LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 1 flacon de poudre flacon de solvant de 10 ml
Dernière révision : 02/09/2019
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 371,66 €
Taux remboursement SS : 100%
Base remboursement SS : 371,66 €
Laboratoire exploitant : FERRING S.A.S.
Selon la classification des anovulations par l'OMS, seules la classe I et la classe IIa en cas d'échec de citrate de clomifène relèvent de l'administration de GnRH.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
LUTRELEF stimule la synthèse des hormones hypophysaires libérant les hormones gonadiques. Par conséquent, toute affection qui peut être aggravée par les hormones gonadiques est une contre-indication à l'utilisation de LUTRELEF, telles que :
· tumeurs hormonodépendantes
· adénomes hypophysaires (par exemple, le prolactinome hypophysaire).
· kystes de l'ovaire ou hypertrophie des ovaires non due à un syndrome des ovaires polykystiques
· causes d'anovulation autres que celles d'origine hypothalamique telle que l'insuffisance ovarienne primaire.
Mises en garde spéciales
Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l'ovaire.
Toutefois cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.
Avant de commencer le traitement, l'infertilité du couple devra être évaluée et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront être recherchées. Les examens porteront tout particulièrement sur l'hypothyroïdie, l'insuffisance corticosurrénalienne, l'hyperprolactinémie, et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pour lesquelles des traitements spécifiques seront prescrits. Il importe en outre de vérifier la perméabilité des trompes à l'hystérosalpingographie, la normalité du spermogramme du conjoint et la négativité du test au citrate de clomifène.
Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) est un risque connu au cours des traitements d'induction de l'ovulation, mais est peu fréquent avec le traitement par administration pulsatile de GnRH. Le SHO est un événement médical distinct de l'hypertrophie ovarienne sans complication. Le SHO est un état qui peut se manifester avec des degrés croissants de sévérité. Il comprend une hypertrophie sévère des ovaires, un taux plasmatique élevé de stéroïdes sexuels et un accroissement de la perméabilité vasculaire pouvant entraîner un épanchement dans les cavités péritonéale, pleurale et plus rarement, péricardique.
La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère des ovaires, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler une hypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, une ascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.
En cas de SHO sévère, il est recommandé d'arrêter le traitement par gonadoréline s'il est encore en cours, d'hospitaliser la patiente et de débuter un traitement spécifique.
L'incidence du développement de follicules multiples, de grossesses multiples et de fausses couches est augmentée chez les patientes entreprenant un traitement d'induction de l'ovulation
Le site d'injection doit être surveillé pour détecter les signes d'infection et d'irritation.
Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observés chez des patients présentant une tumeur de l'hypophyse lorsque 100 microgrammes de gonadoréline étaient administrés dans le cadre d'un diagnostic, en particulier avec l'utilisation concomitante de TRH (protiréline). L'apoplexie hypophysaire peut notamment se manifester par des céphalées soudaines, des troubles de la vision, une paralysie oculomotrice et des troubles de la conscience. LUTRELEF ne doit pas être administré en présence d'un adénome hypophysaire. En cas d'apoplexie hypophysaire, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire.
Des réactions indésirables ont été rapportées dans environ 10% des traitements effectués dans les essais cliniques.
Base de données MedDRA des classes de systèmes d'organes | Très fréquent (>1/10) | Fréquent (³1/100, <1/10) | Peu fréquent (³1/1 000, <1/100) | Rare (³1/10 000, <1/1 000) | Très rare (<1/10 000) | fréquence indéterminée |
Affections du système immunitaire | Réaction allergique** | |||||
Affections du système nerveux | Apoplexie hypophysaire **** | Maux de tête* | ||||
Affections vasculaires | Thrombophlébite superficielle *** | |||||
Affections gastro-intestinales | Nausées*, douleur abdominale* | |||||
Affections des organes de reproduction et du sein | SHO***** | Ménorragie* | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Réactions au site d'injection*** |
* Pendant le traitement de l'aménorrhée en rapport avec la stimulation de la fonction ovarienne, des maux de tête, des nausées, une ménorragie et des douleurs abdominales ont été observés.
** Les réactions allergiques sont peu fréquentes. Les manifestations cliniques peuvent inclure : collapsus cardiovasculaire, hypotension, tachycardie, perte de conscience, oedème de Quincke, bronchospasme, dyspnée, urticaire ou des rougeurs. Une réaction anaphylactique a été rapportée avec le polypeptide apparenté chlorhydrate de gonadoréline.
*** Les réactions indésirables suivantes ont été observées au site d'injection : douleur, induration, prurit, urticaire, inflammation, infection, thrombophlébite superficielle légère ou hématome au site du cathéter.
**** Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observés chez des patients atteints d'adénome hypophysaire lorsque 100 microgrammes de gonadoréline ont été prescrits pour un diagnostic, en particulier avec l'utilisation concomitante de TRH (protiréline).
*****La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère des ovaires, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler une hypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, une ascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
AVANT de débuter le traitement : l'infertilité du couple devra être évaluée et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront être recherchées. Les examens porteront tout particulièrement sur l'hypothyroïdie, l'insuffisance corticosurrénalienne, l'hyperprolactinémie, et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pour lesquelles des traitements spécifiques seront prescrits. Il importe en outre de vérifier la perméabilité des trompes à l'hystérosalpingographie, la normalité du spermogramme du conjoint et la négativité du test au citrate de clomifène.
PENDANT le traitement : SURVEILLER le site d'injection pour détecter les signes d'infection et d'irritation.
CONTACTER immédiatement un médecin en cas de:
- douleurs dans l'abdomen,
- sensation d'un gonflement au niveau de l'abdomen,
- nausée,
- vomissement,
- diarrhée,
- prise de poids,
- difficultés à respirer,
- diminution dans la quantité des urines éliminées.
- maux de tête d'apparition brutale
- troubles de la vision d'apparition brutale
- vision double d'apparition brutale.
Grossesse
La gonadoréline est actuellement utilisée comme inducteur de l'ovulation en vue d'obtenir une grossesse. Elle n'est pas indiquée chez la femme enceinte.
Toutefois l'expérience montre que certaines femmes, après induction de l'ovulation lors d'un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes :
· Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
· En clinique, l'utilisation de ces produits, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Sans objet
Posologie
La dose de gonadoréline est fixée en fonction de la sévérité du déficit fonctionnel ou organique en GnRH.
La posologie recommandée est de 10 µg à 20 µg par pulse toutes les 90 minutes. La dose initiale en sous-cutanée est de 10 µg. Dans le cas où la posologie se révèle inefficace la dose peut être augmentée progressivement jusqu'à 20 µg par pulse.
Mode d'administration
L'administration de gonadoréline est pulsatile (chronique-intermittente) par voie sous-cutanée uniquement à intervalle de 90 minutes.
La poudre LUTRELEF 3,2 mg est dissoute à l'aide de 3,2 mL du solvant fourni à cet effet ; 2,0 mL de la solution ainsi reconstituée sont injectés dans le réservoir de l'auto-injecteur LutrePulse®. L'administration de la solution LUTRELEF se fait de façon pulsatile à l'aide d'une aiguille insérée dans l'auto-injecteur. L'intervalle d'administration est de 90 minutes avec possibilité d'augmenter ou de diminuer la dose dans l'intervalle de doses recommandé. L'intervalle d'administration de 90 minutes peut être modifié et porté à 120 minutes, si nécessaire.
Si l'ovulation n'a pas eu lieu, le traitement est renouvelé. Le contrôle du traitement est effectué par la mesure de la température basale et éventuellement par monitorage échographique. Le traitement pulsatile par gonadoréline est généralement poursuivi au-delà de la période de l'ovulation pendant la phase lutéale. Il peut être poursuivi jusqu'à l'apparition des règles ou jusqu'à l'implantation d'un ovule fécondé. Alternativement, la fonction du corps jaune peut être soutenue par l'administration intramusculaire de hCG exogène (1 500 UI) à intervalle de 3 jours ou de progestérone pendant 14 jours.
Le contenu d'un auto-injecteur est suffisant pour un traitement de 3 jours.
A l'issue des trois jours d'utilisation, l'auto-injecteur doit être jeté. Pour tout traitement ultérieur, il convient de répéter l'opération en procédant à une nouvelle reconstitution de la solution de LUTRELEF qui sera injectée dans un nouvel auto-injecteur.
La télécommande LutrePulse® est programmée par le médecin ou l'infirmière et devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière à la fin du traitement.
L'auto-injecteur LutrePulse® est conditionné dans le set LutrePulse® ou séparément.
Pour des informations complémentaires, se reporter au guide d'utilisation LutrePulse®.
Durée de conservation :
3 ans
Lors d'une utilisation à l'aide du réservoir LutrePulse®, la stabilité de la solution reconstituée de LUTRELEF 3,2 mg est de 3 jours.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique Durée de conservation.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Chez les femmes, une forme légère d'hyperstimulation ovarienne est parfois observée si la dose initiale est trop élevée.
En cas de SHO sévère, il est recommandé d'arrêter le traitement par acétate de gonadoréline et d'initier un traitement symptomatique.
Classe pharmacothérapeutique : hormone entrainant la libération de gonadotrophines, code ATC : H01CA01.
Inducteur de l'ovulation : l'acétate de gonadoréline est un décapeptide de synthèse identique à la GnRH naturelle sécrétée de façon pulsatile par l'hypothalamus.
L'administration pulsatile de gonadoréline entraîne une stimulation de la sécrétion gonadotrope et la libération de LH et de FSH.
Le pic plasmatique de LUTRELEF est obtenu en 3 minutes après injection intraveineuse, avec retour au taux basal en 30 minutes, et en 15 minutes par injection sous-cutanée, avec retour au taux basal en 60 minutes.
La demi-vie est de 5,6 ± 0,4 minutes.
Clairance : 1 480 ± 40 ml/min.
La GnRH est inactivée par hydrolyse à l'aide des enzymes neuropeptidiques spécifiques (enzymes protéolytiques).
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Sans objet
Avec le dispositif auto-injecteur LutrePulse
La méthode de reconstitution et d'administration de LUTRELEF 3,2 mg à l'aide du dispositif auto-injecteur LutrePulse® est décrite en détail dans le guide d'utilisation LutrePulse®.
Après utilisation, le dispositif auto-injecteur LutrePulse® devra être éliminé conformément aux exigences locales. La télécommande LutrePulse® devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière.
Liste I
Poudre et solvant pour solution injectable.
Poudre en flacon (verre) + 10 ml de solvant en flacon (verre). Boîte de 1.
Flacon de poudre
Acétate de gonadoréline ............................................................................................................... 3,2 mg
Pour un flacon de poudre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Mannitol.
Solvant : chlorure de sodium, acide chlorhydrique dilué, eau pour préparations injectables.