Les dépenses qualifiées de palliatives ordonnées par la France selon le journal suisse Le Temps ne serviraient à rien. Le diagnostic repose sur le rapport remis par Jean Pisani-Ferry dans son rapport Quelle France dans dix ans. Bigre, le remède serait alors de débrancher le pays, lui retirer toute assistance. Ne faudrait-il pas plutôt in fine se résoudre à demander un conseil au Conseil d'État? Mais pourquoi faudrait-il toujours soigner en profondeur, éradiquer le mal ? Peine perdue « Un soin palliatif au figuré est une mesure visant à endiguer les conséquences d'un problème, en ne se préoccupant plus de sa cause », rappelle Wikipedia. Soignons l’apparence, le visible. Au royaume de Descartes, oublions (un peu) la raison. D’autant que la question n’est pas nouvelle. En 1816, l’ancien préfet de la Nièvre réclamait qu’on ne « se borne pas à des palliatifs pour remédier à la gravité des maux qui affligent momentanément un état ». Seul l’adverbe momentanément paraît décalé... Christophe Brun rappelle dans une tonique introduction ce qu’écrivait déjà Élisée Reclus en 1905 « le niveau atteint par la dette française en fait l’une des merveilles du monde ». Vive la crise ?
Vive la crise !
Publié le 17/06/2014
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Élisée Reclus, Les grands textes, Champs classiques 2014, 12 euros.
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Source : Décision Santé: 297
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