VOGALENE 0,4 POUR CENT, solution buvable en flacon, flacon de 30 ml

Dernière révision : 13/04/2011

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : CEPHALON

Source : Base Claude Bernard

Traitement symptomatique des nausées et vomissements.

Ce médicament est contre-indiqué en cas de :

·         Risque de glaucome à angle fermé.

·         Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.

·         Hypersensibilité à la métopimazine ou à l'un des excipients du produit.

·         En association avec tous les dopaminergiques ou la lévodopa (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Mises en garde

·         Ce produit contient du disulfite de sodium et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme (voir rubrique Effets indésirables).

·         Ce médicament contient 10.8 % de vol d'éthanol (alcool) soit 25 mg d'alcool pour 10 gouttes. L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

·         Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

·         Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par prise, c'est-à-dire « sans sodium ».

Précautions d'emploi

·         Prudence:

o        Chez les sujets âgés, en raison de leur sensibilité: risque d'effets sédatifs, d'hypotension,

o        En cas d'insuffisance rénale et/ou hépatique: risque de surdosage éventuel.

La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique  Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Selon les conventions en vigueur, les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :

Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000)».

 

Classe système/organe selon MedDRA

Rares

Très rares

Affections du système nerveux

Sédation ou somnolence

Symptômes extrapyramidaux :

dyskinésies précoces : torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus*

possibilité de dyskinésies tardives comme avec tous les neuroleptiques au cours de cures prolongées

Affections vasculaires (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Hypotension orthostatique (observée en particulier avec la forme injectable)

 

Affections gastro-intestinales

Sécheresse de la bouche

Constipation

Affections oculaires

 

Troubles de l'accommodation

Affections rénales et urinaires

 

Rétention urinaire

Affections endocriniennes

hyperprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée, aménorrhée

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rashs ou éruptions cutanées

 

Affections des organes de reproduction et du sein

Impuissance, frigidité

 

*Les symptômes extrapyramidaux ont été généralement rapportés en début de traitement et ont été réversibles à l'arrêt du traitement. Un traitement symptomatique peut être administré (benzodiazépine chez l'enfant et benzodiazépine et/ou antiparkinsonien anticholinergique chez l'adulte).

En raison de la présence de disulfite de sodium, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées :

+        Dopaminergiques (tous) : Antagonisme réciproque du dopaminergique et du neuroleptique antiémétique.

Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.

Associations déconseillées :

+        Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte :

+        Anti-hypertenseurs : effet anti-hypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).

+        Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; antidépresseurs sédatifs (amitryptilline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres : baclofène, pizotifène, thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+        Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+        Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

+        Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Associations nécessitant des précautions d'emploi :

+        Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, antiacides ou charbon à distance du neuroleptique (plus de 2 heures, si possible).

10 gouttes contiennent 1 mg de métopimazine.

La posologie est à adapter en fonction de l'horaire et de l'intensité des troubles:

Adultes: 15 à 30 mg/jour.

Enfants de 6 à 12 ans: 7,5 à 15 mg/jour.

Enfants de moins de 6 ans: 1 mg par kilo et par jour.

Durée de conservation :

30 mois.

Précautions particulières de conservation :

Conserver le flacon à l'abri de la lumière.

Sans objet.

A dose massive (5 fois la dose thérapeutique), la métopimazine entraîne une dépression du système nerveux central (somnolence, coma vigil), une hypotonie ou une hypotension artérielle.

Aucun décès n'a été rapporté.

En cas d'intoxication aiguë, un lavage gastrique, si le malade est vu tôt, sera effectué ainsi qu'un traitement symptomatique des troubles observés.

Antiémétiques et antinauséeux

(Code ATC: A04AD05, A: Appareil digestif et métabolisme)

Anti-émétique appartenant à la classe chimique des phénothiazines, la métopimazine se caractérise par une activité anti-dopaminergique élective (activité anti-apomorphine) en raison de son passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.

· Après administration orale, le pic plasmatique est atteint en 30 minutes. La valeur de ce pic comme la biodisponibilité globale est proportionnelle à la quantité ingérée.

· Après absorption, la métopimazine est rapidement métabolisée en acide de métopimazine qui possède lui-même une activité anti-émétique.

· La demi-vie d'élimination du produit est de l'ordre de 4 h 30.

· 30 % de la dose administrée sont retrouvées dans les urines de 24 heures essentiellement sous forme de métabolite acide.

· Passages placentaire et dans le lait maternel non précisés.

· Passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.

L'attention des patients est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de somnolence.

Pas d'exigences particulières.

Liste II.


Absence d'information dans l'AMM.

30 ml en flacon (verre) avec compte-gouttes.