CODATUX Adulte, sirop, flacon de 150 ml

Dernière révision : 12/08/1996

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : AMIDO

Source : Base Claude Bernard
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
Remarque : l'association d'un antitussif et d'un expectorant n'est pas justifiée.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
- allergie à l'un des constituants,
- insuffisance respiratoire,
- toux de l'asthmatique,
- allaitement : la codéine et la codéthyline passent dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrites chez des nourrissons après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec (voir interactions) l'alcool.

MISES EN GARDE :
ATTENTION, LE TITRE ALCOOLIQUE DE CE MEDICAMENT EST DE 4% SOIT 0,5 g D'ALCOOL PAR CUILLERE A SOUPE.
- Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
- Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.
- Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
- Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Réservé à l'adulte.
- Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
- La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement est déconseillée.
- En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (10,6 g par cuillère à soupe).
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque. Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des doses élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.


- Aux doses thérapeutiques : les effets indésirables de la codéine et de l'éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
. Possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux, nausées, vomissements.
. Rarement bronchospasme, réactions cutanées allergiques, dépression respiratoire (voir contre-indications).
- Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage a l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine ou à l'éthylmorphine.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine ou de codéthyline par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine ou de codéthyline, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement :
La codéine et la codéthyline passent dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

Association déconseillée :
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte :
Autres dépresseurs du SNC : analgésiques et antitussifs morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que les benzodiazépines.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
RESERVE A L'ADULTE.
Voie orale.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 7,6 mg de codéine base et 11,4 mg de chlorhydrate d'éthylmorphine (codéthyline).
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
Du fait de la présence simultanée de deux antitussifs centraux, codéine et éthylmorphine, en l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant un antitussif central, la dose quotidienne de codéine base et de chlorhydrate d'éthylmorphine à ne pas dépasser est respectivement de 60 mg chez l'adulte.
La posologie usuelle est de :
- Chez l'adulte : 1 cuillère à soupe par prise à renouveler au bout de 6 heures en cas de besoin, sans dépasser 4 cuillères à soupe par jour.
- Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
- Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.
Durée de conservation :
3 ans.
Sans objet.
Signes chez l'adulte :
- dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
- somnolence, rash, vomissements,
- prurit,
- ataxie.
Signes chez l'enfant : (seuil toxique pour la codéine d'une part et l'éthylmorphine d'autre part : 2 mg/kg en prise unique) :
- bradypnée, pauses respiratoires,
- myosis,
- convulsions,
- flush et oedème du visage,
- éruption urticarienne, collapsus,
- rétention d'urine.
Traitement :
- assistance respiratoire,
- naloxone en cas d'intoxication massive.
ANTITUSSIFS OPIACES.
(R : système respiratoire).
Codéine et éthylmorphine (codéthyline) : alcaloïdes de l'opium ; antitussifs d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
Sulfogaïacol : expectorant.
Codéine :
- Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'une heure.
- Métabolisme hépatique.
- Environ 10% de la codéine sont déméthylés et transformés en morphine dans l'organisme.
- Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).
- Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
Ethylmorphine :
- Métabolisme hépatique.
- Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

Sans objet.
Sans objet.
Sans objet.
Absence d'information dans l'AMM.
Flacon en verre incolore de type III de 150 ml, fermé par un bouchon en polyéthylène (type Vistop).