Hervé Guibert avait longuement rencontré Zouc, aussi drôle que bouleversante, aussi sombre que tendre et avait ainsi recueilli un témoignage magnifique. Des années plus tard, alors qu’Hervé Guibert est mort, que Zouc s’est éloignée des plateaux parce qu’elle souffre d’une maladie respiratoire éprouvante, Nathalie Baye s’est souvenue de ce beau texte et le dit, mise en scène par Gilles Cohen qui donne à Philippe Hérisson le rôle de l’écrivain qui interroge et écoute.
Théâtre du Rond-Point, à 18 h 30 du mardi au dimanche, relâches les 15, 29, 31 octobre et les 1er, 2, 14 novembre et le 24 décembre (0.892.701.603). Jusqu’au 30 décembre. Le texte est republié par Gallimard, collection « l’Arbalète ».
« Le Temps d’un soupir »
Anne-Marie Philipe, comédienne, fille d’une légende du théâtre et du cinéma français, rend hommage à son père et à sa mère, Anne Philipe, en disant « le Temps d’un soupir », texte écrit par sa mère, cinq ans après la mort de Gérard Philipe. C’est une lettre ouverte à l’absent, simple, belle, déchirante. Un moment de haute grâce, repris après qu’Anne-Marie l’avait donné à Cannes, ville natale de son père, dans le cadre d’une soirée d’hommage.
Petit Hébertot, à 19 h du mardi au vendredi. Jusqu’au 10 novembre (01.43.87.23.23).
« Forêts »
Wajdi Mouawad, metteur en scène exilé au Québec, bon auteur et forte tête qui a refusé le molière que la profession lui avait donné pour « Littoral », met en scène lui-même ce texte qui est le troisième volet, après justement « Littoral » et « Incendies », d’une oeuvre au long cours qui comprendra aussi un quatrième volet. Il est question de pièce en pièce de l’héritage. Qu’est-ce qu’être fils de ? Qu’est-ce qu’appartenir à une nation, une culture, etc. ? Beaucoup de comédiens pour nous raconter cela.
Théâtre 71 de Malkoff, à 19 h 30 du mercredi au samedi, à 16 h dimanche. Jusqu’au 4 novembre (01.55.48.91.00).
« La Cantatrice chauve »
Daniel Benoin reprend à Nice, dont il dirige le centre dramatique, un spectacle qu’il avait monté il y a quelques années. Il joue là avec ses comédiens, son « fond » de troupe de Nice et revisite l’oeuvre si belle et si révolutionnaire d’Eugène Ionesco. Un grand écrivain de la rupture que l’on ne cesse de redécouvrir, ce qui est heureux et dont on s’apercevra qu’il est immense...
Théâtre de Nice, à 20 h 30, sauf jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h. Jusqu’au 21 octobre (04.93.13.90.90).
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