Des supports pour aider à ouvrir le dialogue sont disponibles : des affiches (format 40 x 60 cm) à apposer dans les locaux professionnels accueillant du public et un dépliant d’information sous forme de questions réponses à destination du grand public. À télécharger ou à commander gratuitement sur www.santepubliquefrance.fr
Parler aux femmes enceintes de leur consommation d’alcool
Le plus souvent, les femmes enceintes arrêtent ou réduisent spontanément leur consommation d’alcool. Néanmoins, près d’un tiers des femmes enceintes consomment encore occasionnellement des boissons alcoolisées et 2 % des femmes ont consommé au moins une fois plus de 6 verres en une occasion pendant leur grossesse.
Le médecin est donc au premier plan en termes de prévention primaire pour dépister les femmes qui ont un problème avec l’alcool et, tout particulièrement, les femmes enceintes.
Aborder cette problématique auprès des femmes enceintes, quel que soit leur milieu social, permet :
• de rappeler que l’alcool est un produit toxique pour le fœtus
• de prévenir l’exposition prénatale à l’alcool
• d’accompagner et/ou d’orienter les femmes en difficulté
• d’organiser un suivi de grossesse spécifique et une prise en charge précoce du nouveau-né si nécessaire.
Enfin, étant donné qu’on ne connaît pas de seuil en-dessous duquel la consommation d’alcool pendant la grossesse serait sans risque pour l’enfant à naître, il est important que le médecin rappelle ce principe de précaution « zéro alcool pendant la grossesse ».
La toxicité de l’alcool chez le fœtus exposé peut entraîner un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) et/ou des troubles causés par l’alcoolisation du fœtus (TCAF). Son incidence, estimée à environ 600 naissances par an en France, est probablement sous diagnostiquée*.
Le taux d’alcool chez le fœtus et dans le liquide amniotique est égal au taux d’alcool chez la mère.
Risque de fausse couche ou d’accouchement prématuré ; risque élevé de troubles du développement et de malformations, d’atteintes cérébrales, de retard mental ou physique et de troubles du comportement.
2017 : "44% des personnes sondées savent qu’il n’existe pas de consommation d’alcool sans risque pour le bébé"
* Bloch J, et al. Faisabilité de la surveillance du syndrome d’alcoolisation fœtale, France, 2006-2008. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH). 2009 ; 10-11 : 102-4.
Pour les femmes en difficulté avec l’alcool, des équipes spécialisées proposent une prise en charge et assurent un suivi de grossesse spécifique. Les coordonnées de ces équipes sont disponibles sur www.alcool-info-service.fr ou par téléphone au
0 980 980 930 (7 jours/7 de 8 h à 2 h - appel anonyme et non surtaxé).
Parler aux femmes enceintes de leur consommation d’alcool
Le plus souvent, les femmes enceintes arrêtent ou réduisent spontanément leur consommation d’alcool. Néanmoins, près d’un tiers des femmes enceintes consomment encore occasionnellement des boissons alcoolisées et 2 % des femmes ont consommé au moins une fois plus de 6 verres en une occasion pendant leur grossesse.
Le médecin est donc au premier plan en termes de prévention primaire pour dépister les femmes qui ont un problème avec l’alcool et, tout particulièrement, les femmes enceintes.
Aborder cette problématique auprès des femmes enceintes, quel que soit leur milieu social, permet :
• de rappeler que l’alcool est un produit toxique pour le fœtus
• de prévenir l’exposition prénatale à l’alcool
• d’accompagner et/ou d’orienter les femmes en difficulté
• d’organiser un suivi de grossesse spécifique et une prise en charge précoce du nouveau-né si nécessaire.
Enfin, étant donné qu’on ne connaît pas de seuil en-dessous duquel la consommation d’alcool pendant la grossesse serait sans risque pour l’enfant à naître, il est important que le médecin rappelle ce principe de précaution « zéro alcool pendant la grossesse ».
La toxicité de l’alcool chez le fœtus exposé peut entraîner un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) et/ou des troubles causés par l’alcoolisation du fœtus (TCAF). Son incidence, estimée à environ 600 naissances par an en France, est probablement sous diagnostiquée*.
Le taux d’alcool chez le fœtus et dans le liquide amniotique est égal au taux d’alcool chez la mère.
Risque de fausse couche ou d’accouchement prématuré ; risque élevé de troubles du développement et de malformations, d’atteintes cérébrales, de retard mental ou physique et de troubles du comportement.
2017 : "44% des personnes sondées savent qu’il n’existe pas de consommation d’alcool sans risque pour le bébé"
* Bloch J, et al. Faisabilité de la surveillance du syndrome d’alcoolisation fœtale, France, 2006-2008. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH). 2009 ; 10-11 : 102-4.
Pour les femmes en difficulté avec l’alcool, des équipes spécialisées proposent une prise en charge et assurent un suivi de grossesse spécifique. Les coordonnées de ces équipes sont disponibles sur www.alcool-info-service.fr ou par téléphone au
0 980 980 930 (7 jours/7 de 8 h à 2 h - appel anonyme et non surtaxé).
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