PARATABS 500 mg, comprimé orodispersible, boîte de 12

Dernière révision : 05/09/2014

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : ACTAVIS FRANCE

Source : Base Claude Bernard

L'utilisation prolongée ou fréquente est déconseillée. Les patients devront être avertis de ne pas prendre simultanément d'autres médicaments contenant du paracétamol. La prise de plusieurs doses quotidiennes en une seule fois peut entraîner des lésions hépatiques graves; dans un tel cas, il ne se produit pas de perte de conscience. Cependant, une assistance médicale doit être recherchée immédiatement. L'utilisation prolongée, sauf sous surveillance médicale, peut être dangereuse. Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l'association d'un autre antipyrétique n'est justifiée qu'en cas d'inefficacité.

Le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère, une insuffisance hépatique modérée à sévère (y compris le syndrome de Gilbert/maladie de Meulengracht), une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh>9), une hépatite aiguë, chez les patients recevant un traitement concomitant avec des médicaments affectant la fonction hépatique, chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate deshydrogénase, une anémie hémolytique,  en cas d'alcoolisme et de déshydratation ou de malnutrition chronique.

Il existe un risque plus élevé de surdosage chez les patients atteint d'hépatopathie alcoolique non cirrhotique. La prudence s'impose en cas d'alcoolisme chronique. Dans ce cas, la dose quotidienne  ne devra pas dépasser 2 grammes. Il conviendra de ne pas absorber d'alcool au cours d'un traitement par le paracétamol.

En cas de fièvre élevée, de signes d'infection secondaire ou de persistance des symptômes, il convient de ré-évaluer le traitement.

L'utilisation prolongée d'antalgiques (> 3 mois), avec une prise tous les deux jours voire plus fréquemment, peut entraîner l'apparition ou l'aggravation de céphalées. Les céphalées entraînées par l'utilisation d'antalgiques (CIAA = céphalée induite par l'abus d'anticéphalalgiques) ne devront pas être traitées par une augmentation de la dose.  Dans ce cas, l'utilisation d'antalgiques devra être arrêtée après avoir consulté un médecin.

La prudence s'impose chez les patients asthmatiques présentant une hypersensibilité à l'acide acétyl salicylique en raison de la survenue possible d'un bronchospasme léger avec le paracétamol (réaction croisée).

PARATABS 500 mg, comprimé orodispersible contient de l'aspartam, qui est une source de phénylalanine, pouvant être nocive chez les sujets présentant une phénylcétonurie. Il conviendra d'éviter son utilisation chez l'enfant présentant une phénylcétonurie : en effet les enfants sont particulièrement sensibles aux effets nocifs d'une trop grande quantité de phénylalanine.

PARATABS 500 mg, comprimé orodispersible contient du lactose. Les patients souffrant de troubles héréditaires rares à type d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament

En cas de surdosage, un avis médical devra être immédiatement recherché, même si le patient se sent bien, en raison d'un risque d'atteinte rénale irréversible (voir rubrique Surdosage).

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables sont peu nombreux.

La fréquence des effets indésirables est classée comme suit: Très fréquents (³1/10); fréquents (³1/100 à <1/10); peu fréquents (³1/1,000 to <1/100); rares (³1/10,000 to <1/1,000); très rares (<1/10,000), inconnus (la fréquence ne peut être évaluée à partir des données disponibles).

Fréquence

Système

Symptômes

Rares

Affections hématologiques et du

Troubles des plaquettes, maladie

>1/10000 - < 1/1000

système lymphatique

des cellules souches.

 

Affections du système immunitaire

Allergies (à l'exception de l'oedème de Quincke/angio-oedème).

 

Affections psychiatriques

Dépression, confusion, hallucinations.

 

Affections du système nerveux

Tremblements, céphalées.

 

Affections oculaires

Troubles de la vue.

 

Affections cardiaques

Œdèmes.

 

Affections gastro-intestinales 

Hémorragies, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements.

 

Affections hépatobiliaires

Anomalies de la fonction hépatique, insuffisance hépatique, nécrose hépatique, ictère.

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit, rash, sudation, purpura, angioedeme, urticaire.

 

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Etourdissements (à l'exception des vertiges), malaise, fièvre, sédation, interactions médicamenteuses.

 

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Surdosage et empoisonnement. 

Très rares (< 10 000)

Affections hépatobiliaires

Hépatotoxicité.

 

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réaction d'hypersensibilité (nécessitant un arrêt du traitement).

 

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie, leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique.

 

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie.

 

Affections du rein et des voies urinaires

Pyurie stérile (urines troubles) et effets secondaires rénaux.

Quelques cas de nécrolyse épidermique, de syndrome de Stevens Johnson, d'érythème polymorphe, d'oedème du larynx, de choc anaphylactique, d'anémie, d'altérations hépatiques et d'hépatites, d'altérations rénales (insuffisance rénale sévère, néphrite interstitielle, hématurie, anurie), effets gastro-intestinaux et de vertiges ont été rapportés.

- Ce médicament contient du paracétamol. D'autres médicaments en contiennent. Ne les associez pas, afin de ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée.
- En cas de fièvre élevée, de signes d'infection pendant plus de trois jours, ou en cas de douleurs pendant plus de 5 jours, CONTACTER votre médecin.

Grossesse

Les données épidémiologiques sur l'utilisation de doses orales thérapeutiques de paracétamol n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né. Le paracétamol peut donc, aux doses thérapeutiques, être pris pendant la grossesse.

Allaitement

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel, mais pas en quantités cliniquement significatives. Aucun effet négatif sur les nourrissons n'a été rapporté. Le paracétamol peut être utilisé par les femmes qui allaitent aussi longtemps que la posologie recommandée n'est pas dépassée. Il convient d'être prudent en cas de traitement prolongé.

Le paracétamol subi un métabolisme hépatique intense ; il est donc susceptible d'interagir avec d'autres médicaments empruntant les mêmes voies métaboliques ou capables de les inhiber ou de les induire. L'alcoolisme chronique ou l'utilisation d'inducteurs des enzymes hépatiques, les barbituriques par exemple, peut aggraver l'hépatotoxicité dûe au surdosage de paracétamol en raison de la formation accrue et plus rapide de métabolites toxiques.

Il convient d'être prudent en cas de prise concomitante d'inducteurs des enzymes hépatiques (voir rubrique Surdosage).

En cas de prise concomitante de probénécide, la dose de paracétamol doit être diminuée; en effet le probénécide réduit la clairance du paracétamol d'un facteur 2 environ en inhibant la liaison du paracétamol avec l'acide glucuronique.

Le paracétamol peut entraîner une augmentation significative de la demi-vie d'élimination du chloramphenicol.

La vitesse d'absorption du paracétamol peut être augmentée par le métoclopramide ou la dompéridone et diminuée par la cholestyramine.

L'effet anticoagulant de la warfarine et d'autres coumariniques peut être potentialisé par la prise régulière prolongée de paracétamol, avec un risque accru d'hémorragie; les doses occasionnelles n'ont aucun effet significatif.

Interférence avec les examens biologiques

Le paracétamol perturbe les mesures de l'acide urique par le phosphotungstate et de la glycémie par la glucose-oxydase et peroxydase.

Mode d'administration

Voie orale.

Le comprimé doit être posé sur la langue, où il se dissoudra. Le comprimé de dispersera rapidement dans la bouche pouvant être ainsi ingéré facilement.  Pour faciliter la prise, le comprimé peut être avalé avec un verre d'eau ou, en particulier chez les jeunes enfants, dispersé dans une cuillerée à soupe ou à café d'eau.

Posologie

La dose pédiatrique dépend du poids corporel et de la présentation adaptée choisie. Les âges en fonction du poids ne sont donnés qu'à titre d'information.

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre. Chez l'enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuit, de préférence de 6 heures, et d'au moins 4 heures. La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d'environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures ou 10 mg/kg toutes les 4 heures. La dose maximum journalière recommandée ne devra pas être dépassée en raison d'un risque d'atteinte hépatique grave (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Surdosage).

Pour les adultes et adolescents pesant plus de 50 kg

La dose habituelle est de 500 mg à 1 000 mg par prise à renouveler toutes les 4 heures si besoin sans dépasser 3 g par jour.

Pour les enfants et adolescents ayant un poids de 43 à 50 kg (environ 12 à 15 ans)

La dose habituelle est de 500 mg par prise à renouveler toutes les 4 heures si besoin sans dépasser 3 g par jour.

Pour les enfants ayant un poids de 33 à 43 kg (environ 11 à 12 ans)

La dose habituelle est de 500 mg par prise à renouveler toutes les 6 heures si besoin, sans dépasser 2 g par jour.

Pour les enfants ayant un poids de 25 à 33 kg (environ 8 à 11 ans)

La dose habituelle est de 500 mg par prise à renouveler toutes les 4 heures si besoin sans dépasser 1,5 g par jour.

Ce médicament n'est pas recommandé chez l'enfant pesant moins de 25 kg.

En cas de fièvre élevée ou de signes d'infection pendant plus de trois jours, ou en cas de douleurs pendant plus de 5 jours, il devra être conseillé au patient de prendre contact avec un médecin.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, le paracétamol sera utilisé avec précaution ; en cas d'insuffisance rénale sévère, il est recommandé d'allonger l'intervalle entre deux prises. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, l'intervalle entre deux prises devra être de 8 heures.

Insuffisance hépatique

Le paracétamol sera utilisé avec précaution en cas d'insuffisance hépatique.

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

Avec le paracétamol, il existe un risque d'intoxication, en particulier chez les sujets âgés, les jeunes enfants, les patients atteints d'hépatopathie, les alcooliques chroniques et les patients souffrant de malnutrition chronique ainsi que chez ceux prenant des inducteurs enzymatiques. Le surdosage peut être fatal chez ces patients.

Symptômes

Un surdosage par le paracétamol se manifeste par des nausées, vomissements, anorexie, pâleur et des douleurs abdominales; ces symptômes surviennent habituellement au cours des 24 heures suivant l'ingestion. Un surdosage de paracétamol à partir de  7,5 grammes en une seule prise chez l'adulte ou de  140 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique et une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort. Simultanément, une augmentation des transaminases hépatiques (ASAT, ALAT), de la lactate-deshydrogénase et de la bilirubine ont été observées ainsi qu'une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion. Les signes cliniques d'une atteinte hépatique apparaissent habituellement pour la première fois au cours des deux jours suivant l'ingestion pour atteindre leur maximum au bout de 4 à 6 jours.

Conduite d'urgence

·         Hospitalisation immédiate.

·         Suite au surdosage, prélever un tube de sang pour déterminer le taux sanguin de paracétamol le plus vite possible avant le début du traitement.

·         Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique, suivie d'une administration de charbon actif (adsorbant) et de sulfate de sodium (laxatif).

·         Le traitement du surdosage comprend l'administration de l'antidote N-acétylcystéine (NAC) par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure suivant l'ingestion mais l'effet protecteur de la NAC  peut même agir 10 heures après l'ingestion ; dans ce cas un traitement prolongé sera administré.

·         Traitement symptomatique.

·         Les tests hépatiques devront être réalisés au début du traitement et renouvelés toutes les 24 heures. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques reviendront à des valeurs normales en une à deux semaines avec récupération complète de la fonction hépatique. Dans de très rares cas cependant, une transplantation hépatique peut s'avérer nécessaire.

Classe pharmacothérapeutique : Autres analgésiques et antipyrétiques; code ATC: N02BE01

Le paracétamol a un effet antalgique et antipyrétique. Il n'a cependant pas d'effet anti-inflammatoire.

La principale action du paracétamol est l'inhibition de la cyclo-oxygénase, une enzyme importante dans la synthèse de la prostaglandine. La cyclo-oxygénase du système nerveux central est plus sensible au paracétamol que la cyclo-oxygénase périphérique, ce qui explique l'efficacité antipyrétique et antalgique du paracétamol.

Absorption

Après administration orale, le paracétamol est absorbé rapidement et presque complètement. La concentration plasmatique maximale est atteinte de 30 minutes à 2 heures après l'ingestion.

Distribution

Le volume de distribution du paracétamol est d'environ 1 L/kg de poids corporel. Aux doses thérapeutiques, la liaison aux protéines plasmatiques est négligeable.

Métabolisme

Chez les adultes, le paracétamol se conjugue dans le foie à l'acide glucuronique (~60 %), au sulfate (~35 %) et à la cystéine (~3%). Chez les nouveau-nés et les enfants de moins de 12 ans, la sulfoconjugaison est la voie principale d'élimination et la glucuronidation est plus faible que chez les adultes. L'élimination totale chez les enfants est comparable à l'élimination chez les adultes, en raison de la capacité accrue de la sulfoconjugaison.

Elimination

Le paracétamol est éliminé dans l'urine, principalement sous forme de dérivés glycuro- et sulfo-conjugués, et environ 5 % sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination varie entre 1 et 4 heures.

Médicament non soumis à prescription médicale.


Comprimé orodispersible, rond de couleur blanche ou blanc cassé, à faces plates et arêtes arrondies.

12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC ou Aclar/PVC).