PIERRE-JEAN LANCRY, directeur de la santé de la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA), est chargé par Xavier Bertrand de rédiger «avant le 31mars» un rapport sur les répercussions de la reconnaissance de la médecine générale au rang de spécialité universitaire. «Il serait paradoxal que cette réforme universitaire ait pour conséquence de fondre l’exercice de la médecine générale au sein des autres spécialités», écrit le ministre de la Santé, dans sa lettre de mission adressée à l’ancien secrétaire général du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie. La réforme «appelle au contraire à l’approfondissement de la réflexion sur le rôle spécifique de la pratique de la médecine générale au sein de notre système de santé, ainsi que de la place et du statut reconnus aux praticiens», poursuit Xavier Bertrand. Le rapport de Pierre-Jean Lancry devra donc examiner les «questions posées par la réforme et ses implications pour la médecine générale, tant du point de vue juridique que de la vie conventionnelle, de la représentativité syndicale, de l’exercice professionnel». Et ce, pour l’ensemble des omnipraticiens, «y compris ceux pratiquant un mode d’exercice particulier ou une activité complémentaire».
Enfin, last but not least, le rapport devra aussi, selon le ministre, «préciser dans quelles conditions les médecins généralistes ayant obtenu leur diplôme avant la réforme des études médicales pourront être qualifiés de spécialistes en médecine générale». La question est d’importance à l’heure où les généralistes revendiquent le C = CS pour la rémunération de leur consultation.
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