Des indications restreintes pour la nitrofurantoïne
Les experts de la commission d’AMM ont décidé de restreindre, chez l’adulte, la prescription des médicaments à base de nitrofurantoïne au cadre strict de leur indication actuelle : le traitement de la cystite aiguë non compliquée de la femme. Cette décision, qui vise à éviter les traitements prolongés et les traitements préventifs, s’est appuyée sur l’analyse du rapport bénéfice/risque de ces médicaments, qui sont efficaces sur les bactéries productrices de bêtalactamases à spectre étendu, mais qui exposent à des risques immunoallergiques : atteintes hépatiques de type cytolytique ou cholestatique, plutôt chez le sujet jeune et atteintes pulmonaires, plutôt rapportées chez le sujet âgé.
Baisse du risque cardio-vasculaire avec Inegy dans l’insuffisance rénale chronique
L’étude SHARP (Study of Heart and Renal Protection, Congrès de la Société française du diabète, puis « The Lancet » du 25 juin 2011) est la première étude prospective menée chez des patients atteints d’insuffisance rénale chronique démontrant les bénéfices, sur le risque cardio-vasculaire, de la réduction du LDL cholestérol. Cet essai international a inclus 9 438 volontaires, âgés de plus de 40 ans et présentant une insuffisance rénale chronique avancée ou terminale (un tiers était dialysé), sans antécédents d’infarctus du myocarde ni de pontage ou de stents. Le taux de LDL moyen était de 108 mg/dl à l’inclusion. Les patients ont été randomisés pour recevoir Inegy 10-20 mg par jour versus placebo ou simvastatine 20 mg seule. Après un an, les patients recevant la simvastatine seule ont été à nouveau randomisés versus Inegy ou un placebo pour la durée restante de l’étude (4,9 ans en moyenne). Dans l’analyse en intention de traiter, Inegy a diminué les événements athérosclérotiques majeurs de 16,1 % par rapport au placebo. Le traitement par Inegy a été globalement bien toléré.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature