Le zona viscéral peut s'exprimer initialement par un tableau douloureux abdominal inexpliqué. L'apparition les jours suivants de vésicules permet l'identification du VZV et donc d'instaurer le traitement. Vu la gravité de cette infection, a fortiori chez l'immunodéprimé, il serait souhaitable de traiter avant l'éruption. Dans une étude rapportée dans le « Lancet » (1), des auteurs préconisent la détection précoce en PCR. Une recherche sanguine de l'ADN viral a été effectuée chez l'un de leur patient atteint de cette infection. Elle a permis de commencer l'aciclovir en intraveineux quarante-huit heures avant la première vésicule.
Fort de cette observation, ces médecins ont alors recherché et quantifié l'ADN VZV de tous les autres patients. D'importantes concentrations d'ADN (180 000- 210 000 copies/ml) ont été constatées au moment de l'éruption. Les auteurs soulignent que, avec de telles virémies, il est probable qu'un dépistage précoce en PCR soit positif.
(1) Menno D. de Jong et coll., « Lancet », vol. 357, 30 juin 2001.
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