LIPANOR 100 mg, gélule, boîte de 30

Dernière révision : 30/06/2023

Taux de TVA : 2.1%

Prix de vente : 3,40 €

Taux remboursement SS : 65%

Base remboursement SS : 3,40 €

Laboratoire exploitant : SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

Source : Base Claude Bernard

LIPANOR est indiqué en complément d'un régime alimentaire adapté et d'autres mesures non pharmacologiques (tels que exercice, perte de poids) dans les cas suivants :

· Traitement d'une hypertriglycéridémie sévère associée ou non à un faible taux de HDL-cholestérol.

· Hyperlipidémie mixte lorsqu'une statine est contre-indiquée ou non tolérée.

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.

· Insuffisance hépatique.

· Insuffisance rénale.

· En association avec d'autres fibrates ou la rosuvastatine à la dose de 40 mg (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Si après une période d'administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n'est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.

Muscle

Des atteintes musculaires, y compris d'exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont été rapportées avec les fibrates. Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse, une faiblesse musculaire et/ou une élévation importante de la CPK d'origine musculaire (supérieure à 5 fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.

En outre, le risque d'atteinte musculaire peut être majoré en cas d'association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de I'HMG-CoA réductase (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

L'atteinte musculaire étant dose-dépendante, la posologie quotidienne ne doit pas être supérieure à 100 mg.

Le risque de myopathie peut être augmenté en présence des facteurs prédisposants suivants :

· insuffisance rénale ou hypoalbuminémie comme c'est le cas dans le syndrome néphrotique,

· hypothyroïdisme,

· consommation excessive d'alcool,

· âge supérieur à 70 ans,

· antécédents personnels ou familiaux de maladies musculaires génétiques,

· antécédents personnels d'atteinte musculaire avec un autre fibrate.

L'hypothyroïdie, qui peut être une cause de dyslipidémie, doit être diagnostiquée et corrigée avant tout traitement.

Fonction hépatique

Utiliser avec précaution chez les patients présentant des anomalies hépatiques.

Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire, chez certains malades. Dans l'état actuel des connaissances, elles paraissent justifier :

· un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement,

· un arrêt de traitement en cas d'augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale ou si une atteinte hépatique cholestatique est diagnostiquée.

En cas de traitement conjoint par des antivitamines K, ceux-ci doivent être donnés à des doses réduites ajustées en fonction de I'INR (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Population pédiatrique

Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit être envisagée que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;  peu  fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare   (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.

FréquentPeu fréquentRareTrès rareFréquence indéterminée
Affections du système nerveuxCéphalées,Sensations vertigineusesSomnolence,Vertiges
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinalesPneumopathie interstitielle,Fibrose pulmonaire
Affections gastro-intestinalesNausées,Diarrhées,Douleurs abdominalesVomissements,Dyspepsies
Affections hépatobiliairesAnomalies des tests de la fonction hépatique,Cholestase, Cytolyse (d'évolution exceptionnellement chronique)Lithiase biliaire
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéAlopécieEruptionUrticaire,Prurit,Réactions de photosensibilité,Eczéma
Affections musculo-squelettiques et systémiquesMyalgiesMyopathies,Myosite,Sensibilité douloureuse,Faiblesse,Rhabdomyolyse
Affections des organes de reproduction et du seinTroubles de l'érection
Troubles généraux et anomalies au site d'administrationFatigue
Affections hématologiques et du système lymphatiqueThrombocytopénie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

SURVEILLANCE du traitement :
- Transaminases : tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois.

CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de douleurs musculaires, de sensibilité musculaire douloureuse ou de faiblesse musculaire.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines ( vertiges, somnolence, fatigue).

Grossesse

Il n'y a pas de preuve que le ciprofibrate est tératogène, mais des signes de toxicité ont été observés lors de tests de tératogénicité à haute dose chez l'animal.

En clinique, aucun effet mal formatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au ciprofibrate est insuffisant pour exclure tout risque, la prescription est en conséquence déconseillée.

Il n'y a pas d'indication à la prescription des fibrates au cours de la grossesse, à l'exception des hypertriglycéridémies majeures (> 10 g/l) insuffisamment corrigées par la diététique et qui exposent au risque maternel de pancréatite aiguë.

Allaitement

Chez le rat, le ciprofibrate est excrété dans le lait.

Il n'existe pas d'informations sur le passage du ciprofibrate dans le lait maternel. La prescription est en conséquence déconseillée.

Associations contre-indiquées

+ Fibrates (autres)

Risque majoré d'effets indésirables à type de rhabdomyolyse, de myoglobinurie et d'antagonisme pharmacodynamique entre les deux molécules (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.).

+ Rosuvastatine à la dose de 40 mg

Risque d'addition d'effets indésirables (doses-dépendants) à type de rhabdomyolyse.

Associations déconseillées

+ Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines)

Risque d'addition d'effets indésirables (doses-dépendants) à type de rhabdomyolyse et de myoglobinurie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ne pas dépasser 10 mg de simvastatine.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le fibrate et 8 jours après son arrêt.

+ Colchicine

Risque de majoration des effets indésirables musculaires de ces substances, et notamment de rhabdomyolyse. Surveillance clinique et biologique, particulièrement au début de l'association.

Associations à prendre en compte

+ Hypoglycémiants oraux

Bien que le ciprofibrate puisse potentialiser les effets des hypoglycémiants oraux, les données disponibles ne suggèrent pas qu'une telle interaction soit cliniquement significative.

+ Œstrogènes

Les oestrogènes peuvent augmenter le taux de lipides. Bien qu'une interaction pharmacodynamique soit suggérée, aucune donnée clinique n'est actuellement disponible.

En association avec le régime, ce médicament constitue un traitement symptomatique à long terme dont l'efficacité doit être surveillée périodiquement. La posologie est de 1 gélule par jour.

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température inférieure à 25°C

Sans objet.

De rares cas de surdosage avec le ciprofibrate ont été rapportés, mais aucun effet indésirable n'était spécifique au surdosage. Il n'y a pas d'antidote spécifique au ciprofibrate.

Le traitement du surdosage doit être symptomatique avec un lavage gastrique et des soins appropriés si nécessaire. Le ciprofibrate n'est pas dialysable.

Classe pharmacothérapeutique : Hypolipidemiants/hypocholesterolemiant et hypotriglyceridemiant/ fibrates, Code ATC : C10AB08 - (C : système cardio-vasculaire)

La réduction de la cholestérolémie sous ciprofibrate est due à l'abaissement des fractions athérogènes de faible densité (VLDL et LDL) par inhibition de la biosynthèse hépatique du cholestérol. De plus, la production de HDL-cholestérol (protecteur) est généralement augmentée. Les deux phénomènes contribuent à améliorer la répartition du cholestérol plasmatique en réduisant de façon importante le rapport : (VLDL+LDL)/HDL qui est fortement accru au cours des hyperlipidémies athérogènes.

Les xanthomes tendineux et tubéreux, les dépôts extravasculaires de cholestérol, de faible densité, peuvent subir sous traitement prolongé efficace (réduction importante de la cholestérolémie) une régression importante, voire une disparition totale.

Un effet antiagrégant plaquettaire et un effet fibrinolytique ont pu être démontrés avec le ciprofibrate.

Il a été démontré qu'un traitement par fibrates peut réduire les événements coronaires, cependant les fibrates n'ont pas montré de diminution de la mortalité toutes causes en prévention primaire et secondaire des maladies cardio-vasculaires.

Absorption

La concentration plasmatique maximale est atteinte 2 heures après l'administration.

Distribution

Le ciprofibrate étant fortement lié aux protéines plasmatiques, il est susceptible de déplacer certains produits de leur site de fixation.

Il est donc conseillé d'adapter leur posologie, en particulier celle des antivitamines K (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Demi-vie plasmatique

La demi-vie plasmatique est d'environ 17 heures ; elle permet une seule prise du médicament par jour.

Métabolisme et élimination

Le ciprofibrate est éliminé sous forme inchangée et glycuroconjuguée. Les études conduites indiquent l'absence d'accumulation et montrent que les taux sanguins sont proportionnels à la dose administrée.

La prise de ciprofibrate a rarement été associée à la survenue de vertiges, somnolence et fatigue. Les patients doivent être avertis qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines s'ils ressentent ces effets.

Sans objet.

Pas d'exigences particulières

Liste II


Gélule.

30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Ciprofibrate micronisé........................................................................................................... 100 mg

Pour une gélule

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.

Amidon de maïs, lactose monohydraté.

Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane, oxyde de fer jaune, oxyde de fer noir.