Les universités d'été de la Csmf et du SML

Xavier Bertrand va parcourir les régions

Publié le 28/09/2004

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Xavier Bertrand est venu lui aussi à la rencontre des cadres Csmf réunis dans le Var à l'occasion de leur université d'été, non « pas en tant que pompier » chargé d'éteindre les incendies, mais en tant que « partenaire de façon à accomplir le travail commencé depuis six mois ». « La réforme est là, faites-la vôtre ! », a-t-il lancé aux 250 responsables départementaux de la première centrale syndicale présents à Ramatuelle. « Il vous appartient d'engager une dynamique auprès de tous les médecins libéraux », a poursuivi Xavier Bertrand. « La mise en œuvre de la réforme doit mobiliser notre énergie jusqu'au 1er janvier 2005 », puis, jusqu'en 2007, « nous avons besoin de nous parler librement ».
Pour le secrétaire d'Etat à l'assurance-maladie en effet, « l'avenir de notre système de santé est entre les mains » des médecins libéraux qui « doivent prendre leurs responsabilités », quand bien même « la prise de responsabilité est toujours une prise de risque ».
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat à l'Assurance-maladie a affirmé avoir « perçu le malaise » chez les médecins libéraux, d'où ses « 40 déplacements » programmés sur le terrain d'ici à la fin de l'année.
Il s'est montré rassurant sur plusieurs sujets d'inquiétude pour les médecins. Le fameux comité d'alerte, censé se déclencher dès que les dépenses dépassent l'Ondam (objectif annuel) de 0,75 point, ne signifie « pas un retour discret à la maîtrise comptable car nous savons qu'elle ne marche pas ».
Le secrétaire d'Etat enjoint les médecins à « ne pas se faire peur » puisqu' « aucun gouvernement ne pourrait décider la fermeture des cabinets médicaux au 15 septembre » en cas de dérapage des dépenses. Le dossier médical personnel (DMP) « ne doit pas générer un alourdissement des tâches administratives ». Le DMP sera un « outil intégré à la pratique », « quelque chose de simple et d'ergonomique ». Le médecin traitant sera « celui qui connaît le mieux les patients et non pas celui qui donne le ticket d'accès au spécialiste ». Enfin, maintenant que l'évaluation des pratiques professionnelles est devenue obligatoire, il a annoncé une « simplification de son architecture juridique afin que le système soit plus lisible et plus visible ».