Les voyages aériens sont devenus tellement fréquents que l’on en oublierait presque les risques pour la santé. Heureusement, le New England Journal of Medicine vient nous rappeler la liste des risque encourus. Ainsi, même si la pression dans la cabine peut correspondre au maximum à une altitude de 2438 m, ce qui assure d’être encore dans la partie plate de la courbe de dissociation de l’oxy-hémoglobine, on estime que 18% des patients atteint de BPCO vont être en détresse respiratoire légère. Le mal nommé syndrome de la classe économique (le risque est le même qu’en première) est bien réel puisque le risque thromboembolique apparaît dès 4 h de vol, la pilule augmentant considérablement ce risque. Les auteurs recommandent les bas de compression mais sont réservés sur l’intérêt de l’aspirine seule ou des HBPM en dehors des voyageurs à haut risque. Le Jet lag peut être minimisé en prenant 0,5 à 5 mg de mélatonine le matin si l’on veut avancer le cycle de sommeil (le soir si on veut le reculer) ce qui est toujours plus délicat. En effet l’organisme résiste au raccourcissement du rythme circadien ce qui explique qu’il faille 1 jour et demi de recalage de l’horloge biologique pour chaque fuseau horaire parcouru vers l’est et seulement un jour vers l’ouest.
Vol dangereux
Publié le 27/02/2009
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Crédit photo : ©JOUBERT/PHANIE
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Source : Le Généraliste: 2479
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