EPITOPIC 0,02 POUR CENT, crème pour application locale, tube de 40 g

Dernière révision : 01/01/1979

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : GERDA

Source : Base Claude Bernard
Ce dosage est plus spécialement destiné aux traitements d'entretien après un traitement d'attaque avec une autre forme d'Epitopic plus concentrée.
1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
- eczéma de contact,
- dermatite atopique,
- lichénification.
2. Indications où la corticothérapie locale est l'un des traitements habituels :
- dermite de stase ("eczéma variqueux"),
- psoriasis,
- lichen,
- lichen scléro-atrophique génital,
- prurigo non parasitaire,
- dyshidrose,
- granulome annulaire,
- lupus érythémateux discoïde,
- pustuloses amicrobiennes palmoplantaires,
- dermite séborrhéique à l'exception du visage,
- traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
3. Indications de circonstances pour une durée brève :
piqûres d'insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
- Hypersensibilité à l'un des produits contenus dans la préparation.
- Infections bactériennes, virales, fongiques primitives et parasitaires même si elles comportent une composante inflammatoire.
- Lésions ulcérées.
- Acné et acné rosacée.
MISES EN GARDE :
- L'utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classes I, II, III expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement corticosensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
- En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d'une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance : ces accidents disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Chez le nourrisson, il faut se méfier particulièrement des phénomènes d'occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
- En cas d'infection bactérienne ou mycosique d'une dermatose corticosensible, soit faire précéder l'utilisation du corticoïde d'un traitement spécifique, soit éventuellement, et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement spécifique.
- Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
- En cas d'application palpébrale, la durée du traitement doit être limitée. Une application prolongée expose en effet à des risques de ptosis par atteinte musculaire du releveur de la paupière, de glaucome, d'effet rebond.
- Sont à craindre en cas d'usage prolongé mais moins fréquemment qu'avec les corticoïdes de classes I et Il (activité très forte et forte) : atrophie cutanée, télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), purpura ecchymotique secondaire à l'atrophie, fragilité cutanée.
- Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien créer ou aggraver une rosacée (voir contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi).
- Peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe (voir contre-indications).
- Possibilité d'effets systémiques (voir mises en garde : syndrome cushingoïde, ralentissement de la croissance, insuffisance surrénale aiguë).
- Ont été rapportées : éruptions acnéiformes ou pustuleuses, hypertrichose, dépigmentation.
Sans objet.

Sans objet.

Les applications sont limitées à 2 par jour.
Une augmentation du nombre d'applications quotidiennes risquerait d'aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement des grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
Pour une utilisation rationnelle, il est conseillé d'appliquer le produit en touches espacées, puis de l'étaler avec un gant en plastique, jusqu'à ce qu'il soit entièrement absorbé.
Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique...) rendent souhaitable un arrêt progressif.
Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l'utilisation d'un corticoïde moins fort ou moins dosé.
Durée de conservation :
3 ans.
Sans objet.

Sans objet.

DERMOCORTICOSTEROIDE à activité assez forte.
- Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple l'hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié.
Vasoconstricteur (anti-exsudatif).
Inhibiteur de la multiplication cellulaire et des processus de synthèse dans le derme et l'épiderme.
- Les effets thérapeutiques et les effets indésirables sont de même nature pour tous les corticostéroïdes.
Les différences entre substances correspondent en fait à des différences d'absorption et de pénétration cutanées (voir propriétés pharmacocinétiques) ainsi qu'à des différences de niveau d'activité (voir classification).
- Classification : environ 2 fois moins concentré qu'Epitopic 0,05, préparation à activité forte, Epitopic 0,02 est une forme à activité assez forte (classe III).
Le passage systémique apprécié par le retentissement sur la cortisolémie existe toujours.
L'importance du passage et des effets systémiques dépend de :
- la surface traitée et du degré d'altération épidermique,
- la nature du véhicule et de la puissance du corticoïde (voir propriétés pharmacodynamiques),
- la durée du traitement : ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Sans objet.

Sans objet.

Sans objet.

Liste I.

Absence d'information dans l'AMM.
15 g en tube (Aluminium verni).