ENFANT MAGAZINE
Mai
Soigner par les fascias
«AVEC LA PULPE des doigts, elle a écouté les tensions, déterminé si elles étaient plus localisées à droite qu'à gauche de sa nuque et libéré le nerf vague qui régit la digestion.» Elle, c'est Isabelle Stélandre, spécialiste de fasciathérapie, une thérapie manuelle qui peut être mise au service des tout-petits dès les premières heures de vie. Photos à l'appui, « Enfant magazine » raconte une séance de traitement de Louise, 4 ans, atteinte de reflux gastro-oesophagien. «Pour ce problème, sa maman a déjà vu un pédiatre homéopathe, puis un ostéopathe. Sur les conseils d'une amie, elle a décidé de consulter une fasciothérapeute», explique le mensuel. Des doigts à l'écoute du mouvement interne qui anime les tissus, les os et les organes, afin de vérifier sa fluidité, tel serait le principe de la technique : «Imaginez-le comme des vagues avec un flux et un reflux, des allers-retours d'une durée de 15secondes chacun.» Guidée par ce principe, la thérapeute libère le diaphragme, sollicite flexions et enroulés «tout en douceur». Le massage abdominal se fait dans le sens du transit, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre pour le bébé. Louise en est à sa deuxième séance. Dès la première, les quintes de toux ont disparu et les régurgitations ont été moins fréquentes. Les séances de 30 à 45 minutes sont espacées de 3 semaines à un mois (environ 35 euros).
MARIE CLAIRE
Mai
Fini le Surgical Look, vive le naturel
«ELLES OSENT vieillir sans prendre une ride! Demi Moore, Michelle Pfeiffer ou Sharon Stone nous épatent: à presque 50ans elles semblent aussi fraîches et naturelles qu'à 30», s'étonne « Marie Claire ». Comment font-elles donc ? Quelles subterfuges se cachent derrière cette éternelle jeunesse ? La revue croit avoir percé leur secret, le nouveau credo de la chirurgie et de la médecine esthétiques : souci du naturel et du respect de la personnalité pour changer sans transformer. Bref, du naturel plutôt que du Surgical Look.
Et, surprise, l'école française n'est pas à la remorque de son homologue d'outre-Atlantique. Le Dr Marc-Henri Bon applique depuis longtemps aux célébrités sa théorie du « baby face » : «Nous gardons tous en mémoire ce qui caractérise la jeunesse, à savoir ces rondeurs qui s'opposent à toute ligne osseuse. Ce sont elles que je restitue. Pendant un lifting, je redessine, je remodèle le bombé des joues, le bas du visage, le menton», affirme-t-il. Résultat, un lifting moins figé et qui respecte la cartographie faciale (7 000 euros tout compris). «Impossible d'échapper aux risques d'ecchymoses et d'oedèmes pendant quelques jours», prévient toutefois la revue. L'opération la plus pratiquée reste celle des paupières (2 000 euros) : «C'est au niveau du regard que se situent les premières marques du vieillissement.» Les nouvelles techniques permettent de «regonfler en douceur la vallée des larmes» et de préserver l'expression du regard. Une bouche sexy repulpée sans l'apparence d'une «bimbo refaite», un nez sur mesure qui embellit «sans trahir» ou des seins voluptueux remodelés sans être figés, toutes ces prouesses, quoique coûteuses, ne sont plus réservées aux seules stars.
VIVRE PLUS
Mai
Des réflexes anti-HTA
L'HYPERTENSION artérielle touche 20 % des personnes âgées de 45 à 54 ans et 45 % des 55-64 ans. À partir de la cinquantaine, «les artères sont moins élastiques, le sang circule moins bien et le coeur, pour résoudre ce problème, augmente sa pression», explique à ses lecteurs « Vivre plus ». Pas de panique cependant, «ce n'est pas une fatalité», assure la revue avant de proposer les réflexes à adopter pour garder la tension sous contrôle. D'abord la mesurer en respectant la règle des trois : trois mesures consécutives le matin, trois le soir et ce trois jours de suite. Ensuite, éviter de saler : «Nous consommons en moyenne 10g de sel par jour. C'est trop!», tempête le Pr Jean-Jacques Mourad. Six grammes par jour permettraient de réduire de 22 % les risques d'accidents vasculaires. Moins de sel mais du poisson, au moins deux fois par semaine, surtout les gras riches en oméga 3, assorti de légumes et de fruits riches en potassium. Bouger : marcher d'un bon pas ou faire du vélo pendant vingt minutes (trois fois par semaine). Surveiller son poids : «Perdre 3kg permet de faire baisser sa tension et de réduire de 46% le risque de devenir hypertendu», souligne la revue. Et, bien sûr, moins de nicotine (dix cigarettes par jour multiplient le risque par 2,4).
MARIE FRANCE
Mai
Dents et maux croisés
BALLONNEMENTS, constipation, diarrhées chroniques, hyperactivité gastrique, ulcères d'estomac, céphalées, douleurs articulaires. Une litanie de maux qui pourrait avoir une origine commune, «votre bouche». Telle est l'étrange révélation faite dans « Marie France ». Étrange, pas si sûr. Les dents ont des fonctions diverses comme celle d'assurer la mastication. Or une mauvaise occlusion (contact des dents des arcades supérieure et inférieure) empêche une bonne fragmentation des aliments, ce qui affecte la digestion. Le surcroît de travail de l'estomac est à l'origine de troubles digestifs. Un traitement orthodontique peut être proposé même chez l'adulte. Les dysfonctionnements de l'articulation temporo-mandibulaire provoquent, eux, des tensions musculaires anormales et induisent des maux de tête, des acouphènes, des douleurs à l'oreille et aux muscles du cou. Des maux connus sous le nom de désordres temporo-mandibulaires. Un foyer infectieux dentaire (kystes) peut être à l'origine de douleurs articulaires (genoux, hanche) persistantes. «Un sportif accompli peut aussi voir ses performances baisser brutalement et les tendinites se multiplier tout simplement parce que ses dents de sagesse cherchent à sortir sans y parvenir», souligne le magazine. Les risques d'infections focales comme l'endocardite sont mieux connus mais il faut savoir qu'ils peuvent toucher d'autres cibles : cerveau, reins, poumons, os…
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature