Jazz-Rock
DEUX ALBUMS IMPORTANTS - « Footprints - Live ! » (2002), premier disque entièrement acoustique depuis 1967, et « Alegria » (2003), premier album studio également acoustique depuis la même année (tous deux distribués par Universal) - ont marqué le retour au sommet d'un musicien qui avait participé - et surtout été un acteur principal - aux alchimies du jazz moderne.
Brièvement engagé par le pianiste Horace Silver (1956), le saxophoniste rejoint la formation des Jazz Messengers du batteur Art Blakey en 1959, où il occupe, jusqu'en 1964, le poste clé de directeur musical grâce à ses talents d'arrangeur et de compositeur, qui déjà pointent admirablement derrière le soliste.
Le véritable tournant de sa carrière a lieu lors de sa rencontre avec Miles Davis en 1964. Il reste dans son quintette jusqu'en 1970 et y retrouve un complice - le claviériste Joe Zawinul - avec lequel il va fonder LE groupe phare du jazz rock : Weather Report. Pendant une quinzaine d'années, Wayne Shorter va lier sa destinée à celle du jazz binaire, avant de reprendre une carrière de soliste, ponctuée de rencontres, d'échanges, de métissages et de découvertes de nouveaux talents, notamment féminins.
Devenu un musicien mythique, le leader, âgé aujourd'hui de 70 ans, a trouvé une nouvelle dimension grâce à son quartet actuel - Danilo Perez (piano), John Patitucci (contrebasse) et Brian Blade (batterie) qui se répercute dans sa musique unique, d'une grande profondeur et en perpétuel mouvement.
Paris-Cité de la musique (01.44.84.44.84), jusqu'au 25 janvier.
Orchestre national de Lyon, 20 janvier ; Wayne Shorter Quartet, 21 janvier ; Wayne Shorter & Herbie Hancok, 22 janvier ; Milton Nascimento, 23 janvier ; W. Shorter & l'Orchestre national de Lyon, 24 et 25 janvier.
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