AMPICILLINE PANPHARMA 1 g, poudre et solution pour préparation injectable, boîte de 25 flacons de 1 g
Retiré du marché le : 27/08/2013
Dernière révision : 16/07/2012
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : PANPHARMA
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessous (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) comme sensibles, notamment dans leurs manifestations:
· respiratoires
· O.R.L. et stomatologiques
· rénales et uro-génitales
· gynécologiques
· digestives et biliaires
· méningées
· septicémiques et endocarditiques
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
· Hypersensibilité aux pénicillines
· Infections par les virus du groupe herpès-virus, notamment la mononucléose infectieuse (risque accru d'accidents cutanés)
· La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
· Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez des malades traités par les pénicillines A.
Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.
Devant des antécédents d'allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
· Ne pas utiliser par voie I.V. le solvant destiné à la voie I.M.
Précautions d'emploi
· Tenir compte du risque d'allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
· En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie
· Tenir compte du passage transplacentaire.
· Tenir compte du passage dans le lait maternel
· Association avec l'allopurinol (risque accru de phénomènes cutanés).
Pour les formes injectables I.M. renfermant de l'alcool benzylique:
Chez le nourrisson de moins de 3 mois, ne pas administrer plus de 30 mg/kg/jour d'alcool benzylique (soit 1 ml/kg/jour de solvant).
· Eruptions cutanées maculo-papuleuses d'origine allergique ou non
· Troubles digestifs: nausées, vomissements, diarrhées, candidose
D'autres manifestations ont été rapportées plus rarement:
· Augmentation modérée et transitoire des transaminases sériques
· Anémie, leucopénie, thrombopénie réversibles
· Néphrite interstitielle aiguë
· Quelques cas d'entérocolite pseudo-membraneuse après administration d'ampicilline ont été rapportés.
· L'administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
L'association avec l'allopurinol (risque accru de phénomènes cutanés) est déconseillée.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Voie I.M.: 2 g/jour
Voie I.V.: 2 à 12g/jour
Enfants et Nourrissons:
Voie I.M.: 50 mg/kg/jour
Voie I.V.: 100 à 300 mg/kg/jour
Nouveau-nés
Voie I.V.: 100 à 300 mg/kg/jour
Chez l'insuffisant rénal
Clairance à la créatinine | Schéma posologique |
· entre 30 et 60 ml/min | 2 à 4 g/jour |
· entre 10 et 30 ml/min | 1 g puis 500 mg |
· inférieure à 10 ml/min | 1 g puis 500 mg |
Dans les infections sévères, cette posologie peut être insuffisante. Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques, et éventuellement méningés, du principe actif.
MODE D'ADMINISTRATION
Ne pas utiliser par voie I.V. le solvant destiné à la voie I.M.
Durée de conservation :
Après ouverture/reconstitution : le produit doit être utilisé immédiatement.
Précautions particulières de conservation :L'administration unique d'une grande quantité d'ampicilline ne présente pas une toxicité aiguë.
Suite à l'administration de très fortes doses, une insuffisance rénale oligurique et un effet sur les cellules nerveuses peuvent être observés, pouvant être associés à des états d'agitation d'origine centrale, à des troubles fonctionnels musculaires ou à des convulsions. Ce risque est accru chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale, chez les épileptiques ou chez les patients atteints de méningite.
Néanmoins, ces effets n'ont été observés que dans des cas individuels après administration intraveineuse.
Mesures thérapeutiques à prendre en cas de surdosage. Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage. Le traitement comprendra des mesures thérapeutiques avec une surveillance particulière de l'équilibre hydro-électrolytique.
L'ampicilline peut être éliminée par hémodialyse.
L'ampicilline est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des pénicillines du type A.
En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0,12 mg/l). Cette diminution de l'activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement, des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l'incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50%.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
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Aérobies à Gram positif |
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Corynebacterium diphtheriae |
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Enterococcus faecalis |
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Erysipelothrix rhusiopathiae |
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Listeria monocytogenes |
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Nocardia asteroïdes | 50 - 80 % |
Streptococcus |
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Streptococcus pneumoniae | 30 - 70 % |
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Aérobies à Gram négatif |
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Bordetella pertussis |
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Eikenella |
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Escherichia coli | 30 - 50 % |
Haemophilus influenzae | 20 - 35 % |
Haemophilius para-influenzae | 10 - 20 % |
Neisseria gonorrhoeae | 0 - 50 % |
Neisseria meningitidis |
|
Pasteurella multocida |
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Proteus mirabilis | 10 - 40 % |
Salmonella | 0 - 40 % |
Shigella | 0 - 30 % |
Streptobacillus moniliformis |
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Vibrio cholerae |
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Anaérobies |
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Actinomyces |
|
Clostridium |
|
Fusobacterium |
|
Peptostreptococcus |
|
Porphyromonas |
|
Prevotella | 60 - 70 % |
Propionibacterium acnes |
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Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
|
|
Autres |
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Bartonella |
|
Borrelia |
|
Leptospira |
|
Treponema |
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ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
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(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
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Aérobies à Gram positif |
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Enterococcus faecium | 40 - 80 % |
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ESPÈCES RÉSISTANTES |
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|
Aérobies à Gram positif |
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Staphylococcus |
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|
Aérobies à Gram négatif |
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Acinetobacter |
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Alcaligenes |
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Branhamella catarrhalis |
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Citrobacter freundii |
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Citrobacter koseri |
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Campylobacter |
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Enterobacter |
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Klebsiella |
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Legionella |
|
Morganella morganii |
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Proteus rettgeri |
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Proteus vulgaris |
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Providencia |
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Pseudomonas |
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Serratia |
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Yersinia enterocolitica |
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Anaérobies |
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Bacteroides fragilis |
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Autres |
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Chlamydia |
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Coxiella |
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Mycobacterium |
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Mycoplasma |
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Rickettsia |
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Distribution:
· Après injection intramusculaire de 1 g, le pic sérique est d'environ 15 à 18mcg/ml et est atteint en 1 heure environ.
· Après injection intraveineuse de 0,50 g, le pic sérique est d'environ 50 mcg/ml
· Chez le sujet dont les fonctions rénales sont normales, la demi-vie est de une heure en moyenne
· Diffusion dans la plupart des tissus et milieux biologiques: présence d'antibiotique à taux thérapeutiques constatée dans les sécrétions bronchiques, les sinus, le liquide amniotique, la salive, l'humeur aqueuse, le L.C.R., les séreuses, l'oreille moyenne.
· L'ampicilline passe dans le lait maternel
· Taux de liaison aux protéines: de l'ordre de 20 pour cent.
Biotransformation:
· L'ampicilline n'est pratiquement pas métabolisée dans l'organisme.
Excrétion:
· L'élimination se fait principalement dans les urines (75 pour cent) sous forme active (70 à 80 pour cent).
· 20 pour cent environ de l'ampicilline sont éliminés dans la bile.
Des tests de génotoxicité n'ont pas mis en lumière d'indications pertinentes quant à un potentiel mutagène ou clastogène de l'ampicilline. Il n'existe pas d'étude à long terme sur le potentiel carcinogène. L'ampicilline a été insuffisamment étudiée en terme de propriétés toxicologiques sur le système de reproduction. Aucune étude sur la fertilité ou d'études pré-/post-natale n'a été menée. Des études d'embryotoxicité après administration IV chez le rat et le lapin n'ont mis en évidence aucun potentiel tératogène ou autres effets prénataux. Au cours d'études par administration réitérée pendant une période pouvant atteindre 13 semaines chez le rat et le chien (2mg/kg/jour), il n'a été observé aucun effet de type histologique au niveau des ovaires ou des testicules. Des troubles réversibles de la spermatogénèse ont été décrits chez le chien après administration orale de 200 mg/jour pendant 4 semaines.
LISTE I.
Absence d'information dans l'AMM.
Flacon (verre) de poudre. Coffret de 25 flacons de poudre.