• Face aux interrogations de votre clientèle, vous êtes en première ligne. Ce que Dominique Bernard (généraliste) formule ainsi : « Le seul interlocuteur (des patients) est leur médecin en qui ils accordent toute confiance pour donner une suite opportune à ce faux problème. » Et un autre généraliste, parlant des pilules, ainsi : « Pourquoi changer ce qui est un mieux global pour la population, pour les femmes, pour les couples. Laissons les médecins choisir et non pas les avocats qui cachent les gros laboratoires pharmaceutiques. La pilule de troisième génération est une forte avancée médicale pour la population. »
• Certains d'entre vous se positionnent très clairement dans le colloque singulier.
• Échauffé par ce qu'il appelle « le crétinisme du principe de précaution », Patrice Martin (généraliste) juge ainsi que les consultations avec des patient(e)s troublé(e)s « sont une occasion inespérée de stigmatiser un pouvoir politique et administratif que son incompétence scientifique crasse et sa lâcheté font sombrer dans la débilité et la paranoïa. (...) Supprimer un traitement de l'acné ne fera pas disparaître l'acné, et ses victimes réclameront à juste titre des solutions beaucoup plus dangereuses que Diane 35 ».
• Une gynécologue nous dit « rassurer » ses patientes et « ne rien changer » à ses prescriptions. Ses interlocutrices « sont ravies », nous explique-t-elle, car « elles sont comme moi persuadées qu'il y a des problèmes bien plus graves à régler en France ».
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