À EN JUGER par les efforts déployés par l’ensemble des constructeurs, une conclusion s’impose : l’automobile du XXI e siècle sera écolo ou ne sera pas. Leader européen (provisoire ?) en matière de C0 2, Fiat persiste et signe avec une nouvelle technologie baptisée Multiair, d’abord appliquée à l’essence, puis, à l’avenir, au GPL, au GNV et au Diesel.
Le fait qu’elle soit inaugurée par la Mito n’est pas le fruit du hasard. À l’instar d’Audi au sein du groupe Volkswagen, la marque Alfa Romeo est supposée être la vitrine high-tech de Fiat. La 156 n’a-t-elle pas été la première à adopter le common rail ?
La Mito reprend donc le flambeau grâce au Multiair. Cette solution que Fiat présente comme révolutionnaire consiste à réguler en permanence l’air admis afin d’optimiser à n’importe quel régime la combustion, cycle par cycle et cylindre par cylindre, via une commande électrohydraulique de gestion des soupapes.
Cette innovation, dont le surcoût est chiffré à 800 euros pour le client (stop and start inclus), offre, en théorie, l’avantage d’augmenter la puissance et le couple (10 à 15 %), de réduire la consommation et par voie de conséquence les émissions de C0 2 dans des proportions similaires. Lorsqu’elle sera appliquée au Diesel à l’horizon 2014, date à laquelle entreront en vigueur les normes Euro VI, il sera possible de diminuer les émissions de particules de 40 % et les NOx jusqu’à 60 %.
Dans l’immédiat, ce sont donc les Mito 1,4 l 105 et 135 CV essence (134 et 129 g de CO 2) qui servent d’appât. La Punto Evo, la version 170 CV Quadrifoglio verde de la Mito puis la Fiat 500 bicylindre 900 cm 3 seront ensuite concernées. Et tout laisse à penser que l’Alfa Milano, remplaçante de la 147, commercialisée au printemps, suivra la même trajectoire.
– Alfa Mito 1,4 l Multiair 105 CV : 16 700 et 18 400 euros.
– 1,4 l Multiair turbo 135 CV : 18 500 et 20 200 euros.
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