Quand on s'appelle Franco, en Espagne, est-on prédisposé à s'interroger sur la démocratie ? Toujours est-il que le Pr Alvaro Franco, spécialiste de santé publique de l'université d'Alicante, a mené une étude qui montre que la démocratie, c'est bon pour la santé.
Dans l'article que publie le « British Medical Journal » dans son numéro de Noël (18-25 décembre), le Pr Franco et ses collègues font de l'épidémiologie politique. Se référant aux données de l'organisation indépendante Freedom House, ils classent 170 pays (98 % de la population mondiale) en trois groupes : ceux qui sont libres (45 %, tout de même), ceux qui sont partiellement libres (29 %) et ceux qui ne connaissent pas la liberté (32 %). Et ils observent le lien entre cette donnée essentielle et trois indicateurs de santé, l'espérance de vie, la mortalité infantile et la mortalité maternelle. Une fois neutralisés les facteurs richesse, inégalités et poids du secteur public, la relation entre démocratie et bonne santé reste forte, plus forte qu'entre démocratie et produit national brut ou dépenses publiques, par exemple.
Personne, sans doute, ne s'étonnera de ces résultats. Mais quand la science vient à l'appui d'une conviction profonde, comment ne pas s'en réjouir ?
L'HISTOIRE DU JOUR
Vive la démocratie !
Publié le 16/12/2004
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> RENÉE CARTON
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7655
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