PLEINE VIE
Mai
Le pied, ça vieillit aussi
LES SENIORS plébiscitent de plus en plus la marche et la randonnée, note le mensuel « Pleine vie ». Or le pied, comme tout le reste de l'organisme, subit les effets du vieillissement : «Les ligaments et les tendons qui le soutiennent deviennent plus fragiles et la résistance aux sollicitations mécaniques diminue. Par ailleurs, il est courant que le pied s'affaisse avec l'âge en raison d'une diminution des capacités mécaniques de tous les éléments qui maintiennent sa forme.» Un affaissement qui peut favoriser les déformations et les douleurs, sans compter tous les autres maux, souvent plus fréquents avec l'âge : troubles vasculaires, diabète, arthrose, ostéoporose. « Pleine vie » fait le point sur les solutions à envisager dans les cinq pathologies les plus fréquentes : hallux valgus (oignon), orteil en griffe ou en marteau, hallux rigidus (arthrose du gros orteil), névrome de Morton, douleurs du talon. Dans ce dernier cas, le traitement peut être très long car la douleur est due à l'irritation de l'aponévrose plantaire et des tendons qui s'insèrent sur le calcanéum (os du pied), prévient le mensuel : «Les tractions répétées provoquent une irritation locale qui finit par se calcifier.» Et c'est bien cette inflammation qui est responsable de la douleur et non pas la calcification comme le laisserait croire la dénomination, impropre, d' «épine calcanéenne».
MARIE FRANCE
Juin
Une si jolie guérisseuse
«LA LAVANDE, c'est vraiment la compagne de l'homme», explique « Marie France » dans son numéro de juin. De l'aspic avec ses nuances grises et ses effluves de camphre au lavandin doux ou encore à la lavande officinale, ses variétés sont nombreuses et ses vertus multiples. De la famille odorante des labiées, comme le thym, la sauge ou le romarin, elle fleure bon la Provence ou le linge frais. Mais «on oublie sa puissance thérapeutique», regrette la revue, celle par exemple de la lavande officinale, antispasmodique, antalgique, calmante, cicatrisante et qui «peut être utilisée régulièrement, sauf chez les hypotendus». Elle s'utilise aussi pour vaincre «les chocs émotionnels» – deux ou trois gouttes en massage sur le plexus – ou encore, pour faciliter le sommeil, un coton glissé sur l'oreiller. La lavande aspic, serait, elle, bactéricide et d'une «incroyable efficacité» contre les brûlures (même de méduse) et les piqûres d'insecte. Attention toutefois : son utilisation doit rester ponctuelle car «elle renferme des cétones, toxiques à la longue». Le lavandin aux vertus anti-inflammatoires, serait «excellent pour calmer une contracture ou une crampe». La meilleure amie de l'homme l'est d'autant plus qu'il prend garde de la laisser à l'état sauvage : «Une lavande cultivée, dorlotée par son jardinier, va développer moins de défense pour se protéger, or c'est l'essence de la plante qui est sa défense», conclut « Marie France ».
COSMOPOLITAN
MAI
Solutions pour les rhinites
«NEZ BOUCHÉ, écoulements, crises d'éternuements, yeux rouges et larmoyants, fatigue», c'est la rhinite. Et «s'il n'y a pas de fièvre, si c'est chronique ou si ça revient toujours à la même période, c'est sûrement d'origine allergique». Une petite leçon de sémiologie que les lectrices ont pu trouver dans le « Cosmopolitan » du mois de mai. Les pollens sont de retour et il s'agit de rester vigilant. Les risques sont essentiellement la gêne et une grosse fatigue quotidienne. «Toutefois, le tiers des allergies respiratoires peuvent se transformer en asthme si elles ne sont pas traitées», prévient la revue qui prodigue ses conseils. Pour calmer les crises aiguës, les antihistaminiques. Pourquoi ne pas tenter l'homéopathie propose-t-elle : Rhinallergy, Pollen 9 CH ou Sabadilla 9 CH. Toutefois, pour s'en débarrasser définitivement, il convient «d'envisager une désensibilisation avec un allergologue». Enfin, la prévention «reste primordiale».
FAMILI
Juin
Quelles vitamines pendant la grossesse
DOIT-ON PRENDRE une supplémentation en nutriments pendant la grossesse ? Pour répondre à cette question, le magazine a fait appel au nutritionniste Jean-Louis Bresson. «Dès lors que la future mère bénéficie d'une alimentation variée et équilibrée, elle va y puiser tous les nutriments dont elle a besoin pour elle et pour le bon développement de son enfant», souligne-t-il. La nature est, de ce point de vue, fort bien faite : «La grossesse s'accompagne de profonds changements du métabolisme qui entraînent une plus grande absorption par l'organisme de ces nutriments.» Toutefois, «certains peuvent être prescrits par votre médecin», souligne la revue qui profite de l'occasion pour dresser un panorama des nutriments utiles : vitamines B9 et D, fer et iode. «Aucune autre supplémentation n'est justifiée (vitamineA, fluor, zinc, phosphore, calcium…)», souligne-t-elle. Petite leçon d'embryologie au passage : la fermeture du tube neural, ébauche du système nerveux, intervient entre le 22e et le 28e jour après la conception. Une carence en vitamine B9 peut empêcher les cellules de se diviser et entraîner des malformations. D'où l'utilité de la vitamine B9 chez toutes les femmes en période périconceptionnelle, soit un mois avant le début de la grossesse et pendant deux mois après la conception. Malgré les recommandations, «peu de médecins supplémentent leurs patientes. Si votre gynécologue ne vous en parle pas, abordez vous-même la question», conseille la revue.
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