CLERIDIUM 150 mg, comprimé pellicullé sécable, boîte de 60
Dernière révision : 25/02/2009
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : LAPHAL INDUSTRIES
Prévention des accidents thrombo-emboliques systémiques :
· en association avec les anticoagulants oraux chez les patients porteurs de prothèses valvulaires;
· en association avec l'acide acétylsalicylique lors des pontages coronariens ou au décours d'un infarctus du myocarde. Il n'est pas établi que l'effet de l'association soit supérieur à l'aspirine seule.
Antécédents d'hypersensibilité à l'un des composants du produit.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et de galactose ou de déficit en lactase
Le dipyridamole pouvant provoquer des douleurs angineuses chez les patients présentant une coronaropathie sévère (angor instable ou infarctus du myocarde récent, par exemple), ou une cardiomyopathie obstructive gauche, le traitement devra être arrêté devant l'apparition de douleurs pouvant évoquer une ischémie cardiaque.
L'expérience clinique suggère que les patients traités par dipyridamole oral, qui nécessitent un test d'effort au dipyridamole IV, doivent arrêter les traitements contenant du dipyridamole 24 heures avant le test. Ne pas le faire pourrait altérer la sensibilité du test.
Chez les patients présentant une myasthénie gravis, une adaptation de la posologie de CLERIDIUM peut être nécessaire.
En raison de la possibilité de survenue de manifestations biliaires chez les personnes âgées présentant des antécédents cardiaques et soumises à un traitement au long cours, il convient de surveiller l'apparition d'une symptomatologie biliaire. En cas de lithiase biliaire, le traitement par le dipyridamole doit être interrompu.
L'augmentation de dose doit être progressive dans les traitements à doses élevées.
Possibilité de nausées, vomissements, diarrhée, céphalées, vertiges.
De très rares cas de myalgies ont été décrits chez des patients traités par CLERIDIUM.
Du fait de ses propriétés vasodilatatrices, le dipyridamole peut également induire hypotension, bouffées de chaleur et tachycardie. Il peut rarement entraîner une aggravation de la symptomatologie coronaire.
Des réactions d'hypersensibilité telles que éruptions cutanées, urticaire et angioedème ont été rapportées.
Le dipyridamole peut entraîner des bronchospasmes.
Des cas isolés de thrombopénies ont été rapportés en association au traitement par CLERIDIUM.
Très rares cas d'accidents hémorragiques observés principalement lorsque le dipyridamole est associé à un médicament susceptible d'interférer avec l'hémostase.
Le dipyridamole peut être incorporé dans des calculs biliaires.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du dipyridamole lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le dipyridamole pendant la grossesse.
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Sans objet.
Le dosage en dipyridamole de chaque comprimé est le double de celui de certaines spécialités renfermant ce même principe actif.
La posologie recommandée pour CLERIDIUM 150 est donc la suivante :
· 1/2 comprimé matin et soir pendant 48 h,
· 1 comprimé matin et soir par la suite.
Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
Sans objet.
L'expérience du surdosage en dipyridamole est limitée. On peut s'attendre à des symptômes tels que : sensation de chaleur, rougeur, sueurs, tachycardie, agitation, sensation de faiblesse, sensations vertigineuses et manifestations angineuses. On peut observer une diminution de la pression artérielle.
ANTITHROMBOTIQUE / INHIBITEUR de L'AGREGATION PLAQUETTAIRE, HEPARINE EXCLUE
Code ATC : B01AC07
Le dipyridamole possède des propriétés antiagrégantes plaquettaires mises en évidence in vitro. Il ne modifie cependant pas le temps de saignement in vivo.
Le dipyridamole a également des propriétés vasodilatatrices coronariennes, avec augmentation du débit coronarien global par inhibition du captage de l'adénosine et accroissement de l'apport d'oxygène.
La cinétique est linéaire pour des doses de 25 à 100 mg.
Absorption :
Par voie orale, le dipyridamole est rapidement absorbé, le pic plasmatique est atteint en 1 heure environ. L'alcalinisation gastrique diminue l'absorption.
Après administration répétée du dipyridamole en 3 ou 4 prises quotidiennes, l'état d'équilibre est atteint en 2 jours. Il n'y a pas de phénomène d'accumulation du dipyridamole après prises répétées.
Distribution :
Le dipyridamole est lié de 91 à 97 % aux protéines plasmatiques, albumine et alpha-1-glycoprotéines.
Métabolisme :
Le dipyridamole est métabolisé dans le foie essentiellement en dérivés glycuroconjugués.
Elimination :
L'élimination est essentiellement biliaire et fécale, sous forme de métabolites conjugués. La demi-vie d'élimination plasmatique est voisine de 12 heures.
Populations à risque :
En l'absence d'étude spécifique dans cette population, et compte-tenu de la faible participation rénale à l'élimination du dipyridamole, une modification des paramètres cinétiques chez l'insuffisant rénal n'est pas attendue. Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques sont augmentées de 50 % par rapport à celles observées chez des sujets jeunes.
Sans objet.
Le dipyridamole a une faible toxicité aiguë par voie orale chez le rongeur et le chien (DL=300 mg/kg).
Les études de toxicité par administration réitérée chez le rat (18 mois jusqu'à 600 mg/kg/j) et le singe (12 mois, 60 mg/kg/j) ont montré une tolérance satisfaisante du produit.
Chez le chien, particulièrement sensible aux effets hémodynamiques du dipyridamole, il existe à partir de 20 mg/kg une toxicité cardiovasculaire et rénale, décrite pour la classe des inhibiteurs de phosphodiestérase et les vasodilatateurs.
Les études de reproduction n'ont pas révélé d'effets embryo-foetotoxiques du produit pendant la phase d'organogenèse ni la période péri- et post-natale . La fertilité du rat n'est pas modifiée.
Les tests de génotoxicité in vivo et in vitro n'ont mis en évidence aucun effet mutagène ni clastogène.
Aucun effet cancérogène n'a été observé chez le rat ni chez la souris.
Pas d'exigences particulières.
Liste II.
Comprimé rond pelliculé sécable jaune.
60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).