PRIMPERAN 20 mg, suppositoire, boîte de 10
Retiré du marché le : 22/04/2014
Dernière révision : 15/10/2009
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE
Traitement symptomatique des nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques chez l'adulte et l'enfant de plus de 40 kg.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 :
RESERVE A L’ADULTE.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
· chez le nourrisson et l'enfant de moins de 40 kg,
· hypersensibilité au métoclopramide ou à l'un des autres composants,
· lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger : en cas d'hémorragie gastro-intestinale, d'obstruction mécanique ou de perforation digestive
· chez les personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide
· chez les porteurs connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d'épreuve), des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides
· en association avec les médicaments antiparkinsoniens (lévodopa, agonistes dopaminergiques et la sélégiline - voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
· antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase.
· antécédents récents de rectite ou de rectorragie.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 : Contre-indiqué chez l’enfant de moins de 18 ans.
Seule la forme solution buvable à 2,6 mg/ml en gouttes est adaptée au nourrisson et à l'enfant dans le traitement symptomatique des nausées et vomissements non induits par les antimitotiques.
PRIMPERAN est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extrapyramidal en particulier chez l'enfant et l'adulte jeune et/ou lorsque la posologie maximale est dépassée. Il est donc recommandé de respecter la posologie recommandée et un intervalle d'au moins six heures entre les prises (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Respecter un intervalle d'au moins six heures entre chaque prise, même en cas de rejet partiel ou total de la dose. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d'apparition de ces symptômes extra-pyramidaux, il convient d'arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l'arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte). |
Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d'une hyperthermie inexpliquée ou associée à d'autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire) doit faire arrêter immédiatement le traitement.
En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de déshydratation. L'hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions «sucrées -salées» (solutions de réhydratation orale) données en petite quantité et de façon répétée.
Des cas de méthémoglobinémie, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et les mesures appropriées doivent être prises.
Précautions d'emploi
Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques (augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises).
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 :
Le traitement prolongé par PRIMPERAN peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. Le risque de dyskinésie tardive augmente avec la durée d’exposition et la dose cumulative administrée. Il est recommandé d’éviter une durée de traitement supérieure à 3 mois. En cas d’apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté (voir rubrique Effets indésirables).
Système nerveux central et manifestations psychiatriques
· Symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez l'enfant, l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d'une dose unique : il s'agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.
· Dyskinésie tardive : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé.
· Somnolence, lassitude, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.
· Cas isolés d'hallucinations et de confusion.
· Cas isolés de dépression.
· Convulsions en particulier chez les patients épileptiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ou présentant d'autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.
· Exceptionnellement, syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles gastro-intestinaux :
Diarrhées et gaz intestinaux.
Troubles hématologiques :
· De très rares cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit de la NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés, en particulier chez le nouveau-né (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
· De très rares cas de sulfhémoglobinémie ont été rapportés, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.
Troubles endocriniens :
· Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie) lors de traitements prolongés.
· Sudation modérée.
Troubles généraux :
· Réactions allergiques dont réactions d'hypersensibilité immédiate : urticaire, oedème de Quincke, choc anaphylactique.
· Hypotension, en particulier avec les formes injectables.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 : Système nerveux central et manifestations psychiatriques : - Symptômes extrapyramidaux précoces : risque de survenue majoré chez l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique : il s'agit de dystonies et de dyskinésies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). - Syndrome parkinsonien, tremblements, akathisie. - Dyskinésies tardives : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé ; il s’agit le plus souvent de dyskinésies bucco-faciales. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure. Les mouvements peuvent être de type choréo-athétosique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
ARRET DU TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- spasmes de la face, contraction des mâchoires, mouvements anormaux des yeux, difficultés pour avaler, pour parler, torticolis, contracture généralisée du corps.
- fièvre inexpliquée ou associée à pâleur, forte transpiration, altération de la conscience, rigidité musculaire.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).
- spasmes de la face, contraction des mâchoires, mouvements anormaux des yeux, difficultés pour avaler, pour parler, torticolis, contracture généralisée du corps.
- fièvre inexpliquée ou associée à pâleur, forte transpiration, altération de la conscience, rigidité musculaire.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).
Compte tenu des données disponibles, le métoclopramide peut être utilisé au cours de la grossesse.
En cas de traitement par de fortes posologies de métoclopramide en fin de grossesse, et par analogie avec d'autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal néonatal potentiel ne peut être exclu. Dans ce cas la surveillance du nouveau-né tiendra compte de cette possibilité.
L'allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle, en cas de vomissements post-césarienne, par exemple, et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d'utilisation de doses élevées ou prolongées, l'allaitement est déconseillé.
Associations contre-indiquées:
+ Dopaminergiques y compris non anti-parkinsoniens et levodopa : antagonisme réciproque entre le dopaminergique ou la lévodopa et le neuroleptique.
Utiliser un anti-émétique dénué d'effets extrapyramidaux.
+ IMAO B (sélégiline) : antagonisme réciproque de la sélégiline (dopaminergique) avec le métoclopramide (neuroleptique anti-émétique).
Utiliser un anti-émétique dénué d'effets extra-pyramidaux.
Association déconseillée:
+ Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte :
+ Antihypertenseurs : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Autres médicaments sédatifs. De nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, du pizotifène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Bêta-bloquants : effet vasodilatateur et risque d'hypotension notamment orthostatique (effet additif).
+ Prilocaïne : Risque d'addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 40 KG.
Un suppositoire contient 20 mg de métoclopramide.
Voie rectale.
Nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques:
0,5 mg/kg/prise, 4 fois pas jour, soit pour 40 kg de poids corporel, 1 suppositoire par prise, 4 fois par jour, en respectant un intervalle d'au moins six heures entre les prises.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 :
RESERVE A L’ADULTE.
Il est recommandé d’éviter une durée de traitement supérieure à 3 mois (cf. rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température inférieure à 30°C.
Sans objet.
Aucune létalité n'a été observée avec absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide.
Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions peuvent survenir.
Conduite d'urgence :
En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
Alerte AFSSAPS du 08/02/12 :
En cas de surdosage, des cas d’arrêt cardiorespiratoire et/ou de décès ont été observés, notamment chez les nourrissons et les enfants. Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions peuvent survenir.
Conduite d’urgence :
En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
Un traitement symptomatique et une surveillance continue des fonctions cardiovasculaire et respiratoire doivent être mis en oeuvre selon l’état clinique.
En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
Classe pharmacothérapeutique: STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE.
Code ATC: A03FA01.
(A: voies digestives et métabolisme).
Le métoclopramide est un neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
Absorption:
Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. La biodisponibilité est généralement de 80 %, toutefois il existe une variabilité inter-individuelle liée à un effet de premier passage hépatique.
Distribution:
Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
Métabolisme:
Le métoclopramide est peu métabolisé.
Excrétion:
Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée.
La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.
Prévenir les utilisateurs de machines et les conducteurs de véhicule des risques de somnolence liés à l'emploi de ce médicament.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières.
Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
10 suppositoires sous plaquettes thermoformées (PVC/Polyéthylène) de 5 suppositoires.