Les journalistes et autres maîtres à penser sont en train de re-inventer la prose ! (« Bien sûr, les journalistes du Généraliste sont exclus de cet avis.! ! ! »).
Ils découvrent que la France manque et va de plus en plus manquer de médecins.
Que n'ont-ils écouté, lus les déclarations des dits médecins depuis des années. Que n'ont-ils réfléchi aux décisions de Mme Veil, ministre de la santé en 1976, qui, déjà, déclarait bêtement que moins il y aurait de médecins, moins la Sécurité Sociale aurait de dépenses à rembourser. Le vieillissement de la population: personne n’y a pensé; les progrès scientifiques qui mettent à la disposition des médecins les échographes, les scanner etc.… : on ne connaît pas non plus! Le désir des assurés sociaux de vivre mieux, en étant "bien" soignés: connaît pas ! On diminue le nombre de places en facultés (numerus clausus) et tant pis! Nous étions nombreux à qualifier cette politique de stupide. Personne ne voulait nous entendre, même pas les médecins ministres qui oublièrent vite leurs patients. Aujourd'hui on constate que les médecins qui prennent leur retraite (à 65 ans) ne peuvent être remplacés que 2 fois sur 5 (je suis de ceux qui ont dû fermer leur cabinet, purement et simplement, après 37 ans de médecine de campagne). Le nombre de médecins nés lors du baby-boom n'a jamais intéressé les politiques (bien que ce chiffre soit connu depuis.. . 60 ans). Résultat, on empêche des jeunes français de devenir médecins et l’on ouvre les bras à des médecins qui ont reçu un enseignement parfois bien éloigné de celui de nos facultés; mais de toute façon 2 médecins dans 5 ans ne disposeront jamais du même temps que 5 aujourd'hui. Merci aux ministres et autres élus si fiers de leur responsabilité ou doit-on dire irresponsabilité ! Que les Français se fassent bien soigner, vite, car quelques années ce ne sera, malheureusement, plus possible.
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