Un nouvel inhibiteur de bêta-lactamase Il s’agit en réalité d’une association de deux molécules : la ceftazidime (céphalosporine de troisième génération) et l’avibactam, un nouvel inhibiteur de β-lactamase permettant de restaurer l’activité de la ceftazidime face à certaines bactéries aérobies gram négatif. L’efficacité du Zavicefta® a été testée à travers sept essais cliniques de phase II et III chez des patients atteints d’infections intra-abdominales compliquées, d’infections des voies urinaires compliquées ou de pneumonies nosocomiales dont des pneumonies acquises sous ventilation mécanique. L’un d’eux a analysé l’efficience du médicament lors d’infections intra-abdominales ou des voies urinaires compliquées dont les bactéries étaient résistantes à la ceftazidime. Les résultats ont montré une efficacité comparable aux traitements de référence à base de carbapénèmes. Côté tolérance, les effets indésirables les plus fréquents survenus chez ≥ 5 % des patients traités par Zavicefta® ont été un test direct de Coombs positif (fréquence > 10%), des nausées et des diarrhées. Les nausées et la diarrhée ont été généralement d’intensité légère ou modérée.
Biocodex prend soin du microbiote
Fort de son expertise et de sa légitimité établies depuis maintenant plus de soixante ans dans le champ du microbiote et des probiotiques, le laboratoire Biocodex s’implique davantage encore en s’investissant dans deux projets d’envergure internationale. Le laboratoire vient, en effet, de lancer la première plateforme d’expertise et de références internationales sur le microbiote : le « Biocodex Microbiota Institute » à destination des professionnels de santé et du grand public.
Et fidèle à sa vocation de recherche, le laboratoire lance aussi la « Biocodex microbiota foundation ». Si, depuis quinze ans, les pistes d’exploration sont porteuses d’espoirs, un long chemin reste à parcourir pour guérir les pathologies en lien avec un dysfonctionnement du microbiote. Selon le Pr Harry Sokol, président du comité scientifique de la fondation, deux axes de recherche sont prometteurs en terme d’application à court et moyen termes : « Celui du rétablissement de l’écosystème normal avec les probiotiques de nouvelles générations ou la transplantation fécale, par exemple, et celui de des biomarqueurs pour diagnostiquer une maladie ou évaluer son pronostic ».
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