromocriptine en post-partum, chez certaines patientes, l'apparition de convulsions ou d'accident vasculaire cérébral était précédée d'une céphalée et/ou de troubles visuels transitoires. Il est recommandé de surveiller la pression artérielle attentivement, en particulier les jours suivants le début du traitement. En cas d'hypertension, de douleur thoracique, de céphalée sévère, progressive ou sans rémission (avec ou sans troubles visuels) ou dans le cas du développement d'une toxicité du système nerveux central, il est recommandé d'arrêter le traitement par bromocriptine et d'examiner la patiente rapidement.
Les patients de plus de 65 ans doivent bénéficier d'une surveillance tensionnelle et psychique et une posologie journalière plus faible préconisée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Endocrinologie
Avant de traiter une hyperprolactinémie par bromocriptine, il faudra tout d'abord en rechercher l'étiologie (médicamenteuse ou hypothyroïde par exemple). Il faut également rechercher l'existence d'un adénome hypophysaire ou d'une lésion supra-hypophysaire, éventuellement relevant d'un traitement substitutif ou neurochirurgical.
En cas de grossesse chez une patiente porteuse d'un adénome hypophysaire, il faudra surveiller avec soin les signes témoignant d'une reprise de la croissance tumorale (céphalées intenses et persistantes ainsi que troubles visuels). Chez les patientes traitées pour des troubles du cycle menstruel, stérilité ou galactorrhée, si une grossesse survient, il est conseillé d'interrompre le traitement dès que le diagnostic de grossesse est positif.
En revanche, si une grossesse n'est pas désirée, il est impératif de recourir à des méthodes contraceptives (à l'exclusion des oestro-progestatifs).
Un suivi du champ visuel des patients traités par bromocriptine pour un macroprolactinome est recommandé pour un dépistage précoce de la perte secondaire du champ visuel.
Dans ces cas, les troubles du champ visuel peuvent être améliorés en diminuant la posologie de la bromocriptine aux dépends d'une certaine augmentation de la prolactinémie et d'une ré-expansion de la tumeur.
Chez certains patients traités par bromocritine pour prolactinomes, il a été observé une rhinorrhée cérébrospinale. Les données disponibles suggèrent que ceci peut résulter d'une réduction de la tumeur.
Neurologie
Les patients de plus de 65 ans doivent bénéficier d'une surveillance tensionnelle et psychique et une posologie journalière plus faible préconisée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Et en cas de :
· Détérioration mentale,
· Antécédents de troubles psychiques sous dopathérapie
· Affection cardiovasculaire sévère,
· Antécédents d'ulcères gastroduodénaux.
Ces patients ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : confusion*, agitation psychomotrice*, hallucinations*
Rare : troubles psychotiques
Ces troubles psychiatriques peuvent être observés plus particulièrement aux fortes posologies et essentiellement chez des patients présentant déjà des signes de détérioration mentale. Ces troubles nécessitent la réduction de la posologie, voire l'arrêt du traitement.
Troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses ou achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture et l'alimentation compulsive, sont des troubles qui peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont la bromocriptine (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées*, sensation vertigineuse, assoupissement*
Peu fréquent : dyskinésies*
Rare : somnolence,
Très rare : somnolence diurne excessive, accès de sommeil d'apparition soudaine.
Des cas de convulsions ont été exceptionnellement rapportés dans le post-partum chez des femmes traitées par la bromocriptine.
Affections cardiaques
Rare : péricardite constrictive,
Très rares : valvulopathie cardiaque (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique).
Des cas d'infarctus du myocarde ont été exceptionnellement rapportés dans le post-partum chez des femmes traitées par la bromocriptine.
Affections vasculaires
Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique* (conduisant à titre exceptionnel à un collapsus nécessitant la réduction de la posologie, voire l'arrêt du traitement).
Des cas d'hypertension artérielle et d'accident cérébrovasculaire ont été exceptionnellement rapportés dans le post-partum chez des femmes traitées par la bromocriptine.
Très rare : pâleur réversible des extrémités déclenchée par l'exposition au froid particulièrement chez les patients présentant déjà des antécédents de syndrome de Raynaud
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : congestion nasale*
Rare : épanchement pleural et fibrose pleuropulmonaire chez des patients parkinsoniens traités à long terme et à fortes doses (voir Mises en garde et précautions d'emploi), pleurésie, dyspnée
Affections gastro-intestinales
Fréquent : nausée, constipation*, vomissement
Peu fréquent : sécheresse de la bouche*
Rare : douleur abdominale, fibrose rétropéritonéale
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : perte des cheveux*, urticaire, eczéma, éruption maculo-papuleuse, éruption érythémateuse.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : crampes au niveau des jambes*
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Rare : oedème périphérique
Très rare : syndrome ressemblant au syndrome malin des neuroleptiques en cas d'arrêt brutal du traitement.
* Habituellement ces effets (*) indésirables sont dose-dépendants et peuvent être contrôlés en diminuant la posologie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.
SURVEILLANCE du traitement :
- Pression artérielle notamment les premiers jours de traitement.
- Apparition de symptômes pleuropulmonaires inexpliqués.
- Champ visuel en cas de traitement pour un macroprolactinome.
- Recherche de l’apparition de troubles du contrôle des impulsions.
- Pression artérielle notamment les premiers jours de traitement.
- Apparition de symptômes pleuropulmonaires inexpliqués.
- Champ visuel en cas de traitement pour un macroprolactinome.
- Recherche de l’apparition de troubles du contrôle des impulsions.
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de difficulté à respirer, respiration courte, douleurs thoraciques ou lombaires et jambes enflées.
CONTACTER LE MEDECIN en cas de :
- somnolence excessive ou d'accès de sommeil d'apparition soudaine.
- d'écoulement nasal inexpliqué.
INFORMER LE MEDECIN en cas d’apparition d’envies ou de désirs de se comporter de façon inhabituelle ou de ne pas pouvoir résister à l’envie, à la pulsion ou à la tentation d’effectuer certaines activités qui pourraient affecter soi-même ou affecter d’autres personnes. Ces comportements sont appelés des troubles du contrôle des impulsions et peuvent comporter l’addiction aux jeux (d’argent), le fait de manger de façon excessive ou de faire des dépenses excessives, une augmentation anormale du désir sexuel ou une préoccupation avec des pensées ou des besoins sexuels plus importants.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, baisse de vigilance, baisse tensionnelle, somnolence et/ou accès de sommeil d'apparition soudaine).
EVITER la prise d'alcool pendant le traitement.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la bromocriptine.
En conséquence, la bromocriptine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
+ Neuroleptiques antiémétiques (alizapride, métoclopramide et métopimazine)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
+ Phénylpropanolamine
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives
Associations déconseillées
+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) (chez les patients parkinsoniens)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (ergotamine, dihydroergotamine, méthylergométrine)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Macrolides (sauf spiramycine):
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de l'activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Sympathomimétiques indirects (sauf phénylpropanolamine):
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Sympathomimétique alpha (voies orale et/ou nasale)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antiparkinsoniens anticholinergiques
Risque de majoration des troubles neuropsychiques.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
Pour améliorer la tolérance digestive, l'administration du médicament doit toujours se faire au milieu des repas.
Endocrinologie
Le schéma thérapeutique est le suivant:
· 1/2 comprimé le premier jour, 1 comprimé le 2ème jour, puis 2 comprimés par jour pendant plusieurs semaines.
Si après 6 semaines la fonction gonadique n'est pas restaurée la posologie peut être portée à 3 comprimés voire ultérieurement à 4 comprimés par jour.
Neurologie
L'adaptation de la posologie individuelle sera aussi fonction de la tolérance.
La prescription de dompéridone 3 jours avant le début du traitement et pendant la progression posologique permet d'instaurer le traitement avec une bonne acceptabilité (voir rubrique Effets indésirables).
En début de traitement, il sera fait appel aux comprimés de ce médicament dosés à 2,5 mg de bromocriptine.
Le schéma thérapeutique est le suivant:
· 1/2 comprimé le 1er jour au repas du soir,
· 1 comprimé le 2ème jour, puis augmentation progressive par paliers d'un comprimé tous les deux jours.
A partir de 20 mg par jour, les gélules de ce médicament 5 mg puis 10 mg se substituent aux comprimés.
Les posologies efficaces moyennes (à répartir en 3 prises quotidiennes) sont:
· en monothérapie: 10 mg à 30 mg par jour;
· en association précoce à la lévodopa: 10 mg à 25 mg par jour.
Toutefois, chez certains patients, des doses plus élevées peuvent être exceptionnellement nécessaires.
Chez les patients après 65 ans, la posologie journalière est comprise entre 5 et 15 mg (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
En association avec la lévodopa, ce médicament permet de réduire de 20 à 60% les doses quotidiennes de lévodopa.
Durée de conservation : Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25° C et à l'abri de la lumière.
En cas de surdosage, l'administration de charbon actif est recommandée et en cas de prise très récente un lavage gastrique peut être envisagé.
Le traitement de l'intoxication aiguë est symptomatique.
Agoniste dopaminergique (Code ATC: N04BC01)
Inhibiteur de la sécrétion de prolactine (Code ATC: G02C B01)
· Au niveau hypothalamo-hypophysaire, elle freine la sécrétion de la prolactine et réduit l'hyperprolactinémie, qu'elle soit d'origine physiologique (grossesse, post-partum) ou pathologique.
· La bromocriptine peut corriger la sécrétion inappropriée de l'hormone de croissance.
· Au niveau nigro-strié, par stimulation directe et prolongée des récepteurs dopaminergiques post-synaptiques, la bromocriptine pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson.
L'absorption est rapide et complète.
Le taux d'absorption, estimé soit après administration de molécules radioactives, soit par dosages radioimmunologiques, est compris entre 75 et 95 %. Le maximum de la concentration plasmatique est atteint en 1 h 30 environ.
Une dose orale de 5 mg de bromocriptine entraîne un Cmax de 0.465 ng/ml.
Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 96 %. Le produit présente une forte affinité tissulaire. Le volume de distribution est voisin de 3,4 l/kg. L'élimination a lieu essentiellement par voies biliaire et fécale. Seul un faible pourcentage de la dose (6 %) est retrouvé dans les urines.
La bromocriptine subit une biotransformation importante lors du premier passage hépatique, comme en témoignent les profils métaboliques complexes et l'absence quasi complète de molécule mère dans les urines et les fèces. Elle est un substrat du CYP3A4: les inhibiteurs puissants de cette enzyme, comme les macrolides, par exemple, peuvent entraîner une augmentation de ses concentrations et ralentir son élimination.
L'élimination plasmatique est biphasique, le temps de demi-vie moyen de la première phase α est de 6 h, celui de la deuxième phase β de 15 h.
La cinétique est linéaire dans l'intervalle 1 - 7,5 mg par voie orale. Les taux plasmatiques obtenus après administration de doses nettement plus élevées (12,5 - 100 mg) sont également dans le rapport des doses.
Les patients traités par la bromocriptine présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines) jusqu'à la disparition de ces effets (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liste I.
Comprimé sécable.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium)